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 Le long chemin du retour [Publique]

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Versailles
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MessageSujet: Le long chemin du retour [Publique]   Le long chemin du retour [Publique] I_icon_minitimeVen 8 Nov 2013 - 15:59

En provenance de Necrotopia



Arnaud Fontaine
Adrien Paul
Gladys
Versailles



18h36 - 3,5 kilomètres au sud de Nécrotopia, secteur bombardé.


Le brouillard poisseux constamment en suspension depuis la chute des bombes s'était dissipé sous un déluge de pluie radioactive, pour se transformer un un plafond nuageux imperméable aux derniers rayons solaires de la journée. Seuls les réguliers battement de foudre trahissaient la présence d'un petit groupe de trois goules et d'une humaine, affrontant le déluge le long des cratères.

Le maquillage improvisé de Versailles coulait sur son filtre à air tandis qu'elle observait le compteur Geiger de son BEC, seule à ne pas pouvoir traverser les zones irradiées en toute sécurité.

"On ne devrait plus être loin."

La foudre frappa un immense HLM en ruine, forçant l'effondrement de quatre étages à son sommet.

"QU'EST-CE QUE VOUS DITES ?"

"JE DIT QUE NOUS SOMMES TOUT PROCHES ! VOUS VOYEZ LA CRÊTE LA HAUT ?"

Adrien Paul pointa son doigt ganté de noir vers la bordure surélevée d'un immense cratère en hauteur, la crête semblait formée de terre, de bitume et de débris de bâtiments.

"ILS ONT PRIS POSITION PRÊT D'UNE USINE DE TRAITEMENT DE L'EAU, C'EST LE SEUL BÂTIMENT ENCORE VISIBLE UNE FOIS LA-HAUT."

Fontaine colla son œil à la lunette de son fusil de précision.

"CA VA ETRE UNE SACRE ÉPREUVE DE GRIMPER, CA GLISSE LA HAUT."

Un nouvel éclair vint s'écraser à quelques mètres.

"ON VA SE RETROUVER COMPLÈTEMENT A DÉCOUVERT, J'AI REPÉRÉ UNE BOUCHE DE METRO DÉGAGÉE, LE TUNNEL EST EN PARTIE A CIEL OUVERT MAIS IL DEVRAIT CACHER NOTRE APPROCHE."

Le compteur de Versailles commença à s'affoler. Adrien l'observa avec mépris et agacement.

"ON CONTOURNE PAR LA, FAITES ATTENTION OU VOUS METTEZ LES PIEDS."

* Autant pour l'amabilité. Allez ma grande t'es pas là pour te faire des amis ...*

"Ça va aller ?"

"Quoi ?"

"Ça va aller ? T'as du en voir d'autres."

"Comme tu dis, allez, si on les perds de vu on est foutus."

Gladys malgré sa faible corpulence semblait très bien s'en sortir. Versailles ne savait pas ce qu'elle faisait avant sa transformation, elle l'avait toujours connue comme une adulte un peu fouineuse mais sympathique. Son aspect figé et son age impossible à définir avait quelque chose d'étrange à l'heure actuelle.

"ET MERDE, GARDEZ BIEN VOS ARMES HORS DE L'EAU !"

Un trou béant dans le sol filait comme une balafre donnant sur une une partie de la station de métro, la pluie avait fait son affaire et plus d'un mètre d'eau s'agitait furieusement à l’intérieur.

"SAUTEZ !"

Versailles suivit Fontaine et Paul dans leur descente, s'efforçant de garder ses bras levés pour maintenir son arme hors de l'eau. Gladys atterrit juste derrière elle mais fut emportée par le courant. Versailles saisit son bras et la ramena contre un wagon coincé contre les parois.

"D'OU IL VIENT CE FOUTU COURANT ?"

"LA BAS !"

A quelques mètres d'eux, l'eau s'écoulait comme dans une baignoire, formant un siphon à peine perceptible dans l'écume.

