Florian regarda l'état du campement qui était déjà un peux avancer : quelques habitations avaient pris forme, l'atelier semblait en état et il ne restait plus qu'à bâtir une muraille pour pouvoir appeler le petit ensemble une "communauté". Mais ce n'était hélas pas la seule urgence : il fallait aussi trouver de la nourriture et ne pas se rabattre sur les réserves, que ce soit pour l'eau ou la nourriture. Le groupe possédait un rad cochon et ce n'était pas le moment de le dévorer tout de suite, mieux valait trouver quelque chose d'autre à manger. La goule récupéra dans les ruines aux alentours un vieux morceau de contreplaqué, assez grand pour faire office de tableau improvisé et le fixa au bâtiment principal. Si on pouvait appeler ça un bâtiment, le terme ruine centrale conviendrait mieux. Toutefois la structure tenait encore en place et c'était la seule chose qu'on lui demandait et personne ne viendrait se plaindre. Le musicien rassembla les gens pour donner les directives, la goule tenait un bloc-note et se tenait prêt à consigner les donnés et informations utiles.

-Jean-Michel prenez autant d'homme que vous voulez et partez à l'Ouest, d'après notre éclaireur il y a des pas mal de trucs comestibles, et aussi des rads caniches en plus des mouchams. Il me faut trois volontaires pour aller puiser l'eau de la Seine avec moi.

Une goule au premier rang leva la main, une peau-lisse s'avança, elle était très jeune, elle en devait même pas dépasser la vingtaine, en dernier arriva une autre goule.

Deux femmes et un homme donc. Pourquoi pas.

-Les autres, essayer de réunir du matériel pour la muraille qu'on fera.

La plupart des gens vaquèrent à leurs activités pendant que les quatre chercheurs d'eau quittèrent le village. A la sortie de la zone a peux près sûr un homme les interpella, le mercenaire engagé pour assurer la sécurité de l'expédition sans doutes : il portait un uniforme de la FNF modifié, plus performant dans la protection mais sans doutes plus inconfortable à porter. Un ancien de l'armée sans doutes. Son visage était masqué par une écharpe rouge cramoisi tandis que ses lunettes de soldats tenaient ses yeux à l'abri du soleil. Il avait une allure inquiétante ainsi, mais c'était son rôle : découragée les pillards et autres nuisibles d'attaquer la communauté.

-Restez sur vos gardes, j'ai vu des clébards rôdés près du fleuve. Ils ont pris goûts pour la chair humaine a en juger par la jambe qu'ils se disputaient. Dit-il de son perchoir.

Il était assis sur le haut d'un mur, le tireur d'élite était sur une ruine. Le groupe reprit la marche en remerciant le garde pour son avertissement.


Deux bidons et des bouteilles vides, voilà ce qu'ils avaient trouvé pour transporter l'eau du fleuve jusqu'au campement. Il ne restait plus qu'à remplir leurs trouvailles et à repartir, mais intérieurement Florian voulait plus que cela : ils étaient au bord du fleuve, peut-être pourrait-il trouver de quoi manger. Après tout la flore maritime de la Seine n'était pas si dangereuse que ce que l'on disait quand on était équipé comme la goule l'était. Pendant que les trois autres remplissaient les bidons et les bouteilles, le musicien alla dans l'eau jusqu'à en avoir jusqu'au genou en quête d'un mollusque qui tenterait d'en faire son repas. Un tentacule le saisit au visage et l'entraîna dans l'eau, sous les yeux de ses trois compagnons. Le seul réflexe qu'il eut fût de retenir sa respiration, à travers les verres du masque, la goule aperçut le mollusque essayant de le gober. Florian sortit sa hachette et frappa à l'aveugle, essayant tant bien que mal de se débarrasser de son assaillant, il y arrivera et retourna sur la berge tandis que le cadavre de l'animal remontait à la surface.

-Joli prise. Dit la peau-lisse.

Le musicien soupira, les autres l'attendaient pour retourner au campement. La goule se releva et prit le mollusque vitreux avant de retourner auprès du groupe. Ensemble ils firent le compte de ce qu'ils avaient : une quinzaine de bouteilles d'eau et deux barils de trente litres chacun fermé. Ils avaient de quoi tenir pour un long moment. La petite expédition se remit en route, Florian et l'humaine se chargeaient de la caisse de bouteilles pendant que les deux goules faisaient rouler la paire de barils. C'était moins fatigant que de les porter.

-Alors qu'est ce qui vous a amené à faire parti de ce petit groupe de colons? Demanda subitement la goule au beaux milieux du trajet.
-L'envie de m'éloigner de Métrop' et de faire ma vie dans un endroit où je peux vivre de ma musique. Répondit la peau-lisse
-Vous êtes musicienne?
-De la guitare, vous je sais que vous êtes violoniste, je l'ai vu a votre étui pendant le trajet.
-Tout juste. Je m'appelle Florian et vous?
-Jeanne.

Le reste du trajet fût meublé par des discussions stériles sur la vie dans ce monde ravagé par l'atome. La goule n'espérait qu'une chose : que les bidons ne soient pas percés, ils étaient en mauvais état mais pas au point de se fendre au premier choc et il espérait qu'ils n'auraient pas à subir cette expérience.

Couleur:

Ils y étaient enfin ! Le campement commençait à ressembler à quelque chose bien que cela soit encore très basique. Jean-Michel était content d'avoir écoutez cette drôle de goule en armure. Il était persuadé qu'ils arriveraient tous ensemble à en faire quelque chose de bien. Tout le monde se fit rassembler par Florian qui commença à distribuer des directives pour le bon fonctionnement des opérations.

Quand il fut appelé, Jean-Michel acquiesça et avança pour être devant tout le monde. Il observa les gens puis dit :

-"Bon, j'aurais besoin de bon tireur et de personnes avec un peu de jugeote" dit-il en souriant. "Deux iront très bien"

Un des hommes avança, armé de son fusil. C'était un chasseur, assez jeune tout de même, probablement entre 20-25 ans. L'air sûr de lui rappela à Jean-Michel sa propre jeunesse. Le vieux chasseur était en tout cas content d'avoir un collègue avec lui. Une seconde personne, un autre jeune homme, s'approcha. Il ne possédait pas son fusil mais il semblait avoir beaucoup d'enthousiasme et était relativement costaud. Il avait son équipe de chasse désormais.

Le petit groupe attendit la fin du blabla de Florian puis lui souhaita bonne chance pour sa quête d'eau. Le groupe passa devant la femme de Jean-Michel, Julie. Après lui avoir dit aurevoir, Jean-Michel dirigea tout le monde vers l'Ouest.

Juste avant de sortir du campement, ils allèrent prendre un fusil artisanal pour le jeune homme. Jean-Michel le regarda alors qu'il observait l'arme et la rangeait dans son dos. Le petit ne semblait pas un grand expert en arme mais au moins il savait la tenir correctement.

Ils s'éloignèrent lentement vers le désert des sables et de cendres loin à l'ouest. Les habituelles ruines de Paris laissaient place à un vide et à une nature sauvage. Il y avait par endroit des parcelles d'herbes relativement vertes qui confirmait que l'endroit n'était pas excessivement irradié. Jean-Michel sortit son fusil de chasse, pour être prêt.

- "Bon petit, la chasse à l'animal c'est surtout une question d'attention, de patience et de précision. Tu peux pas y aller tel des Psycho en plein trip, en tirant partout et en courant. Faut savoir se faire discret et surtout utiliser la meilleure arme du chasseur : son cerveau ! " dit-il au jeune sans expérience.

Jean-Michel disait cela tant pour aider le petit mais aussi pour éviter des accidents. L'autre chasseur semblait connaître son métier alors il ne lui parlait pas.

