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| Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] | |
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Inscription : 07/02/2014 Messages : 17 Franck Beauregard | Sujet: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Ven 21 Fév 2014 - 17:46 | |
| ( Suite de : Les pêchés parlent, le meurtre crie. ) Il venait de s'habiller et Eris lui avait mit sa touche personnelle. Au moment ou elle lui avait dit de fermer les yeux, il les ferma d'un coup grâce à son habitude de ne pas poser de questions. Elle lui entailla le bras et il laissa un grognement lui échapper, n'étant pas habitué dans ce genre de situation à se plaindre. Il essuya la plaie avec la manche de son vêtement pour donner un côté réaliste à la scène. Il avait été capturé mais s'était débattu. Il se secoua les cheveux avec ses mains ce qui eu pour effet de bien le décoiffer, lui donnant encore plus la tête d'un pauvre demeuré. Elle lui installa le collier puis les chaînes. Le collier était assez lourd mais supportable pour le moment. Il avait un sentiment de malaise mais ça pouvait aller. Il détestait se genre de situation, quand il n'avait pas le contrôle. Elle remarqua néanmoins qu'il n'avait pas d'Alliance mais lui annonça comme si il était sensé en porter une. Cela faisait longtemps que Rosaline était morte, il ne portait plus sa bague depuis le jour ou elle était morte. Il lui dit inconsciemment : - Quelle alliance ?
Il la regarda dans les yeux pendant un instant, le sourcil droit légèrement plus haut que celui de gauche. Puis tout lui parut clair : Elle croyait que sa femme était toujours vivante et pensait qu'il avait retiré l'Alliance exprès pour l'enquête. Il tourna la tête sur le côté, fuyant le regard d'Eris et lui dit : - Je suis veuf depuis quelques années déjà. Bon on s'y met ? Pour mon flingue, je l'ai mit dans le sac, on le laissera chez toi, ça m'évitera d'attirer l'attention.
Il prit son sac sur l'épaule malgré les chaînes et ils marchèrent. La route avait été longue pour Franck mais il réfléchissait sur son plan une fois arrivé à l'Arc. Il expliqua à Eris qu'il avait besoin de voir l'Arc le plus possible donc de passer devant le plus de cages possibles. Après deux heures de routes, ils arrivèrent à l'Arc de triomphe, berceau de l'esclavagisme Français. L'endroit était impressionnant, le monument historique était dans un sale état mais les Négriers avaient tout de même réussit à en faire quelque chose d'habitable, du moins des locaux pour leurs chefs. Le lieu était bien protégé mais Eris avait l'air d'être quelqu'un un minimum connus, ils passèrent donc sans problèmes. Quelques Négriers regardaient le Détective menotté avec un grand sourire au lèvre, ça leur faisait donc si plaisir de voir de la nouvelle marchandise ? Franck baissa la tête et jeta quelques regards en direction des cages. Il ne voyait pas les esclaves qu'il cherchait, ça allait donc être plus compliqué que ça. Eris l'emmena d’abord en direction d'une tente. La tente avait un drapeau blanc avec une croix rouge dessus, elle devait être la tente médicale. Ils entrèrent et trouvèrent un homme à la peau sombre qui s'occupait déjà d'un autre Esclavagiste. Le soit-disant Médecin de l'Arc tourna la tête vers sa camarade et annonça : - Eris nous ramène de la marchandise pour une revue médicale, ça en est presque étonnant. Ramène ta merde ici, tu veux bien ?L'homme n'était pas très aimable, mais ils avaient bien affaire avec Rodrigo Martinez. Franck marcha dans sa direction et l'homme retira les chaînes de Franck pour pouvoir ensuite lui retirer son haut. Il balança le sac vers Eris et le faux-esclave avait eu une sueur froide dans le dos, ayant eu peur qu'avec le choc l'arme se trouvant à l'intérieur ne tire un coup involontairement. Il examina tout le torse de Franck jusqu'à la taillade sur le bras. - Il est un peu amoché... On a voulut se débattre mon con ? C'est pas malin, surtout avec une chieuse pareille...Il prit une éponge mouillée et en passa un peu sur la plaie en y appliquant un peu de désinfectant ?. Après cela, il remarqua le bandage sur la main droite. Il essaya de le retirer mais Franck eu un mouvement de recul avec son bras. Rodrigo fronça les sourcils et attrapa la main de Franck avec force et sévérité. Il ne retira que la moitié du bandage, vit une inscription sur la main du nouvel Esclave et il remit le bandage en marmonnant : - AD... AD... J'ai déjà entendus ça quelque part. Bref c'est pas bien grave...
Il remit le haut de Franck, le ré-attacha à ses chaînes, lui mit une petite claque sur la joue et ils s'adressa à Eris : - C'est bon, lui tu peux le vendre, il est en bonne santé à première vue. Foutez moi le camps d'ici, j'ai du boulot avec l'autre con qui s'est encore blessé avec le barbelé des grillages. Ouais Damien c'est de toi que je parle, pas foutue d'installer un grillage correctement !Maintenant, Franck et Eris n'avaient plus rien à faire ici, ils devaient maintenant aller jusqu'à chez elle et la petite visite pourrait commencer... |
| | | Age IRL : 29 Ville IRL : Paris Inscription : 29/08/2013 Messages : 21 Eris Sarin | Sujet: Re: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Dim 23 Fév 2014 - 4:09 | |
| Rodrigo. Ce Rodrigo... Rare sont les personnes qui l'apprécient. Mais, à l'inverse d'eux, je le trouve cool. Son caractère de chieur ressemble pas mal au mien, et pour cela, je le respecte. Tous les deux, on ne fait que s'envoyer sur les roses et à s'envoyer des vannes, mais au fond, on s'aime bien. Je me tenais sur l'entrée de sa salle de consult', à regarder le doc' ausculter Franck. On sait jamais, il pourrait avoir un problème concernant sa couverture.