"LE BOUT DE CETTE RAME EST INONDÉ PAR LA SEINE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES ! QUELQUE CHOSE A DUT LÂCHER. CRAMPONNEZ VOUS A TOUT CE VOUS TROUVEREZ JUSQU'AUX ESCALIERS !"


Dernière édition par Versailles le Sam 9 Nov 2013 - 19:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le long chemin du retour [Publique]   Le long chemin du retour [Publique] I_icon_minitimeSam 9 Nov 2013 - 19:28

"MAINTENANT !!"

L'équipe de sauvetage lâcha les câbles électriques qui pendaient des murs pour se jeter dans le courant. L'eau avait engloutit les trois quarts du tunnel et parvenait maintenant à se projeter à la surface par la longue crevasse du plafond. Versailles parvint à se saisir d'une bordure avant d'être entrainée par le courant, le sang coulant le long de son bras depuis une plaie formée dans la paume de sa main.

"ALLEZ MONTEZ, MONTEZ !"



A la surface, le déluge semblait avoir doublé en puissance, le vent venait glacer les os du faux chasseur de prime complètement trempée, les goules avaient repris leur ascension.

"DÉPÊCHE TOI KATYA !"

"J'ARRIVE, J'ARRIVE !"

L'usine de traitement de l'eau était en vue, Adrien avait exagéré, seul une annexe restait debout, le reste faisait partie intégrante du relief. Un nouvel éclair frappa au loin, cette fois-ci accompagnée d'un grondement à faire pleurer un mutant. Fontaine observa les alentours de l'installation en ruine grâce à sa lunette.

"COMMENT TU PEUX VOIR QUOI QUE CE SOIT AVEC CA ?"

Il ne répondit pas et se contenta de lui tendre son fusil, Versailles regarda et fut surprise de se rendre compte que le fusil rafistolé de la goule était surmonté d'un système de détection de chaleur. Quatre silhouettes écarlates s'activaient entre l'annexe et un point à quelques mètres à l’extérieur.

"IL Y EN A SUREMENT D'AUTRE A L’INTÉRIEUR, ON APPROCHE, SILENCE MAINTENANT."

L'équipe glissa le long de la roche glissante et brillante, jusqu'à arriver à un point surélevé donnant une vue parfaite sur le retranchement ennemis.

"Goulophobes ...."

Encore un éclair, l'équipe n'avait pas besoin de communiquer d'avantage. Le grondement couvrit l'assaut et suffit aux quatre ennemis pour s'écrouler au solo. Adrien fit signe d'avancer vers l'annexe.

"Chasseur de prime, gagne ton radcochon et passe devant, on te couvre."

*Bha voyons.*

Versailles pointa son pistolet mitrailleur vers les portes métalliques et ouvrit de quelques centimètres, le temps de jeter un œil. Personne en vue. Elle entra, c'était une grande pièce mal éclairée. Plusieurs instruments informatiques avaient étés remis en fonction et une passerelle cachait le toit après trois paliers d'escaliers. Elle ne le vit que trop tard. Un homme armé d'un fusil à pompe donna l'alerte en assénant un violent coup de crosse à l'humaine.
Il était entièrement vêtu de noir et son visage était caché par un masque à gaz complet.

Elle n'allait pas avoir le temps de tirer, la fin semblait soudainement bien proche. L'homme la dévisagea et baissa son arme, il s’apprêta à prononcer quelque chose mais Fontaine fit irruption et lui arracha la tête d'un tir à bout portant.

"Tu m'en dois une on dirait."

"Ouai ..."

Elle se releva rapidement tandis que les deux autres penetrait à leur tour à l'interieur.

"La haut !"

Versailles offrit une rafale d'une précision meurtrière à un tireur caché dans les marches métalliques, il rata Fontaine de peu avant de chuter devant l'entrée. Une femme apparement.

"Où sont les prisonniers ?"

"Pourquoi ça t’intéresse ?"

Versailles ne savait pas quelle réponse donner, elle venait de s'emporter bêtement.

