Nom: De Faënor
Prénom : Hincmar
Race : Humain
Date de naissance : 2153
Description physique :Hincmar est frêle, peu corpulent, et possède des traits fins, ceux d'avant guerre, avant que Paris soit dévasté, du fait de sa naissance dans un abri privé...Cet habitant d'abri est doué d'une sorte de 6e sens quant au danger ! Il a, entre outre, une grande tignasse brune recouvrant partiellement son front laiteux. En effet, il a une peau nacrée traduisant sa faible exposition à l’extérieur au cours de sa courte vie… Lorsqu'il est dégouté, il a une moue particulière sur son visage d'ange affichant son incroyable mépris pour les pouilleux des terres désolées. Nonobstant cela, il n’est pas comme cette fin de race d’Hyacinthe, son pire ennemi dans l’abri : un pédant personnage ! Assurément Hincmar est courageux et entêté ! En péroraison, il sourit souvent, s’oubliant lui et l’épée de Damoclès le menaçant… Ses grands yeux noisette sont, d'ordinaire, dissimulés sous des lunettes solaires, lui évitant la perte de la vue par une trop forte exposition ! Nonobstant il a la voix suave et une diction parfaite, sa haleine embaume la rose, témoignant des lavements excessifs de ce maniaque propret.
Profil Psychologique :Hincmar jouit du génie gallo-romain allié au charisme franc. Digne héritier de l'Histoire française, il fût élevé par le fils d'un scientifique de l'Institut national pour les sciences, grand ami du premier maître de l'abri, et il est ainsi conditionné pour s'adapter au girond du semblant de pouvoir de la FNF, pense-t-il. Ce jeune homme distingué semble ainsi complètement dépassé par son acte de folie et il est déchiré entre son plaisir de partir à l’aventure et son désir de rentrer parmi les siens... De par sa grande sensibilité, amplifiée par sa mélomanie, il est doué d’une ouïe parfaite et ressent les desseins des antagonistes bien avant que ceux-ci ne les formulent… Il voue une haine féroce pour ses barbares féroces de mutants mais tolère la présence des goules, seule leur odeur assombrissant son inclination pour ses êtres héritiers d’une époque dépassée… Il sera prêt à tout pour parvenir à son but, à tout ! Il témoigne enfin d'un chauvinisme aigu, un futur à la FNF ?
SPECIAL : Compétence | Strength | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck |
Valeur | 4 | 7 | 3 | 9 | 9 | 3 | 5 |
Biographie : Né dans un abri privé, Hincmar eût une enfance privilégiée à l’opposé du chaos de la surface… Sa mère est la digne héritière d’un familier des pas perdus et des acarnes du palais qui était l’allié de fête du premier maître de l’abri. Effectivement, après le triomphe de ce magnat des produits pharmaceutiques dans un procès notoire relatif à de prétendus danger de son aspirine commerciale pour neurasthéniques, cette sommité du médicament avait organisé un dîner mondain, un balthazar que dis-je, où étaient conviés son avocate, l’associé de celle-ci, son ami scientifique et sa femme enceinte, un jeune prêtre hertzien parent de l’hôte, le vieux procureur faisandé par le pouvoir, l’entremetteuse tribade de la société, sa secrétaire, et enfin pour présider la soirée la vielle cantatrice sur le déclin. Le souper fait, juste avant le pousse-café, un appel de la chancellerie alerta l’avocat général, bon ami du connétable qui tout de suite fendit la salle par un théâtral cri ! Une attaque chinoise allait dévaster Paris ! Grand Dieu ! Aussitôt, le maître des lieux enjoignirent ses invités et le personnel à descendre dans la cave de l’hôtel particulier qu’il avait lui-même équipé fastueusement … Les portes blindées se refermèrent sur le monde vivant ces dernières heures…Lors de l’attaque, le grand lustre du propylée oscilla quelque peu, néanmoins les réfugiés s’estimaient en sureté…
Ainsi ce beau monde vécu à l’abri de la guerre et des radiations, et lorsque la mère d’Hincmar lui donna naissance, des nouvelles de l’extérieur étaient déjà parvenues par l’intermédiaire de mandatés censés quantifier l’adaptabilité au monde dévasté parisien, la consanguinité ayant commencée à faire des ravages ici-bas, des génitrices et géniteurs étaient enlevés pour maintenir une symbiose dans l’abri. Hincmar grandit avec deux autres enfants de son âge, Blanche, descendante des scientifiques et Hyacinthe, frère consanguin d’Hincmar. Une rivalité s’installa rapidement entre ces deux jouvenceaux, mais la fille les surpassait à l’escrime, au théâtre ou encore au piano. Un jour, Blanche et Hincmar désirèrent de voir le ciel une fois dans leur vie et à leur dix-neuvième printemps, ils s’échappèrent une nuit, mais à leur retour Blanche devint malade du fait de sa faible consistance et Hyacinthe dénonça Hincmar. Dés lors, il fût banni de l’abri, rejeté des siens. Depuis il erre dans un Paris dévasté et hostile à la recherche de dichromate de potassium pour purger le corps de son aimée retenue dans un coma artificiel.
