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| La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 | |
| Auteur | Message |
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Inscription : 04/08/2013 Messages : 139 Isabelle Jager | Sujet: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Sam 4 Jan 2014 - 15:28 | |
| Un spectre sans vie animé par une haine glaciale. Voilà ce qu'était devenue la négrière de son retour de la soirée de Louis-Marie, le morceau de miroir qu'elle tenait entre les mains en attestait : le regard de glace ne laissant filtrer qu'une haine sans nom avait été vampirisé par la vengeance. Si on lui demandait de marcher sur un parterre de cadavre, elle le ferait, et avec le sourire.
-Alors, c'est quoi la suite? Demanda le reflet.
Son reflet venait de lui parler alors, ce n'est pas vraiment ce qui l'inquiétait le plus dans son comportement, mais sa schizophrénie grandissante l'aidait à tenir le coup. Pourtant le terme schizophrénie n'était pas le plus adapté : trois personnalités ; la vengeance, l'intelligence rationnelle et l'instinct pour un seul corps. Pour l'instant elles assumaient plutôt bien cette colocation d'esprit.
-Tourner la page.
Le reflet piqua une colère.
-Non bordel! Tu crois vraiment tourner la page? Tu regardes autour de toi, tu deviens parano à petit feu. J'en sais un rayon je suis la rationalité. Regarde-toi, tu pouvais casser les jambes à un gamin que tu ne te retournerais même pas. Maintenant tu es sur tes gardes même à l'arc! -Il a promis de s'en prendre à Laura si je parlais. -Et tu as peur de ça? Il reviendra, et je ne compte pas te regarder te faire tuer en ayant cru avoir eu raison de te faire toute petite dans un trou. -Je préfère mettre toutes mes chances de mon côté. -VENGE TOI! Quand tu as trouvé Laura au début, elle avait un cocard à l’œil et elle pleurait. Tu l'as choppé à la gorge et tu lui as gueulé de l'emmener à son père. Tout ça pour gagner un pari à la con. Tu aimes le sang, la violence, le sexe, maintenant tu rechignes à corriger un prisonnier. A cause de Louis Marie, un trou de balle qui se prend pour la réincarnation d'Hitler. Je compte bien me venger, et mes sœurs sont d'accord. -Tes sœurs? -L'instinct, la vengeance, et toutes les autres petites voix. Nous sommes les morceaux de ton âme AVANT cette soirée, et nous comptons bien reprendre nos places, avec ou sans ton aide. Avoue que voir Le Dingue crever te ferait jouir au point de grimper au plafond, que tu crèves d'envie de l'emmerder en avouant tout à l'homme macabre et qu'en plus la seule pensée de tirer sur un de ces crevards de sbires te fasse sourire jusqu'aux oreilles. Laura est assez grande pour se débrouiller seule, il y a Jeanne et à ce que je sache Louis-Marie n'a pas encore des yeux et des oreilles à l'Arc. Je ne vais pas te demander de te repointer à une de ses soirées avec un lance-flamme car avec un bras en moins ce sera chaud, mais il y a plusieurs choses à faire. Engagé un tuer à gage par exemple, et te faire assez de fric pour t'acheter un bras mécanique. Ensuite on pourra attaquer les choses sérieuses.
-Isabelle, ça va? Je t'entends marmonner. Demanda Laura.
La jeune fille avait beau être gentille, elle n'était pas assez parano à son gout. La négrière regarda derrière elle, son élève était à l'entrée de la tente, son habituel gilet à capuche noire sur le dos.
-Mieux que jamais. Répondit-elle en quittant son siège. Le flingue sur la table est pour toit. Termina celle-ci en quittant son logis.
Un vieux n99 qui traînait sous son oreiller depuis bien trop de temps. Elle avait des gens à voir, en commençant par l'homme macabre. Isabelle marcha d'un pas déterminé vers le monument, en chemin certains la saluèrent avec respect, sans doutes que la nouvelle de son arrivée en petits morceaux à l'Arc (et en pleurs, une première qui avait dû en laisser bouché-bée plus d'un) avaient dû faire le tour. Pour une fois, la négrière refusa de faire la queue, au diable les convenances et les petites manies de son patron hypocondriaque qu'elle avait servi avec ferveur pendant huit ans. Les deux gardes à l'entrée du bureau de l'homme macabre se murèrent dans le silence en la voyant arrivée. Essayer d'arrêter Isabelle à ce moment précis aurait-eu pour effet de secouer un baril de nitroglycérine. Maintenant, qui était avec son chef en ce moment? "Petiot" le second de l'homme macabre, et aussi celui qui avait le plus de chance de reprendre les rênes de l'affaire à la mort du patron. Où peut-être qu'il y avait Jeanne qui était entrain de négocier pour obtenir une petite somme, histoire que sa "camarade en détresse émotionnelle" puisse aller voir un psy alors qu'elle voulait un bras mécanique. Mais la réponse la plus évidente et qu'il y avait un collègue des plus banals derrière la porte et qu'il se ferait éjecter de son siège à grand coup de pied au cul par une négrière en pétard.