"Tout est sous contrôle. Ramasser les corps, il faut les faire disparaître."

Fontaine partit examiner la salle avec Gladys, laissant Paul seul avec Versailles.

"Tu comptais te foutre de ma gueule combien de temps dis-moi."

"Pardon ?"

"Tu me prends vraiment pour le derniers des cons ? T'es la gamine adoptée par Annie."

Les entrailles de la femme firent un tour complet alors que ses mains aggripaient un peu plus l'arme.

"Par là ! Emmenez les."

"Attends, j'ai quelque chose à régler ici même."

"Adrien, par là..."

Le second ordre de Fontaine sonnait différemment, son ton avait baissé et paraissait plus froid, Versailles aida Adrien Paul à ramasser les cadavres, après tout qu'est-ce que ça changeait qu'il sache. N'avait-elle pas prouvé son utilité ? Au sol, une trappe ouverte donnait vers un sous-sol sombre et affolant le compteur Geiger du BEC.

"Foutez les la dedans."

Versailles entreprit de trainer le cadavre de la femme qu'elle avait abattu jusqu'à la trappe, au moment de l'y jeter, celle-ci remua la tête.

"Elle est vivante ?"

Elle posa son arme et commença à retirer le masque à oxygène de sa victime. Son coeur s'arreta de battre quelques secondes avant de tripler sa cadence. Non seulement il s'agissait d'une goule, mais cette femme décharnée qui posait les yeux sur elle n'était autre que sa mère. Dans son dos, les petites mains maigrelettes de Gladys exécutèrent une pression assez forte pour faire basculer les deux femmes dans le sous-sol irradié.

"Désolée Versailles, mais j'ai choisi mon camp et toi le tiens."
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MessageSujet: Re: Le long chemin du retour [Publique]   Le long chemin du retour [Publique] I_icon_minitimeSam 9 Nov 2013 - 23:59



"GLAAAADYS !"

Versailles surestima la resistance de son corps en serelevant, une douleur à sa cuisse lui fit perdre l'équilibre sur le sol humide.

"GLADYS ! Sors moi de là !"

Elle pensa à sauter mais n'en aurait pas la force, la trape était trop haute quoi qu'il arrive. Le compteur geiger bourdanait furieusement à son poignet, elle activa la lumière de son BEC pour examinber les lieux. Une grande pièce rectangulaire avec un couple de portes identiques à gauche et à droite, toutes les deux reliés à un terminal.

"Tu ne pensais quand même pas qu'on allait te laisser agir à ta guise ? Tu ne vaut pas mieux que ceux que tu à rejoins. Une peau lisse accrochée à la perfidie et l'arrogance de son drapeau, je ne sais pas comment le vieux Coulat à réussit à t'envoyer un message malgré notre surveillance, mais lui non plus ne nous causera plus de soucis."

Adrien fit basculer l'un des corps qui s'écrasa lourdement tout près d'elle. Versailles sentit la colère monter du fin fond de ses tripes, contracter sa peau et venir battre dans ses tempes, elle ne se rendait pas encore compte de ce qui se passait mais aurait offert un bras pour avoir une arme.

"Tu aurais dut rester derrière tes murs Versailles, tu aurais dut y rester."

"Va te faire foutre Gladys ! T'as grandit avec moi !"

"Non, j'ai arrêté de grandir bien avant ta naissance."

"Alors on en est là ? Et ma mère je peux savoir ce qu'elle t'as fait ? Elle a toujours pris soin de toi comme de moi."

"Ouai c'est dommage pour Annie mais elle aussi a choisit son camp."

"Foutus amateurs de peaux lisses, ces grandes gueules, ces empêcheurs de tourner en rond sont à leur place maintenant."

Versailles tenta une nouvelle fois de se relever mais la douleur était plus forte.

"Te débat pas, avec un peu de chance tu finira par lui ressembler à ta mère, doit faire chaud en bas non ? T'as pas mal de déchets irradiés sous les pieds. Je te l'ai dit tu aurais dut rester chez toi, au chaud."

