Equipement :
- Spoiler:
SE-UA 05 (Cap. Mervault)
Armure d’ingénieur de Combat modifié
PL-A1 (10 cellules rechargés)
Matériel d’ingénieur en mécanique
Plusieurs sortes d’explosifs
Poche de soins avec 2 Stimpack et 1 medX
Le Camion roulait en direction de leur objectif, ils devaient tout d’abord passer par les égouts pour rejoindre le bâtiment principal. Pour le trajet, Francis c’était installé à côté du capitaine Balcan, le seul qu’il connaissait du groupe. Il y avait bien les gars de l’infanterie mais ils se contentaient de le regarder d’un air méfiant, sa réputation lui collait à la peau mais ça ne le gênait pas tant que ça. Ce qui comptait était la mission avant tout. Balcan regarda Mervault et ils discutèrent de tout et de rien pendant le trajet, comment c’était passé son année à la section humanitaire, si Tiennot avait pas été trop « tête de con » et cetera… Le voyage se déroula sans encombre dans une ambiance plutôt bonne entre soldats… Le genre de voyage ou on n’a pas envie de descendre… Balcan fixa Mervault d’un air plus sérieux et il demanda à Mervault d’une voix plus basse pour que cette discutions reste des plus discrète :
- Vous avez déjà combattu les Hurleurs une fois n’est-ce pas ? Vous en savez surement plus que la plupart des hommes de ce camion. Mervault effaça le semblant de sourire de son visage et il lui répondit au même ton de voix :
- Oui. Ils sont terriblement effrayants dans leur genre. Il suffit d’entendre un cri et vous pouvez être sûr que vous êtes repérés. La première fois qu’on les entend, leur cri est tellement semblable à celui d’un animal qu’on pense que s’en est un… Mais quand ils surgissent de nulle part et vous abattent dans le dos… Vous voyez de se que je veux dire ?
Balcan acquiesça en fermant les yeux, il avait l’air de savoir de qui Mervault parlait. Il en avait surement affronté aussi, c’était un homme d’une certaine expérience.
Le camion s’arrêta, ils étaient arrivés à destination. L’infanterie souhaita bon courage à Alpha et l’escouade sortit. Ils avancèrent jusqu’à un véritable cimetière de voitures d’avant guerre. Alors que l’escouade avançait, ils firent la rencontre d’une bande de radcaniche en train de se taper un petit casse-croute avec un pauvre radcochon… Francis pris son arme en main, vérifia si le cran de sureté était retiré et s’apprêtait à faire feu quand Balcan les retint. Ils continuèrent leur route sans se préoccuper des radcaniches. Alors qu’ils avançaient, un hurlement se fit entendre, un cri semblable à celui du Radcaniche.
« Calme-toi Francis… C’était rien qu’un de ces putains de Radcaniches… Calmos… »Alors qu’il était à peu près perdu dans ses pensées, un autre cri se fit entendre, son regard croisa celui du casque de Balcan et le capitaine annonça :
- On presse le pas Alpha ! Ils se déplacèrent plus vite vers leur objectif et Francis se plaça à côté du Capitaine en lui disant :
- Ils ne nous suivrons pas une fois dans les égouts, ces sales cons préfèrent les grands espaces ! Francis regarda son BEC et il remarqua qu’ils n’étaient qu’à quelques mètres de la plaque d’égout ! La plaque était entourée de voiture en sale état mais de très bons couverts si les hurleurs arrivaient avant qu’ils ne puissent descendre. M’bala fut le premier à l’atteindre et il s’exclama :
- Merde c’est fermé ! Passez-moi du C4 ! Mervault bouscula légèrement un membre de l’unité et il s’exclama en s’approchant de la plaque :
- T’es complètement taré ! Regarde un peu l’état du sol, une explosion et c’est tout qui s’écroule. Et vus les hurlements que vous avez entendus, vaut mieux pas rester là trop longtemps. Pousse-toi de là que je te montre c’est quoi un pro ! Il sortit l’un de ses outils magiques ! Un sublime chalumeau parfait pour faire un joli trou dans cette plaque d’acier ! Il mit ses sublimes lunettes sur ses yeux et il commença à dessouder les jointures de la plaque mais alors qu’il commençait son boulot, un coup de feu se fit entendre, ces raclures de psychotiques arrivaient… Il entendit Balcan ordonner :
- A couvert ! Mervault dépêchez-vous ! Mervault faisait le plus vite que possible mais ils avaient le don de faire des trucs solides en avant-guerre ! L’ingénieur essayait de se concentrer le plus possible mais comment se concentrer quand les balles vous sifflaient aux oreilles ? Alors qu’il était arrivé presque à la fin de son travail, il donna un bon coup de pied dans la plaque qui eu la gentillesse laisser place à un beau trou. Francis regarda Balcan et lui gueula :
- C’est ouvert !
- Alpha ! Tous dans les égouts ! Aller aller aller ! Mervault ne se fit pas prier et il utilisa en premier l’échelle pour descendre. Une fois en bas, il fouilla dans sa sacoche à outil et sortit une lampe de poche, balaya de sa vive lumière la zone ou il était tombé et ne vit rien de suspect. Il vit les membres de l’unité arriver un par un mais au bout d’un moment, Balcan ne se fit pas voir. Alors que Mervault craignait le pire, celui-ci arriva de façon brusque et inattendue. Francis laissa un sourire du bout des lèvres apparaître sur son visage et il annonça en voyant le capitaine :
- J’ai presque crut qu’on vous avait perdu cap’taine !
- Parlez pas de malheur, Mervault. En avant Alpha.