Le soleil avait laissé place à la lune dans le ciel qui triomphait sur la capitale quand le quatuor mit les pieds dans le territoires des Amazones. La jeune femme avait été catégorique, pas de pause avant d'arriver au camp. Son estomac gargouillant, sa gorge ayant la texture d'un vieux papyrus et un subtil arrière-gout de sang venait lui titiller l'appétit. La jeune femme ayant perdu la majorité de son matos dans les égouts de Paris, elle du faire confiance aux trios robotiques et leur lampe qui faisait un bon boulot niveau éclairage. Bien sûr, le bruit de leur carrosserie sur le gravier des rues aurait appâté le 3/4 des prédateurs de Paris, mais la jeune femme, pensant déjà à sa récompense, n'en avait rien à foutre!

Bien sûr, il serait mentir de dire qu'elle n'avait pas peur de la réaction de sa Reine. À ses yeux, les robots avaient de la valeur, mais la vision de sa Reine et de ses soeurs pourrait bien différé de la sienne. Et puis ses robots étaient imprévisibles, qui savent si ses robots n’étaient pas bourrés d'explosifs pour faire sauter le camp ? La jeune Méliss' s'en tirait les cheveux, son coeur battant de plus en plus rapidement. Elle aurait bien aimé rencontrer Barbara avant, mais par malheur, la guerrière ne devait pas être en patrouille. Il fallait dire qu'elle n'avait vu aucune patrouille.

Le groupe approchait du camp. Deux minutes de marche de plus et le groupe seraient en plein dans la mire des gardes. Elle fit passe le fusil à sa ceinture, soupirant, elle devait avoir belle gueule avec des fringues d'abris sur le dos. Et avec cette escorte de robots, elle ne devait pas avoir la gueule d'une amazone.


-Bon, vous fermez vous putain de gueule, je veux pas avoir tout le camp sur le dos! Et, vous garder vos saloperies de lasers pour vous!
Les robots n'avaient peut-être pas compris son message, mais son ton de voix étant assez clair pour qu'un sourd et muet pige la nature de son message. Elle s'approcha de l'entrée du camp, les deux mains dans les airs, soufflant sa mèche rebelle hors de son visage.


-Ne tirez pas! C'est moi, Méliss'! Allez chercher Barbara !

Quand les cervbots sortent de l'abri, ils sont abasourdis par le spectacle désolé qui s'offre à eux.
Les immeubles défoncés, les ciel gris, les flaques d'eau verdâtres, ils sont captivés par la multitude de données qu'ils reçoivent. Et cerise sur le gâteau, ils captent de nouvelles émissions radio dont l'une d'elle est tenue par un confrère robot.

Ils avancent à mesure que le soleil tombe, ne "lâchant" pas leurs fonctions d'exploration et enregistrant le moindre détail de ce nouvel environnement. Ils n'envoient toutefois pas les données à CARLA, pour ne pas trop utiliser leurs ressources énergétiques. De toute façon ils le feront en se rechargeant dans l'abri, puisque le processus leur permet de se connecter directement à l'IA.


Ils se rendent à peine compte qu'ils arrivent à destination quand leur guide (les rôles s'inversent !) leur aboie de se taire et de ne pas sortir les laser. Elle n'attend même pas de réponse et se dirige vers l'entrée du camp, en levant les bras, ce que les robots interprètent comme un signe de ralliement. Ou quelque chose comme ça.
Les bêtes de fer se regardent et engagent un dialogue silencieux. Il est convenu qu'ils joueraient les robots "bêtes" tant que Méliss n'aura pas révélé leur secret.

Ils attendent leur seule connaissance dans ce lieu désolé, et constatent que le camp fortifié est situé dans un espace dégagé, à quelques cinquantaines de mètres de bâtiments. Une configuration bonne pour la défense, mais si les robots devaient s'échapper ils ne pourraient pas atteindre les ruines rapidement pour semer leurs poursuivants, et un humain en bonne santé est susceptible de pouvoir courir à plus de 15 km/h, la vitesse maximale des cervbots.