« Il est un peu amoché... On a voulut se débattre mon con ? C'est pas malin, surtout avec une chieuse pareille... »
Je ne puis m’empêcher de sourire. M’appeler « chieuse » était un vrai compliment qui sonnait doux à mon oreille. C'était bien un des mots de la langue française qui me décrivait le mieux. Mais voilà, même si pour moi, je trouvais ça tout à fait correct, je devais répondre dans un même ton, comme le veut la tradition entre nous deux.
« Va te faire foutre, Rodrigo. Tu sais autant bien que moi que tu es aussi chieur que moi... » Je lui adressa un regard moqueur.
Franck voulait cacher un truc à Rodrigo... Il est con ou quoi ? Il veut m'attirer des problèmes ? Il se fout de ma gueule ? Je lui ai dit de la fermer mais ça veut dire qu'il peut agir à sa guise ! Je rêve... AD ? AD ? C'est quoi ça ? Un signe de la milice ? Des flics ? Putain j'espère que c'est pas un truc comme ça sinon on est dans la merde. Chance que le Rodrigo ne s'en souvienne pas...
« C'est bon, lui tu peux le vendre, il est en bonne santé à première vue. Foutez moi le camps d'ici, j'ai du boulot avec l'autre con qui s'est encore blessé avec le barbelé des grillages. Ouais Damien c'est de toi que je parle, pas foutue d'installer un grillage correctement ! »
Parfait parfait.
« Ouais, un peu que je fais foutre le camp, même avec mon casque ça pue ton odeur de sale merde »
Je lui fit un signe de la main amicale, et lui, me répondit avec un beau doigt d'honneur. Je n'avais pas vraiment fait attention à lui à l'arrivée mais il y avait cet homme... Damien oui. Je l'avais déjà vu quelque part, et son nom... Ah oui ! C'est l'autre boulet de ce mec masqué ! Quand j’eus croisé son regard, je lui fis un autre signe de la main accompagné d'une petite phrase :
« Tu passeras le bonjour à Pierre ! »
Franck et moi rentrions à ma chère et tendre tente, mais malheureusement, pas pour longtemps. J'allais lui faire visiter les cages. Toutes les cages. Toutes les cages de l'Arc. Oui, ça va faire un bout. Mais bon, c'est le boulot du jour, et ça me permettra d'entretenir des bon liens commerciaux avec les autres. Oui, commerciaux...
On ne resta pas longtemps, juste le temps de boire un coup d'eau et de faire un coucou à Julien.
«Ooooh, qu'est-ce que tu m'amène là ? » «Mon futur mari. » « Oh, d'où les chaînes c'est ça ? Pour pas qu'il puisse s'enfuir en voyant ton caractère de chien ? Et surtout, ton père ? Hahaha »
Il était rarement drôle, le Julien, mais là, il m'avait bien fait rire. En même temps, je lui ai tendu la perche, faut dire.
« Je vais faire un tour chez les autres pour voir ce que je peux faire de lui... Tu connais la chanson ? Fait- » « Pas de conneries, oui oui. Je la connais. »
C'est parti. Je tirais sur la chaîne pour le faire avancer. On allait en face, voir Danny. Arrivés dans sa tente, je laissais Franck vaquer à son enquête. Tout en étant attaché. Il avait interet de faire vite.
« Danny ! J'ai quelque chose à te proposer, ça devrait de plaire... » « Une nouvelle marchandise ? » « T'as tout deviné. Je cherche à le vendre. Je vais faire un petit tour de tous les vendeurs de l'arc. « « Tu m'en filerai combien ? » « 200. » « 200 ? Tu te fous de ma gueule ? Tu devrais connaître ma cam' quand même ! C'est 700 ça ! Il est beau, jeune, musclé, en bonne santé, il sait lire en plus ! Multi-tâche, pas stupide et très docile en plus. Hein mon poulet ? »
Je tirais la chaîne en espérant avoir une réponse de sa part, mais j'eu peut-être un grognement de sa part... Aucune idée. Bref.
« Y'a forcément une couille quelque part... Pourquoi tu le vendrais à moi ? » « Bah, j'ai trop de monde chez moi, j'aimerais bien le refourguer quelque part... » « Ah, mais moi j'ai pas les moyens pour ce que tu vends, désolé ma belle. »
Je fis mine d'être décue avec un soupire. Et c'était parti pour le stand de Marcus, et tout le reste. Ça allait être très long. |
| | | Inscription : 07/02/2014 Messages : 17 Franck Beauregard | Sujet: Re: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Dim 23 Fév 2014 - 16:50 | |
| La petite visite médicale était terminée. Eris le sortit de la tente médicale comme n'importe quel autre esclave, fermement et tirant sur la chaîne si Franck ne marchait pas à son rythme. Ils se dirigèrent vers une autre tente et Franck en conclut qu'il devait s'agir du foyer d'Eris. Lorsqu'ils entrèrent dans la tante, il profita qu'il n'y ai personne pour balancer son sac dans un coin. Il ne devait pas garder le sac plus longtemps car si il se faisait balader avec le sac ça paraîtrait suspect et il ne souhaitait pas qu'un des Esclavagistes fouille son sac et tombe sur sa plaque et son arme, autant dire qu'il se ferait fusiller sur le champ, pas de place pour les embrouilles dans ce monde cruel. Ensuite, un nouveau personnage fit son apparition, ils avaient l'air proche à la vue des petites vannes qu'ils s'envoyaient. Franck ne portait pas beaucoup d'attention à leur conversation, il regardait à droite et à gauche pour trouver au plus vite une des deux esclaves qu'il cherchait. Il n'avait pas put voir depuis la tente médicale mais Eris allait sûrement trouver un moyen de lui montrer la plupart des cages de l'Arc. Après avoir quitté l'ami d'Eris, ils allèrent voir un autre Esclavagiste qui entreposait sa marchandise non loin de la tente des Sarins. L'Homme se prénommait Danny mais... était-elle vraiment en train d'essayer de vendre Franck ? Franck regarda l'homme dans les yeux et celui-ci lui donnait une valeur de 200 anneaux... L'homme fit une rapide conversion dans sa tête pour donner le prix en franc, il avait donc une valeur de 2.000 francs ? Une très belle somme, mais la vie humaine n'avait pas de prix pour lui. Il se demandait si l'homme allait vraiment l'acheter pour ce prix là mais Eris monta le prix à 700 anneaux, inutils de dire qu'elle rehaussait le prix du triple uniquement pour ne pas que Franck se fasse acheter aussi facilement. 7.000 francs, Franck imaginait tout ce qu'il pourrait acheter avec 7.000 francs : un nouveau canapé, une radio qui marchait correctement, une nouvelle gazinière... Il avait tellement de chose à remplacer dans son appartement... Il pourrait aussi acheter des livres pour Isabelle, peut-être qu'un livre lui plairait ? Dés qu'il aurait le temps, il ira chercher un livre chez un vendeur et essayer de trouver quelque chose qui pourrait lui plaire aussi. Revenons à nos moutons, l'Esclavagiste Danny refusa l'offre d'Eris. Franck avait regardé vite fait dans les cages du fameux Danny mais il n'y avait même pas une seule tête blonde dans le tas...
