Arrivé à Lutèce, Jean s'empressa de traverser la ville pou arriver en face des bâtiments de l'armée. Là, il couru en direction du bâtiment où se trouvait le bureau du commandant, montant l'étage à tout allure. Au moment d'entrer dans la pièce, il reprît son souffle, se redressa, ouvrît et s'exprima :

Commandant ! Mission accomplie. Rien à signaler a part la présence de personnes hostiles. Elles ont été neutralisés. Et j'ai trouvé ceci, surement un mot leur étant destiné.

Le caporal donna la lettre à Dole qui la lût :



"Qu'en dites-vous commandant ?"

Dole empestait la vinasse premier prix, avait déboutonné une grande partie de sa chemise et était a moitié endormi quand le Caporal entra.

"Huh ? Hmmmmm... Huh ?"

Il regarda sa montre, sans écouter le Caporal, qui posais le papier sur la table.

"Putain ! Trois heures moins ce que je dois faire... Je vais aller cuver et me pioter, hein..."

Il regardait le Caporal.

"TIMELIER ! Rah, c'est un plaisir d'vous voir... Alors, zavez quelque chose ?"

Il regarda le papier, le prit, et le lit avec attention, faisant quelques bruits d'approbation chaque seconde.

"Ouaip..."

Il jeta le papier au bout de la table.

"Pourquoi vous me dérangez pour ça, Timelier ? J'en ai rien a branler... Vous pouvez pas juste faire un rapport normal ? En plus ça rime a rien cette lettre... Je commence a croire que zêtes pas si bon qu'ça, Timelier..."

Le caporal ignora les remarque du commandant et lui répondit franchement :

"Ecoutez mon p'tit père, vous allez me faire plaisir et reconsidéré le fait que cinq gars nous ont tiré pour ce papier et j'ai eu confirmation de l'un d'entre eux avant qu'il ne meurt. Alors si vous voulez avoir un truc à faire de vos journée, il faut bien que ce soit bien fait. Je fais mon boulot jusqu'au bout moi, je m'arrête pas parce que j'ai bu trop de pinard et que je suis pas foutu de marcher deux mètres."

Là, Linitié avait tout déballé. Il se foutait des répercutions et, comme à chaque fois qu'il en avait mare, il sortait tout.

Dole le regardait, impassible, sa bouche entre-ouverte.

"PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF !"

Il pouffa de rire, avant d'exploser.

"AH ! AAAAAAAAAAAAAAH ! AH !"

Il hurlait de rire, avant de mettre son coude sur la table et d'écraser ses yeux, gloussant...

"OH ! Oh..."

Il regardait Linité droit dans les yeux.

"PFFFFFFF ! AH AH AH ! AAAAAAAAAH ! TROP CON !"

Il se tenait le ventre...

"TROP CON LUI !"

Il attrapa une bouteille d'alcool quelconque et but directement au goulot.

Il posa sa bouteille qu'il avait bu d'une traite.

"Est-ce que je ressemble a un gars avec un plan, Milité ? Hein ? Non parce que c'est une constante dans la guerre... *Hips*, les plans... Que demain 25 soldats de la FNF crèvent massacrés par des Wendigos, tout le monde s'en balance, parce que c'est le plan... Mais si un général se met a retourner sa veste contre les corrompus de la FNF... TOUT LE MONDE PERD LA RAISON ! AHAHA AH !"

Il s'écroula dans son fauteuil, partant en arrière.

"Vous faites chier, Jean... JEAN PAUL SARTRE ! Ah ! Ah putain, t'es trop con, tu sais pas qui c'est Jean Paul Sartre... Enfin bref, la question ici, c'est... C'est quoi ton plan ? Parce que moi je pige rien a ce papelard de merde..."

Jean, après ces réflexion réfléchis d'expert militaire, eu un petit sourire au lèvres. Il regarda la pièce, les bouteilles.
Il prît la bouteille que le commandant buvait et prît un gorgé.

"Agir...."

Après cela, il redonna la bouteille à Dole et sorti.

"Soldats, nous ne sommes que trois, il nous faut d'autres hommes ."

Jean descendît tranquillement les escaliers, sortît du bâtiment et pris la direction le camps de formation. Là, il alla voir le capitaine qui dirigeait le camps. Il lui demanda deux de ses meilleurs recrues pour une mission spéciale. Il montra le papier qu'avait fait le commandant pour la mission. Il reçu ses deux hommes comme prévu. Il alla ensuite à l'armurerie pour réclamer les paquetages de ses deux hommes.

Le groupe étant prêt, ils prirent tout les cinq la direction du marché de la gare, une nouvelle fois.

"En avant les gars, nous sommes en mission pour le commandant Adel, alors il ne faut pas le décevoir ! Nous avons carte blanche !

Et, tout les cinq, ils sortirent de la ville pour "agir" à la manière du caporal-chef Jean Linitié.