Malgré tout, il n'y avait aucune de ces personnes ici, juste Damien, le petit apprenti, celui qui pourrait se faire casser la figure par Laura. Celui qui n'avait jamais subi une réprimande d'Isabelle soit par chance, soit par manque de temps, celui qui avait refourgué une esclave aux Wendigos sans le savoir.
-Damien, sort. Lança la raison.
Deux mots qui équivalaient à une menace de mort en cas de désobéissance, le tout appuyé par un regard de bête sauvage qui acheva de convaincre le gosse de s'en aller avant qu'il n'y ait des étincelles. La négrière s'adossa contre le mur et s'alluma nerveusement une cigarette, elle avait arrêté mais pourtant l'envie de s'en griller une prédominait sur tout le reste dans l'instant présent. Crachant une volute de fumée au plafond, elle toisa son chef d'un regard fatiguée, presque triste.
-Vous voulez que je vous dise ce qui s'est passé chez Louis-Marie? Ce qui m'est arrivé pour que je craque et avale des cachets comme des bonbons pendant trois jours avant de redevenir a peu près lucide. Louis-Marie est un dangereux psychopathe en puissance, si vous trouvez les Wendigos dangereux et infâme vous êtes loin d'imaginer le pire : les esclaves se font bouffer vivant, d'autres torturés en public pour des timbrés, le reste subis des sévices sexuels divers que j'ai moi-même eu l'occasion de subir.
Sa voix devenait de plus en tremblante à mesure qu'elle continuait.
-J'ai subi une tournante, j'ai perdu un bras, pour vous, pour l'Arc. Louis-Marie donne des orgies en l'honneur de la haine, de la violence, et de tous les péchés possibles. Il drogue ses invités, ses esclaves, les seules personnes à peut-prêt lucide que j'ai vu étaient dans la même merde que moi, je ne vous cache pas que j'ai tenté de mettre un terme à tout ça. Que j'ai tué à la pelle : un tortionnaire qui a eu les vertèbres brisées sous mes rangers, des invités qui en voulaient à ma peau, et à mon cul que j'ai descendu un par un jusqu'à ce que je manque de cartouches et que je me fasse chopper. J'ai même été tenté de cracher à la gueule de Louis-Marie quand il m'a demandé si tout était clair. Je me souviens mot pour mot de son monologue de salopard :"Alors ? Tu es enfin réveillée ? Écoute moi bien, Isabelle Jager : je sais pourquoi tu es venue là. L'Arc t'envoie pour que tu fasses ton compte-rendu sur ce qui arrive aux esclaves ici. Tu leurs diras que tout est légal. Tu ne leur parlera ni de tortures, ni de sévices sexuelles, ni de cannibalisme. Sinon, je te retrouverais, et je retrouverais ta sœur, Laura." J'ai menti pour survivre et je regrette presque de ne pas lui avoir craché au visage, quitte à ce que j'en paye le prix d'un grand coup de hache entre les deux yeux.
A la fin de son petit monologue, elle était au bord de la crise de larme. Ses yeux étaient rouges, et ce n'était plus vraiment la colère qui parlait. La négrière tira un grand coup sur sa cigarette, elle avait besoin d'une grande dose de nicotine. |
| | | Inscription : 04/01/2013 Messages : 60 Tueur de PJ | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Sam 4 Jan 2014 - 20:05 | |
| - J'ai subi une tournante, j'ai perdu un bras, pour vous, pour l'Arc. Louis-Marie donne des orgies en l'honneur de la haine, de la violence, et de tous les péchés possibles [...] J'ai menti pour survivre et je regrette presque de ne pas lui avoir craché au visage, quitte à ce que j'en paye le prix d'un grand coup de hache entre les deux yeux. L'homme macabre, assit derrière son bureau, lâcha un soupir. Comment dire... Comment exprimer le malêtre qu'il venait de ressentir en entendant les sévices qu'avait subit Isabelle tout en sachant le sort qui lui était réservée. Mais il n'y eut aucune place pour le remord dans les sentiments du chef des négriers. Argent, argent ! Serait tu là si le remord était présent ? Ce qui l'envahit fut la crainte. Le témoignage de ces atrocités réveilla en lui son coté lâche et froussard. L'homme macabre était un pleutre, et il s'employait très bien à le cacher... tout simplement en appliquant des sanctions sévères à tout manquement aux règles. Il souffla à nouveau. Isabelle avait été une employée de confiance... Mais quant il s'agissait de profit, la confiance était de ces mots qui se devait de disparaitre. "Petiot" se permit une remarque inutile : "La perte de cette vente régulière à ce... Louis Marie, serait un sacré coups pour nos revenus." L'homme macabre s'emporta : - Et si nous continuons à fournir des esclaves à ce dégénéré... et que la FNF avait vent de cela ?! Hein ?!! Je vendrais nos marchandises à tout les PUTAIN de dégénérés de cette