Ils passèrent ensuite devant d'autres cages, d'autres Esclavagistes refusèrent d'acheter Franck car son prix était beaucoup trop haut comparé à sa valeur de base. Qui voudrait acheter un esclave vendus plus du triple de sa véritable valeur ? Ils firent au moins le même spectacle à d'autres esclavagistes jusqu'à ce que... Franck regardait discrètement dans une cage et repéra une esclave blonde avec une petite cicatrice sur l'arcade sourcilière gauche. Aucuns doutes, c'était Diane, l'Esclave qu'il cherchait depuis le début. Il la regarda fixement dans les yeux pour être sûr de ne pas se tromper mais Franck avait une assez bonne mémoire et il était sûr que c'était la même personne que sur la photo. Il regarda ensuite l'Esclavagiste, c'était un homme borgne et chauve, avec une petite barbe. Il devait à tout prix trouver un moyen de pouvoir avoir son témoignage, mais ou était passé la deuxième esclave ? Déjà il avait trouvé la première Esclave, ce qui était déjà pas mal. Une fois qu'ils furent loin de la cage, il s'approcha d'Eris discrètement et lui dit la tête baissé
- Je viens de voir une des Esclaves qu'on cherche, elle est chez le type qu'on vient de voir...
Après avoir dit ça, il reprit une distance raisonnable, il ne valait mieux pas que les autres voient qu'ils marchaient l'un à côté de l'autre... La nuit n'allait pas tarder à tomber, il fallait qu'ils trouvent un moyen de parler à l'Esclave sans éveiller de soupçons... |
| | | Age IRL : 29 Ville IRL : Paris Inscription : 29/08/2013 Messages : 21 Eris Sarin | Sujet: Re: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Lun 24 Fév 2014 - 23:41 | |
| Malgré la sieste de tout à l'heure, la fatigue se sentait venir, encore. Et donc, qui dit fatigue, dit encore moins patiente et moins apte à marchander. On avait fait cinq ou six magasins et heureusement pour Franck, aucun ne voulait de lui... Je devrais le vendre pour 500 plutôt. Cette affaire n'a qu'à peine commencée qu'elle me pompe déjà l'air. La sensation de mon fauteuil dans ma boutique sur mes fesses me manquais. Il fallait que je fasse ça vite et bien, mais pas trop, l'histoire que l'autre regarde un peu partout. A chaque fois, je leur sortais la même salade que « je n'ai plus place chez moi » et « qu'il faut que je le vende pour en faire ». Si ce n'est que là, je m'étais mis un poids à moi toute seule. Si Franck trouvait une des esclaves, qu'allait-il se passer ? Je n'avais pas pensé à ça... Mais je suppose que j'allais improviser le temps venu, comme d'habitude.
Une fois sortis de l'une des tentes d'un négrier. Franck, que je tirais avec la chaîne, se mit à mon niveau pour me dire qu'il avait vu une des esclaves qu'il recherchait. Je ne pensais pas que ça allait arriver si vite, mais tant mieux. Plus vite on aura fini avec cette enquête, plus vite je pourrais me débarrasser de ce veuf. Il n'avait pas fait de gaffe ni été un lourdaud, mais la solitude me manque. Bon, comment allais-je faire pour récupérer cette esclave ? Y retourner ? Non, j'aurais l'air suspecte. La voler ? Non, si ça se découvre, j'aurais des problèmes. Rentrer en douce pour lui parler ? On va se faire griller... Je ne sais pas ce qu'il vaut ce Franck en matière de discrétion... Bon, l'acheter me semble être la solution plus correcte. On ira demain. Je lui dirai que deux places ce sont libérées pendant mon absence et que j'ai eu le coup de foudre pour l’esclave... Enfin, j'espère qu'elle a de quoi avoir un coup de foudre... Et que je pourrai la revendre, merde. Je mets mon argent en jeu, là.
Le soleil était tombé, les lampes avaient été allumées, le vent frais de la nuit s'était levé. Bienvenue à l'Arc de nuit, c'est une toute autre ambiance. Tout est si calme et reposant, la tension accumulée de la journée de travail disparaît dans un ou deux verres d'alcool et le stress disparaît dans une bonne rigolade avec le voisin. Je n'étais partie que quelques jours de l'Arc, mais bon sang, voir ce lieu de nuit, c'est être comme une mère de famille rentrant d'une dure journée de travail, dans sa maison, son foyer, voir ses proches et s'attabler à un bon repas. Même si j'ai loin d'avoir tout ça, ça me fait, je pense, le même effet. L'odeur de viande grillée réussissait à traverser les philtres de mon masque et c'était un pur bonheur. En rentrant, j'allai me prendre un bon bain, une bonne bière, un bon steak, et dormir. Enfin, ça c'est ce que j'aurais pu faire si je n'avais pas été accompagnée de ce flic, et hors de question que je partage mon steak. J'aime trop ça pour en manger que la moitié. Où j'allais le faire dormir d'ailleurs ? Dans une cage, avec les autres ? C'est vraiment tentant mais quand même... Il m'avait prêté son lit... Je suis diabolique mais pas totalement inhumaine. Du coup je le laisse dormir par terre dans le magasin ? Ca revient au même non ? Quoi que... les esclaves ont un matelas. Bon, on verra bien sur le moment.