Tout en parlant, le vieux chasseur observait le paysage qui était balayé d'un léger vent faisant remuer les cendres du sol. Il baissa donc ses lunettes de ski pour protéger ses vieux yeux. Tout le groupe cherchait du mouvement ou du bruit.

Après plusieurs dizaines de minutes de recherches, durant lesquels Jean-Michel expliquait au petit diverses choses comme par exemple comment il fallait se placer par rapport au vent ou le fait que les Mouchams étaient dangereuses si on les laissaient venir, ils aperçurent en passant un talus quelques Moucham volant mollement au dessus du sol.

Les 4 insectes, atterrissant et se renvolant alternativement, étaient entrain de gaiement dévorer une carcasse de Radcaniche dont il ne restait plus grand chose. Jean-Michel fit signe d'avancer, mais de se baisser. Tous avaient leur fusil prêt à l'emploi. Une fois à une vingtaine de metre, il leur fit signe de s'arrêter et de se mettre à viser. Ils allaient tirer tous en même temps, chacun se désignant une cible.

- ''Allez, vous tirerez une fois que je serais à 0.'' dit-il après que chacun aie choisi sa cible. ''3...2...1...0''

La balle de Jean-Michel vint se figer entre les deux yeux d'une des mouches géantes qui s'écrasa avec un bruit mou. Le chasseur réussit à traverser de part en part sa mouche qui, bien que pas morte immédiatement, se posa au sol mal en point. Le jeune homme réussit, de son côté, à toucher l'aile de sa Moucham, la déséquilibrant et la faisant s'écraser par terre. La quatrième Moucham remarqua les 3 humains et fonça, avide de chair.

Les 3 préparèrent la seconde salve.

- "Bien joué petit, et toi aussi ! " dit-il au deux. Il regarda le jeune homme "Abat ta Moucham, on s'occupe de celle qui arrive"

Jean-Michel visa la mouche valide et tira, touchant l'abdomen mais ne l'arretant pas sur le coup. Ce fut l'autre chasseur qui la finit. De son coté, le petit s'avança un peu pour achever plus facilement la Moucham sans aile.

Une fois le groupe de Moucham éliminé, Jean-Michel et le groupe s'approcha pour dépecer le tout.

-"Va falloir dégrossir les carcasse maintenant. Premier truc que je fais, c'est planter mon couteau dans le crâne pour m'assurer que c'est bien mort, puis après j'enlève la tête, les ailes ainsi que les pattes" dit-il en s'exécutant.

Il donna un de ses couteau bowie au jeune homme puis continua à enlever tout ce qui était inutile. Au final, après avoir enlevé les organes internes, ils eurent de quoi faire de bon repas. Fourrant le tout dans leur sac, ils rebroussèrent chemin satisfait mais toujours prudent.

- "Au fait, c'est quoi vos nom ? Moi c'est Jean-Michel" dit-il en souriant

-"Antoine" dit le jeune homme "Je suis venu avec mon père"
- "Marc. Je chassais en solo mais je vous connais" dit le chasseur en souriant
-"Tutoyez moi, on vient d'abattre des Moucham ensemble" dit Jean-Michel en souriant.

Ils parlèrent un peu entre eux sur le chemin du retour

Spoiler:

-Bon, et bien voilà ! Regardez-moi si ce n'est pas agréable de voire sa, hein ?

Il regardait les bâtiments avec un sourire, les poings sur les hanches, heureux de voir les habitations prêtes à accueillir les premiers résidents.

-Bon, c'est pas le grand luxe, mais on y seras en sécurité.

Après avoir remercie les personnes qui l'avaient aidé à monter les premiers bâtiments, il retourna à l’atelier pour mettre au point certains câblages électriques, en vue de quelques projets qu'il a en tête et pour les installations actuelles, bien que minimes. Le matérielle de rechange n'était pas énorme mais il espère que sa suffise pour le moment, mais l'un de ses objectifs serait d'en récupérer plus tard. En ce moment, ces camarades Durand et Rosenberg étaient sortit, pour fournir de l'eau et de la nourriture, lui était resté pour gérer au mieux les fin de préparations.

L'atelier n'était pas très fournis, mais il y avait un minimum. deux "tables" où trainait des pièces de mécanique ou d'électronique mélangé à des outils tels que des tournevis, quelques marteau, des clés plates doubles ... Un étau, accroché au bord d'une des "tables" servait à tenir une une ampoule pour éclairé le travailleur. Corne D'Auroch Avait fait l'inventaire en déballant son matérielle et il avait fait une liste du matérielle qui lui manquait pour travailler sur certaines choses.  Après avoir pris quelques outils, tel qu'une scie, deux tournevis, une pince et un marteau. Il prit aussi un carnet et un crayon, puis il sortit.

Il regarda les personne qui étaient resté, puis, en interpellas deux qui discutaient en portant des caisse vers l'une des "maison".

-Dites ! Excusez-moi, mais, vous pouvez venir après avoir déposé vos boites ?
-Heu, Bien sur m'sieur répondit l'un d'eux.

Peu après, les deux interpellés avaient rejoins Francis, qui leurs expliqua ce qu'il voulait.

-Bien, messieurs, je besoin de vous pour que l'on puisse voir où et avec quoi on vas pouvoir faire une sorte d'enceinte pour nous protéger des dangers extérieurs. Venez avec moi, on vas faire un tour pour voir où, puis, je demanderait à d'autres personnes si l'on peut chercher du matériels, comme de la taule, des pierres, du bois ... Enfin, du matériel.
-Heu ... Bien m'sieur répondis l'une des deux personnes. Francis e rendit compte à la voie que c’était une goule.
-Bon ... Oui, suivez moi, je vous pris.

Il regarda les lieux, les bâtiment en ruine proches qui pouvaient être réinvestis, si il y avait des choses qui pourraient être utilisé pour le mur. Après avoir fait un rapide tour, il sortit son carnet et son crayon pour faire un croquis de la communauté et pour crayonner des ronds, qui devaient représenté l'enceinte.

-Hmm. Bon, pour le moment, en vas faire au plus simple, après, on aménageras pour que sa soit plus solide. Vus savez où on pourrait trouver de la tôle ?
-Non, je n'vois pas ...
-Bon, il vs falloir que je demande à … À Durand de chercher des tôles ou des plaques de fer.

Coren D'Auroch regarda le sol près de ses pieds, avant de prendre l'un de ses tournevis et de faire une croix dans le sol, avança de quelques mètre pour refaire une croix. Avant de continuer, il regarda ses deux compères pour leurs dire : « Messieurs, à chaque croix, vous devez creusez  à peu près … sa (il montre avec ses mains, séparé à 6 cm l'une de l'autre). Je vous remercie. »

Spoiler:

-Je suis bien placé pour savoir ce qu'une goule ressent et ce qu'elle peut endurer. Je serais d'avis d'utiliser un de nos kit médicaux, au cas ou.

C'est ainsi qu'il s'était laissé convaincre de se faire examiner par le toubib du village, lui-même goule. C'était plutôt agréable d'avoir quelqu'un qui connaissait l'anatomie goule en guise de médecin. Le docteur prit un kit de soin en main et en inspecta le contenu, à en juger par sa mine septique la goule demanda :

-Il y a un problème?
-Oui, il n'y a que des feuilles et des flacons qui ne m'inspirent rien qui vaille. Pour avoir été médecin généraliste avant la guerre je peux vous dire que ça pourrait vous tuer ce que je peux vous appliquer. Je préfèrerais honnêtement vous suturer à l'ancienne mais j'ai pas de fil sous la main. Honnêtement mieux vos vous cautériser à la poudre noire, ce sera violent mais plus rapide et plus efficace.

Lui, se désinfecter à la poudre à canon? Il n'était pas contre cette idée l'opération ne s'avérait-elle pas risquée?

-Je ne risque pas une infection?
-Peut-être, vous préférez tenter les remèdes de savant fou?

Florian refusa d'un hochement de tête, plutôt mourir que de s'étaler une pommade ou des plantes qui ont traîné en extérieur. Peut-être boiterait-il pour la fin de ses jours mais il ne voulait pas risquer une infection mortelle pour une simple frousse. De plus le feu lui brûlait tout ce qui pouvait l'être, les microbes aussi et au moins ça plaie serait désinfecté. La goule soupira, il fallait faire des sacrifices pour avoir un organisme saint. Le musicien prit une cartouche de son n99 et la donna au médecin qui sépara la balle de la douille avant d'appliquer méticuleusement la poudre sur la plaie. Il alluma son briquet avant d'allumer la poudre à canon qui brûla instantanément la blessure. Florian ne pût retenir un cri de douleur. Après s'être remis de ses soins plus que douloureux la goule retourna à ses activités pour la journée avant de participer au repas dans le bâtiment principal : un véritable festin, puis les gens repartirent dans leurs cases pour la nuit. La goule resta pour consulter quelques notes avant d'être interpellé par une femme et le "garde" de la communauté.

-J'ai discuté un bout de temps avec votre ami le garde.Dit-elle.

Il avait donc mangé, Florian espérait pouvoir voir le visage de leur ancien soldat de la FNF. A défaut d'être un régal pour les yeux une partie du mystère qu'il aimait conserver disparaîtrait. Savoir avec qui on travaille était toujours agréable, même si la personne en question était moche.

-Je m'appelle Maria et je suis sans doutes la meilleure récupératrice des environs...
-Ses chevilles vont bien aussi. Coupa l'ex militaire. Elle a repéré ce qu'on peut appeler une "ferme" a plante oasis et une autre plus loin avec des brahmines. On pensait qu'il valait mieux que l'on fasse une expédition demain pour aller négocier avec eux. Et au pire on peut foutre le feu et tout prendre.
-J'y réfléchirais, bonne nuit à tous.

Les trois personnes retournèrent dans leurs cases respectives, même si pour la goule il s'agissait surtout d'un sac de couchage avec son manteau en guise d'oreiller. Il fallait réfléchir à un plan d'attaque et la nuit portait conseil.


Il se dirigeait vers l'endroit ou était supposé se tenir Jean-Michel, Florian était accompagné de leur meilleur tireur ou alors était-ce le vieux chasseur. Le musicien n'en savait pas grand-chose, même s'il savait tirer et se débrouillait au corps à corps mais les deux hommes devaient le surpasser. Mais lui avait cent trente-deux ans d'expérience derrière lui et peut de gens pouvaient sans vanter. La goule salua le chasseur et lui dit :

-J'ai besoin de vous pour une expédition, comme vous le savez on nous a dit qu'au Sud se tenait une ferme de plante oasis et je pense qu'il serait utile d'essayer d'en obtenir. Je ne pense pas que les deux personnes qui n'ont pas accès à l'eau seine apprécient d'être laissé pour compte. Nous les goules pouvons-nous contenter de l'eau de la Seine, mais de votre côté cela risque de poser problème. Maria, notre "récupératrice experte" comme elle aime le dire est entrain d'essayer de convaincre notre ami moustachu de se joindre à nous. Qu'en pensez-vous? Nous partons?

HRP:

Jean-Michel était heureux de manger ce qu'il avait chassé. C'est une des meilleure chose qu'un bon chasseur expérimente dans sa vie, avec la chasse d'un gibier unique. Il restait avec les chasseurs mais sa gentille Julie vint aussi. C'est entre deux morceau de Moucham que Marc lui parla d'une idée d'élevage de Moucham. Le Vieux chasseur le regarda, réfléchissant.

- "C'est pas une mauvaise idée. Mais faudrait trouver un moyen de les enfermer ces merdes, et de manière sûre! Pas envie que des sales pinces s'échappent et découpent tranquillement le village pendant la nuit" dit-il en souriant. "Faudrait en parler à Corne d'Auroch, tu sais le super artisan qui s'occupe des réparations et améliorations. Je suis sûr qu'il pourrait nous trouver quelque chose. Mais essaie de plancher sur quelque chose, j'y réfléchirais de mon côté"

Jean-Michel finit son plat puis, après avoir félicité ses camarades de chasses ainsi que tout le reste du village, s'excusa car à son âge le sommeil c'est important! Julie resta encore un peu pour parler avec plusieurs personnes, principalement les marchands. Elle cherchait quelqu'un qui pouvait envoyer et ramener des lettres de Lutèce, car son fils lui manquait déjà.

La nuit fut parfaite pour Jean-Michel qui dormait profondément d'un sommeil réparateur. Il rêvait déjà des futures merveilles de ce village et imaginait une utopie où ils pourraient vivre sans la crainte des Psycho ou de la domination de la FNF.

Il se leva naturellement tôt et sourit en voyant sa blonde à ses côtés. Faisant de son mieux pour ne pas la réveiller, il sortit et marchait pour réfléchir. L'idée de Marc était peut-être faisable, mais il faudrait un moyen de les maîtriser ces sales bêtes. Le grand avantage serait qu'ils les utiliseraient comme décharge à ordure, leur évitant ainsi la surcharge. Le risque était que les Moucham s'échappent et tuent... Il faudrait donc faire leur cage à une grande distance du village.

De plus, il devait penser à un cadeau d'anniversaire pour sa Julie mais ne trouvait rien... Ils n'avaient plus d'économies (ayant tout donné pour financer l'expédition) et il était hors de question d'aller partir faire de la récupération dans Paris seul. Jean-Michel partit à son rendez-vous avec Florian, l'air pensif.

La goule le salua puis lui parla d'une expédition vers une ferme de plante Oasis et qu'il serait utile d'en avoir plus, pour les 2 pauvres qui n'ont que la Seine a boire. Jean-Michel fut content que Florian s’intéressait au bonheur tant humain que goule.

- "Ma foi, ça serait une bonne idée! De plus, je dois trouver quelque chose pour le 36ème de Julie" dit-il en souriant "Je suis plus que partant et ça pourrait être intéressant. J'espère par contre que vous êtes un sacré négociateur, car je vois pas ce que l'on pourrait échanger contre les plantes Oasis"

Spoiler:

-Non, pas assez épais ... Sa, c'est pas mal, mais pas assez grand. Mais, si je réussis à en trouver un autre identique, sa ferais l'affaire sans doute ...
-ne m'dites pas qu'vas falloir encore creusé ?

Corne D'Auroch regardas son camarade avec un sourire amusé

-Non non, ne t’inquiète pas, deux identiques soudé l'un à l'autre seront parfait, il n'y auras pas besoin de creuser plus. Par contre, il me faudrait du matériel pour souder ... Et sa ... Hé hé, on verras sa plus tard.

Son camarade avec qui il parlait étais l'un de ceux qui l'ont aidé hier. Il s'appelait Baptiste, était assez jeune, 29 ans à peu près, et était débrouillard avec ses mains, du moins, pour le peu de service qu'il à déjà rendus à Francis. Lui et son ami avaient creusé plusieurs dizaines de trous  en respectant plus ou moins les indications du vieux bidouilleur.

-Y'a quelqu'un ?

Une femme se tenait à l'entrée de l'atelier et regardait l’intérieur à la recherche de quelqu'un. Baptiste alla la voir pour le demander ce qu'elle voulait

-J'cherche Corne D'Auroche ...
- « Corne D'AuroCH ».Le « ch » se prononce « que ».

Erreur habituelle …

-Enfin, passons. Que puis-je faire pour vous ?

Il s'était levé de sa table pour rejoindre Baptiste et la femme.

-C'est Maria, notre récupératrice, j'ai ...
-Ha ! Le hasard fait si bien les choses ...

Corne D'Auroch avais tourné le dos au personnes pour rejoindre sa table à la recherche de quelques chose au milieux des objets dérangés. Il en sorti une feuille un peu sale puis retourna voire Maria en la relisant.

