Fondée par une bande de goules en 2085, cette ville accueille tous les êtres irradiés des terres désolées.
L'espérance de vie d'une goule aidant, on y trouve aussi les êtres les plus vieux de Paris qui ont même parfois connus l’avant-guerre
Attention toutefois ! Si vous êtes un humain ou même un mutant, attendez-vous à ne pas être accueilli comme il se doit, la ville est réputée très xénophobe et n’accepte bien souvent que les goules parmi eux…

Il y a très peu, une émeute ouvrière a conduit au suicide de l'ancien maire, Georges Hazan, ainsi que transformé l'aspect social et économique de la ville. Le quartier ouvrier est maintenant rempli d'aristocrates déchus, les beaux appartements appartenant uniquement aux amis proches de Montenbourg (le nouveau Maire) et ses pions. De plus, la ville croule sous les taxes de la FNF, qui, en échange, apporte une "protection" constante. En réalité, les soldats de la FNF ne font que patrouiller autour de la ville, prêt a foncer à l'intérieur pour supporter Montenbourg et avec ordre de tuer quiconque oserait toucher a leur pion.


On raconte que le quartier ouvrier serait bien plus amusant et conviviale que le quartier bourgeois et c'est surement le cas à entendre les goules rigoler entre elles pour tout et rien. Il y a toujours de l'animation et de la musique ici, il n'est pas rare de croiser une goule jouer de l'accordéon un béret vissé sur la tête.
Ça ne dérange pas les goules, mais l'endroit pue le cadavre putréfié depuis des jours, l'odeur de goule habituelle en quelque sorte mais encore plus forte par leurs années de règne ici.

Les habitations prennent la forme de dortoir où les ouvriers s'entassent dans des lits superposés, parfois construits de manière anarchique et pouvant monter sur 3 ou 4 étages. Chacun a son lit attitré et le garde précieusement. Autrefois blancs, les matelas sont aujourd'hui selon la goule qui dort dessus soit gris, soit verdâtre, soit noir de crasse.
L'endroit est très sale, le beau carrelage d'avant guerre n'est même plus visible tellement il est recouvert de crasse et de poussière.
Mais malgré l'hygiène douteuse du lieu, il fait assez bon vivre ici, la violence y est rare et une bonne ambiance de camaraderie règne entre les goules ouvrières.

Depuis quelques semaines, une révolte ouvrière a permis aux habitants de ce quartier de prendre le contrôle du quartier aristocrate, pillant librement les maisons des anciens riches. Beaucoup d'aristocrates, déchu, vivent maintenant dans ces bas-fond avec le peuple, souvent moqués et ridiculisés en public...

• Le Bar des Immondices
Seul bar de Nécrotopia c'est le principale lieu d'amusement des ouvriers qui y viennent après leur dure journée de travail.
Le bar prend place dans une grande pièce du Louvre qui a été réaménagé pour accueillir les buveurs. Au fond de la salle, un grand comptoir en bois devant des étagèrent remplies de bouteille, surveillant la pièce occupée par des chaises et des tables d'avant guerre récupérés dans des vieux bistros en ruines.
Sur les murs on trouve des tableaux de maître et des affiches pour de l'alcool ou des sodas retrouvés dans les ruines de Paris.
L'odeur ici est assez étrange, un mélange d'alcools frelatés et de chair en décomposition, de quoi faire vomir les étrangers...
Le bar propose une panoplie de boisson pour goule plus irradié que jamais mais propose aussi des alcools normaux mais à un prix bien plus élevé.

Hector patron du bar.
Hector est une goule particulièrement musclée et il faut bien ça pour virer les poivrots.
C'est un barman sérieux qui s'occupe avec amitié de ses clients qui pour la plupart, il connait depuis des années. Traité de rabats joie par les ouvriers qui viennent dans son bar pour s'amuser, Hector sait remettre les choses en place quand elle dégénère.
Plus qu'un simple vendeur d'alcool, Hector est le confident de pas mal d'ouvrier en mal être qu'il écoute avec une oreille attentive et qui parfois leur prodigue de bons conseils. Hector est un ami fidèle et est très respecté et écouté chez les goules.