"Pauvre conne, j'aurais ce qui reste de ta peau !"

"Ouai... Dans une autre vie peut-être. Adieu ma belle je t'aimais bien."

Le mécanisme de la trape s'activa et l'ombre des batant d'acier recouvrit peu à peu la pièce sous-terraine.

"On va se revoir Gladys compte la dessus, tu ne va pas t'en tirer comme ça ! Sale pute ! Putain de zombie de merde je prendrais plaisir à te voir me supplier."

Dans un sinistre claquement, la trape se referma. Versailles décrocha la petite trousse de secours trempée de sa ceinture et s'injecta une seringue de MedX directement dans la cuisse. Le sang continuait à couler de sa main mais les pansements étaient inutilisables.

*Fait chier.*

Douloureusement, elle rempa vers le terminal.

"N'ouvre pas les portes..."

Elle sursauta et se retourna en braquant la lumière de son BEC, sa respiration était incontrolable et la température continuait de monter.

"Maman ?"

Elle s'efforça d'avancer jusqu'au corps de sa mère adoptive qu'elle avait elle même bléssé.

"Maman, je suis désolée, je ne savais pas ..."

"On doit tous mourir un jour ou l'autre..."

La goule s'etouffa dans une quinte de toux accompagnée d'un saignement noir.

... J'ai eut une longue vie et surtout, surtout je l'ai dépensée comme je l'entendais. Je suis heureuse de te revoir une dernière fois."

La colère de Versailles s'accompagnait d'un profond désespoir, une main sombre et fataliste affirmant son étreinte autour d'elle. Sa gorge était trop serrée pour qu'elle ne prononce le moindre mot, les larmes commencèrent à couler.

"N'ouvre pas... les portes... c'est...inondé..."

La goule venait de prononcer ses derniers mots, un ultime effort avant que ses grands yeux sans paupières ne se vitrifient instantanément. Les radiations ne semblaient plus pouvoir la soigner. Versailles avait tout le mal du monde à rester éveillée, sa tête semblait trop lourde pour le reste de son corps, elle bascula mais se rattrapa de justesse. D'une main fébrile, elle réactiva son lien avec Linda pour activer une balise de détresse et enfila le masque à gaz de sa mère. Elle bascula à nouveau, sa tête frappa la boue radioactive. Elle resta quelques secondes à observer le cadavre de sa mère sous le grognement de son compteur Geiger et les bips de son signal de détresse, petit à petit, elle perdit connaissance.



Direction le pays des rêves
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MessageSujet: Re: Le long chemin du retour [Publique]   Le long chemin du retour [Publique] I_icon_minitimeLun 11 Nov 2013 - 17:14

De retour du pays des rêves.

Versailles reprit connaissance dans plusieurs centimètres d'eau, le masque à gaz avait perdu son étanchéité d'une façon ou d'une autre, assurant pourtant la survie de sa porteuse en lui permettant de reprendre conscience. Son compteur Geiger bourdonnait en concert avec ce qu'il restait d'exploitable de son esprit semi-éveillé. Le MedX avait fait son effet, elle se releva et se dirigea vers le terminal.

> Rapports d’ingénierie
> Évacuation de la conduite principale
> Ouverture des portes

Sa vision était trouble et masquée par la buée sur son masque, elle le retira et fit un nouvel effort de concentration malgré la chaleur. Elle selectiona l'ouverture des portes.

> Erreur. Veuillez procéder à l'évacuation de la conduite principale.

"Alors évacue merde !"

> Erreur. La procédure d'évacuation à échouer désirez-vous activer l'ouverture d'urgence des portes de sécurité ?

"Oui !"

Les deux portes métalliques commencèrent à s'ouvrir lentement dans un horrible grincement, laissant l'eau s'infiltré plus rapidement dans la pièce. Au bout de quelques secondes supplémentaires, elles cédèrent sous la pression. Versailles fut instantanément emportée comme le reste dans un nouveau torrent traversant furieusement les conduites percée depuis la rame de métro inondée. Son corps sans connaissance fut sauvé d'une noyade certaine lorsqu'il frappa une séparation du tunnel pour être violemment projeté dans le sillage de ce qui fut autrefois un canal du service des eaux parisiennes tout au long d'une route de service.

Elle avait à nouveau perdu connaissance dans quelques dernières pensées haineuses, seul son BEC emmétait encore lumière d'éclairage et bips de détresse.
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MessageSujet: Re: Le long chemin du retour [Publique]   Le long chemin du retour [Publique] I_icon_minitimeLun 11 Nov 2013 - 18:51

Le temps commençait a s'assombrir, et un véritable déluge tombait sur le sol couvert de boue. On avait de plus en plus de mal a voir, et la seule lumière a travers tout ça était les phares d'un énorme camion de la FNF.

Le conducteur ne voyait pas a 50 mètres, et avait décidé de ralentir. Le conducteur et son camarade a côté de lui, son FLAMAS prêt, étaient en réalité très chanceux... Ils avaient un toit de mauvaise qualité au dessus d'eux. 11 autres personnes, juste derrière, avec leurs superbes masques de la FNF, étaient en train de crever de froid, de la fumée blanche caractéristique s'échappant de leurs masques à gaz.

Un petit homme se tenait debout, bougeant son bras dans tout les sens, pour capter le signal. Mais entre les ricochets de la pluie sur le métal, les pneus s'écroulant dans la boue, et le moteur, il ne pouvait rien entendre... Si en plus on ajoutait les plaintes de ses soldats, qu'il ne cherchait pas a combattre, ses propres lèvres gercées, et tremblant, cela était impossible.

"Qu'est-ce qu'on fout là, PUTAIN !"

Un des soldats était stressé, juste au bout du camion, le FLAMAS visant a travers le brouillard.

"Ta gueule, Axelandre, tu commencera a te plaindre quand Dole t'aura donné un surnom et que tu utilisera pas ton nom de merde..."

La remarque fit quelques sourires et des rires, y compris celui de l'intéressé lui-même, nerveusement. Le Sergent-Chef Maverick n'avait pas l'air affecté par tout cela, se contentant de viser calmement.

"Messieurs, fermez vos gueules, cela évitera qu'on se fasse voir !
-OUAIS, C'EST CA ! TU CROIS QU'AVEC TOUT LE BOUCAN QU'ON FAIT ON EST EN OPERATION COMMANDO LA ?"

Un autre soldat, a moitié debout et avachi sur la tôle au dessus des conducteurs ajoutait un commentaire d'une voix tremblante :

"Ouais, même les chiens sortent pas par ce temps..."

Dole commençait a en avoir marre. Il ne sentait plus ses doigts qu'il élevais dans le ciel a cause du froid.

"OH ET PUIS MERDE ! SI CELA SE TROUVE, C'EST UNE EMBUSCADE ! J'AI PAS SURVECU AUX GOULES POUR ÊTRE VIOLE PAR DES AMAZONES !
-Arrête de jouer au con, il y a personne dans ce secteur, et on a des flingues...
-Et pis, ce serais bien la première fois qu'une femme voudrais de toi !"

La troupe devenait un peu paranoïaque, et Dole perdit espoir.

"BON ! ARRÊTEZ !"

Le camion fit un arrêt, et pour économiser le carburant et la batterie, le conducteur coupa le moteur. Les lumières s'éteignèrent, plongeant la troupe dans le noir le plus total. Et a part la pluie, on entendait plus rien.

"Euh, il fait quoi, maintenant...
-Il réfléchit...
-VOS GUEULES !"

Dole attendit un moment, avant de s'avancer au bout du camion, et de sauter pied joints dans la boue.

"CHEF ? VOUS FOUTEZ QUOI ?
-Laissez moi un instant..."