-J'ai justement une liste d'objet que ...
-Oula, minute ! Ch'uis pas là pour ça ! C'est l'autre goule qui m'envoit.

Corne D'Auroch levas son nez de sa feuille pour montrer un regard interrogatif.

-Qui sa ? Monsieur Rosenberg ?
-Heu … Ouai, c'est lui.
-Ha, ce qui explique l'erreur de prononciation … Enfin, passons. Qu'y a-t-il à faire pour son service ?

La récupératrice fit un cours résumé de sa découverte hier et de la décision prise par Florian. Corne D'Auroch écouta songeur puis, quand Maria eu fini, il regarda quelques seconde son partenaire avant de revenir à Maria pour lui répondre.
-Moi, sa ne me dérangerais pas trop, mais … Vous savez si quelqu'un reste pour garder la boutique ? Enfin … façons de parler bien sur.
-Non, il m'as juste dit de venir voir si vous pouviez venir, car on a besoin de vous si il faut marchander ...
-Ha, oui, c'est vrais que … Bon, je vais aller les voir. Baptiste, vous pouvez lui montrer en attendant que je revienne ? Merci Baptiste, vous aurez besoin de sa.
-Bien m'sieur ...

Corne D'Auroch avait passé sa feuille à son camarade avant de quitter l'atelier à la recherche de Florian Roseberg. Après quelques minutes, ce n'est pas sur la goule qu'il était tombé, mais sur le chasseur, monsieur Durand.

-Excusez-moi Durand, mais vous n'auriez pas vus monsieur Rosenberg ?
-Si, on viens de ce parler il y à quelques instants. Pourquoi ? Vous venez avec nous ?
-Vous faites aussi partit de l'expédition ?
-Bien sur pour...
-Pour rien, excuse-moi, mais je suis un peu pressé. Je vous laisse. À toute à l'heure, sans doute.
-À plus tard.

Francis marcha encore un peu avant de trouver son ami mélomane.

-Bonjour monsieur Rosenberg. Puis-je vous déranger une minute ? Voilà, Maria m'as expliquer, et je suis d'accord, mais, est-ce que vous ne craignez pas pour les habitants qui restes ? Si il y avait une attaque durant notre absence ? Je suis parfois très, voire trop soucieux, mais bon ...

Spoiler:

-Bonjour monsieur Rosenberg. Puis-je vous déranger une minute ? Voilà, Maria m'as expliquer, et je suis d'accord, mais, est-ce que vous ne craignez pas pour les habitants qui restes ? Si il y avait une attaque durant notre absence ? Je suis parfois très, voire trop soucieux, mais bon ...

C'était prévisible, ils étaient les seuls à savoir se battre et leur garde ne pourrait pas sauver tout le reste de la communauté. C'était problématique, mais il fallait partir en expédition, ils pouvaient très bien utiliser le puit mais se rabattre directement sur cette option ne lui plaisait guère. L'eau du puit n'était pas illimitée contrairement à celle de la Seine, mieux valait ne pas la gaspiller alors que l'on avait une autre solution sous la main.

-Je sais, mais si l'on se rabat déjà sur nos réserves ça pourrait être problématique sur le long terme. Pour la sécurité...
-Il n'y a rien à faire. Coupa leur garde.

Très optimiste ce mec.

-Moi, vous, Florian, notre ami le vieux chasseur et peut-être Maria sommes les seuls à savoir tenir une arme. Vous pensez sincèrement que l'on pourra protéger tous les autres? C'est pas comme à Lutèce, la ville est inattaquable car elle a une muraille de trois mètres de large et dix de hauteur et des snipers qui exterminent tout ce qui s'approche trop près de la ville. Hors ici la seule défense que l'on peut espérer avoir c'est une tranchée, hormis si on se fait attaquer par des culs-de-jattes elle servira à rien sans les murs qui vont avec. Il nous faut des murs, ensuite on pourra aborder décemment la question de la défense.
-Je vois. Répondit le mélomane.

Le monologue de leur garde avait beau être pessimiste il était criant de vérité : ils étaient vulnérables à la première attaque venue. Que pouvaient-ils faire contre des pillards? Le tireur d'élite reprit une inspiration avant de reprendre sa tirade :

-D'ailleurs, si vous comptez vraiment allez acheter des trucs a ses fermiers, essayez de faire un peu d'extorsion. Vu la clique de timbré qu'on fait, ça devrait être facile.
-Je préférerais me passer de ce genre de pratique, sinon pour le commerce ça risque de poser problème. Répondit la goule. Enfin, vous en pensé quoi vous?
Demanda-t-il a l'attention de Corne D'Auroch.

Faudrait songer a aller en parler avec Jean-Michel aussi.

HRP ::

Après avoir parlé avec Florian, Jean-Michel Durand était partit pour trouver leur artisan en chef, Corne d'Auroch, pour lui parler de la cage à Moucham de Marc. Il le croisa rapidement mais n'eut pas le temps de formuler sa requête que déjà l'homme lui posait des questions. Malheureusement, Corne d'Auroch était très pressé et le vieux chasseur n'eut pas le temps de poser des questions que déjà l'artisan partait telle une fusée vers Florian.

Au moins, Jean-Michel savait qu'il pourrait lui parler vu qu'il semblerait qu'ils partiraient avec eux. Il partit donc chercher ses affaires et parler un peu avec sa femme. Une fois qu'il a mit toute son armure et qu'il avait son sac, il arriva vers Julie en souriant.

- "Je me réjouis de partir à l'aventure, ma petite Cervignard" dit-il en l'embrassant "Je sais pas combien de temps c'est, mais je sens que ça va être sympa! J'ai l'impression d'avoir une deuxième jeunesse avec cette ville!"

- "C'est bien mon chéri" dit-elle, en souriant légèrement. "Mais..."

- "Mais quoi encore?" dit-il, ne comprenant pas ce qui pouvait y avoir.

- "Et bien... Tu m'as dit que vous partez loin et avec plusieurs personnes et donc... J'ai peur que des gens en profitent pour nous faire du mal"

- "Julie... Tu as dit la même chose lorsque que l'on est partit à la chasse et que la goule est partit prendre de l'eau et pourtant personne ne nous a attaqué! Faut pas t'en faire!" dit-il en souriant "Monsieur Rosenberg sait ce qu'il fait, j'en suis sûr"

Puis Jean-Michel partit après avoir rassuré encore une fois sa femme. Mais sur le trajet, un doute l'envahit... Il allait devoir parler avec la goule. Quand il arriva, le groupe était déjà là et parlait activement.

- "Bonjours Messieurs! Bonjour mademoiselle" dit-il en souriant "Dîtes voir, est-ce que vous avez plus d'information sur l'expédition? Je veux dire, ça sera long et dangereux? Et aussi, ça je vous le demande pour rassurer ma femme, est-ce qu'il y a un risque que l'on s'en prenne à notre village?"

-Je préférerais me passer de ce genre de pratique, sinon pour le commerce ça risque de poser problème. Répondit la goule. Enfin, vous en pensé quoi vous?

Avant de répondre, Corne D'Auroch jugea rapidement le garde. Plus grand que lui, visage masqué, voix grave … Il en imposait, mais celas allait avec l'emploie. Il redirigea son regard vers Rosenberg pour lui répondre.

-Je favorise le commerce, comme vous. Extorquer de la nourriture, de l'eau et des objet de première nécessité ne permet pas d'avoir de bonne relation, ni une bonne image de nous-mêmes. Et, sans vouloir en rajouter une couche, je ne sais pas trop avec quoi l'on pourrait commercer ...
-Extorsion, j'vous dis, extorsion...
-Mais, je vous répète que je suis en désacord avec vous. Je vous ai dit pourquoi et ...
-Salut les gars ! Alors, quoi d'neuf ?

Une voie féminine familière venait de derrière Francis, qui se retourna pour se rendre compte que c’était Maria, la récupératrice.

-Dites donc Corne, je ...
-Corne D'Auroch.
-Ouais, bon, mais j'vous l'dit tout d'suite, votre liste là, ch'ais pas si ...
-Hum hum !

Le réparateur et la récupératrice regardèrent la goule.

-Et si nous en revenions à notre sujet initial ? J'allais donc dire que ...
-Bonjours Messieurs! Bonjour mademoiselle

Durand venait d'arriver. Après quelques salutation, ce dernier alla directement au pourquoi de sa venue.

-Dîtes voir, est-ce que vous avez plus d'information sur l'expédition? Je veux dire, ça sera long et dangereux? Et aussi, ça je vous le demande pour rassurer ma femme, est-ce qu'il y a un risque que l'on s'en prenne à notre village?
-Et bien, justement, on allaient réglé quelques détails, dont cette question, et au moment ou vous arriviez, monsieur Rosenberg allait répondre. Dit Corne D'Auropch en souriant à son camarade.

Spoiler:

-Dîtes voir, est-ce que vous avez plus d'information sur l'expédition? Je veux dire, ça sera long et dangereux? Et aussi, ça je vous le demande pour rassurer ma femme, est-ce qu'il y a un risque que l'on s'en prenne à notre village?
-Et bien, justement, on allaient réglé quelques détails, dont cette question, et au moment ou vous arriviez, monsieur Rosenberg allait répondre. Dit Corne D'Auroch en souriant à son camarade.

Alors tout le monde attendait sa réponse. La goule prit une inspiration avant de commencer sa réponse à toutes les questions qu'on lui posait.

-L'expédition devrait un peux plus longue que ce qu'on a fait hier, mais je pense que si on se presse on sera de retour avant le coucher du soleil. Dangereux? A ce que je sache y a que des pierres et des broussailles, donc hormis si la mauvaise herbe vous fais peur on devrait pas avoir de problèmes. Ensuite pour le village il y a toujours un risque qu'on se fasse attaquer.
-Mais il faut profiter que l'on se soit installé depuis à peine trois jours pour partir en expédition : les pillards essayeront sans doutes de faire de la reconnaissance, même s'ils échoueront. (Le garde arma son fusil). Je pense qu'on aura le droit à une attaque vraiment chaude que dans, deux semaines le temps qu'ils se soient concerté.
-Pour le commerce on peut toujours leurs céder notre rad-cochon? Moi je mange pas de viande alors ça me gêne pas, de toute façon on en profitera pour prendre des légumes en plus des plantes oasis non? Doit bien nous rester de la viande de Moucham aussi, je pense que les gens auront assez pour tenir jusqu'à notre retour. Après tout on pourra toujours se rabattre sur le Moucham et le rad-caniche comme on en à la pelle a l'Ouest.

Maria et le garde avaient tout justes, il fallait profiter de leur récente installation pour faire des expéditions avant que les pillards ne se regroupent pour essayer d'attaquer.

HRP:

Jean-Michel était arrivé pile au bon moment! Après avoir remercié son partenaire Corne d'Auroch, il regarda la goule en attendant, comme tout le monde, la réponse aux questions.

-"L'expédition devrait un peux plus longue que ce qu'on a fait hier, mais je pense que si on se presse on sera de retour avant le coucher du soleil. Dangereux? A ce que je sache y a que des pierres et des broussailles, donc hormis si la mauvaise herbe vous fais peur on devrait pas avoir de problèmes. Ensuite pour le village il y a toujours un risque qu'on se fasse attaquer."

Une expédition d'une journée, ce n'était pas la mort. Il avait fait pire dans ses jeunes jours. Quand a la dangerosité, c'était parfait : des cailloux et de l'herbe! Si seulement toute les expéditions pouvaient être aussi peu dangereuse. Mais il semblerait que l'on puisse tout de même se faire attaquer si qui embêta un peu Jean-Michel. Heureusement, ce fut le garde qui relativisa le risque d'un attaque, rassurant par la même occasion le vieux chasseur.

- "Et bien, c'est ce que je me tue à me dire à ma femme! C'est pas aujourd'hui qu'ils nous attaqueront" dit Jean-Michel en souriant

Puis, ce fut la jeune femme qui parla de ce qu'ils pouvaient échanger. Il est vrai qu'un peu de viande contre des sources d'eaux, c'est équitable.

- "Je m'y connais pas trop, mais je trouve ça honnête! " dit-il à Maria "Mais donc, pour le radcochon, si on le prends vivant il va nous ralentir un peu. Par contre, si on le tue, j'imagine qu'il aura moins de valeur. On choisit quoi?"

Spoiler:

-Je m'y connais pas trop, mais je trouve ça honnête! dit-il à Maria Mais donc, pour le radcochon, si on le prend vivant il va nous ralentir un peu. Par contre, si on le tue, j'imagine qu'il aura moins de valeur. On choisit quoi?

-Laissons le en vie, au pire on le tuera en cours de route s'il pose problème. Répondit le garde.

C'était sans doutes le mieux à faire. La goule regarda tout le monde avant d'annoncer :

-Très bien, alors on partira avec le rad-cochon demain a l'aube. Maria, vous, Corne d'Auroch et moi.
-Et moi alors? Demanda le garde.

Le garde, qu'en faire? Son aide au combat serait précieuse, mais et si le village se faisait attaquer? Non, il devait rester ici pour assurer la sécurité du groupe. La goule soupira avant d'annoncer.

-Vous devez rester, sinon les autres seront sans défenses. Au pire vous pourrez tuer le temps en vous entraînant sur des rad-caniches.

Son interlocuteur jura à haute voix, il tenait vraiment à venir apparemment. Le garde murmura quelques mots à l'intention de Florian.

-Faudra qu'on parle à votre retour.
-Très bien. Bon, je suppose qu'on n'a rien plus rien à dire si quelqu'un veut dire quelque chose qu'il se lance.

HRP:

Jean-Michel regardait le garde qui semblait vouloir vraiment venir. Quel pauvre homme. Mais il pourrait bien venir une autre fois!

- "Faut pas vous en faire! Je suis sûr que vous irez un jour en expédition! Mais dîtes-vous que vous faîtes probablement le travail le plus important d'entre nous" dit-il en lui souriant gentiment.

Puis, visiblement personne n'ayant de remarques, ce fut l'heure de partir. Florian, ainsi que la récupératrice Maria, allaient guider le groupe. Le Chasseur était vite partit chercher le Rad-cochon qui semblait de mauvaise humeur. Il dut forcer un peu pour qu'il accepte de le suivre.

- "Vala, j'ai le petit gros avec nous!" dit-il en souriant, un peu suant.

Ils saluèrent leur voisins et amis puis partirent à la conquète du Sud. Ils ne savaient pas trop à quoi s'attendre et Jean-Michel espérait que la route serait tranquille. Après tout, ils s'éloignaient de la vieille Paris pour aller dans des terrains totalement mort, il ne devait donc pas y avoir non plus trop de vilaine créature.

Malgrès tout, Jean-Michel restait prudent et tenait fermement son fusil. Il tentait aussi d'imaginer à quoi pouvait ressembler ces fermiers d'Oasis. Etaient-ils gentils ou fou comme des psycho?

Spoiler:

Le groupe avançait dans le silence absolu, personne n'avait rien à dire. Personne ne voulait parler, Maria se contentait de jouer avec son zippo en allumant quelquefois une brindille qui passait par là. A croire que cette fille adorait brûler des choses, la goule s'abstint de tout commentaire et continua de regarder l'horizon. Elle-même n'avait rien à faire et décida d'occuper son temps d'une façon plus constructive en observant la jeune récupératrice : elle avait une peau sombre et des yeux noisettes, ainsi que des cheveux noirs. Sans doutes une Africaine, ou alors les longues journées a fouillé les terres désolées avaient bruni sa peau.

-Vous savez, je ne sais pas trop comment prendre ce regard. Dit Maria.

Il était vrai qu'avec son masque a gaz qui dissimulait son visage, il était un peu dur de comprendre le regard de la goule. Aussi Florian détourna spontanément le regard en direction de l'horizon. Le musicien réfléchissait à qui était leur garde qui était resté au camp : il est vrai qu'ils ne savaient rien de cet homme. La goule réfléchit un long moment faisant le tri entre les informations utiles et le reste de sa mémoire usée par le temps.

Il porte un uniforme de la FNF modifié et un fusil longue portée.

Ce n'était pas un milicien, ils n'avaient pas d'uniforme mais un brassard ou une insigne montrant leur appartenance à la FNF. De plus pourquoi l'homme avait-il insisté pour venir avec eux? Il n'avait aucun intérêt à accompagner l'expédition, surtout avec son caractère sarcastique et sans doutes invivable. De plus, et même si la goule n'osait pas l'avouer, le musicien avait peur que leur tireur d'élite détruise leurs chances de réussir des négociations.

Déserteur!

Cette pensée le foudroyait tandis qu'il marchait : tout s'emboîtait par parfaitement : son uniforme modifié, son fusil de qualité militaire, le fait qu'il veuille partir en expédition pour éviter de croiser une patrouille venue vérifier si la petite communauté n'était pas un regroupement de psychotique!

Non! Non! T'emballe pas trop vite Flo, si ça se trouve c'est juste ton imagination qui invente des trucs.

Il n'avait aucune preuve qu'ils avaient affaire à un déserteur de la FNF, de plus c'était trop tard pour faire marche arrière, le reste de l'expédition ne ferait pas demi-tour pour de simples suppositions. Florian respira a grande bouffée d'air pour se calmer. Faire une crise d'angoisse ou devenir anxieux n'aiderait pas l'expédition a revenir avec les plantes oasis.  

-Dites, vous pensez quoi de notre garde.
-Un peu brutal sur les bords, mais il a l'air de savoir tirer et ça me suffit. Répondit la récupératrice.

HRP:

Le petit gros était un peu bougon et ne semblait pas être très heureux de quitter son coin préféré. Ce Radcochon était caractériel! Mais, après quelque petit coup de botte de Jean-Michel, la bête marchait plus ou moins au pas. C'était un sacré tas de viande sur patte, plutôt rare dans des terres désertiques. Bien souvent, c'est des animaux à moitiés affamés que l'on trouve.

Tout le monde était silencieux, mais le vieux chasseur ignorait pourquoi. Etait-ce à cause d'un malaise dû a la réaction un peu brutal du garde, à cause de quelque chose que Jean-Michel n'avait pas perçu ou tout simplement à cause de l'apréhension face à l'inconnu qui bloquait les langues? A cause de ce profond silence, chacun s'occupait comme il le pouvait. Le Chasseur regardait l'horizon ou surveillait le petit gros et s'amusait à regarder les petites excroissance visqueuse gigoter à chaque pas dans tout les sens. Florian, quant à lui, semblait regarder la petite femme, mais de manière assez insistante selon Jean-Michel. C'était dur de savoir ce qui se passait derrière ce masque. Déjà que lire sur le visage d'une goule, c'était dur! Mais, est-ce que Florian regardait la jeune Maria avec une envie lubrique ou alors était-il envieux de sa belle apparence?

Jean-Michel remarqua aussi l'envie à tendance pyromane de la Récupératrice. Il ne savait que penser. Peut-être devrait-t'il demander à la jeune femme d'où elle venait. Après tout, si c'est une Malebranche, c'est pas bon signe.

Mais le vieux chasseur secoua la tête. Il devait faire confiance à ses collègues, sinon c'était mal parti! Presque 30 minute après la seule phrase du voyage, Jean-Michel remarqua que Florian semblait pensif. Soudain, la goule, après une grande bouffée d'air qui trahissait un peu d'inquiètude, leur demanda leur avis sur le garde.

- "Je ne sais pas trop que penser de lui. Enfin, un peu comme tout le monde de la communauté. On ne connait personne vraiment pour l'instant... Mais je pense pas que l'on doive se méfier, si c'est ça votre question." dit-il en lui souriant. "D'ailleurs, que pensez-vous justement que, une fois rentré, l'on fasse une sorte de petite soirée où l'on apprends à se connaitre? Tout simple, rien de grande fête. ça permettrait de lever les soupçons que l'on a sur chacun, vous en pensez quoi?"

De son côté, le petit gros commençait à tirer sur la corde. Il semblait avoir envie de renifler quelque chose un peu plus loin. Jean-Michel tira un coup sec sur la corde pour le calmer. ça eut un effet, mais la bête semblait vouloir aller chercher quelque chose.

Corne D'Auroch alla à l'atelier pour y récupérer son matérielle. Mais, quelques minutes après avoir franchit la porte de l'atelier et commencé à rassemblé quelques affaires, qu'une personne entrée à son tour.

-C'est bien vous Corne …
-Corne D'Auroch, oui. Que puis-je faire pour vous ?
-C'est Pierre qui m’envoie, c'est par rapport au mur.
-Pierre ? Le camarade de Baptiste ?
-Ouais, Ils ont b'soin d'vous pour voire un truc.
-Quoi ? Il y a un problème ? Amène-moi à eux.

L'envoyé guida Francis vers vers l'un des endroit où suivait le tracé prévus pour la muraille. Baptiste et Pierre était là, à regarder l'un des trous qu'ils avaient creusé. Baptiste était à genoux, montrant quelque chose du doigt et Pierre frappait avec une longue tige de fer, avec l'extrémité en l'air qui était recourbé.

-Mais, qu'est-ce que vous faites avec ce tuyaux ?

Ils arrêtèrent leur besogne pour observer le moustachus. Baptiste se relevas pour discuter avec Corne D'Auroch, alors que Pierre continuait de frapper.

-On vas pas pouvoir planter de piquet ici. Y'a d'là roche très dur sous la terre, comme du béton. Avec le tuyau, on réussis à le casser un peu, mais c'est pas rapide.
-Et c'est le seul trou où il y en à d'autres ?
-Et bien, on à regarder les 3 trous d'avant et d'après et on à retrouvé la même roche.

Corne D'Auroch se mit à réfléchir. Par manque de matériel, la seul solution possible était de creuser avec un marteau et un burin. Il se rappelas d'une pioche dans l'atelier, qui pourrait aussi servir.

-Bon, il vas falloir tout vérifier. Allez chercher la pioche,la pelle, le marteau et le burin, on vas en faire le plus possible aujourd'hui, pour préparer les piquets ...
-Qu'on a pas encore trouver d'ailleurs.
-C'est pour sa que je compte sur notre chère amie Maria. D'ailleurs, Baptiste, tu l'accompagneras, puisque tu sais à peu près ce qu'il nous faut. Allez chercher le Matériels, je vais inspecter les autres trous pour voire de ce qu'il en est.

Pendant une vingtaine de minutes, Corne D'Auroch à vérifié chaque endroits creusé. Après celas, il rejoint ces compagnons, qui étaient en train d'utiliser la pioche, pour la roche dur, et la pelle, pour élargir les trous pour pouvoir utiliser le burin et le marteau sans être trop gêné par la terre. Il regarda le trou, que Pierre agrandissait à la pelle, avant de prendre le marteau et le burin pour commencer à frapper sur le béton. Le temps passa, et Corne D'Auroch se rappelas soudainement de l'expédition, qui à dut partir sans lui.

*Bon, sa ne doit pas être trop grave, ils se débrouillerons … Et puis, ils seront de retours ce soir.*

HRP:

L'oeil tremblant dans la lunette, une goutte de sueur perlait son front, les environs étaient sans danger et le village était sécurisé et leurs habitants sereins. Mais ce n'était pas la question! Le garde observait la patrouille de la FNF qui se rapprochait dangereusement du village. Ne sachant que faire le tireur d'élite descendit précipitamment du toit où il s'en était installé pour rejoindre celui qui correspondait le plus a un leader à ses yeux : Corne d'Auroch, lui saurait quoi faire pour lui. C'était un déserteur, que pouvait-il faire?

-Corne, j'ai un putain de problème! Annonça le tireur d'élite. Une patrouille de la FNF qui apparemment a eu vent de notre communauté s'approche, je sais pas leurs intentions mais c'est une section d'exploration. Apparemment ils veulent pas la bagarre, par contre moi... Continua-t-il d'un air embarrassé en désignant son uniforme. Je suis un déserteur Corne, et il faut que je me planque sinon j'éveillerais les soupçons.



L'expédition continuait tranquillement son chemin, quand tout d'un coup le rad-cochon s'agita, semblant vouloir chercher quelque chose, il est vrai qu'au loin la goule distinguait quelque chose. Mais le vieux chasseur, avait posé une question et il devait y répondre.

-Eh bien pourquoi pas, nous sommes une vingtaine donc il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. Après le cochon doit avoir trouvé quelque chose pour qu'il s'agite comme ça, après vous pourriez me dire s'il y a quelque chose au loin. Les années n'aident pas et les radiations ne régénèrent pas hélas les globes oculaires, d'ailleurs faudra que je nettoie les verres de mon masque.

Maria s'arrêta, vérifia que son arme était en état de marche, mieux valait, être sûr que tout marcherait avant de partir en exploration. Florian regarda une nouvelle fois la récupératrice un long moment.

Tellement jeune et déjà prête à tuer.

Il chassa cette pensée de son esprit, les terres désolées ne pouvaient pas avoir pourris la jeunesse à ce point. A son âge le musicien avait surtout en tête de vivre heureux, pas de s'inquiéter pour son prochain repas où de savoir qui allait mourir.

-Monde à la con. Marmonna t-il pour lui même.

HRP:

La journée s'écoulait tranquillement. Pierre, Baptiste et Francis continuaient leur besogne, chacun partant de leur coté, le premier avec la pioche, le second avec la pelle, et Corne D'Aurcoh, qui frappe sur le burin pour casser la roche lentement, très lentement, comme il le craignait. Puis, un autre sont réguliers, autre que celui de son marteau se fit entendre. Ils était plus rapide, et venait de derrière lui, ce qui obligeât Corne D'Auroch à se relever et à se retourner pour se rendre compte que  le garde se dirigeait rapidement vers lui. Il se leva puis épousseta un peu avant de pouvoir discuter avec son interlocuteur qui était arrivé, entre temps, juste en face de lui.

-Corne, j'ai un putain de problème!

Le ton un peu anxieux du garde l'étonna un peu, mais il n'y laissa rien paraître, laissant

-Une patrouille de la FNF qui apparemment a eu vent de notre communauté s'approche, je sais pas leurs intentions mais c'est une section d'exploration. Apparemment ils veulent pas la bagarre, par contre moi...

Corne D'Auroch lui fit signe de le suivre, avec son amicale sourire, après avoir ramassé le marteau et le burin pour le conduisit jusqu'à l'atelier. En chemin, le mercenaire continua son explication, plus faiblement, pour ne pas laisser une oreille curieuse écouter, avec une une légère touche d'embarras.

-Je suis un déserteur Corne, et il faut que je me planque sinon j'éveillerais les soupçons.

Le bricolo du groupe de disait mots et continuait de marcher avec son sourire. Arrivé dans l'atelier, ce dernier rangea les outils qu'il avait en main et se dirigea vers une malle, qu'il ouvrit.

-Ne t'en fait pas,on vas pas te laisser tomber. Tu est sans doute le seul qui ait une véritable expérience de combat, donc, un élément précieux.

Il sortit de la malle, qui avait plus l'air d'une caisse en boit vite faite, une bleu de travaille sale, avec des bottes, et un sac. Il se dirigea ensuite vers un casier cadenassé, qu'il ouvrit avec une clef qu'il avait dans sa poche, pour y sortir son fusil laser. Il le tendit au garde avant de lui parler de nouveau.

-Te cacher n'est peut être pas une bonne idée. Si les gardes nous voient sans défenses, ils « proposeront » leurs « services », si tu voit ce que je veut dire ...

Il prit un vieux chiffon noir qui traînait sur une table et une paire de lunette de moto, qui servait à ce protégé les yeux au mieux.

-Prend sa, au cas où il te reconnaîtrait de tête, après, si tu as une écharpe un un foulard, pour la bouche, sa serait parfait. Ha, et met tes affaires dans mon casier, et ferme-le à clef, sa devrait suffire.

Corne D'Auroch regarda 'homme qui tenait dans ses mains sa nouvelle tenue improvisé.

-Bon, je reviens te voir dans 2 minutes. Je te conseille de te dépêché, car les soldats doivent se rapprocher.

Jean-Michel sourit. Son idée avait été accepté, c'était parfait! Le vieux chasseurs avança, son fusil en main:

-"Je vous fais confiance pour me couvrir, mais je pense pas que ça soit quelque chose de terrible. Probablement un rad Caniche totalement mort ou quelque chose qui s'en approche. Certains Rad-cochons aiment bien la viande morte, mais pas trop" dit-il en souriant.

Jean-Michel était rassuré d'avoir une jeune femme qui semblait savoir tenir une arme! Pas que la goule ne le rassure pas, mais il trouvait que le médecin n'avait peut-être pas assez les nerfs stables pour ça. Il jeta un regard en arrière, souriant à Maria. C'est vrai qu'elle était pas moche, et surtout avec une arme dans les mains! Le Chasseur avait toujours aimé ça, ça montrait que la personne avait fort caractère! Et quoi de mieux qu'une femme avec du caractère!

Le petit gros tirait comme un malade. Il devait surement mourir de faim ou alors trouver quelque chose de très appétissant (pour un Rad-Cochon). En avançant, il arriva vers une petite fosse avec des flaques d'eaux qui dégageait une chaleur due à la radioactivité. De plus, il y avait quelques goules sauvages qui semblaient s'être embourbé dans les bassins d'eaux. En Voyant ça, Jean-Michel tira violemment sur la chaine du rad-cochon pour pas qu'il avance plus. Lentement, il commença à reculer, tirant de toute ses forces sur la bête qui se déchaînait tel un bon diable. Jean-Michel regarda ses compères et articula sans dire mot :

- "Goules Sauvages et Radioactivité!"

Le déserteur se changea prestement et obéit aux ordres de Corne tandis que celui-ci le laissait le temps d'enfiler sa nouvelle tenue. Le garde en profita pour masquer son visage avec son écharpe et ses lunettes de moto. De plus, une petite analyse du fusil laser s'imposait, un modèle artisanal de bonne factures, l'arme était entretenue d'une façon impeccable. Le chargeur était lui aussi exemplaire, l'homme aurait presque honte de l'utiliser, plus par peur de détériorer la qualité du fusil que de perdre des cartouches. En tout cas sa tenue était fonctionnelle et c'était tout ce qu'il demandait. Le tireur d'élite attendit le retour de Corne avant de lui tendre la clef du casier, en ajoutant.

-Merci pour l'aide, le QSG-1 est dans le casier comme tout le reste. Où sont les soldats?

L'envie d'en finir avec cette patrouille lui pesait sur le coeur, plus vite elle disparaîtrait mieux ce serait. Le déserteur observa une dernière fois son accoutrement et son arme, non décidément il préférait l'uniforme.

-Vous trouvez que je fais bien garde de colonie?