• Le Bordel du "Mac à Bé"
Situé dans une pièce du Louvre en retrait, le bordel goule est un endroit très sale qui respire le sexe et le cadavre lui apportant une atmosphère assez déroutante.
La pièce est divisée en plusieurs "cabine" séparée par des draps rouges accrochés au plafond. Chaque cabine dispose d'un grand matelas.
Le bordel propose un assortiment de goule goulifiante, mâle ou femelle, ainsi qu'une esclave humaine, la seule peau lisse ici.  

Béatrice fille de joie goulifiante.
C'est en son honneur que le bordel vu nommé ainsi, elle est la Bé dont parle le titre.
Elle hérita du bordel lorsque son mac amoureux disparu dans les Terres Désolées. C'est une femme silencieuse, très froide, n'affichant aucun sentiment sur son visage goulifié.
Elle passe pour être méprisante, très imbu d'elle même, mais elle n'est pas méchante pour autant. Elle a apprit sur le tas à s'occuper du bordel et y travail toujours même si elle le dirige aujourd'hui.



• L'usine
L'usine se trouve dans les sous sols du Louvre. Construite en même temps que la ville, elle produit des munitions que les goules vendent quasiment uniquement à la FNF suite aux nouvelles lois, elle constitue la principale ressource économique de la ville.
L'accès n'est pas autorisé au public.
L'usine se trouve dans une grande pièce qui servait autrefois d’entrepôt au Louvre où y était stocké plusieurs œuvres d'arts.
On y trouve plusieurs machines individuelles où les goules fabriques les balles ainsi que des tapis roulants faisant glisser les munitions dans des boites que d'autres goules empile avant des les expédier.

Bertrand Thibault syndicaliste.
Bertrand Thibault est censé être le syndicaliste de l'usine, devant défendre ses collègues devant Montenbourg. En réalité, c'est un hypocrite au sourire flippant et constant, qui n'est qu'après ses intérêts. Ancien outil des aristocrates, il les as très vite trahis et apporté des renseignements utiles a Montenbourg, qui en échange lui a donné un gros salaire et une belle maison dans le musée du Louvre. L'homme est devenu cruel, presque sadique, pensant presque qu'il est invincible.






Depuis la révolte ouvrière, le quartier n'est plus ce qu'il était... Peuplé de mercenaires au service de Montenbourg, d'ouvriers qualifiés et de ses copains, qu'on généralise sous le noms de "Bourgeois" (De façon opposée aux "aristocrates") c'est un endroit relativement calme, même si tout le monde a peur de froisser le grand maître.
A une époque, le sol était lavé et des œuvres d'art visibles. Plus maintenant. On voit du sang et des balles par terre, des toiles arrachées ou pillées, et le peu d'avant-guerre qui a été sauvé reste enfermé et gardé par des soldats en arme chez les amis proches du maire.
Chaque goule ayant des relations s'est installée un petit nid douillet dans les différentes pièces du Louvre et vivent ici dans le confort et la tranquillité.
Les goules habillées des plus belles parures qu'ils ont volé parcourent les anciennes galeries d'arts avec plaisir en vacant à leurs activités de privilégiées, le sourire aux lèvres putréfiées. Ici l'odeur de cadavre y est beaucoup moins prononcée, sûrement par la surabondance de parfums qu'utilisent les goules du quartier bourgeois.

• Clinique d'Arlette
Seule clinique de Nécrotopia, fondée dans une petite pièce à l'entrée du quartier bourgeois pour éviter que ouvriers et privilégiés ne se croisent trop souvent.
Éclairée par une lumière vacillante accrochée au plafond, la clinique comprend un lit au centre de la pièce sur lequel Arlette ausculte ses patients, plusieurs placards remplis de médicament, ainsi qu'un paravent coupant la pièce en deux. Le sol est recouvert de sang coagulé depuis longtemps.
Sur des étagèrent, plusieurs bocaux contenant des morceaux de corps, des organes ou des petits animaux, et sur un meuble des outils de chirurgie noir de crasse et rouge de sang.

Arlette chirurgien-charcutier.
Arlette est la médecin officielle de Nécrotopia mais beaucoup préfèrent aller voir ailleurs plutôt que de se faire ausculter par cette folle. Arlette a choisi cette voie par passion, depuis petite elle se passionne pour la charcuterie. Avant la guerre elle travaillée dans une morgue où elle aimée à pratiquer des autopsies. La chute des bombes semble l'avoir quelque peu troublé.
Mais étant donné qu'elle est la seule à avoir des bases en médecine et en chirurgie, les goules n'ont pu faire autrement que de la nommer médecin de la ville.
Arlette est une goule pleine de vie, à la limite de l'hystérie, qui sautille et frétille tout le temps et qui parle avec une voix suraigu.


• Boutique des Magnifi-sciences
La boutique des Magnifi-sciences est une boutique qui propose... pas grand chose. Très souvent fermée car son propriétaire n'est jamais là, la boutique peu rester des mois sans ouvrir.
Elle finit par être plus un bureau de recherche qu'autre chose, avec des cartes de Paris accrochées sur tous les murs, un grand bureau plein de foutoir au milieu, pleins de placards aux portes toujours grandes ouvertes rempli du même foutoir que l'on trouve sur le bureau.

Alfred Pérouse explorateur.
Alfred est une goule qui vit littéralement dans un autre monde. Très curieux, il a fini par devenir un explorateur reconnu.
Hyperactif, toujours pleins d'idées, Alfred ne semble jamais fatigué. On raconte qu'il se serait fait exprès goulifié pour pouvoir vivre plus longtemps.
Alfred est connu pour ses excentricités, il est toujours prêt à partir à l'aventure sans aucune préparation du jour au lendemain, à risquer sa vie pour la moindre chose intéressante.
Son côté introverti fait dire à certains qu'il serait radin, mais c'est juste qu'Alfred Pérouse est tellement prit par ses recherches qu'il en oubli de les partager.

• Bureau du maire
Au fond de la ville de Nécrotopia se trouve le bureau du maire de la ville, Monsieur Henri de Montenbourg.
Construit dans une pièce dont son premier intérêt a été avalé par le temps, le bureau, éclairé par un vieux lustre accroché au plafond, est habillé de mur au papier rouge et d'un carrelage brun.
Un grand bureau de bois trône au milieu, des bibliothèques remplis de livre d'avant guerre s'adossent au murs et un grand portrait du maire surplombe la pièce, accroché sur le mur en face de l'entrée pour que ce soit la première chose que l'on voit en pénétrant ici.
Le bureau est encore plus gardé que sous l'époque d'Hazan. On trouve des mercenaires presque partout, avec des uniformes et armes dépassées qui ont été fournies par la République de Lutèce.

Henri de Montenbourg, son excellence, Archiduc-Maire de Nécrotopia

Henri de Montenbourg est le despote auto-proclamé maire de Nécrotopia. Arrivé au pouvoir par les armes, il est très vite passé de révolutionnaire proche (Et aimant) de son peuple en un monstre mégalomane accroché a son poste. Après avoir viré les aristocrates qui refusaient de le suivre dans la rue, constitué une petite armée privée, inventé une nouvelle classe dirigeante composée uniquement d'hommes intelligents ou trop loyaux pour le trahir, et s'être acheté les faveurs de la FNF avec des impôts et le travail de ses hommes, il est resté comme la seule figure d'autorité suprême de Nécrotopia. Il a le droit de vie ou de mort sur ses sujets, et n'hésite pas a punir quiconque fait quelque chose qui peut le toucher directement ou indirectement. C'est un homme hautain, détestable, suffisant, qui ne supporte PERSONNE. C'est aussi un paranoïaque notoire, persuadé que n'importe qui pourrait le trahir, même ses propres hommes (Et cela n'est pas si éloigné de la vérité...). Si vous vous approchez de lui, tentez de rester calme, de le brosser dans le sens du poil, ou il demandera a ses hommes de vous tuer sous ses yeux.