ville si notre plus gros client, et de LOIN, notre chère Gouvernement ne nous imposait pas leur PUTAIN de limites "morales" ! Il reprit, plus calmement mais les dents serrées : Mais le fait est... que nous devons respecter ces limites pour ne pas perdre notre plus gros acheteur. Le second répondit comme si de rien était : "Hé bien, je pense que l'on peut garder les deux ventes. Qui connaissait la réelle utilisation de nos marchandises par ce client... qui s'en souciait ? On a jamais eut le moindre problème. Il n'y a qu'elle... qui sache." La jeune négrière serra les poings... Oh, LE poing, pardon. Éliminer Isabelle ? Vraiment ? Elle qui avait toujours bien, très bien même, servit son business ? Combien d'années d’anciennetés, combien de chasse et de ventes bien menées grâce à elle ? Voilà ce qu'aurait pu dire, en s’insurgeant, le chef des négriers. Mais il ne fit rien. Absolument rien. Il y avait évidement ces quelques ventes qu'Isabelle avait effectuée sans passer par l'Arc... croyait elle que personne n'avait remarqué quelque chose ? La négrière, loin d’être stupide, venait certainement de comprendre que son Chef, de part son silence, était au courant de ses... "extras". A présent, elle devait avoir les ongles plantés profond dans ses pommes à force de serrer son poing. Le second de l'Homme macabre eut un sourire carnassier : "Il y a autre chose..." Il tendit un bout de papier au chef et, sans attendre qu'il ait fini de le lire, se dépêcha de citer le passage qui l’intéressait : Chef/homme macabre, j'aurais voulu connaître votre nom avant de clamser, j'aurais voulu poser mon cul de souris sur votre siège au moins une fois dans ma vie... Sans son tatouage, on aurait vu le rouge lui monter au visage, tandis que son second conclu : "Fais la distinction entre tes amis et tes ennemis... Il se tourna vers la négrière : ... j'veux dire : on peut pas serrer la main en tendant le poing, hein ?" Le silence prolongé qui s'en était suivit fut interrompu quant le chef broya le bout de papier dans sa main et se leva : - Tu veux poser ton PUTAIN de cul sur MON siège ??! TU penses pouvoir gérer MON entreprise ?!! Tu crois vraiment être digne d'hériter de MON EMPIRE ?! JE SUIS LE CHEF ICI et toi, toi putain, tu n'es RIEN ! TU N'ES PLUS RIEN !!! T'ES PLUS QU'UN PUTAIN DE MORCEAU D'ASPHALTE, QUANT JE VEUX JE TE MARCHE DESSUS ! M'apitoyer sur ton bras en moins et ta putain de chatte éclatée par la troupe de dégénérés qu'y est passé dessus ??! MAIS PUTAIN tu avais reçu des ordres ! TU NE DEVAIS PAS TE FAIRE REPÉRER, tu devais pas faire de vague, et SURTOUT ne pas tuer ! NE PAS TUER BORDEL ! Il pointa un doigt sur le bras amputé d'Isabelle. - CA ! CA ce n'est pas moi qui l'ait causé et ce n'est ni ce PUTAIN de taré ! CA, c'est TOI et ta stupidité ! Tu n'es de plus aucune utilité. Il se rassit brusquement, et sur un ton soudain posé désigna son second et lui ordonna de la mettre en cage. - Spoiler:
Mon dieu H, immonde raclure de chiure de Satan, que fais tu ? Tout est prévu dans le plan jeune pomme J'ai quelques idées pour donner de nouvelles perspectives inRp à ton perso. Bref ! Là t'es foutu dans une cage à esclave, collier et tout. Bon, pour mon prochain post y faudrait que tu me détail ( envois par Mp, ou sur la Cb si on se check ) qui sont ET la relation avec Isa, de ces PNJs : - Damien - Irène - Laura - Jeanne
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| | | Inscription : 04/08/2013 Messages : 139 Isabelle Jager | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Dim 5 Jan 2014 - 13:33 | |
| -Macabre, mon honneur s'appelle fidélité. Lança-t-elle sur un ton glacial. Mais je vois que pour huit ans de loyaux services, dont trois a passé le balai derrière vous. Elle donna sa matraque puis son couteau à "Petiot". Vous n'avez retenu dans votre équation que le porte-monnaie. Ce qui m'étonne et que vous êtes un faux-cul qui s'excuse de devoir acheter une arme pour vous défendre des envahisseurs malgré les menaces de gueules d'acier. Bien sûr il ne vous est pas venue à l'idée qu'avec le bordel que vous semez il fallait quelqu'un pour passer le balai derrière vous? J'ai tué et dissous dans de l'acide huit personnes qui en savaient trop sur vous, où l'Arc. Vous pensez gérer un empire, mais sans moi ce serait un nid d'espions, j'ai tué quatre négriers qui étaient de la FNF, des Hurleurs et j'ai même coincé un Wendigos. Ne me parlez pas d'empire alors que les gens ne voient qu'une forteresse. Mais je vous laisse, vous allez devoir en éplucher des dossiers pour trouver quelqu'un capable d'empêcher les espions de grouiller.
Petiot l'emmena en cage. Plusieurs regardèrent la négrière une main dans le dos, certains se demandaient ce qui se passait, d'autres étaient suspicieux. Isabelle oscillait entre la crise de rage et le calme après une défaite, mais elle assez maline pour se rendre compte qui lui restait encore des cartes en main et que si l'homme macabre avait décidé de lancer son atout en premier, la négrière en avaient, bien plus que lui. Bernard pourrait peut-être lui servir à quelque chose. Isabelle s'arrêta et se retourna pour regarder de haut le second de Macabre, dominant l'homme de son mètre quatre vingt cinq, elle lui demanda.
-Macabre à fait sa crise de nerf de l'année sur moi où alors il est comme ça d'habitude? Je veux dire, à chaque fois que je l'ai vu il était calme, carrément gentil sur les bords. Si je puis me permettre une question indiscrète : t'aurais réagis comment à ma place? Si t'avais été en face du bureau et moi derrière lui à essayer de, d'annoncer d'une façon plus calme ce qui allait t'arrivé.
Finalement elle termina dans une cage avec d'autres esclaves, certains étaient haineux et crevait d'envie de lui fracasser le crâne contre les barreaux. Mais la plupart restaient indifférents, ils étaient tous dans la même merde.
-Isabelle. Jeanne, toujours là pour aider une amie dans le besoin. Laura ne sait rien de tout ça, il se passe quoi bordel?
Jager soupira, elle susurra quelques mots à l'adresse de sa collègue qui colla son oreille aux barreaux de la cage.
-Macabre vend à des cannibales. Envoie Laura à Lutèce dénoncer tout ça et qu'elle se cache chez ma sœur.
Elle griffonna l'adresse à même le sol avec un beau de charbon, Jeanne regarda un bref instant le nom et le numéro avant d'effacer ça d'un revers de la main. Isabelle serra la main de sa partenaire, il y avait quelque chose, un cachet de cyanure qu'elle glissa dans sa rangers gauche. Les deux femmes échangèrent un dernier regard avant de se quitter, Jeanne avait des choses à faire et il serait malvenu qu'elle se fasse voir avec sa partenaire de toujours.
Rien n'est permis, tout est autorisé, tue macabre, puis le Dingue, va voir le dealer qu'il revendait du psycho, trouve le et ensuite engrange le fric jusqu'à ce que tu puisses te payer un bras mécanique, où un tueur à gage. Après, finit ce que tu as commencé. Lui ordonna la raison. T'es maligne toi, je fais ça comment? Fuis, va chez les Wendigos et raconte tout à gueule d'acier. Ensuite cache-toi chez les amazones le temps de récupérer et rencontre le dealer. Il doit bien avoir un truc à te faire faire non? Et une fois avec un bras mécanique et des tueurs qui talonnent le dingue? Tue Macabre et laisse voir l'Arc se débattre pour avoir la tête hors de l'eau, pour ça il faut que tu fasses sortir Macabre, choppe Petiot avec des gens de confiance et ensuite fait sortir le rat de son trou et coupe la tête de la bête. Ensuite je récupère un Arc en petits morceaux et je fais quoi? Repart sur des bases saines et met l'Arc sous tutelle de la FNF. Ton intelligence impressionne.* Je suis ce qui t'a permis d'arrivée jusque-là. Ne me sous-estime pas Jager. |
| | | Inscription : 04/01/2013 Messages : 60 Tueur de PJ | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Dim 5 Jan 2014 - 18:25 | |
| - Macabre vend à des cannibales. Envoie Laura à Lutèce dénoncer tout ça et qu'elle se cache chez ma sœur.Bon dieu, mais dans quelle merde tu t'es foutu ? Jeanne effleura la main d'Isabelle qui s’agrippait aux barreaux, mais celle ci la retira presque immédiatement. Faire ça serait me discréditer définitivement auprès de l'Homme Macabre... Et pourtant, hésita-t-elle longtemps ? Absolument pas. Mais si elle restait là, sans rien dire, c'était qu'elle cherchait d'autres options. Tout un tas d'idées vinrent à Jeanne... insensé, fou, irréaliste. Comment, comment sortir son amie de là ? Et l'idée, la bonne idée lui vint. Isabelle était une de ces personnes qui ne manquait pas d'amis et de contact, en effet. - Je... Je vais te sortir de là. Et elle frappa les barreaux de la cage. Je ne t'abandonnerais JAMAIS ! * * *
Combien de jours s'étaient écoulés ? De toute façon... quelle importance ? Au troisième jours, Isabelle avait mal absolument partout, rester à l'étroit dans un cage était une torture, mais, hé, elle en avait vu d'autres. Le syndrome du membre fantôme fut plus présent que jamais. Le quatrième jour vit l'apparition de ses douleurs à l'estomac et de ses réveils en sueur, souvent suivit de vomissement matinaux qui n'allaient pas la quitter de si tôt. Et au cinquième jour... Au cinquième jour ont vint la chercher. Les "brutes", ces négriers spécialisés dans l'escorte de marchandise, la firent sortir de la cage sans ménagement ; presque tous la connaissait, mais ce fut comme si presque tous, la trouvait méconnaissable. L'ancienne négrière se retrouva avec cinq autres esclaves dans la grande court sous l'Arc, où était garé entre autre la Marie Séraphine. Mais ce fut dans camion "simple" qu'ils furent entreposés, un de ces véhicules de la FNF, mais sans l'appareillage militaire, marchant tout de même à l'énergie atomique. Un long voyage se profilait donc... Une ferme de la périphérie, à n'en pas douter. Apparemment, l'homme Macabre n'était peut être pas le salopard sans cœur qu'il avait semblé être. L'une des brutes frappa la portière conducteur, et le véhicule démarra... - C'est quoi cette musique de merde ? Coupes moi ça de suite !Le camion avançait au pas, meilleur moyen d'économiser sa batterie. - Hey, CA c'est de la VRAIE musique patron, bordel de merde, achètes toi des gouts.