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 Argo

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Thomas Dole
Thomas Dole
MessageSujet: Argo   Argo I_icon_minitimeDim 17 Nov 2013 - 1:15

Stan était près d'un feu de cheminée, a écraser ses tempes... Il reniflait fort, semblait excité. Il avait tenté tant de choses dans sa vie, mais là, il avait perdu le contrôle...
Un homme entra dans son bureau, se mit au garde a vous et le salua.


"Stanislas ! Nos hommes sont prêt pour le discours !"

Stan respirait fort, ses narines bouchées obstruant l'entrée.

"Henri... Il faut que je te parle..."

Il se leva, reniflant, passant son doigt sous son nez, regardant autour de lui, les pupilles dilatées.

"Qui a t-il, Stan ? Qu'a tu sur la conscience ?"

Stan posa ses deux mains sur Henri.

"Il y a un traître parmi nous !"

Henri recula immédiatement, lentement.

"Mais... Qui ? Pourquoi ?
-CE N'EST PAS IMPORTANT !
-Il faut annuler le discours ! A la solde de qui est ce traître ?
-Non... Ne t'inquiète pas... J'ai encore une longueur d'avance sur lui !"

Stan ouvra d'un coup la double port du petit palais qu'il avait investit pendant des mois comme planque. Tout les soldats derrière se levèrent, se mirent contre les murs au garde a vous. Comme toujours, il décida d'agir a grand renfort de propagande, prenant dans ses bras un des soldats très jeunes.

"Ta présence ici est honorable, brave soldat !"

Une belle image d’Épinal pour certain. Un signe sincère pour d'autres. Stan continua dans le bâtiment, jusqu'à arriver dans une salle sombre, où se tenaient le vrai noyau de la résistance. Ou plutôt ce qu'il en restait. Il se plaça en hauteur, sans aucune tribune, et parla directement à sa foule.

"MES FRÈRES ! NOUS TENONS TOUJOURS !"

Il y eut des applaudissements, des cris de joie des personnes présentes ici, qui avaient fait le choix de le suivre partout.

"ET MA JOIE SERA GRANDE, LORSQUE LA VEUVE SE LÈVERA POUR TUER TOUT LES TYRANS ! La République des parias corrompus n'est rien face à la puissance du peuple ! Pour trop longtemps nous sommes restés sans rien faire ! Aujourd'hui, cela est FINI ! Au moment où je vous parle, ici même, nous préparons notre Révolution ! Chacun d'entre vous est un héros pour la liberté de tout les hommes de Paris !"

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"Il est si proche de nous ?
-Il se cache pas dans le Sacré-cœur, si c'est ce que vous attendiez...
-Il agit impunément en plein territoire de la FNF depuis des mois ! Il a eu tout le temps et tout le loisir de préparer sa révolte.
-Dans ce cas nous n'avons pas le choix, nous devons l'abattre... Est-ce qu'on sait ce qu'il prépare en ce moment ?
-Si j'en crois notre agent, il a réuni ses plus fidèles révolutionnaires. Il sait qu'il y a un traître. Il nous attends. Tout ce qu'il lui manque, c'est de savoir qui...
-Le Régiment du Commandant Thomas Dole, le 14e, doit aller se reposer à Lutèce le temps qu'il accomplisse une mission dans la ville goule...
-Ce connard fout son nez partout.
-On peut donner au 14e une dernière mission avant de retourner à Lutèce. Ils ont les moyens et sont les plus proches."

L'état-major de Lutèce venait de trancher le sort de Stanislas le Révolté, dans le confort de leurs bureau froids tout en buvant du café insipide. Stanislas se terrait dans ce qu'il restait du Palais du Luxembourg. Le sénat n'avait jamais eu une grande importance politique, mais il avait reçu un missile nucléaire parmi tant. Il ne restait donc plus que le centre du palais, les deux tours ayant juste été écrasées. Le centre, en réalité, était aussi anéanti que le reste, avec le toit manquant. Mais les soldats avaient monté des tentes dans le jardin, tandis que Stanislas disposait de sa propre tente dans le palais. Il lui fallait bien ça en cas de pluie, vu que le toit avait disparu. L’hémicycle était donc le plus important, c'était là que c'étaient réuni ses résistants préférés. Les tentes avaient été montées dans le jardin où la végétation avait tout envahi. Quand à l'autre face, il n'y avait plus d'eau dans le jardin, aussi juste un énorme trou se trônait.

"Monsieur, si je comprend bien vous voulez que j'arrête Stanislas ?
-Lui et son staff révolutionnaire sont réunis. Lui seul m'importe. Ainsi que la vie de mon agent en place.
-Quel est son nom ?
-Il se fait appeler Henri. Il a vraiment été avec Stanislas. C'est pourquoi nous avons très peu d'informations sur lui... Nous avons dû le faire chanter.
-Je mettrais en route une brigade de 100 hommes. Je suppose qu'il faut au moins ça pour arrêter le grand Révolté..."

