Cette petite entreprise est décidée à attaquer là où le Trident n'est pas, avec une marchandise qu'ils n'ont pas : le psycho. En effet, le psycho est un produit extrêmement difficile à produire pour qui ne connait pas la recette sur le bout des doigts. Bien que constituée de matières premières aisément trouvables dans les ruines de Paris, cette drogue nécessite un dosage extrêmement minutieux, où la moindre erreur peut faire rater toute une fournée, ou pire, créer une réaction mortelle. La conception de la drogue est donc très délicate, et c'est avec beaucoup de minutie qu'il faut procéder.

H
Le Chimiste.

Arnold, une goule, est le fabricant du Psycho. Chimiste confirmé, et ayant déjà de l'expérience dans la conception de cette drogue, il connait parfaitement toute le processus de fabrication, les dosages, les temps de repos, et est probablement l'un des seuls êtres vivants - si on peut encore l'appeler comme ça, tant les radiations ont rongé son apparence - de toute la France, peut être même d'Europe, à savoir synthétiser un produit aussi pur. Lors de sa première tentative d'accéder à la richesse, il se heurta au Gang du Trident, et notamment à Prosper Médéric, à qui il tint tête, refusant de travailler pour son compte. Il s'ensuivit un véritable massacre en règle. Mais Arnold n'est pas homme à se laisser abattre, et il relance la production avec encore plus de témérité, et l'âme chargé de rancœur contre Prosper.

V
Le Revendeur.

Vincent, ou Saint-Vincent, son pseudonyme de revendeur sous lequel il est plus connu, est un membre des Tridents, mais n'y est qu'un sous-fifre. Bien décidé à ne pas rester un simple pions entres les mains perverses de Prosper, le hasard le pousse dans les bras de Arnold, qui lui sauva la vie. A partir de là, il s'associe à lui, en ayant l'espoir secret de faire tomber les Tridents de leur piédestal. Connaissant déjà le métier, puisque vendeur pour le compte de Prosper Médéric, et ayant beaucoup de contacts dans Paris, il n'en reste pas moins un psychotique instable et un toxicomane en puissance. Il n'hésite pas à tuer quand l'envie lui prend, ni à se servir dans la production sans payer.

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Le Trident n'a plus le monopole du commerce de la drogue sur la Capitale ! Voilà qu'un fabricant indépendant ce met à écouler sa propre marchandise dans les Terres Désolé... Créer par un passeur de drogue et un ancien fabricant, tout deux dissidents au Trident et bien décidés à renverser cette organisation dirigée par l’infâme Prosper Méderic. Mais l'entreprise n'en est qu'à ses débuts et reste caduc tant qu'elle n'aura pas réussi à bien s'implanter dans le marché. Plus difficile encore : il lui faut rester discrète pour ne pas se faire remarquer de leur rival qui les balayerait en un instant.

L'immeuble, dans un style haussmanien, comporte six étages (anciennement sept), le sous-sol inclus.


Le parking souterrain est donc le niveau -1. Le laboratoire y est installé, dans un coin, et le matériel traîne non loin. Une ancienne salle de stockage destinée aux produits d'entretiens et à la buse de lance-incendie a été reconvertie en entrepôt pour la came, idéale pour cette fonction car au sec et au frais. De nombreuses carcasses de voitures, brûlées, désossées ou simplement fracassées, sont encore présente dans le parking. Une entrée donne sur l'extérieur. Enfin, une cage d'escalier aboutie sur le rez-de-chaussée.


Le rez-de-chaussé est totalement vide. Il est recouvert d'une fine végétation parasite, principalement de la mousse et des champignons qui poussent sur le bois humide, et de la moisissure qui attaque les murs et les plafonds. Le lieu est humide.


De même que le niveau inférieur, le premier étage est lui aussi couvert de mousse et de pourriture, et même de quelques fougères. Le parquet est, en de nombreux endroits, trop pourri pour risquer de s'y aventurer sans passer au travers. Il y a même des trous qui sont déjà présents dans le plancher. Il est, de par le fait, tout à fait inhabitable.


Le deuxième étage est toujours très humide, et le crépie part en lambeaux. Le bois pourri rend tout écart véritablement dangereux, pour ne pas dire mortel, à celui qui s'y aventurera. L'escalier, bien que très attaqué également, a été réparé et renforcé avec des planches par H, qui assure qu'il est suffisamment sécurisé pour atteindre le troisième étage.


De la fenêtre du troisième étage, un bon tireur pourrait dominer facilement toute la rue et s'embusquer sans aucun mal d'une fenêtre. Jonché de débris, il a fallu nettoyer l'étage, mais une fois fait, Arnold "H" put s'installer à cet étage, bien moins humide que les niveaux inférieurs, en dehors de certaines zones où l'infiltration ronge le plafond. Un simple lit de camp et des vivres constitue l'intégralité du confort de cette étage à vivre.


Le quatrième étage est assez sain lui aussi, mais des trous dans le plafond posent problèmes lors des pluies. Il est totalement laissé à l'abandon, et occupés par des tonnes de matériels, de meubles branlants, usés et pourris, et d'autres vieilleries sans valeur. Il n'a pas encore été question de nettoyer cet étage, ni même d'y vivre, ce qui en fait un vaste capharnaüm.


Enfin, le toit est en grande partie affaissé, voir détruit, ce qui fait que le cinquième étage n'en est plus un, réduit à l'état d'un nouveau toit constitué d'un amas de débris, de charpentes écroulées, et autres poutres humidifiés et tordues.

Matériel du laboratoire