- Fermes-ta-gueule tête de nœud ! Tu veux le canon de mon flingue dans ton cul ? Alors fais ce que j'te dis. Ton bordel là, ça s'entend à des kilomètres ! Le chauffeur cracha quelques insultes, mais consentit à arracher l'holodisque de musique du poste radio. Observons plutôt le convois... Le camion en lui même était bien évidement équipé de pneus tout terrain... mais pas increvable. Voilà pourquoi on pouvait trouver deux roues de secours à l'arrière. Tout l'habitacle de conduite est lourdement protégé, en particulier les fenêtres, avec des barreaux métalliques ( les fenêtres en verre ayant était enlevé en plus ). La remorque où se trouvait les esclaves était en métal et en en plus recouvert d'une bâche en livré de camouflage. Nous trouvons ensuite six négriers. Deux devants le camion, ouvrant la marche ; le premier, une brute immense armé d'un fusil de chasse à deux canons, ne portait presque aucune protection. Le second était leur chef, plus petit mais plus équipé : un pistolet à plasma et une machette ainsi que deux petites grenades à percussion, protégé par un gilet par balle. Le conducteur, un type sec et édenté, n'avait que sa "masse d'arme" pour se protéger ( un tuyaux de plombs en fait ). Derrière un unique négrier fermait la marche, portant une tenue de combat de soldat chinois rafistolé à la mode psychotique et armé d'un fusil d'assaut Type-93. On finissait avec deux autres brutes à l'intérieur de la remorque, le premier, une montage de muscles protégé au torse et à la tête par une armure en métal, possédait un César. Pour finir, son collègue lui aussi entassé avec les esclaves, avait un Gonzaléz, aucune protection si ce n'était un casque de la FNF sur sa tête, lui était du genre petit nerveux complétement pété par les drogues de combat, ouais, bien le genre à foncer dans le tas en hurlant. * * *
Damien se permit de lever une dernière fois sa tête au dessus du rebord de la fenêtre. - Bordel de merde... ça va pas tarder. On y est.Il lança à son Bec : "Heu... Jeanne ? ... Y sont là, il vont pas tarder à passer"Celle ci répondit par un simple "reçu" avant de couper la transmission. Putain, ce coup là puait la défaite, pensa Damien. Le plan de Jeanne et de sa pote la maquerelle là, il avait carrément intérêt de marcher ! Dans leur camp, ils manquaient carrément d'hommes... A ce moment, Damien se tourna vers son cousin à coté de lui. JC, les yeux exorbité par le psycho qu'il venait de prendre, ce gars là avait déjà tenu une arme et avait déjà du tuer même, voilà pourquoi Damien l'avait embarqué dans cette affaire. - Aller cousin ! Il est l'heure de botter quelques cul ! Putain de bordel de merde !- Shhht, pas si fort, tu veux nous faire repérer ou quoi ?Voilà donc que JC se mit en place avec Damien, alors que le convois tombait dans l'embuscade. Les coups de feux s'échangèrent dans un fracas assourdissant, réduisant Damien à l'état de pauvre chose blottit contre un minuscule pan de mur alors qu'ils étaient la cible du gars avec le fusil d'assaut chinois... - OH MERDE ! ON EST MORT, ON EST MORT !!!A ce moment, le négrier qui leur tirait dessus fut descendu. JC lança un cri de joie barbare : - Non cousin ! Lui il est mort ! Nous on est bien, putain !Il voulu répliquer, atomiser même, avec un putain de lance grenade... mais il s’aperçut qu'il avait laissé son arme, dans l’excitation, dans les ruines, plus haut. - Donnes moi un flingue putain ! J'vais pas leur tirer dessus avec ma queue ! Yaaaaaa !- Spoiler:
à Emily de poster ! ( j't'envois un Mp )
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| | | Inscription : 27/09/2013 Messages : 100 Emily Baker | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Dim 5 Jan 2014 - 23:57 | |
| La maquerelle mutilée se tenait accroupis, planqué derrière la vieille carcasse d'une voiture familliale, le regard lointain, ignorant completement les murmures de ses hommes inquiêt et nerveux. Le plan qu'elle avait conconcter était osée, suicidaire même. Un trio de garde de sécuriter contre une bande de négrier au nombres indéterminer. En temps normal, la maquerelle n'orait pas osez attaquer les négriers, mais depuis son périple chez les malebranches, elle avait changer, tout ses employées l'avaient remarquée.
Tenait t'elle vraiment à Isabelle au point de mettre en péril ? Evidement que non, mais Baker voulait envoyer un message au terre désolée. Personne ne la foutait en colère et s'en sortirait indemne. En attaquant les négriers, un des groupes les plus influents, elle rendaient ses intentions des plus claires.
La radio qu'elle porta à la ceinture grésilla et la sortie de sa réverie, la ramenant à la cruelle réalité, à la douleur qui habitait ses articulations et son visage. Ses blessures avaient guéris en grande partie, mais avaient laissé derrière des cicatrices des plus affreuses et une douleur lancinante qu'elle n'arrivait pas à échapper. Elle caressa distraitement la crosse du fusil d'assault chinois, sentant le poid réconfortant de l'arme. Emily avait enfilée son vieux kevlar à moitiée cramer, après tout, elle n'était pas inconsciente au point de risquée sa vie sans une seule mesure de protection. Jusqu'aux cas où, elle avait emportée avec elle une jolie petite dose de psycho, on ne savais t'on jamais.
Ses quelques hommes ,éparpillée dans les ruines avoisinantes, attendait son signal. Elle seule était cachée en plein millieu de la rue. Son coeur battait la chamade, ses mains transpiraits des océans sous le cuir de ses gants. Elle vérifia le cran de sureté..Un..deux..trois.
Elle quitta le quiétude de sa planque, l'arme à la hanche, dans la direction du convois,qui était à une centaine de mêtres, même moins. L'arme trésautant dans ses mains le temps d'un courte rafale, Emily ne pris même pas le temps d'observer le résultat de son offencive qu'elle était dèja planquée. Aussitôt, les balles se mirent à pleuvoir, ses hommes ouvrant le feu sur le convois.
Les balles pleuvaient aussi sur elle, comme l'avait t'elle prévue. Ce qu'elle n'avait pas prévue par contre, c'est que les projectiles traversaient avec aise la carroserie vide de l'automobile. Elle senti une balle lui froller la cuisse droit, ce qui lui poussa à gueuler un juron avant dans se balancer à plat ventre sur le sol, dans un réflexe des plus archaiques et inutiles.
Elle lacha son arme et aggripa sa radio avant de gueuler dedans, dans un anglais que personnes ne pigerais.
-The tires ! Shoot the fucking tires !
Les projectiles ne cessait de lui tomber sur la gueule, la macquerelle étant quasi récroqueviller sur elle même alors qu'elle tentait desesperement de ne pas devenir un morceau de viande hachée.
-I CAN'T DO SHIT ! ANYONE, DO YOUR FUCKING JOB ! |
| | | Inscription : 04/08/2013 Messages : 139 Isabelle Jager | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Lun 6 Jan 2014 - 13:01 | |
| Nous prenons le contrôle, les déprédations sur notre enveloppe son finie. Isabelle fermait les yeux, faisant le point sur la situation. La raison était aux commandes, entrain d'analyser l'environnement de ses yeux austères, la vengeance s'agitait et la détermination s'assurait que le corps était bien en place. Les trois fragments de personnalités commençaient à s'échauffer devant tant d'attente et la raison enrageait de ne trouver aucune solution. Chaque chose avait son contraire, c'était aussi le cas ici! Elle trouverait, le caractère brisé de la négrière avait finit par s'endormir, mais pas les fragments de l'ancienne Isabelle, qui travaillent d'arrache pied pour rétablir l'ordre dans l'esprit tourmenté de Jager. Puis des coups de feu se firent entendre, une embuscade à en jugé par les rafales répétés qu'on pouvait entendre. Un tir de fusil à pompe se fit entendre, puis des bruits de verre brisé, Isabelle se coucha au sol malgré les ordres des deux négriers qui intimaient aux esclaves de rester assit. Un cartouche transperça le blindage du camion et termina sa course meurtrière dans la torse d'un esclave qui s'écroula sur la négrière. De sa position, elle pût voir un trou béant se former sur l'une des parois du camion, fait à la chevrotine si elle ne se trompait pas. Les deux brutes reculèrent, le plus costaud se décida à jeter un coup d’œil en quête d'ennemi et une cartouche lui éclata le visage. Faisant passer sa mine de balourd à l'état de hachis. Le petit nerveux recula prudemment, s’accroupissant, essayant d'ignorer la fusillade autour d'eux pour se concentrer sur l'ennemi qui avait percer un trou à la chevrotine lourde. Où était-il? Il eut bien vite sa réponse, on toqua à la porte arrière du véhicule, instinctivement il fit feu et bien vite les portières devinrent passoires. Trois tirs vinrent broyer un esclave et le deuxième négrier qui vint s'écrouler au côté d'Isabelle qui étouffait à moitié sous le macchabée qui lui était tombé dessus. De son seule bras valide, elle saisit le gonzaléz et arma une nouvelle cartouche d'un geste mal assurée avant de mettre en joug la porte qui pourrait s'ouvrir d'une minute à l'autre. Ce fût cette fois-ci moult rafale de fusil d'assaut qui virent déchiqueter les parois du camion. Bon dieu, mais qui étaient les bourrins qui prenaient d'assaut le convois? Il y avait plus de mort que de vivant dans ce véhicule, elle ne voulait pas être la dernière survivante, sans doutes des psychotiques. -Où sont les autres? Demanda une voix déformé, sans doutes que l'un des assaillants portait une cagoule où un cachez nez. Le reste de l'escorte avait du décamper, à en juger par la brutalité qu'ils avaient employés pour nettoyer l'intérieur. La négrière tenta tant bien que mal de se dégager du cadavre sur elle, mais sans aide elle ne pourrait rien faire d'autant plus qu'elle n'avait aucun moyen de savoir ce qui se passait à l'extérieur. Où était Laura, Jeanne, son piaf? Même si d'après ses geôliers ils allaient dans une ferme de la périphérie, elle ne se faisait aucun doute. Tu vas devenir la pute personnelle d'un fermier si tu ne sors pas dans les minutes qui suivent! Lui intima la vengeance. Malheureusement, Isabelle n'avait ni le force ni les moyens de se dégager et encore moins de sortir du véhicule sans aide extérieure. Elle avait devoir s'en remettre aux attaquants pour la sauver, en espérant qu'ils étaient moins pire que Macabre où Le Dingue. - Spoiler:
Voilà, un post qui sert à rien un. En même temps dur de faire utile en étant prisonnier.
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| | | Inscription : 27/09/2013 Messages : 100 Emily Baker | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Mar 7 Jan 2014 - 19:15 | |
| La fussilade s'était calmée,les bruits de tirs se retrouvant rapidement remplacées par des grognements de douleurs des plus pathétiques. La maquerelle osa jeter un oiel sur le convois, et fut satisfaite de voir l'opposition en présence sois crevée à terres, soit en train de se rouler avec joies dans leur hémoglobine fuyante. Elle s'offra un ombre de sourire, ou l'équivalent d'un sourire dans son cas, la game d'émotion que ses lêvres pouvaient faire été à partir de maintenant des plus restraintes.
La démarche de la maquerelle était des plus joyeuse alors qu'elle gambadait presque vers le camion, qui avais plutôt l'air d'un morceau de gruyère dans le moment. Elle filla un joli coup de pied à un négrier se tordant au sol, essayant de remettre ses intestins à leur place, il passa l'arme à gauche dans un craquement sordide de plus érotiques. Elle fit passer la radio dans ses mains, et dit, cet fois dans un francais presque compréhensible.
-Rester couvert, peut être renfort, je fouille camions..
Elle se surpris à murmurer le vieil hymne national de la maison alors qu'elle faisait le tour du vieux véhicule, se déhanchant sauvagement en même temps. Fallait dire que les cadavres, et ceux qui n'avait pas l'habitude de cottoyer la maquerelle se serait demander ce qui se tramait dans cette tête de déranger. Elle cogna un bon gout sur ce qui restait de la porte arrière,avant de dire, dans un ton des plus enjouée et excitées.
-Isabelle chérie.. You there ?
N'attendant pas une réponse, elle ouvrit la porte arrière d'un vigoureux et magestueux geste, manquant d'arracher le vieux morceaux de férailles. Elle qui manquait d'avoir un orgasme à la vue d'organes internes tout sanglant, elle faillit bien tomber dans le coma. Négriers au visages massacrées, esclaves agonisants entassée sous les autres, une vision des plus agréables qu'elle tacherait de se rapeller. Ce qui l'interessait prenait la forme d'une silhouette à moitiée crever sous celle d'un cadavre. On pouvait devenir un joie prédatorial sur ses traits alors qu'elle jetta les esclaves au sol en dehors du camion, se fichant bien de leur bien être. Elle se retrouva bien rapidement couverte d'hémoglobines, et du se retenir pour garder ses fringues. Rapidement, elle atteint la négrière, ou l'ombre de la négrière qu'elle avait connu le temps d'une journée et d'une presque baise.
-Oh dear ! What happened to your arm..
Dans un élan d'amour déplacée, elle pris la négrière dans ses bras et lui fait un de ses calins qui manqua de peu de lui casser la collone vertébrale. Elle osa même lui faire un d'ses bisoux dans l'cou, le genre qui laisse des jolies traces.
-Ne tant fais pas Jolie...Emy prendre soin de toi.
Le tout accompagnée d'un sourire ensanglanté donnait un résultat des plus horrifiques. Elle fit passer le bras de Jager autour de son coup et la supporta hors du véhicule. Les autres attendaient à la sortie du véhicul, n'osant pas faire de commentaire sur l'état du psyché de la Rosbif. |
| | | Inscription : 04/08/2013 Messages : 139 Isabelle Jager | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Mar 7 Jan 2014 - 20:47 | |
| -Ne tant fais pas Jolie...Emy prendre soin de toi. -Tout ce que vous voulez, mais pitié, un peu d'eau.