À ce moment là, il compris qu'il avait fait n'importe quoi et qu'il ne devait en aucun cas surpasser ses droits de petit soldat.

*J'ai été un peu trop loin, après tout, j'ai fais ma mission, un point c'est tout.*, se dit-il après plus ample réflexion.

"Les gars, changement d'ordre, on rentre. Vous allez rejoindre vos unités, pour vous le camps. Rompez !

Là, le caporal rentra dans la base puis alla directement dans le bureau du commandant.

"Mon commandant, je mérite une sanction pour ce que j'ai fait. J'ai failli. J'ai déshonoré la FNF avec ces actions stupides et puériles. Seul moi mérite d'être sanctionné. Mais je ne renie pas mes actes précédents.
 
Il avait compris qu'il ne serait pas épargné et qu'il allait sûrement être dégradé, démobilisé ou pire, condamné à mort.

Dole regardait le Caporal, qui venait de rentrer, la queue entre les jambes.

"Pourquoi vous êtes pas parti, espèce de sale merde ?"

Il avait de la hargne, et une haine incroyable pour le Caporal.

"Quand on est con on va jusqu'au bout des choses... Vous pensez vraiment que vous avez encore un peu d'honneur ? La dernière fois qu'un gros con m'avais parlé comme ça je l'avais mis en première ligne pour un assaut le lendemain. Le pauvre gars s'est fait poignardé dans le cœur, a fini dans une jolie tombe et a même été décoré, sans que personne ne sache qui il était vraiment : Un couard."

Il sorti une canette de vin qu'il ouvrit.

"A la santé de la République..."

Il but quelques gorgées avant de la jeter directement a la poubelle, de renifler comme il le fait quelques fois, et de commencer a trier sa paperasse.

"Caporal-Chef... Je ne peux pas accepter que quelqu'un me parle comme ça. Mais en même temps je n'aime pas la paperasse, je n'ébruiterais pas l'affaire."

Il avait un petit sourire qui glaçait le sang.

"Caporal-Chef Linitié, vous allez gagner votre honneur... Demain matin, vous serez dans une section d'infanterie. 14e Régiment de Ligne. Ce même Régiment avec lequel j'ai gagné tous mes lauriers. Quand j'y suis arrivé la première fois, les hommes avaient les bottes trouées et étaient sans munition... Je les ai fait gagné partout où tout le monde dirais que j'échouerais. Aujourd'hui, le 14e est un régiment grand, propre, avec une bonne logistique, composé a la fois de soldats sans expérience mais parfaitement entraînés, de sous-officiers sans instruction mais avec une hargne qui ferais marcher n'importe qui, et des officiers compétents respectés de leurs hommes."

Il se leva, prêt a serrer la main au Caporal.

"Pour beaucoup de personnes, intégrer un régiment comme le 14e est un honneur. Pas pour vous. Vous serez en première ligne dans toutes les batailles. Vos chances de mourir seront plus élevées que toutes celles que vous n'avez jamais vu. Si vous survivez... Je vous appellerais brave. Qui sais, vous passerez peut-être Sergent avant d'avoir la tête éclatée..."

"Pour beaucoup de personnes, intégrer un régiment comme le 14e est un honneur. Pas pour vous. Vous serez en première ligne dans toutes les batailles. Vos chances de mourir seront plus élevées que toutes celles que vous n'avez jamais vu. Si vous survivez... Je vous appellerais brave. Qui sais, vous passerez peut-être Sergent avant d'avoir la tête éclatée..."

Voila ce qu'avait déclenché Jean en s'obstinant. Il ne pouvait pas reculer, sinon il était foutu. Le seul point positif était que les autres n'avaient rien pris et c'est tout ce qui contait pour le moment.

Après ce petit instant de réflexion, Jean pris la main du commandant.

"À vos ordres commandant ! Quelle est ma mission ?!"

Le caporal lâcha la paluche du commandant et se mît au garde-à-vous.

"Votre... Votre mission ?"

Dole fronça les sourcils et écarquilla les yeux. Comment un simple soldat du rang pouvait demander des ordres a un commandant après l'avoir manqué de respect ? Il aurait dû le saluer et partir immédiatement...

"Votre mission, Caporal... Est d'être mon larbin ! Dans quelques jours je partirais à Ménilmutant pour donner des médocs ! Si je ne vous voit pas au convoi, je vous jure que je vous trouver et je demanderais au Sergent-Chef Maverick de vous faire bouffer le cuir de vos bottes !"

Sa voix était enrouée quand il parlait comme ça. Il se retourna, et fit un signe au Caporal.

"Allez, débarrasse moi le plancher, va ! Impoli !"

Il arracha une feuille, et commença a écrire.

"D'ailleurs, en parlant de Maverick, ce héros ! Je veux que tu le suive partout comme un petit chien ! Tu le reconnaîtra facilement, il mesure plus de 2 mètres, est énorme de muscles et de graisse, a de longs cheveux et une grosse barbe même si cela complique l'utilisation de son casque !"