Ils contactent CARLA qui essaye de les localiser par triangulation, mais faute d'antennes suffisantes la tentative échoue. Encore quelque chose dont il faudra s'occuper : installer des relais à travers la ville.

Ils observent donc les barricades du camp ; les murailles en tôle, bout de containers éventrés, et autre ferraille hétéroclite ne laisse rien voir de ce qu'il y a à l'intérieur. Cependant ils repèrent de nombreux petits trous à la base de la muraille qui leur permettrait peut-être de se faufiler s'ils doivent s'échapper.

Les sentinelles, dont ils perçoivent juste les silhouettes même avec leur zoom semblent bien armées, et selon toute vraisemblance les observent eux aussi.

Pointant les serpents de fer du menton, que la gardienne n'avait vraisemblablement pas vue, elle entra dans le camp, un fier sourire sur le visage, même qu'il en tenait plus de l'arrogance. Il était tard, et bon nombre d'Amazones étaient dans leur tente ou autour des quelques feux qui continuaient à brûler dans la sombre nuit. La jeune femme s’efforçait de garder une démarche forte, tentant de camoufler sa blessure à la jambe. Tristement, tous ceux qui auraient pris la peine de regarder auraient bien vu la ruse. Son regard était fixé droit devant, vers le palais de sa reine, ce qui ne l’empêchait pas de voir les expressions étonner de ses soeurs, et leur main qui allait rejoindre les crosses de leurs armes. Heureusement, les robots jouaient assez bien le jeu, et arrivait à suivre son rythme, s'y elle se fiait aux boucans qu'il faisait.

Passant devant la tente de sa protectrice, elle ne put s'empêcher de s'arrêter l'espace d'un moment, espérant d'un fol espoir que sa chère Barbara soi là, mais tristement, seulement les ténèbres peuplaient la tente, et s'était dans un soupir qu'elle reprit la direction du palais, n'échangea pas même un mot avec ses soeurs, ne leur adressant qu'un humble signe de tête. Elle se retenait de bâiller, son corps étant à ses limites. La jeune amazone se demandait bien comment elle arrivait toujours à rester en équilibre sur ses jambes. Mais toute cette belle réflexion prit fin quand elle atteint enfin le palais, avant de se faire stopper, encore une fois par la garde. Lui expliquant rapidement sa présence, appuyée par son escorte d'être robotique, elle eut enfin le droit de passage.

La jeune femme ne perdit pas de temps avant de s'agenouiller aux pieds de sa reine, surmontant la douleur dans ses membres inférieurs, non sans grognement de douleur. Elle déposa le fusil à ses pieds, cherchant une manière de présenter son offrande d'une manière respectable et qui attiserait la curiosité de la reine. Pas facile, surtout quand vous êtes nerveuses! Elle commença par lui raconter son périple dans les égouts, restant toujours dans les grandes lignes, n'abordant même pas le sujet de sa rescousse par les robots de fer, de peur de se faire rejeter par ses soeurs et sa Reine.


— Le signal provenait d'un abri souterrain encore fonctionnel caché dans les égouts, opérer par les serpents de fers qui se trouve derrière moi. Ils ont prouvé leurs forces au combat et serait un appui intéressant dans nos offensives.


C'était à se moment que la jeune femme invitant 022 et ses frères à parler, à se dévoiler, se croisant les doigts.. c'était à se moment que sa passais ou sa cassais!

Visiblement pour l'opération "robots normaux peu intéressants" c'est mort. Les 3 robots s'avancent vers ce qui s'avère être la chef de ce groupement et n°022, le plus expérimenté à parler avec les humains (une bien maigre expérience en vérité) prend la parole, tout en recevant les conseils et suggestions silencieuses de ses collègues.
Il s'efforce à parler du mieux qu'il peut avec le module vocal arrive à débiter des phrases à peu prés ininterrompues, ce qui représente un assez gros effort pour lui.
Même avec une "élocution" à peu prés correcte, il n'a aucune idée du discours qu'il doit tenir devant une personne importante, surtout en tenant compte des enjeux importants pour l'abri.