Ainsi, après un émouvant adieu à sa famille utérine, n’ayant jamais connu son père, un homme enlevé pour sa fertile semence, il gravit l’escalier menant au prétoire de feu Monsieur D’Augustin, le premier maître de l’abri, puis il sortit de cet immeuble rescapé des bombes… Il retrouvât ce calme feint d’un indolent Paris endormi après la guerre et continua vers une rue dénommée Richelieu, ancien régent du dauphin, il y croisât un groupe de vielles duègnes défraichies, de jais vêtues, dans un square écoutant pieusement un orateur d’une burne brune vêtu exposant les dangers d’une force obscure s’abritant vers la ville fortifiée de la Défense. En effet, le tribun, dont une barbe ébène ravageait le visage, exprimai son inquiétude contre ces palatins qui avaient attaqués certains parisiens. Hincmar se renseignât auprès d’une vielle douaire corrompu par les années en la questionnant sur les antagonistes dont le rhéteur vilipendait par de fourbes paroles, celle-ci lui assura que ces lamentables de la FNF ne valaient rien et n’étaient bons selon elle qu’à rançonner les pauvres parisiens au lieu de s’occuper des bandits ! Après cette apologie de l'esprit de rébellion contre la Commandeure, il lui enjoint de lui indiquer la position de cette ville nouvelle et d’une main tremblante, trahissant son grand âge, elle lui indiqua l’Ouest en lui souhaitant « Bon vent » et lui recommandât de s’adresser à la Bibliothèque pour se renseigner sur le chemin à prendre là où des clercs, lettrés, pourraient l’aider dans son voyage qui ne venait que de commencer…
Après l’avoir chaudement remercié et laissé cet orateur à ses ouailles, Hincmar entrât dans l’ancienne Bibliothèque de France et se retrouvât dans la somptueuse salle de lecture, seul bâtiment paisible du coin. Là un jeune clerc, répondant au désuet prénom de Gélase, habillé cérémoniellement d’une toge pourpre, vînt à sa rencontre. Or, heureux hasard, une expédition allait être menée vers les immeubles encore debout à l’Ouest pour récupérer des reliquats des collections de livres… Hincmar, après l’assentissement d’Adalbéron, doyen des bibliothécaires, un vieil homme polygame et patriarche d’une joyeuse famille, se prépara pour l’aventure de sa vie…L’équipe au complet se composait ainsi de deux goules, anciennes ferventes lectrices connaissant entre autre Paris comme leur poche, du jeune clerc responsable des nouvelles collections et des deux fils ainés du patriarche, en armures et armés jusqu’aux dents… La compagnie partie vers l’Ouest, la Tour Eiffel flamboyante avec un coucher de soleil digne de la fin du monde…
Heureuse l’idée qu’il prit d’avoir suivi ces rats de bibliothèque, dans leur périple à travers l’Ouest. La fine équipe avait abandonné l’ancien cœur d’un Paris révolu alors que l’astre solaire tirait sa révérence et que ses derniers rayons léchaient avarement les murs jaunis par l’injure du temps… Les fils du patriarche de la bibliothèque étaient armés d’un vieux Trench Gun Winchester M12, une arme mythique héritière de la libération américaine du XXe aux effets dévastateurs capable de stopper un psychotique ivre de fureur et d’opium dans un bref et violent corps à corps, pour l’un et d’un pistolet Luger 1906 dans son étui et d’un fusil Mauser 1908 dans ses immenses mains pour l’autre, le plus âgé dont le visage buriné était marqué par de larges cicatrices lui lézardant le visage… Gélase précédait nos gardes avec à ses côtés une vielle goule répondant au nom de Simone, armé d’un vieux plan et d’une badoise dans son fourreau. Pour sa part, notre héros cheminait prudemment en la compagnie de l’autre humain goulifié, Jules qui selon ses dires était un assidu lecteur en son temps et dont la ville Lumière n’était pas inconnue. Il avait été bouquiniste sur le quai des Célestins puis chauffeur de bus avant d’échoir comme bibliothécaire à la rue de Richelieu. Ce passionné des Grands auteurs avait parcourus de nombreux ouvrages disparus et il était intarissable sur le sujet, confiant à demi-mots des citations à Hincmar telles qu’Ovide préconisant la retenue avec « Plus on boit, plus on a soif »…