Il agita son BEC. On entendait quelques bips malgré l'orage.

"Bon... On laisse le camion là. Maverick, Axel, et monsieur le Téméraire me suivent...
-C'est con, monsieur, on va se perdre, on voit pas a 50 mètres !
-Alors dans ce cas, on va faire une file indienne de soldats de la FNF !"

Dole et les 3 hommes sortirent, et commencèrent a vagabonder... Pas loin. Puisqu'ils découvrirent, juste en dessous d'eux, un sillage avec un canal.

"Vous voyez quelque chose ?"

Maverick alluma sa lampe torche, et regarda en dessous. On ne vit pas grand chose, mais quelque chose qui prenait une forme humaine.

"Bon... Vous pensez qu'on peut récupérer ça ?
-Oh oui, monsieur. Tout ce qu'il nous faut c'est une corde et du soutien."

Maverick et celui surnommé le Téméraire restaient derrière, pendant que Dole et Axelandre courraient vers le camion, prenaient du renfort et de l'équipement. En seulement quelques minutes, sous la pluie torrentielle, ils purent descendre de façon sûre.

"Ouais ! Vous rendez fier les sapeurs de la Bérézina !"

Dole sorti ça au hasard, et toutes les lumières rouges l'observaient.

"Laissez tomber... Maverick et le Téméraire, vous descendez."

Les deux hommes s'agrippaient à la corde et commençaient a descendre, main après main, pied après pied.

"Hey, tu connais le nain républicain plus que moi... Il dit toujours des trucs bizarre comme ça ?
-Ah ! Oui, toujours...
-C'est la première fois que je vois un officier se faire chier pour s'hasarder dans cette merde...
-C'est fait exprès."

Les deux hommes arrivèrent au sillage, où l'eau du canal était violente. Ils ne trouvèrent qu'une femme.

"LES GARS ! VOUS VOYEZ UN TRUC ?"

Le Téméraire se pencha, la retourna, l'observa rapidement.

"Comment elle va ?
-Sonné. Sûrement de l'eau dans les poumons. Noyade. T'inquiète. Elle va survivre...
-Tu peut la sauver ?
-Ici ? Dans ce bordel ? Avec des stimpaks ? Nan... Mais je peut la stabiliser, la remonter, et m'assurer qu'elle survit jusqu'à Lutèce.
-Rappelle moi... Si t'as étudié la médecine, tu fais quoi là ?
-J'ai jamais étudié la médecine. J'ai juste reçu un entrainement d'infirmier."

Le Téméraire se mit a lui faire un massage cardiaque et lui administrer des médicaments. Maverick, lui, observa ce qu'elle portait, a commencer par son BEC.

"Message de détresse pour la FNF... Ouais..."

Il regarda autour de lui. Il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était un piège. Mais les hommes au dessus de lui étaient assez armés. Personne ne serais assez stupide pour faire un piège comme ça.

Maverick observa les poches de la fille. Il découvrit alors une petit plaque.

"Pff... Chasseur de Prime. Comme si on avait besoin de ça."

Il ne chercha pas plus loin et arrêta de la fouiller.

"Ouais, j'ai fini, on peut l'emporter."

Ils la remontèrent facilement jusqu'en haut, la placèrent dans le camion, tandis que le Téméraire surveillait son diagnostic vital. Les soldats remontèrent les cordes et piliers qu'ils avaient mis, et sans un mot, remontèrent. Le camion redémarra en trombe, plein phare, déchirant la brume. Les roues s'enlisèrent dans la boue, et faisaient des mouvement étranges, avant de partir d'un coup, agitant tout les soldats et faisant bouger le corps inanimé de la fille.

"Bon messieurs, à Lutèce ! J'ai un rendez-vous avec Gabriel...
-Pauvre homme."
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MessageSujet: Re: Le long chemin du retour [Publique]   Le long chemin du retour [Publique] I_icon_minitimeLun 11 Nov 2013 - 20:08

Suite à Lutèce
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