Après une trentaine de minutes de marche pour rejoindre ma chère et tendre tente, j'hésitais à le détacher maintenant à l’abri des regards... Ce que je fis, au final. C'est mon esclave, après tout. Et puis... Les esclaves Sarins sont réputés d'avoir une certaine liberté de temps en temps.
« Bon, je te libère, mais fais pas de conneries, hein... mon poulet. » lui dis-je avec un sourire, caché par mon masque.
J'aimais bien ce surnom, il lui allait comme un gant, ça affirmait quelque part une certaine supériorité, et c'était tout à fait en adéquation à son statut... Et puis, un sobriquet, c'est... amical, non ? C'est censé détendre l'atmosphère, non ?
Enfin enfin. L'heure de manger avait été dépassée, Julien avait déjà mangé et était reparti chez lui, dans sa tente, presque attachée à la notre. Il fallait donc que je prépare à manger pour nous deux. J'ouvrais le frigo et parmi d'innombrables bières, il y avait mon steak, que je ne pris pas, naturellement, il y avait quelques tranches de Moucham et des Bienfaisants. Je pris deux tranches de Moucham et quatre presque-patates que je coupais en dés. Je fis cuire la viande à vif quelques temps pour baisser ensuite la puissance de la plaque, pour attendrir la viande. Et je mis après les dés de bienfaisants dedans pour qu'ils puissent prendre toute la saveur de la viande. Une fois le tout prêt, je mis les tranches dans deux assiettes différentes, avec les dés de légumes et je versais enfin un peu de jus de cuisson sur chacune des tranches. Je pris les deux assiettes que je mis sur la table de la cuisine, face à face. Je me retournais pour prendre des couverts et des verres dans le tiroir derrière moi, et je pris deux canettes de vin rouge, car j'en ai marre de les voir traîner dans le frigo depuis une semaine... Il faut finir. Bon, d'accord, je veux surtout garder mes autres bouteilles.
Les couverts mis, je servis la boisson et mis deux bouts de tissus à coté de chaque assiette. Cela servait de serviette, n'ayant toujours pas trouvé un ensemble de serviettes pareilles, je me contente de ça.
« Je t'en prie, tu peux t’asseoir, mange pendant que c'est chaud. »
Encore debout, j'enlevais mon masque sans vraiment de gêne, il 'avait déjà vu mon visage, après tout, et de toute manière, c'est plus pratique pour manger. Normalement, mon plat devait être bon, ma cuisine est simple mais je pense faire mieux que tout l'Arc réuni, sans me vanter. J'aime les bonnes choses, et la bouffe, c'est ce que j'aime le plus, sans compter l'argent, bien entendu.
Alors que je commençais à manger, assise en tailleur sur ma chaise, je lui adressa la parole.
« J'irais acheter la donzelle demain, pour que tu puisses continuer ton enquête. J'espère que je pourrais la vendre à bon prix... Je jette pas l'argent par les fenêtre moi... M'enfin, parlons pas boulot. C'est barbant. On se connaît pas, c'est vrai, mais bon, c'est le moment. Raconte moi ta vie un peu. Hmm ? » |
| | | Inscription : 07/02/2014 Messages : 17 Franck Beauregard | Sujet: Re: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Mar 25 Fév 2014 - 21:24 | |
| Après avoir découvert ou se trouvait l'esclave qu'il recherchait, il se sentit déjà un peu mieux. Mais comment avait-elle fait pour se retrouver là ? Plusieurs questions se posaient dans la tête de notre bon Détective de Lutèce : Soit l'esclavagiste avait tué son propriétaire et l'avait récupéré tout bonnement ou alors elle s'était fait attrapé dans sa fuite. Mais il n'aurait pas été très malin de la part de l'Esclavagiste de la remettre sur le marché un jour après le meurtre qu'il aurait commit. Mais il devait cesser de penser à ça, il en saurait plus quand il pourrait l’interroger. La nuit venait de tomber et Eris l'emmenait vers sa tente, Franck en conclut qu'ils iraient l'acheter demain. Les chaînes commençaient à peser et il essayait de ne pas penser au collier qu'il avait autour du cou. Après plusieurs dizaines de minutes, ils arrivèrent à la Tente d'Eris, ils y avaient déjà été plus tôt. Lorsqu'ils entrèrent, Eris décida de lui retirer ses chaînes, après cela, il se sentit déjà plus léger. Il nota qu'elle l'avait appelé pour la deuxième fois « Mon Poulet », était-ce une sorte de marque d'affection qui s'installait en elle ou alors juste un surnom à cause de son rôle dans la Police de Lutèce ? Il ne risquait pas de faire de conneries, ce n'était pas son genre.