- "Salutations. Comme Méliss vient. de le dire, nous venons de l'abri 101, actuellement. dirigé par CARLA. On a. été envoyés pour reprendre contact avec la surface et nous informer de. ce qui se passe dans paris. Je vous demande donc. si vous nous autorisez à rester dans les environs. et nous fournir de l'énergie, du matériel pour. nous entretenir et un peu de temps pour procéder à nos explorations, en. échange de services, combat par exemple ou. des soins basiques."

Il était allé droit au but, ne sachant pas si il y avait une procédure particulière. Le groupe de cervbots espère l'explication assez convaincante pour au moins leur laisser le temps de faire leurs preuves.

UAAE 022 s'attend à ce que la chef lui pose plus de questions, sur leurs capacités notamment, et les bénéfices mutuels de l'accord, et se tient prêt à débiter le flot d'informations dont il avait fait part à méliss dans l'abri.

Les 3 robots se concertent :
Vous pensez que ça va aller ?
j'aurais pas fait mieux
Un peu court à mon gout, mais c'est pas fini
j'espère juste qu'elle ne va pas donner l'ordre de nous détruire, si ils ont des scientifiques un peu trop curieux qui voudraient nous examiner de plus prés par exemple...
bah on peu s'enfuir et donner quelques coups de laser et de scalpels en passant, CARLA nous a retransmis ta découverte sur ce que ça fait aux humains. Et ils ont pas des armes très menaçantes je trouve.
Tu crois qu'ils sont assez imbéciles pour montrer tout leur armement à des inconnus ? Non. Restons prudents, on ne sait pas de quoi ils sont capables.
C'est juste.

Ils interrompent le dialogue, toujours à l'écoute d'une éventuelle réponse.

Les robots suivent les trois amazones dans une autre tente non loin de là. Le lieu en question est rempli de lits de camp, sortes de toiles tendues sur des piquets assez solidement pour supporter un humain. Il y a une dizaine de "lits", dont 5 sont occupés par des humaines. La plupart sont endormies mais quelques une émettent des râles assez révélateurs de leur souffrance, ce qui n'engendre pas la moindre compassion chez les cervbots.

Les blessures sont apparemment surtout des brulures de laser et des blessures par balle. Aucun problème pour les blessures par balles, coupures graves et autres, les Serpents de fer savent comment procéder : on extrait, on empêche le sang de couler tout de suite puis on cautérise. Ils procèdent mécaniquement, avec une grande précision et restant imperturbable en dépit des cris de leur patientes. Ils sont interrompus quelques fois par les gardiennes inquiétées par les cris de leurs sœurs.

Pendant qu'il accomplit son travail, n°022 repense à la réaction de la reine. "Cette chose" ? Sérieusement ? Elle ne sait pas de quoi elle parle. N°022 se sent vexé, tout comme 092 et 134. Cette soit-disant reine n'a pas idée de ce qui se cache sous leur carapace métallique.

La situation se complique quand les robots en viennent aux blessures par laser. Bien qu'il sachent comment les infliger, ils n'ont aucune idée quand à les soigner.
Après quelques minutes de réflexion, les robots en arrivent à la conclusion que la seule chose à faire est de désinfecter. Ils savent en effet que les micro-organismes peuvent infecter un être organique si ils arrivent à pénétrer dans son système sanguin, et les chairs a moitié fondues et laissées a vif par les armes laser, apparemment trop faibles (ou tirées de trop loin !) pour complétement faire fondre les chairs sont des portes ouvertes à toutes sortes de microbes, virus et peut-être certains parasites.

Ils demandent donc à leurs gardiennes de désinfecter les plaies. Les robots oublient malheureusement qu'il faut panser ces blessures et omettent de le dire aux amazones.



Une fois leur travail terminé, une amazone sort de la tente, aussitôt remplacée par une autre. Elle est surement sortie annoncer la nouvelle à leur "reine", et les serpents de fer craignent le pire. Ils ne sont déjà pas sur de rivaliser avec des gardiennes alertes et armées, alors contre tout un camp décidé à les couper en morceaux pour les revendre... 022 ne préfère pas y penser. Ils se tiennent prêt à s'enfuir en passant sous un pan de toile et en rejoignant la muraille, qui est pleine de trous par lesquels ils pourraient se faufiler. Leur plan est fin prêt, plus qu'à attendre, voir la réaction de la chef de ce camp.