Du sang desséché avait fait viré sa veste de cramoisi à écarlate, sa gorge était en feu et elle donnerait n'importe quoi pour avoir quelques gouttes d'eaux. Même si elle était à demi-consciente, souffrait d'une migraine atroce et avait encore l'impression d'avoir son bras à cause d'un quelconque syndrome, Isabelle n'avait qu'une envie : se désaltérer.
Et peut-être baiser un peut. Lança la détermination. Ferme là, on est présence de nos sauveurs. La gratitude est de mise. Répondit la raison. Je peux enfin venir? Demanda la gentillesse.
A la sortie du camion il y avait des visages connus, d'autres moins, comme le cousin de Damien qui restait un parfait inconnu pour la négrière. Elle simula à la perfection un sourire de remerciement, elle chercha brièvement Jeanne des yeux avant que son regard ne bute contre une brune, avec peu de protection. C'était Jeanne, sans les vingts kilos de kevlar qui caractérisait son armure habituelle et ses cheveux de blé. La seule chose qui pouvait faire le lien entre la fille en face d'elle et la sœur d'arme d'Isabelle était le fusil à pompe de son amie : un fusil noir avec des motifs couleurs sables. L'ancienne seconde de Macabre eu un sourire de satisfaction en voyant la mine réjouie de Damien, ils avaient survécus, c'était sans doutes une grande victoire pour le jeune homme.
-Merci pour tout.
Son ancienne partenaire lui offrit une canette de vin rouge déjà décapsulé pour l'occasion, ce n'était pas de l'eau mais au moins ça avait bon goût et Isabelle ne demandait que ça. Mais le fil de ses pensées s'assombrit bien vite : Macabre allait la rechercher, elle allait devenir une fugitive, mais elle avait Jeanne, Damien, Baker et peut-être Ballard. Il faudrait voir sur ce mec du trident voudrait toujours un rendez-vous avec une manchote, surtout que ça n'allait pas être facile de faire tomber le Dingue et Macabre. Malgré tout, celui qui était en tête de liste était son ancien patron : il l'avait trahit, humilier et traînée son nom dans la boue. Puis un éclair foudroya son esprit : Laura était toujours à l'Arc, qu'allait-elle devenir?
-Où est Laura? Comment vous allez vous justifier face à Macabre? Jeanne, Damien il y a d'énorme risque que mon ancien patron vous grille vous le savez?
Une fois après avoir entendu la réponse à toute ses questions, elle se tourna vers la maquerelle.
-Je vous dois une fière chandelle, mais vous savez que votre établissement risque de ne plus être très sur non? Surtout que vous hébergez une renégate qui connaît des informations compromettantes sur l'Arc : ils vendent à des cannibales et des monstres qui feraient passé les Malebranche pour des enfants de coeur.
Trois personnes étaient aux courants désormais, Macabre allait avoir un peu plus de mal que prévu. |
| | | Inscription : 27/09/2013 Messages : 100 Emily Baker | Sujet: Re: La revanche du corbeau face aux loups. Acte 1 Mar 7 Jan 2014 - 21:26 | |
| À la mention du mot malebranche, un petit éclair sombre passa dans les pupilles de la maquerelle. Pire que les malebranches? Elle doutait que cela soi possible. Elle qui avait connu les méthodes Malebranche et qui les avaient expérimenter d'une façon plus que personnelles ,étaient bien placée pour savoir que c'était impossible. Elle qui portait encore les marques sur sa peau blanche comme neige.
Cet éclat sombre quitta son regard aussi rapidement qu'il était apparu alors qu'elle enlaca tendrement la négrière, enfouissant sa tête dans le creue du cou d'Isabelle, mordillant la chère tendre. Elle lui murmura à l'orreille, dans un ton qui se voulait calme et relaxant.
-Shhh,Shh mon amour..Pense toi avant..Emy va t'aider santé..Emy va tout arranger..
On aurait dit une mère récomfortant sa fille, mais à la place d'une mère challeureuse et sympathique se tenait une femme aux regard fou et au visage balafrée, une femme dangereuse, une femme qui tuait pour un orgasme. À la place d'une gamine effrayé, ce tenait une femme manchot,ex-exclavagiste. On aurait pu faire une œuvre d'art de comédie avec la scène en présence, mais le ton était à tout sauf à l'humour.
Ce fut à ce moment qu'Emily remarqua le collier explosif autour du cou de sa plus nouvelle acquisition. D'une geste lent de la main, elle passa sa main sur la surface,semblant attristé à la vue d'un tel object autour du cou de l'amour de sa vie.Elle soupira, avant de serrer fortement la negrière dans ses bras en retenant des pleurs de tristesse.
-Don't worry cherry..We'll remove this ugly collar from you.
Puis, en ce retournant vers les autre gens en présence, elle aboya un ordre que personne n'oserait contester, la maquerelle captivant et terrifiant à la fois. Même ses hommes se jettait des regards interloquées devant cet expression d'émotion qui était tout sauf charactéristique de la maquerelle.
-NOW! On retourne maison! Avant que salauds réalisent ce qu'on fait! |
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