En premier lieu, il se dirigea vers son sac, il regarda rapidement et retrouva tout son contenus, rien n'avait bougé ni été retiré. Tout était en ordre, tout était parfait. Il referma le sac et se dirigea à l'endroit ou l'Esclavagiste était allée. L'endroit faisait office de cuisine : Un frigo, une table, des couverts et des chaises, oui c'était tout ce qu'il fallait pour que ça soit une cuisine. Il ne fit aucuns commentaires, après tout il n'était pas chez lui. Elle allait préparer quelque chose et Franck se demandait ce que mangeais les Esclavagistes, sûrement quelque chose de pas terrible mais la vie dans les Terres Désolées n'était pas pareille qu'à Lutèce après tout. Pendant qu'Eris était en train de cuisiner, Franck ne put s'empêcher de l'observer. Pendant ce laps de temps, la femme aux cheveux rouges ressemblait à Madame tout-le-monde, mais ce côté commun était un sacré contraste. Étrangement, l'homme avait envie de se mettre à côté d'elle, de cuisiner avec elle, de faire quelque chose avec elle, tout semblait parfait ce soir et il n'y avait aucun malaise en lui. Mais de peur de la déranger, il resta debout, près de la table, occupée à son observation qui aurait put paraître indiscrète aux yeux d'une troisième personne qui n'était bien heureusement pas présente. Quand le repas fut prêt, elle servit les assiettes et pria son « invité » de s'asseoir et de commencer à manger. Il ne se fit pas prier une seconde fois et s'installa en face d'elle pendant qu'elle retirait son masque. Il se surprit pendant quelques instants en pensant qu'elle était plus belle sans son masque, il se reconcentra sur son assiette et prit une bouchée tout en étant déconcerté par la qualité du repas qui était plutôt bonne. Pendant qu'ils mangeaient, elle commença la conversation en lui annonçant qu'elle achèterait l'esclave le lendemain mais elle s'arrêta là pour la bonne raison qu'elle ne souhaitait pas parler de boulot, et à vrai dire, votre Narrateur est aussi en mesure de vous dire que Franck n'avait vraiment pas envie de parler de travail, les soirées en privé étaient faîtes pour se détendre un peu. Mais elle termina sa phrase pour lui demander de lui raconter sa vie. Il se mit à réfléchir une bonne minute, le temps d'avaler sa bouchée et se lança :
-Ma vie ? Oh tu sais elle n'est pas si intéressante. Je suis né à Métrop', ma mère était serveuse dans un bar et mon père chasseur de prime, presque un stéréotype ah... Quand Lutèce à été ouverte aux gens de l’extérieur, ma mère à quittée mon père pour nous assurer un avenir là-bas... Une fois arrivé là-bas, la vie nous semblait plus facile. On était en vie, en sécurité et ma mère avait un emplois stable ou elle n'avait pas de risque d'être violée à chaque fin de soirée, la belle vie en soit. Moi j'avais essayé de m'engager dans l'armée mais j'ai été dégagé pour indiscipline. Quelle ironie ! Un gosse indiscipliné de Lutèce est devenus un membre important des services de Polices ! Après avoir prit une autre bouchée qu'il avala rapidement, il prit une gorgée du breuvage qu'Eris leur avait servit et il continua son histoire :
- Bref, après avoir été dégagé à coup de pompes au cul, j'ai rencontré Rosaline. On s'est marié jeune, on a eu un enfant l'année d'après et je me suis engagé dans la Milice la même année pour pouvoir subvenir aux besoins de ma petite famille qui se formait. Quelques années plus tard, Rosaline est décédée à cause d'une épidémie de Grippe pendant l'hiver de 2166. J'ai du m’occupé de ma fille seul, même si ma mère venait parfois s'occuper d'elle de temps en temps. Maintenant ma vie se résume à beaucoup de boulot et de rencontres improbables... Mais il n'y a pas que des mauvaises rencontres après tout.
Il avait dit cette phrase avec un ton neutre, légèrement mélancolique au début mais sa dernière phrase avait été dit avec un léger sourire. Il regarda Eris dans les yeux et il lui demanda :
- Et toi ? C'était ton petit copain celui qu'on a vue tout à l'heure ? Vous aviez l'air de bien vous entendre !
Il avait un petit sourire sur les lèvres et c'était assez rare d'en voir un, surtout après une journée ou il avait été traîner avec des chaînes et un sacré collier. Il attendait une réponse avec impatience malgré tout et continua à manger tout en l'écoutant avec attention.
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| | | Age IRL : 29 Ville IRL : Paris Inscription : 29/08/2013 Messages : 21 Eris Sarin | Sujet: Re: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Mar 25 Fév 2014 - 22:49 | |
| « ....Il n'y a pas que des mauvaises rencontres... » Hmm ? Il parlait de moi là ? Ouah je sais pas comment réagir à ça si c'est le cas... Mais en tout cas, c'est un vrai bavard celui là ! Je ne pensais pas qu'il allait me raconter autant de choses ! Non pas que je critique ça mais savoir autant de choses d'un coup ! En tout cas, c'est vrai qu'il a bien réussi, une véritable ascension sociale qu'il nous a fait là ! Je respecte ça... M'étant cantonnée à ce que je savais faire et ce que je connaissais... Enfin, ce que j’apprécie dans son histoire, c'est qu'il s'est fait jeté de l'armée... Non, cette fois, c'est pas pour me moquer du malheur des autres, mais parce qu'il doit avoir un côté rebelle en lui, et ça supprime l'idée que j'avais de lui -et de tous les flics- du gars hyper rasoir, avec aucune profondeur, qui, ou est le bon samaritain ou tout l'inverse, qui oblige les autres à respecter les règles mais qui lui, peut faire tout ce qu'il veut... Il faut vraiment que j'arrête de penser que tout est tout blanc ou tout noir... Enfin, c'est mignon tout plein avec sa Rosaline, enfin, sauf pour la fin, bien entendu... Ca doit être hyper dur de perdre sa femme... En tout cas, en racontant tout ça, à une inconnue comme moi, il doit avoir confiance, je ne pensais vraiment pas qu'il me raconterait tout ça...