Après avoir dépassé un carrefour menant à la place de Vendôme hantée par les carcasses rouillées des guimbardes du passé, ils franchirent le perron d’un ancien immeuble à la recherche de livres intacts… Hincmar fut troublé en reconnaissant certains objets poussiéreux témoin d’un temps antédiluvien lui rappelant le mobilier de son cher abri, et subséquemment l’inspection des décombres de cet hôtel particulier, il revint triomphant avec un vieux livre décrépis relatif à l’histoire du Moyen-âge de Monseigneur l’évêque de Versailles, une ville vielle-France du Sud-ouest d’après Jules qui fut plus fortuné par la découverte d’un livre de Physique élémentaire, vierge de toutes avanies temporelles, conservé dans une serviette carmélite en cuir de saurien… A la sortie de cette mine de trésors livresques, Hincmar fut ébahi par la beauté de la lune à travers le maillage de la Dame de fer trônant indolente sur un odieux monde boulevardier. Contre l’avis des jalonneurs consanguins, ils s’enfoncèrent en quête vers la rue des capucines, un silence oppressant étouffant leur pas…
Soudain, un bruit de maraude parvint à leurs esgourdes. Jules leva sa tête vers les cieux et cria, pour la dernière fois de sa longue existence marquée par son aventure à travers des milliers de folios… Une figure maléfique l’emporta dans un cri guttural d’outre tombe, nonobstant la mousqueterie des deux frères… Gélase affolé, courut vers l’Ouest, faute d’inspiration, Hincmar le talonnai, poursuivi par une Simone larmoyante… Les janissaires redoublaient leurs efforts face à la bête ailée.
Ils parvinrent à une place connue ni d’Eve ni d’Adam par notre protagoniste, un antique bâtiment d’inspiration helléniste se prélasser en son centre… Gélase enjamba le boulevard de la Madeleine et outrepassa le portique octostyle de cette vénérable maison de Dieu… Après être entrés et avoir, aux cris d’agonie des deux posthumes soldats, fermé la poterne dont les lourds essieux grinçaient sous l’impulsion des trois survivants, ceux-ci remontèrent vers la chapelle scrutant d’un œil inquiet les ouvertures des nefs en coupoles laissant filtrer de façon oppressante les faisceaux de l’astre de la nuit qui éclairaient les terrifiantes figures déformées des saints de jadis… Et d’un coup d’éclair résonna à travers l’église l’accablante Dies Irae de Guiseppe Verdi émanant de l’orgue de la tribune dont les antiques jeux de bouches crachaient cette remontrance divine d’avoir profaner ce lieu consacré, en attirant le malin. Ceci était l’œuvre de Pierrot, ancien organiste devenu une goule alcoolique qui n’aimait point être dérangé lors de ses rendez vous avec la fée verte, absinthe chère à son cœur, se faisant désirer par sa rareté depuis la guerre… Si le nez aquilin traduisait sa noblesse passée, son œil manquant et sa plaie béante d’où pullulaient des milliers de vermiceaux nacrés effrayaient même les goules civilisées. L’angoisse saisit notre trio et fit perdre le sang froid de Simone ayant perdu son compagnon qui se jeta les mains jointes devant la statuaire Assomption. L’air rauque fulminé par l’harmonium attira l’ange terrible qui brisa par son entrée fracassante les pieux vitraux de la Madeleine harponnant Gélase qui avait plongé sur Hincmar pour le sauver des griffes de la bête, qui alors s’envola vers les hauts plafonds d’airain emportant à jamais le libraire qui avait payé de son insatiable gourmandise littéraire…
Hincmar face à la dévotion excessive de Simone, à moitié aliénée, et au menaçant organiste putréfié, se faufila à plat ventre à travers les bancs pourris puis se munit d’un chandelier de fer en se dissimulant derrière une colonne corinthienne traduisant le style néo-classique de cet édifice pesant. Il se trouvait désormais seul au milieu de deux goules décérébrées, l’une ivre de fureur et l’autre ivre de douleur et la chair de poule se saisit de lui …
Seul demeurait Hincmar, le dernier de tous. Le tumulte de la bataille avait attiré d’autres ombres… Peu à peu, les alcôves se remplissaient de la pire des engeances. Figures démoniaques, pesteux en tout genre, estropiés de l’apocalypse, tous menaçaient Hincmar. Tandis que ce dernier était retenu par la myriade d’yeux diaboliques le fixant, un bras saisit l’habitant d’abri, qui pu entendre une mélodieuse voix rieuse brocardant : « Si tu veux être tué, c’est avec plaisir que je te tuerai. Sinon suis-moi prestement avant que toute la Cour des miracles soit à nos trousses ! ». Simone fut balayée par la masse informe et sombre alors que notre duo s’échappait par une arche sous un calvaire.
Hincmar entendit les grattements des ongles cassés sur la vieille grille de fer refermant leur échappatoire ! L’homme était de haute stature, robuste, et portait une ample houppelande vermeille bordée de cramoisis. Une pèlerine occultait à son visage, arborant, seul, un nez aquilin, du fait de l’obscurité ambiante. Ils étaient dans les égouts, Hincmar en été sur. Il suivait son sauveur gauchement à travers la gangrène rance dégageant des relents putrides. Il n’entendu son sauveur que quelquefois, mais sa voix était faussement joyeuse et pressante. Mais avant que ne s’achèvent leur longue course à travers les égouts de Paris, l’air vicié eu raison d’Hincmar qui tomba malade et demeura longtemps couché avec de la fièvre et en proie à un rêve ténébreux dans un des repères souterrains de Gondebaud. Hincmar délirait. Dans une vision d’effroi, des images, des odeurs, des sons et des sensations étranges affluèrent :
« des rires et des chants précédé d’un chant liturgique à travers les vestiges de la basilique d’albâtre de Montmartre ; un tonnerre d’explosions sous l’œil inquiet de la dame de fer ; un algide homme acerbe, toqué de soie pourpre, une albe baguette dans la main gauche, trônant sous un vitrail ambré ; une étreinte charnelle dans un ossuaire pestilentiel, et un torrent de baisers ; un homme apeuré, enterré dans un cercueil, gémissant parmi les morts ; une harde de chevaliers avides de pouvoirs, bardés de ferraille, suivi de farauds oriflammes battant aux vents ; une cérémonie sataniste dans le girond de Paris au fond de noirs catacombes sous l’œil royal du lion de Belfort ; des lunettes brisées à même le poisseux sol sanguinolent, à travers seringues et pilules éparpillées, le corps d’un archiatre corrompu alité là ; un amphithéâtre peuplé de maquereaux, harengs et cocottes en tous genre à la poursuite d’une chimère masquée du poulailler jusqu’à l’orchestre, place de l’opéra ; et enfin une hordes de bambins se prélassant autour un feu de camp à travers les reliquats de rames du métropolitain dans un poussiéreux propylée autrefois Saint Lazare… »
Un halo de lumière le réveilla, des cris fusèrent… Il était étendu sur une miteuse couche, de la mitraille transperçait en un bruit sourd les vieux rideaux de sa chambre d’infortune… Hincmar se leva douloureusement et se jeta sur le luger gisant aux côtés du cadavre de son sauveur et abattit dans le brigand qui passait par là… Un duel de regard se fit entre Hincmar et le banneret renégat survivant. Un grognement d’outre tombe le fit fuir… Notre héros se cacha au fond du pestilent sac de couchage alors que la flamme de la chandelle vacillait, laissant place à une ombre dévorante…
Une taupe géante surgit, donnant des frissons à notre protagoniste ! Elle se jeta sur un cadavre puis disparut, menaçant par les grognements porcins de son groin. Hincmar prit par la folie de ce monde déambula, encore et toujours à travers ces couloirs suintant la crasse et la vermine, épiés par des myriades d’oculus dorés. Le sinople daigna enfin laisser place à l’azur et Hincmar aperçut qu’il était près de la station Porte Maillot ! Il décida de suivre la longue perspective vers cet oasis de civilisation, Lutèce. Cherchant des médecins qualifiés, après avoir subit des batteries de test, s’en alla voir la clinique ! Impressionné par Hincmar, d’aucuns disent qu’on alla le débaucher pour exploiter sa verve et son humanité ! Des gradés, émus de son histoire, lui promirent un poste, nonobstant Hincmar voulait absolument sauver sa bien aimée ! Ils lui promirent de l’aider dans sa quête, si jamais il accepté de seconder des missions humanitaires, en cruel manque de besoins… Hincmar se laissa persuader, après tout cela lui permettrait de sauver les siens ! Voici ainsi notre héros Lieutenant, à lui d’aider la tourbe, d’éduquer le vulgaire et de panser le bilieux ! Que d’émotions ?
Statut/Rang/Grade/Classe : Lieutenant, section humanitaire de la FNF
Faction : FNF
HRP : Ancien(s) ou autre(s) compte(s) : Négatif
Comment ai je découvert le forum : Déjà présent dans l'ancien