La jeune amazone était resté silencieuse durant toute la durée des opérations, les bras croisés sur sa poitrine, son regard fatigué braquer sur le groupe de cervbot. Le fusil à canon scier reposant sur une armoire en bois qui contenait divers objets donc elle ne serait identifié l'utilité. Inutile de vous décrire l'état des dits objets médicaux, la plupart étant couvert d'une bonne couche de sang séché. Elle ne tenta même pas de rassurer les gardiennes qui s’inquiétaient à force de voir se tortiller leurs soeurs, qui beuglaient à la mort. Voir des amazones accomplies réagir de façon similaire au traitement qu'elle avait vécu plus tôt lui redonna un boost de confiance, elle n'était pas si faible finalement. Bien sûr, la scène n'était pas des plus plaisante à voir, mais la jeune femme ne laissa rien paraitre tandis qu'elle se gratta les avant-bras à travers le tissu de la combinaison.

Entra enfin la Reine, le coeur de la jeune femme stoppa l'espace d'une seconde, en attende du verdict. Son avenir reposant sur les mots qui allait sortir de la bouche de leur leader, si elle devenait une des leurs, ou s'y elle retournait dans la rue, cherchant réconfort et support chez quelques marchands pervers. Heureusement, la Reine prononça rapidement son verdict, et la jeune femme sentit toutes les tensions de son corps s'évaporer. Elle écouta les recommandations de sa Reine, hochant de la tête, avant de sortir de la tente. Elle avait les pieds à l'extérieur de la tente, tandis qu'elle glissa une remarque.

— Ma Reine, si j’étais vous, je questionnais ces serpents de fer sur qu'est Carla, ce n'est pas tout à fait... une femme.

Et ce fut sur cette note qu'elle se dirigea vers le bain public, Méliss » lui aurait expliqué, mais dans son état de fatigue, elle avait de la difficulté à trouvères les mots nécessaires, et puis, elle-même ne comprenait pas bien ce qu'était Carla. Tandis qu'elle se détendait dans l'eau tiède, partageant le bassin avec une de ses soeurs. Ses longs cheveux crasseux lui tombaient dans le visage tandis qu'elle réfléchirait à la perspective de retourner dans l'abri.. et les égouts. Plutôt partager une tente avec un homme. Peut-être si elle se portait volontaire pour les patrouilles. Quand la jeune femme fu enfin propre et que l'eau autour d'elle fut noire de saleté, elle glissa hors de l'eau, n'enfila pas la combinaison, empruntant des pantalons et un t-shirt qui trainait là, peut être à l'attention de sa soeur, qui s'était endormi sur le bord du bassin? Elle marcha vers le feu de camp, pris deux gros morceaux de viande et retourna à la tente de sa mentore, espérant retrouver l'Amazone dans la tente. Tristement, seuls deux sacs de couchage l'attendaient. Elle s'assit sur son sac de couchage et manger son repas tranquillement, savourant la viande irradiée. La pense pleine, la jeune femme se glissa dans le sac de couchage, où elle sombra rapidement dans un sommeil où ses rêves firent remplis d'images de la journée de demain, Méliss » étant déjà nerveuse pour son initiation..

Ce fut un rayon de soleil royalement chiant qui vient se loger dans ses yeux, forcant la jeune femme à gromeller d'une manière typique d'un adolescent.

-Mhmm..Qui est-ce ? Il est trop tôt..

Après avoir été remerciés en bonne et due forme par la chef des amazones, les robots lui expliquent ce qu'est CARLA. Ils supposent que la chef du groupement ne connait pas plus de choses sur les robots que Méliss', ils décident donc de l'expliquer en termes simples.

"- CARLA n'est pas vraiment une femme, enfin pas comme vous l'entendez. C'est une IA, intelligence artificielle, c'est à dire que c'est un ordinateur, assez évolué pour recréer une personnalité. Une personnalité donc, de femme. Ensuite, pour le matériel, il nous faudrait des piles à fusion, des brosses, propres si possible, et de l'huile pour l'instant. Si nous sommes endommagés dans le futur, il nous faudra du matériel un peu plus avancé, de la plaque de métal au module de capteur."

Ayant fini avec les "formalités diplomatiques", les robots emportent leur matériel (une palette sur laquelle sont posés quelques outils et des piles à fusion qu'ils trainent avec une corde) et vont s'installer dans une partie du camp qui leur a été désignée, entre deux tentes.

Chacun s'affaire avec ses pinces et autres outils à enlever la poussière et la saleté d'entre les plaques articulées qui leur permettent de se mouvoir, en aidant de temps en temps un autre robot sur une zone inaccessible.
Ensuite ils absorbent l'énergie contenue dans les piles à fission et d'autre batteries, ce qui couvre largement leur consommation journalière.
Pendant que 092 et 134 finissent leur entretien, 022 va rendre les piles non consommées au amazones.

Il reste encore une heure et quelques avant que la nuit rende le décor trop obscur pour être observé, et les robots décident de mettre à profit ce temps pour observer l'activité à l'intérieur du camp.
Avec une objectivité impossible pour un humain, ils observent les esclaves masculin se faire torturer, les patrouilles encore dehors rentrer, avec leur lot d'esclaves, de matériel, parfois de une ou deux blessées légèrement.

Une fois la nuit tombée, les robots se mettent en veille et s'endorment (même dans un robot, un cerveau a besoin de sommeil) en instaurant des tours de garde, toutes les 3 heures. Non pas pour surveiller une attaque du camp, mais une attaque par le camp

Les robots observent le rituel avec attention. On pourrait jurer que l'un d'eux penche la tête en signe de curiosité, mais tous sont immobiles et silencieux. Mais pas muets.

"Il se passe quoi ?
092 ! ta voix à changé.
Oui, j'ai découvert ça pendant la nuit, j'ai apparemment fait une simulation-
-Un rêve.
Oui c'est ça un rêve, avec des formes de vie inconnues qui me poursuivaient, et d'autres choses, je n'ai pas tout identifié, mais bref en me remettant en marche, 134 m'a fait la réflexion.
Il se passe que c'est un rituel.
En découvrant l'abri et en nous ramenant, elle aurait apparemment fait ses preuves et a été acceptée dans ce groupement.
Acceptée ? Regardez ils l'amputent, ne serait-ce pas plutôt une forme d'humiliation ?
Non, ce sont des poils, ils lui coupent ceux de la tète pour qu'elle leur ressemble.
Ne risque-t-elle pas d'être handicapée en cas de températures excessives ? Les cheveux sont si inutiles pour qu'ils les coupent comme ça ?
Non, les poils humains repoussent.
Fascinant..."

Une fois le rituel terminé, les robots décident d'aller féliciter rapidement méliss, ayant convenu que cet évènement aurait de l'importance pour elle.
En milieu de journée, une éclaireuse amazone revient en rapportant que la FNF (A ce mot, les robots ont un sursaut, ils reconnaissent que c'est une dénomination officielle ayant rapport avec le gouvernement d'avant la chute des bombes) aurait posé des mines dans une zone de passage des amazones.

Une partie du camp est mobilisée pour trouver une solution, et les robots sont invités.
Après une demi-heure de débat, la meilleure solution retenue est d'envoyer les prisonniers mâles déminer la zone avec des pelles. L'endroit en question est à quelques centaines de mètres du camp, un groupe est donc envoyé, cinq prisonniers et 3 gardes.
Après cinq détonations successives, le groupe, enfin les gardes, reviennent bredouille.

Les robots ont alors une idée. Ils demandent en quoi sont faites les mines, c'est à dire en métal.
Si elles sont en métal, le mécanisme l'est surement. Ils pensent donc à faire détoner les mines avec des aimants, placés sur une barre en fer reliée à des chaines qu'on tirerait pour racler le sol et les faire exploser. Le problème est là, les amazones savent à peine ce qu'est un aimant, et n'en possèdent aucun.