Je sentais l'ambiance entre nous deux s'était améliorée, et ça, depuis que nous étions arrivés. Comme quoi, un bon repas, adoucie toutes les âmes... Ca fait plaisir. Il avait ce sourire, je ne sais pas si il m’était adressé ou pas mais... ça le rendait... mignon. M'entendre penser ça me fait tout aussi bizarre que vous, je vous rassure, mais c'est la vérité. Si quelqu'un nous voyait là, manger en tête à tête, on aurait pu nous prendre pour de bons amis, ou plus... J'ai l'impression que... avec lui, à cet instant précis, que cela fait depuis toujours que je le connais, et je pourrais lui faire confiance pour n'importe quoi... alors que je ne l'ai rencontré que ce matin ! Il a vraiment cette aura... qui pousse tout le monde, même quelqu'un de méfiant, comme je peux l'être à l’extrême parfois, à ne pas éprouver de méfiance envers lui. Il a... du talent. Même si ça m'énerve de penser ça, il faut l'admettre, il est séduisant... Non pas « érotiquement » parlant mais... (quoi que si un peu) il me fascine, avec son côté parfois pensif et concentré et ce regard... qu'il me porte en ce moment, qui est, si franc, si bleu, c'en est presque envoûtant.
« Et toi ? C'était ton petit copain celui qu'on a vue tout à l'heure ? Vous aviez l'air de bien vous entendre ! »
Je ne sais pas ce qui s'est passé, à l'instant, mais je crois que j'ai faillis m'étouffer, je me mis à tousser pendant bien deux minutes tellement la question qu'il venait de me poser était déroutante... Julien... et moi. Ensemble. EN COUPLE. C'est l'idée la plus absurde et IMPROBABLE que j'ai jamais entendue... Il en fait des belles aujourd'hui celui-là ! Il est tout le temps comme ça ? Je veux dire, ce matin, avec son idée d'être mon esclave, et maintenant, moi, être en couple avec l'autre abruti de Julien ? Ja-mais !
« Quoi ? Julien et moi ? En couple ? Non ! Jamais ! Ça ne l'a jamais été, et ce ne le sera jamais. Vraiment. Beurk. Il est sympa, marrant tout ça mais... non. Je veux dire, déjà c'est mon employé, il travaille pour moi, et puis, ce gars là... Moins sérieux que lui y'a pas ! C'est un glandeur de première et un abruti ! Allez savoir pourquoi il est toujours à mon service... Ah, si je sais. C'est mon père, adoptif, je précise, c'est lui qu'il l'a engagé pour moi... Parce que selon ses dires, je travaille trop. Mais même avec Julien, j'ai pas l'impression de travailler moins... Je pense surtout que c'était une astuce de sa part pour ne plus tenir la boutique en mon absence... Enfin, Julien à l'avantage de remplacer mes frères adoptifs toujours absents à la maison. Et puis, je suppose que ça me rend moins « louve solitaire » car sinon, c'est clair que je verrais personne, sans lui. Je pense que tu as lu mon dossier au commissariat, donc pas trop besoin de raconter ma vie ? M'enfin, je dis quand même... Je suis fille adoptée, née d'une Amazone morte en couche, et d'un père inconnu au bataillon. Mes parents, créateurs de cette entreprise florissante qu'est la boutique d'esclaves Sarin, mon adoptée alors que je venais de tuer pour la première fois, sortant du ventre de ma mère de sang. J'ai travaillé ici dès mon plus jeune âge, donc en gros, je connais pas grand chose autre que la chasse, le dressage, et la vente d'esclaves... »
Pfiou, c'est la première fois que je parle aussi longtemps et en une seule fois depuis des lustres ! Il me rend bavard ce Franck ! Et peut-être le vin aussi... je supporte bien l'alcool pourtant. Mais bon, c'est pas grave. J'avais fini mon assiette et ma canette, donc, tout naturellement, je commençais à débarrasser ma place tout en me levant. Peut-être aimait-il saucer son plat, donc je préférais laisser son assiette à sa place. Il viendra me la donner quand il aura fini. J'ai trouvé ma cuisine plutôt bonne, bien que je ne sache pas l'avis de mon invité... Vu qu'il a pratiquement tout fini, j'ose espérer qu'il est du même avis que moi. J'ouvrais le robinet à d'eau de l'évier, et comme d'habitude, il avait du mal à couler... Je sais pas ce qu'il a, mais il déconne depuis un moment, peut être un problème avec la pompe ou un tuyau par là... Moi et la plomberie ça fait deux... Je demanderai à papa quand il reviendra de je-ne-sais-où. Depuis qu'il a prit sa retraite, il est toujours en vadrouille avec maman, c'est la belle vie pour eux. Bon, en attendant, je me contente de taper dessus avec la paume de ma main en espérant que ça coule plus vite. Après avoir eu un débit correct, je commençais à faire la vaisselle. Je remontais mes manches pour pas les mouiller. Ce qui me fit voir mon tatouage sur mon poignet. J'irais voir Alan pour qu'il m'en fasse un autre tiens, ça me tente. Sur l'autre poignet. Ça ferait joli, des petits oiseaux où un truc comme ça. Un peu de savon, un coup d'éponge et le tour et joué, j'avais une vaisselle et une poêle hyper propre. Encore en train de rincer mon plat, je tournais ma tête vers la gauche pour adresser à mon invité quelques mots, me libérant quelques instants de la profonde concentration que j'avais pour nettoyer tout ça.
« Quand tu auras fini, tu me donnera ton assiette et tes couverts, que je les nettoie. Je pense pas être une grande chef cuisinière, mais j'espère que c'était bon ? Pas différent de ce qu'on mange à Lutèce ? Ah et désolée, j'ai pas de dessert à te proposer, je suis pas allée faire des courses récemment, j'ai pas eu le temps d'en faire à Lutèce, mon emplois du temps à été quelque peu changé... Enfin, c'est pas plus mal, n'est-ce-pas? Ah, il me semble avoir une bonne bouteille par là, j'ai pu voir que tu étais un bon amateur d'alcool chez toi, on peut s'ouvrir une bouteille si tu veux, je suis d'humeur ce soir... Haha.»
