Arrive d'ici !

Il était dans les environs de midi quand nous retrouvions notre jeune amazone, portant son éternel T-shirt en peau de Brahime, toujours taché par son sang, résultat de l’exercice d'hier avec Cass', d'ailleurs, son nez lui faisait toujours mal,et pas de la bonne manière. À sa ceinture pendait son couteau adorée, fraîchement aiguë du matin, et un nouveau joujou, un pistolet laser artisanal que Barbara lui avait dégoter à l'armurie du camp. Elle ne savait pas trop comment s'en servir, les armes balistiques était tout ce qu'elle connaissait, et dèja son expérience dans le domaine était minimal. La journée devait être facile, on n'avait pas jugée nécessaire de lui donner une armure, et puis, elle n'était même pas encore initier. Elle était accompagné de Barbara, de Vanne et de d'une autre amazone d'on elle avait oubliée le nom. Et leur marchandise de la journée , 4 hommes, tous maintenue ensemble par une série de collier et de chaîne en métal lourd qui faisait un boucan de l'enfer, mais qui devait avoir un effet vachement dissuasif.


Barbara et Vanne était à la tête du groupe, tandis que l' Amazone inconnue, qui avait une silhouette impresionante, fermait le groupe, Méliss' gardait les prisonniers de proche. La plupart était très docile, leur esprit brisée par le traitement de Cassandre, qui, il fallait le dire, faisait son boulot avec un talent fou. Barbara et Vanne semblait concentrée sur leur boulot, mais on pouvait les entendre conversée d'un sujet qui sortait de la tête de la jeune fille, qui elle aussi, prenait son boulot au serieux, reprimant toute les envies de rébellion chez les esclaves d'un regard, d'une menace bien placé, ou dans certain cas, d'une solide baffe qui n'avait rien à enviez à celle d'un certain gaulois. Ses nouvelles bottes de marche, qui n'était pas si nouvelle, le sang qui les maculait était une preuve, lui faisait presque bien.


Se passant la main dans les cheveux, se demandant bien ce qu'elles allaient faire avec cette tignase qui la tuait tranquillement, rendant la chaleur insuportable. Mais sa souffrance touchait bientôt à sa fin, car on voyait l'Arc qui se raprochait tranquillement. Méliss' remontant le groupe, finassant la marche au coté de Barbara, restant complètement silencieuse, faisant passé son arme dans ses mains, elle ne connaisait pas les marchands du coin, et pendant qu'un des gardes de l'endroit se rapprocha, Méliss' se rémora la raclée qu'elle s'était pris..

La jeune femme était resté à l'écart, les deux mains sur son pistolet, le regard fixé sur Barbara, le coeur qui battait la chamade, tous les hommes dans le coin la mettait mal à l'aise, surtout après ce qu'elle avait vue depuis les 2 derniers jours. Elle tenait l'arme solidement, de un pour ne pas l’échapper, le truc n'avait pas l'air bien solide, et puis, elle ne voulait pas qu'un homme remarque cette faiblesse dans le groupe, se poids mort qu'elle était. Même si ses jointures qui était blanchie par l'effort était un indice assez facile à reconnaître. Elle était nerveuse, et quand Barbara lui adressai la parole, elle faillit sursauter et emmètre un couinement des plus stupides, mais elle réussi à garder cette façade, se mur qui se reconstruisait, plus fort qu'avant, avec l'aide de ses soeurs. Tout était mieux que la solitude...


Elle jeta un regard au "médecin" de l'Arc, et se mordilla l’intérieur de la joue, pensive. Avec sa main droite, elle ne fit qu'effleurer son nez , ce qui envoya une jolie décharge de souffrance à Méliss', qui ne savait pas quoi faire. Seul avec un homme ? Allait t'il avoir des idées perverses ? Il oserait pas, pas sur une amazone, s'il avait l'ombre d'une neurones qui fonctionnait dans son crâne.


Et puis, elle voulait montré à ses soeurs qu'elle n'était pas qu'un braillarde effrayer par tout ce qui était du genre masculin, elle était une Amazone ! En devenir, mais ce n'était pas rien ! Elle rengaina le pistolet dans sa ceinture , l'éteignit, un lazer dans le pied serait pas super, avant de marcher devant le groupe, rejoignant le médecin, faisant un signe de la tête à Barbara et Vanne qu'elle pouvait resté avec le bétail, elle allait faire sa comme un grande. C'est fou ce que pouvais dire un signe de la tête..


Marchant côte à côte avec Rodrigo, la main effleurant toujours la lame de son couteau, la jeune femme retournait le regard de certain négriers qui devait se faire des idées. Avec ses cheveux long, elle n'avait pas le style du gang, et pas du tout. Au moins, elle maîtrisait l'art du regard meurtrier, celui qui vous traumatise un homme en une fraction de seconde, si l'homme était une tafiolle qui avait peur à la rue de cafard.

Assez rapidement, ils atteignirent le cabinet du médecin, qui n'était rien de plus qu'une vieille tente miteuse. En entrant dans la cabinet, à la suite de Rodrigo, la jeune femme s'assit sur une civière qui avait depuis longtemps perdu sa couleur originelle. Le médecin préparait ses bidules , le silence pesant, jusqu'a ce qu'a la jeune femme brisa le silence.

-Te fais pas d'idée, tu retape mon nez, et rien d'autre. J'vais pas laissez une pourriture d'homme me toucher plus que nécessaire.

Les ongles bien enfoncer dans ses paumes, la jeune femme avait le regard braqué sur celui de Rodrigo, son regard froid, dégoûter par l'odeur que l'homme degagait et son apparence général. Un homme avait beau être doux dans ses gestes, il ne restait pas moins qu'un homme. Elle savait qu'a un moment, la procédure allait être douloureuse, car aucune médecine était sans douleur, même elle le savait.


Quand le mâle lui craqua le nez, elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gueuler de douleur, elle se redressa prestement, un regard hostile dans la direction du médecin, qui lui avait volontairement fait mal, elle le savait ! Elle était pas conne ! Elle se laisse tout de même éponger sans trop de résistance, la jeune femme trop occuper à jurer dans sa barbe non existante pour lui donner la monnaie de sa pièce ! Le bandage fait, elle se releva, marchant dans la tête, s'habituant à la douleur qui s'estompait petit à petit. Elle aperçu son reflet dans un vieux miroir craqué, et le pansement lui donnait une drôle d'air, elle avait vraiment l'air d'une débutante, fragile, comparée à ces soeurs. Même si les cicatrices sur ses bras lui donnait un air aggrésif, dur à cuir, qu'elle aimait bien.

Méliss' était justement occuper à examiner sa silhouette dans le miroir quand Rodrigo posa un question qui lui fait perde tout semble de sourire, et qui la fit geler sur place.Une certaine gravité vient s'ajouter au visage de la jeune femme, qui se retourna , lentement, une lueur casi meutrière dans le regard à l'intention de Rodrigo. Il avait de là chance d'être dans un camp d'homme le salopard.. Elle criait presque quand elle parla, la haine suintant dans sa voix.

-Parce que les hommes ne sont que des enculées ! Tous ! Bordel de merde, tu crois qu'une femme saine d'esprit prendrait son pied à s'entailler à chaque nuit ?! C'est à cause d'ordures de ton putain de genre !

Et c'était après cette explosion de colère presque contrôlée, la jeune femme quitta le tente en colère, sa démarche sec, les poings serrées. Bousculant quelque négriers qui était sur son chemin, elle retrouva vite son groupe, les esclaves en moins. Elle ne savait pas ce que son visage montrait, un colère pure ou une jeune femme qui faisait de son mieux pour cacher sa véritable nature, mais Barbara devait l'avoir remarquée, car le groupe reprend sa route, la jeune femme résistant à l'envie de sa calmer à l'ancienne.

Il y a rien de mieux qu'une effusion de sang pour ce calmer, c'est connu...