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"Au moment où je vous parle, les chiens de la FNF arrivent ici ! Ils veulent m'attraper vivant, pour faire de moi leur esclave, leur symbole ! Mais ne vous inquiétez pas ! Jamais la République ne portera atteinte a votre intégrité, mes enfants !"

Autour du palais s'étaient organisés les quelques cents hommes. Ils s'approchaient, formant un parfait cercle duquel personne ne pouvait sortir. La végétation était bien assez haute pour eux, et même accroupis ils étaient quasiment invisibles. Leurs uniformes noirs, FLAMAS chargés et parés, la troupe était compétente, expérimentée, rompue au combat.

"Nous attaquerons pendant qu'ils s'estimeront puissant ! Car leur faiblesse est leur égo démesuré ! Lorsqu'ils regardent en dessous d'eux, ils ne voient rien ! Ils ne savent pas ce qui les frapperas !"

Les soldats de la FNF étaient dangereusement près, doigts sur la gâchette.

"POUR LA RÉPUBLIQUE ! CHAAAAAAAAAAAAAAAAARGE !"

Le cris perça les tympans des gardes de Stanislas, qui se réveillaient immédiatement, leurs poils hérissés. Des soldats tout de noirs vêtus se levaient hors de leur planque, et commencèrent leur décharges. Les lasers volaient, transperçant les corps de leurs ennemis, qui s'écrasaient au sol, encore fumant, avant d'avancer en parfaite symbiose.

"MES FRÈRES ! VOILA LE SON DE LA LIBERTÉ ! ILS ARRIVENT, SÛRS D'EUX-MÊMES ! IMBUS ET STUPIDES ! ILS PENSENT QUE M'AVOIR POUR EUX-MÊME LES SAUVERA ! ILS NE SAVENT PAS QUE CELA FAIT LONGTEMPS QUE J'AI PRÉVU UN REMPLAÇANT !"

Les résistants réunis comprenaient. Ils n'étaient pas réunis pour une seconde révolution... Ils n'étaient que des chèvres a sacrifier pour faire croire à la République que la Résistance n'existerais plus...

"GO GO GO ! NETTOYEZ LES ESCALIERS !"

Les soldats de la FNF marchaient de façon militaire, unis et puissant. Dès que l'un des leurs était touché, 3 hommes venaient sur lui, pour le protéger, l'évacuer et lui administrer des stimpaks. Le combat fut incroyablement court... Ils décidèrent de tirer sur tout ce qui n'avait pas une moustache ressemblant à celle de Stan... Alors que la cour n'avait même pas été sécurisée, le commandant Dole marchait avec ses officiers, calmement, les mains dans le dos. Il semblait impassible, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Lorsqu'un des hommes de Stan tombait a terre, on fonçait sur lui, et ou bien un décharge de FLAMAS le finissait, si il était armé, ou bien il recevait un coup de botte avant d'être emporté au loin.

Enfin les hommes de la FNF étaient en face de l'hémicycle.


"OUVREZ ! RÉPUBLIQUE !"

Quatre hommes commencèrent a défoncer les portes, a la seule force de leurs jambes, alors qu'on entendais encore des décharges et des fusils lasers vidant leurs cartouches. Dole entrait alors dans le bâtiment, et vit cela.

"RENDEZ PAS CELA PLUS DIFFICILE, STAN, OUVREZ !"

Ils frappaient, laissant des petites bosses dans la porte. Un soldat de la FNF les poussa, et vida le chargeur de son FLAMAS dans la serrure. Ses collègues l'imitaient pour les côtés de la porte. Ils rechargèrent, et défoncèrent les portes. Ils entraient dans l'hémicycle, surveillant tout les coins, se répartissant...

Stanislas était couvert de sang. Il trônait, agenouillé, au milieu des cadavres des anciens résistants de son groupes. Il avait des FLAMAS braqués sur lui, quand Dole entra dans le bâtiment, et descendit le voir. Les deux se fixèrent pendant un moment.

"Que s'est-il passé ? Parlez ?"

Stanislas sourit.

"Il y avait un traître parmi eux. Alors je leur ai demandé de prouver qu'ils aimaient ma cause... Et j'ai testé leur limite. Tous ce sont suicidés. Jusqu'au dernier. Je sais que parmi eux, le traître a décidé de se racheter... Est-ce que vous pouvez dire la même chose de vos hommes ?"

Dole recula un peu, pendant que deux hommes de la FNF le mirent a terre, et lui passèrent les menottes, tandis qu'une mare de sang se répandais dans le sénat.

"Comme cela est poétique ! La liberté meure comme elle est morte lors du jour de feu !"
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Argo

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