Ouah, cette phrase résonnait affreusement mal dans ma tête. On aurait dit un vieux coup de drague bien naze. Et pourtant, ce n’étais pas mon intention... enfin, pas vraiment. C'est juste que j'ai rarement l'occaz' d'ouvrir une bouteille, étant généralement toujours toute seule...
« Si ça te dis, la bouteille et le tire-bouchon est dans le bar là bas. »
D'un mouvement de tête sur ma droite, je montrais le bar un peu plus loin dans la cuisine. J'avais récupéré ce meuble en même temps que mon nouveau canapé presque neuf ! Ça fait quand même plus sympa qu'avant, où je m'étais toute mes bouteilles dans un vieux carton... |
| | | Inscription : 07/02/2014 Messages : 17 Franck Beauregard | Sujet: Re: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Mer 26 Fév 2014 - 1:11 | |
| Franck écoutait Eris lui parler. Non, elle n'était pas avec la personne qu'ils avaient vue tout à l'heure se prénommant Julien. Il ne savait pas expliquer pourquoi, mais son sourire s'était légèrement élargit. Non je vous rassure lecteurs imprudents, il n'avait pas un sourire niais, c'était un sourire sincère qui ne déformait en rien son expression facial. Elle lui raconta une bonne partie de sa vie dont sa naissance, elle était donc la fille adoptive de ses actuels parents. Franck avait noté ce détail malgré le fait que ce n'était pas la chose la plus importante à retenir. C'était une femme qui n'avait pas besoin des autres, elle savait se débrouiller toute seule, elle n'avait besoin de personne. C'était une qualité que Franck admirait, il appréciait ce genre de personnes, il détestait ceux qui n'étaient pas capable de faire quelque chose par soit même et Dieu sait qu'à Lutèce beaucoup de personnes ne savent même pas se défendre et qu'ils sont venus dans cette ville dans le seul but de chercher un peu de sécurité. Il continua de manger lorsqu'elle se leva pour débarrasser son assiette et ses couverts. Franck restait méditatif après l'histoire que lui avait raconté Eris, elle n'avait pas une histoire joyeuse mais... Qui dans les ruines de Paris pouvait prétendre avoir une vie heureuse et sans incidents ? Personne. Elle avait commencé à faire la vaisselle pendant que Franck finissait son plat. Pendant qu'il mangeait, elle l'avait interpellé pour lui dire qu'il lui amène son assiette quand il aurait finit. Elle continua de parler pendant qu'il se levait, prétendant ne pas être une grande chef cuisinière jusqu'à dire qu'il était un « bon amateur d'alcool ». Franck haussa un sourcil qu'elle ne pouvait bien évidemment pas voir vue qu'elle était dos à lui et il rougit un peu lorsqu'il se rendit compte qu'elle avait vue les bouteilles vides dans sa chambre. Bien sûr qu'elles étaient visibles, des bouteilles de toutes sortes d'alcools traînaient dans la chambre à cause de...
Et son nez se remit à saigner, il ne comprenait pas la cause de ses saignements mais il profita du fait qu'il était dos à Eris pour prendre le tissu qu'elle avait laissé sur la table pour s'essuyer de ce sang qui coulait pour une raison inconnue. Il glissa le morceau de tissu dans sa poche, se promettant qu'il le laverait plus tard et lui rendrait, et se leva de la table avec ses couverts. Il s'approcha d'Eris, se mit à sa droite et déclara :
- C'était très bon, tu permets ?
Sans dire un mot de plus, il prit délicatement l'éponge des mains d'Eris et remarqua le tatouage qu'elle avait sur le poignet. C'était la première fois qu'il en voyait un comme ça, simple mais beau. Il était habitué aux tatouages des membres de gangs, des psychotiques, des trucs du genre provoquant mais rien d'artistique. Un de ses collègues lui disait toujours : « S'ils veulent être si provoquant avec leurs tatouages, ils ont qu'à se faire tatouer une bite sur le front, ça f'rait des radlicornes ! ». Rien que se souvenir de ce genre de discutions le faisait sourire aussi. Pas de doute, ce soir le Détective était souriant, c'était rare qu'il le soit aussi longtemps ! Quand il eu finit de laver et essuyer ce qu'il avait, il rangea sa fourchette, son couteau et son assiette exactement là ou ils devraient être rangés. Comment savait-il ou ranger tout ça ? Simplement parce qu'il avait vue ou Eris les avaient sortit et qu'il avait une très bonne mémoire. Il reporta son attention à Eris qui lui avait dit que la fameuse bouteille et le tir bouchon était dans le bar. Il s'approcha donc du bar et prit la fameuse bouteille et le tir-bouchon. Il regarda l'étiquette de la bouteille et en conclut lui même que c'était une bonne bouteille en la lisant. Il s'installa avec Eris et ouvrit la bouteille. Il versa deux verres, un pour lui et un pour Eris bien évidemment. Il posa la bouteille, prit son verre et le leva en annonçant en regardant Eris droit dans les yeux :
- Santé ! Et aux réussites à venir ! Mais de quelles réussites pouvait-il bien parler ? Vous le saurez plus tard lecteurs impatients. |
| | | Age IRL : 29 Ville IRL : Paris Inscription : 29/08/2013 Messages : 21 Eris Sarin | Sujet: Re: Les chaînes de la Mascarade. [pv : Eris Sarin] Mar 18 Mar 2014 - 0:11 | |
| Alors c'était bon ? Parfait. D'un geste calme et minutieux, il prit ma place à l'évier pour nettoyer son assiette. Je le laissais faire, appréciant son geste. Il m'aidait dans ma tâche et après ça il prit ma bouteille qui n'attendait que d'être ouverte et il s’installa sur mon canapé pour ouvrir ma bouteille de vin. Après avoir fini de nettoyer la table, je m’asseyais aux côtés de Franck et pris le verre qu'il venait de me servir. La couleur était belle, à la teinte de rubis allant presque vers le grenat. Il était très liquide et se montrait brillant et lisse. Son odeur était végétale et on pouvait sentir une fine senteur de fruits rouges en plus du raisin qui avait servi à faire le vin.
Santé ! Et oui, aux réussites futures et à la résolution de ton enquête !
Je pris deux petites gorgées et je remarquais que les longues années de conversation du vin et ses voyages au fin fond des terres désolées lui avait donné une sensation fort en tanin. Pour certains, cela pouvait être désagréable, mais moi, j'aimais beaucoup cela en plus de ce parfum très capiteux que lui octroyait cette vieillesse. Il était loin d'être sucré mais pas acide non plus. Peut-être était il amer ? Je ne sais pas. Son goût était particulier... Je m'amusais à fait tournoyer le vin dans ma coupe en le regardant se mélanger. De petite bulles remontaient à la surface par le vif mouvement circulaire que faisait mon poignet. Le verre, bien que gracieux et joliment fondu, avait légèrement ternis, le sable et les dures conditions de vies avaient détérioré le verre. Je n'avais pas cette chance qu'avaient certains Lutéciens d'avoir des verres en cristal, aussi clairs et translucides que peuvent l'être l'eau, mais je me contentait de la simple beauté et de l'utilité que m'apportaient ceux là. Comment avais-je eu cette bouteille ? Lors d'une chasse à l'Homme ? Un achat ? Un cadeau ? Je ne sais plus, mais ce n'est pas le moment de penser à ça... J'ai plus intéressant à faire ! Pour l'instant, je dois trouver un sujet de conversation... Assise de coté, j'étais accoudée au dossier du canapé, je le regardais, en souriant, tout en sirotant mon vin.
«Alors, comment tu trouves ? On sent qu'il est vieux. C'est du Saint-Emilion très vieux, d'avant même ma naissance, c'est dire ! Si tu n'aimes pas, il me reste toujours une bouteille de whisky dans le bar ! Moi, j'adore ce vin, donc te gêne pas, je le finirai avec plaisir !»
Après avoir déjà fini mon verre, je m'en servi un autre pour le humer encore et en boire quelques gorgées.
« Oh oh oh ! Alors tu étais sérieuse ! Tu es si désespérée que pour avoir un homme à tes côtés, tu prends un nouvel esclave ? Je n'imaginais pas ça de toi ! Par contre tes sure pour lui avoir enlevé les chaînes ? Jveux dire, au moins, avec des chaînes, il s'enfuirait pas comme l'autre d'il y a quelques mois ! »
Génial, la soirée s'annonçait bien, et voilà que lui se ramène. Julien, rentrant sans ma permission, s’avança vers nous pour s’asseoir sur une chaise en face de nous avec un grand sourire taquin.
« Ouais, c'est ça, c'est triste hein ? Mais comme tu peux le voir, celui là, j'ai l'intelligence de le faire boire ! Il ira pas loin comme ça ! » « Astucieuse la miss ! » « M'appelle pas comme ça, tu m'soule. Casse-toi, tu veux ? »
Julien, le pro de l'incrust' se tourna vers Franck avec un sourire narquois. Il en avait rien à faire de ce que je disais...
« Elle t'a sûrement pas raconté, mais l'autre jour, un gars s'est ramené avec du Nuka-Cola et du whisky... On sait tous les deux comment ça aurait du finir... Mais v'là qui se barre en furie de la tente ! Hahaha ! »
Génial, il va me prendre pour le genre de nana qui invite tous les hommes du quartier dans sa tente... Il peut pas la fermer cinq minutes celui là ?
« Je crois que tu as omis de préciser qu'il t'as mis K.O tellement vite que tu étais déjà à terre avant même que tu réalise qu'il te mettais un pain ? Et puis tu as pas mentionné qu'on venait de se faire, ou plutôt je venais de me faire dépouiller par des connards de-... qu'on avait eu une dure fin de journée et qu'il était venu avec de l'argent et un petit remontant ? Et il est parti car il a eu le don de m'agacer avec ces leçons à la noix ! Nan mais franchement... t'as le don de raconter les histoires les plus simples en quelque chose de vulgaire et complètement abruti... Et... Pourquoi t'es là, au juste ? »
Je ne sais pas pourquoi, mais je m’étais sentis obligée de tout expliquer, de me justifier devant Franck, je n'avais rien à me reprocher après tout...
« Rholala, t'es relou... Bon je te laisse, t'as l'air occupée avec ton.. euh.. mari ? » «Oui, la soirée était bien avant que t'arrive... » « Tu dis ça mais tu te marres bien avec moi... Bon je me taille, amusez-bien vous deux du coup, hmm ? »
Alors qu'il se dirigeait vers la sortie, il se retourna vers moi pour me faire un de ces clin d’œil très significatifs... Je ne puis m'empêcher de rire et lui retourner se clin d’œil
« T'inquiètes pas pour nous va... La fin de soirée va être mémorable ! »
Il ria à son tour pour disparaître.
« J'suis désolée pour ça... C'était, gênant. J'espère ne pas t'avoir fait trop peur avec nos vannes et nos blagues pas nettes ! »
Je riais encore, rougissante de honte pour ce qu'il venait de ce passer. Je venais de faire une de ces blagues qu'il ne fallait pas faire devant un inconnu... Bon, tant pis. J'espère qu'il ne croit pas que je me fous de sa gueule ou qu'il s'est senti insulté... A force de se vanner entre nous on va avoir des problèmes avec les autres...
« Bon, je ne sais pas ce que tu veux faire du reste de là soirée mais si tu veux j'dois avoir un jeux de cartes dans mes affaires ou sinon je peux te montrer ma grande collection d'holodisques ! Ou sinon on peut continuer à boire, mais ça, on peut toujours le faire en même temps ! Après y'a toujours la possibilité d'aller se coucher, mais c'est moins drôle... » |
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