Le constat du chasseur était prévisible, des radiations et des goules sauvages. Les deux hommes tinrent le rad-cochon éloigné, puis reprirent leur route en évitant l'endroit, hors de question de se retrouver dans un endroit aussi dangereux alors qu'ils faisaient route vers une ferme. Ainsi la suite se passa sans trop d'encombres, parfois quelques petits problèmes avec le bestiau qui rechignait à avancer mais rien de notable aux yeux de la goule. Puis la ferme apparût enfin après un bon bout de temps à marcher dans le désert, de loin on pouvait distinguer deux silhouettes dont l'une était plus petite que l'autre. Sans doutes le fermier et son fils, ou alors sa femme. Instinctivement la goule passa à l'arrière de la petite expédition, cherchant à se faire oublier. Peut-être était-il goulophobe, de toute façon il n'avait pas la carrure pour mener des négociations qui se devaient d'être "amicales". Son masque a gaz ou sa tenue n'aidait en rien à passer pour quelqu'un de mentalement stable.

-Je pense que l'un de vous deux devrait parler, ma belle trogne est comme vous vous en doutez très agréable à voir, mon masque rend ma voix magnifique et de plus mon accent est juste enchanteur. Dit-il.

Un bloc de sarcasme pur est aussi dur que de la pierre, son accent mi-allemand mi-français accompagné de la sonorité d'une paire de corde vocale en décomposition donnait un résultat très différent de la moyenne auditive. Aussi pour ne pas choquer ses interlocuteurs sans doutes moins cultivés que ses deux partenaires de voyage, il valait mieux qu'il ne parle pas.

Après avoir donner ses recommandations, Corne D'Auroch sorti de l'atelier pour chercher quelqu'un   . Il balaya la vue de gauche à droite pour que sa vue tombe sur une goule passait non loin. Il l'interpella pour venir le voir, et lui demanda de surveiller l'entrée, et de l'avertir dès que la patrouille de la FNF arrivait. Il revint à l'atelier quelques instants plus tard, pour voire le déserteur en « tenue », qui lui rendis la clé du casier.

-Merci pour l'aide, le QSG-1 est dans le casier comme tout le reste. Où sont les soldats?

-Je n'en sais rien, j'ai envoyer quelqu'un m'avertir au cas où ils arriveront.

Il regarda rapidement la tenue sans faire de remarque.

-Vous trouvez que je fais bien garde de colonie?

-Et bien, en l’occurrence, oui, surtout pour un petit groupe de personne tel que nous. La tenue ne vas sans doute pas poser de problèmes. Bon, vous resterez avec moi, et pas un mot, bien entendus.

Francis et le garde sortirent de l'atelier, pile au moment ou la goule était de retour pour les informer de l'arrivé très proche des soldats. Les deux hommes se dirigèrent vers le coté où les « bleus » avaient été signalé pour les attendre. Moins de 2 minutes après, ils arrivèrent devant un un grand type en bleu de travaille avec un fusil laser et un autre homme, plus petit et plus vieux, avec sa moustache grisonnante qui les accueillait avec un sourire aimable.

-Bien le bonjour chers soldats, et bienvenues dans notre modeste communauté.

HRP:

Soulagé d'avoir évité les goules, Jean-Michel continuait d'avancer mais cette fois en tenant la petite bête bien plus serrée. Il voulait éviter d'attirer des goules décérébrées.

- "Dîtes, je me suis toujours demandé... Est-ce que les goules sauvages sont liés aux goules normales?" demanda-t'il sincérement.

Il voulait savoir si il avait tué quelqu'un comme Florian pour pouvoir s'en excuser si jamais car il voulait montrer sa coopération et sa bonne foi.

Après la réponse de Florian, ils continuèrent en hâtant un peu le pas car ils voyaient au loin une petite fumée qui grimpait doucement dans le ciel, poussée par aucun vent. Jean-Michel remarqua alors que le chef de l'expédition s'était mit derrière, comme pour se cacher. Alors qu'il allait poser la question, le musicien répondit qu'il était plus ou moins le pire choix possible pour être négociateur.

- "Comme vous le sentez. Personnellement, j'ai déjà fait de la chasse une fois ou deux avec des goules et je les trouves sympa. Certes, vous n'êtes pas non plus l'homme le plus sexy du monde, mais ne soyez pas si dur avec vous même" dit-il en souriant.

Mais visiblement, il ne voulait vraiment pas.

- "Bien, je crois que je peux comprendre votre méfiance. Mais alors je veux bien négocier, mais je ne suis pas un grand dieu pour ça. Si Mlle se sent capable, je lui laisse la place de négociatrice" dit Jean Michel avec un grand sourire.

-Bien, je crois que je peux comprendre votre méfiance. Mais alors je veux bien négocier, mais je ne suis pas un grand dieu pour ça. Si Mlle se sent capable, je lui laisse la place de négociatrice.

Maria sourit, et accepta avec plaisir la tâche, au moins elle ne serait pas venue pour rien, aussi quand ils arrivèrent elle fût la première à venir parler au fermier. Un paysan plutôt étrange, en comparaison aux gens de la ville : il portait une vieille salopette bleue avec une chemise à carreaux rafistoler. Le chapeau de paille complétait avec brio cet accoutrement rustique. La récupératrice salua l'agriculteur qui lui rendit son salut avec un sourire. Simple politesse où envie lubrique? Elle ne savait pas, malgré tout elle se lança ;

-Nous sommes venus dans l'espoir d'échanger ce rad-cochon en échange quelques-unes de vos plantes oasis, et peut-être des légumes si vous en avez.
-Laissez-moi réfléchir un petit instant. Dit le paysan.

Intérieurement Florian avait un mauvais pressentiment, ce type avait l'air louche, toutefois la goule s'abstint de tout commentaire.


Respire, tout va bien se passer.

Le garde pensait cette phrase depuis le début, et même s'il ne laissait rien paraître de ses émotions, la tension grimpait en lui.

-Bien le bonjour chers soldats, et bienvenues dans notre modeste communauté.

Trop tard pour reculer.

Le garde salua les militaires d'un signe de tête : deux hommes caporal, un simple soldat et un lieutenant. Tous armé de Flamas à l'exception de l'officier qui arborait un fusil à pompe et le classique pistolet laser des bons soldats.

HRP:

Le paysan avait vu cette troupe arriver de loin! Enfin, c'était sa fille qui l'avait aperçut du haut de la petite tour en bois un peu branlante. La petite devait avoir 16 ans et portait des jumelles au cou. C'était elle qui avait appelé son père pour venir dehors et de se méfier car un des 3 semblaient très louche.

C'est ainsi que l'agriculteur cessa sa culture d'Oasis et la laissa à sa femme et partit voir, non sans prendre son Napoleon à la ceinture, bien voyant, pour tenter de dissuader les brigands. A l'intérieur, son fils (20 ans) regardait par une fenêtre brisée ce qu'il se passait... Il avait un mauvais sentiment, très mauvais sentiment. Ces types avaient l'air louches.

La jeune Maria plut bien à l'oeil du fermier, mais ils étaient visiblement là pour affaires. Après réflexion, il regarda la cochon

- "Vu la gueule qu'il tire, je sais pas si ça vaut l'échange!" dit le fermier en s'approchant du cochon.

Il l'inspecta sous tout les angles et vérifia sa réactivité en lui donnant un pied à l'arrière train, ce qui énerva le Rad-cochon et qui tenta de courir. Heureusement, Jean-Michel le tint

- "Doucement M'sieur, c'est une sacré bête qui est là... Très énergique! Vous avez touché comment est son corps et vu qu'il était en forme!" dit Jean-Michel en souriant

- "Oui oui oui... J'ai bien vu" dit le Fermier en retournant devant Maria. "Je vous en donnes une Plante, et des patates"

Le Fermier ne pouvait s'empêcher de regarder cet individu masqué... C'était qui? Un malade mental? Leur garde?

- "Pardon mais vous êtes quoi vous?" dit le Fermier en pointant Florian

Spoiler: