Il regardait cette affiche avec intérêts. Il se grattait la barbe, les yeux plissé en lisant du mieux qu'il pouvait les lettres écrites, qui parlait d'un "boulot payé correctement". "Pour les intéressé, allez voir à Gropius Récupération", c'était en gros le message adressé. Après une re-lecture, Hippolyte arrachât l'affiche pour la plier grossièrement et la ranger dans sa poche pour en suite ce diriger vers le bâtiment du Gropius.
Cette entreprise de récupérations était la deuxième la plus importante de Métropolitopia mais sa réputation  n'allait pas donner envie de leurs confier un job. Par contre, pour les mercenaires équipés et qui ont de l'expérience, un job chez eux pouvait être très frugale. Mais ils ne donnaient pas souvent de jobs à des non-employés, l'enrôlement de mercenaire pour certaines missions se fait que dans des cas particulier, sans doute pour épargner la vie d'employés justement.
Hyppo Avait grimpé l'un des escalier qui menait à une ancienne correspondance pour rejoindre le lieux de "rendez-vous". Le casque sur la tête, et les lunettes de moto sur le casque, le barda sur le dot et les mains dans les poches, il se rapprochait du "bâtiment" construite entre 4 colonnes, sur la voie centrale de la station, et qui affichait une pancarte " Groupius Récupération" peinte, cloué sur la façade. À coté de la porte d'entrée, deux types étaient assis autour d'une table improvisé, et jouaient aux dés .

-Hep, les gars, vous bossez ici ?

Celui qui ne tournais pas le dos au mercenaire leva la tête pour faire acquiescer la supposition. L'homme avait l'air d'avoir vécus des trucs "marrants", vus les petites cicatrices qui lui perlaient toute la joue droite. Sans plus s'attarder, Hippolyte entrât dans le bâtiment.

Il pénétrait dans une salle aux dimensions assez bonnes. Un comptoir, qui divisait la pièces en deux, avec une plus grande partie de l'autre coté, servait de "guichet". À droite, des chaises, et un long canapé bien pourris servaient à faire patienter les deux trois personnes assises dessus. Le bâtiment avais l'air insalubre, à première vue. La lumière laissait plusieurs zones d'ombres dans les coins et entre la plupart des meubles et n’éclairait pas trop les personnes en attente.
Hippolyte se dirigeait vers le comptoir. Il y patientait quelques instants avant qu'un type, qui était en train de discuter autour d'une table se dirigeait vers lui.

-C'est pour quoi ?
-Pour ça

Hippolyte sortait le papier de sa poche te le posait sur le comptoir après l'avoir déplié. L'homme jetât un coup d’œil sur le papier avant de regarder de nouveau l'arrivant et de le juger du regard, avec un air un peu méfiant. Un « hmm » concluait l'examen, et le type fit demi-tour pour passer par une porte au fond à gauche de la pièce et ressortir quelques minutes plus tard avec un homme gras, habillé d'une tenue en peau de brahmine, un peu plus finement taillé que pour la populace local. Le gros hommes, qui avait un double menton peu volumineux, regardait à son tour l'homme à travers ses petits protégé par une petite paire de lunettes sale.

-Vous venez pour le travaille ?
-Ouais, sa me plairait bien.
-Bon. Vous savez vous débrouiller dehors ? Bien. Donc voici le boulot ...

L'homme gras expliquait que cette mission avait pour bute de repéré une certaine zone de Paris. Presque toute la ville à été ratissé au moin une fois en 100 ans, mais certains lieux peu sûr ont gardé la plupart de leurs potentiels. Ce que devait faire Hippo était d'y jeter un œil voire si leurs gars pouvait en tirer quelque chose si ils étaient en groupe assez important.

-Ok, mais, heuu … J'vais pas y aller seul au casse-pipe, moi ...
-Ho non non, ne vous faites pas soucis.
-Et la paie ?
-Nous vous donnerons 25 anneaux. Plus, même, peut être, si vous rapportez des « échantillons » intéressents.

Hippolyte Réfléchit quelques instants. La paie était bonne, et ce style de boulot ne l'effrayait pas plus que ça. L'homme qui avait amené le gros était toujours là. Le gros hommes avait demandé au mercenaire de s’asseoir le temps de donner une réponse, pour que lui et l'autre homme puissent discuter.  Il le fit sans broncher, attendant la fin de la conversation des gars du Groupius. Il imaginait déjà ce qu'il pourrait s'acheter ...

Spoiler:

" Waouw ! Super ! C'est... euh... de la viande grise !" s'exclama Lazare le nez presque plongé dans son bol.
Visiblement, l'aubergiste prit mal la chose puisqu'il secoua la tête en grimaçant, croyant déceler du sarcasme.
" Si vous êtes pas content..."
Il changea d'avis en constatant que le mutant avait saisit son bol et commençait rapidement à le vider. C'était du ragout, à ne pas en douter. En revanche, Lazare n'arrivait pas à déterminer ce qu'il contenait. Peut-être du rat. Peut-être du chien. Peut-être même une combinaison des deux ! Quoiqu'on puisse en dire, cela ne sembla pas tellement le déranger puisqu'il eut finalement vidé son plat quelques secondes plus tard, ayant tout simplement engloutit le tout d'une traitre. Le mutant se lécha les babines, reposa son bol et plaça sa main dans sa poche. Il en tira un deuxième anneau.
" Encore."
L'humain aux cheveux sales et mal coiffés qui faisait office de restaurateur haussa les épaules et se retourna pour le resservir avant de lui redonner son bol rempli. Même chose qu'avant, Lazare ne se fit pas prier et l'avala pleinement d'un seul coup avant de piocher encore une fois un troisième anneau qu'il plaça sur le comptoir, à coté de l'autre.
" Encore."
Troisième service, pas de pitié. Même résultat. L'aubergiste ramassa son argent et observa le mutant qui quitta son tabouret avec intérêt en se demandant comment il parvenait, aussi petit qu'il était à engloutir une triple portion. Sa question fut d'autant plus renforcée quand Lazare fit brusquement demi-tour pour venir se rasseoir, posant cette fois une pièce de dix.
" Un dernier."
" Vous savez, je peux toujours vous donner de plus grosses portions, hein... "
" Nan, j'aurais peur de pas pouvoir finir !"
" Vous venez de vous enfiler trois bol entiers. Je ne pense pas que vous soyez à ça prêt. Mais la prochaine fois, je songerais à doubler mes stocks fut le rythme auquel vous me les siphonnez ! " ronchonna le restaurateur en retournant pour continuer son service. Cette fois, Lazare prit plus de temps pour manger.
" Nouveau en ville ?
" De passage. Je vais de ville en ville pour trouver un peu de travail. Le reste du temps, je me balade dehors pour trouver ce que je peux... Et j'ai une petite affaire avec un associé. Rien de bien prétentieux. "
" Si vous cherchez du travail, je crois bien que Gropius cherche quelques larb... travailleurs. Si ça peut correspondre... Faites vous plaisir !"
Lazare sentit qu'on le regardait et ce n'était pas que des regards amicaux. Les joies d'avoir les chasseurs de prime au cul, sans doute. Il lui semblait cela dit peu probable qu'on tente de le buter comme ça, ainsi et en public. Tant qu'il restait dans la masse, cela devait aller. Une raison de plus pour aller voir ce que ces Gropius désiraient.
" Ouais... Pourquoi pas." répondit t-il en achevant son plat avant de se mettre à se curer les dents à l'aide d'une griffe.

Tout en effectuant son travail de nettoyage, il quitta pour de bon son tabouret, salua brièvement le restaurateur et quitta les lieux, rassasié. Il y avait du monde, au Barakooda. Comme toujours. Lazare se glissa entre les clients pour trouver la sortie, renversa un ivrogne qui ne tenait de tout façon déjà pas debout en l'effleurant à peine, puis, finalement, après un bain de foule relatif, parvint à se glisser dehors.
Sa capuche lui apportait au moins la protection nécessaire à ne pas se faire agresser à tout les quartiers. Quoiqu’à force de la porter, il se demandait si il n'allait pas être trahie par cette dernière. Pour l'instant, ses visites en ville étaient relativement calme, hormis rares exceptions, les Chasseurs de Prime avaient plutôt tendance à pister leurs cibles dehors pour les tuer tranquillement là où il n'y avait pas assez de monde pour provoquer une panique. C'était donc sans réelle inquiétude que Lazare se dirigeait maintenant vers le lieu indiqué, prenant cependant soin d'emprunter des voies très bouchées et peuplées, se mêlant à la foule.

Après un petit moment, il finit par arriver aux locaux de Gropius dans lesquels il rentra en prenant les soins de s'essuyer les pieds. A l'intérieur, il découvrit qu'un homme, lunettes et casque sur la tête, était déjà là. Il passa devant lui pour planter son regard dans une sorte de gros lard que Lazare avait de la peine à qualifier "d'humain", interrompant de cette façon sa discussion avec un autre type.
" Yo, il paraît que vous avez besoin de main d’œuvre ? J'ai les jambes qui me démangent à force d'être inactif."

À cause de la capuche, Hippolyte n'arrivais pas à voir le visage du chercheur de Lampe … (expression qui désigne les chercheurs de travaille). Les employés qui discutaient se tournèrent vers lui. Le gros jetait alors un dernier coup d’œil à l'autre avent de s'avancer devant le petit encapuchonné.

-Et bien, oui, nous avons un boulot pour des types comme vous. D'ailleurs, vous n'êtes pas le premier à venir.

À cette remarque, le mercenaire se levait pour « saluer la 3ème personnes preneuse du job … Avant que quelqu'un lui avait dit que c'était de lui qu'on parlait. Il se rapprochait donc du comptoir pour rentrer dans la discussion.

-Bien, puisque vous avez l'air d'avoir roulez vos bosses dehors, je vous engage ! Je vous demande juste vos noms et prénoms et votre signature ...

L'homme sortit une feuille un peu froissé avec un texte imprimé dessus. Hippo ne voulait pas perdre de temps dans la lecture, alors il dictait son nom et fit une sorte de signature sur le papier, en dessous de son nom inscrit. Son « associer » avait l'air un peu plus méfiant, mais dictait lui aussi son nom. Le gros homme, qui écrivait, s'attendait à un nom de famille, mais comme rien ne venait après Lazare, il regardait un court instant l'encapuchonné, avent de tourner la feuille vers lui pour qu'il signe.
Après celas, le gros homme avait prit le papier et montrait son compère de sa main libre.

-Je vous présente Gégé. Il vous expliquera la mission et vous indiqueras le lieux-dit.

Le gros homme se retournas et repartie par la porte du fond. L'autre rappliquai pour prendre la place et posait une carte de Paris sur la table.

-Bon, les gars, votre boulot est simple : Aller à un endroit, regarder se qu'y s'y trouve et revenir pour tout nous raconter ...

Sur la carte, il y avait des tracés rouges, des cercles, des rectangles, des croix, des gribouillages, des lettres et des chiffres, barrés ou non, et cela donnait un mic-mac topographique.
Entre un grand cercle avec un « H » dedans et une composition des rectangles avec « FNF » écrit en bleu, là où un 13 est encore lisibles, le doigt de l'employé s'était plantée.

-C'est dans ce coin que vous allez fouiller.
C'est grand … Vous avez pas plus précis ?

L'employé avait prit un crayon et avait entouré un zone nettement plus petite, mais qui semblait plus proche du cercle au « H ».

-Là, sa vous vas ? Vous irez pécher quelques trucs, pour voire le filon. Par contre, pas un mot aux concurrents.

Le grand mercenaire se grattait la barbe. Cette zone était près de chez les Hurleurs, et il le savait. Mais il ne bronchait pas. Il voyait sa petite réserve s'épuiser, alors il n'allait pas faire la fine bouche.

-Ok, moi, sa m'vas.

Spoiler:

Lazare ôta lentement mais surement sa capuche, dévoilant ainsi son faciès muté à ses commanditaires et ses interlocuteurs, maintenant qu'il était à peu près sur que rien ne lui arriverait ici. Il sourit légèrement et hocha la tête vers ce qui allait sans doute être son compagnon de voyage.
" Alors, camarade, on fait route ensemble pour cette fois ?"

On vint lui tendre une feuille et un crayon, ce qui surprit légèrement Lazare. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas eut de la paperasse à remplir. Comme quoi, l'administration survivait à tout, même aux guerres nucléaires. Le mutant approcha, renifla le crayon pensivement et l'apposa sur la feuille. Puis, d'une manière très rapide, naturelle et franchement gracieuse, il inscrivit dans une belle écriture pour un mutant, quoique non, pour un survivant des terres désolées tout court, son nom. Le lettres étaient très bien calligraphiées et l'écriture fluide et lisible. Un héritage de ces jours passés à écrire bouclé dans sa chambre sans doute.

Quand il eut fini, Lazare posa les mains dans son dos et attendit un peu la suite des évenements. La discussion porta alors sur ce la géolocalisation du boulot qu'ils étaient supposés accomplir. Pas de surprise, c'était annexe aux territoires de la FNF. Il allait devoir faire attention de ne pas tomber dans une embuscade. Le Mutant ouvrait l'oeil. Il se pouvait bien aussi que toute cette histoire ne soit qu'une supercherie pour le faire tomber dans le panneau. Prudence était mère de sureté. Et Lazare, en bon recherché, surveillait tout, les CDP étant capable de presque tout pour attraper quelqu'un.
Il y aurait probablement des Hurleurs, dans cette région de la capitale. Mais rien de bien alarmant selon lui. Si on savait comment s'y prendre, tout pouvait devenir très facile. Il fallait donc improviser sur l'occasion. Lazare ne témoigna aucun refus.

" Classique. Je suis partant. Après tout, il est possible de s'échapper de tout et de tous si l'on sait comment faire."
Il inspecta ensuite la carte et la souleva.
" Ca vous dérange si je vous l'emprunte ? Je la redonnerais quand on sera de retour. Voyez... Comme ça, on sait où on va..."
Avant même que le commanditaire eut le temps de répondre, il plia cette dernière et la rangea dans l'une de ses poches.
Par la suite, il fit demi-tour et alla contrôler ses affaires.
" On s'occupe de tout et on sera de retour assez rapidement. Laissez moi aller préparer quelques affaires et on y va. On se retrouve à la sortie de la ville."
Puis, il disparut dans la foule.

Comme prévu, il se présenta adossé contre un mur à proximité de la sortie comme il l'avait annoncé. Il était visiblement le premier sur les lieux. Pas d'habits des Terres Desolées cette fois-ci, Lazare avait sortit sa tenue citadine. Il paraissait légèrement plus épais avec, simplement par l'épaisseur de ses habits et il avait plus d'entraves sur les membres. Pourquoi ce choix ? Simplement car il pouvait transporter plus de choses avec les harnais et les poches que contenait les habits.

Lorsque la main verte du mutant avait prise la carte, Hippolyte avait remarqué la mutation de son nouveau compère. Et sa surprise était rapidement rejointe par une pointe de dégout à la vue de la tête de lézard. Mais l'ombre que fait son casque sur son visage permet de le cacher.
Quand le mutant était sortit de la pièce, le mercenaire n'avais pas pu retenir un lourd soupir.

-Allez mon gars, c'est pas la mort. En plus, un type comme lui, sa peut toujours être utile.

L'employé s'était relevé et était repartit rejoindre ses compères à l'une des tables, de l'autre coté du comptoir, laissant Hippo à son amertume. Il avait une dent contre tout ce qui était originaire de radiation, excepté ce qu'il pouvait mettre dans son assiette. Sur sa liste noire, les mutants avait la tête, ensuite, la plupart était des créatures qui vagabondaient dehors. Les goules ne le dérangeaient pas trop, mais il ne leur faisait pas de cadeau, et les mutant comme l'autre lézards, c’était variable. Il en a déjà vus, mais jamais côtoyé, il s'en tenait à l'écart. Mais là, il ne peut pas y réchapper, il à besoin d'argent, et malgré le "Lézard", au sens propre comme au figuré, le boulot ne serait pas terrible.

Comme Lazare avait la carte, Rossignol était bien obligé de patienter pour son retour. Jusque là, il y avait du temps à perdre. Il était sortit et avait rejoins son demie-wagons pour récupéré son matos. Celas avait prit une dizaine de minutes. En retournant au bâtiment du Groupius, il voyait son binôme qui était adossé à un mur.

-Bon, mon ... gars ... On vas y aller. T'as finit d't'e préparer ?

Après l'acquiescement du vert, ils se mirent en route et quittèrent la ville souterraine pour retrouvé le soleil ...

Spoiler: