Age IRL : 31 Ville IRL : Mulhouse (68) Inscription : 16/07/2013 Messages : 251 Fonction : Admin Zoé "Akhaten" Grégeois
Sujet: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 20 Déc 2013 - 22:53
La fête battait son plein depuis déjà plusieurs jours sans interruption. Dans quelques heures aurait lieu le solstice d'hiver. Dans cette atmosphère glacée, le parc des Buttes-Chaumont, recouvert d'une épaisse couche de givre cristallisé, était en pleine ébullition. La centaine d'anges déchus, sous le regard mystérieux de Graffiacan, s'activait dans le belvédère au centre du lac gelé, ultime cercle de l'enfer. Une musique distordue de percussions, de basses et de rugissement s’élevait dans le ciel crépusculaire de la capitale. Massés autour de braseros répartis aléatoirement, les Malebranches célébraient la venue de la nuit la plus longue de l'année.
Les réjouissances s’éternisant, elles avaient pris une tournure étrange mais loin d'être inattendue. En réalité, le terme d'orgie était plus juste. Ça et là congelaient de malheureux suppliciés, nus dans la froidure, crucifiés la tête en bas; ils avaient été mis là spécialement, attirés sur ces terres maudites par de malicieuses sournoiseries dont les diablotins qu'étaient les Malebranches avaient le secret. Ces damnés observaient de leurs yeux froids les démons s'adonner à de copieux repas arrosés de sang chaud et se plonger dans de terrifiants rituels intensifiés de poisons infernaux. Cette danse macabre faisait passer Louis-Marie le Dingue pour un innocent. Le mal dans sa forme la plus pure grondait à des kilomètres à la ronde et la nuée ardente qui exhalait de ce Mordor alourdissait l'atmosphère de Paris.
Zoé avait pris place parmi ses amis. Ils se remettaient d'une prière endiablée pour laquelle ils avaient ingurgité plusieurs mixtures colorées différentes. Des potions magiques qui les avaient mis dans un état de transe avaient fait d'eux des possédés. La descente était passé et ils recommençaient à prendre des forces. L'hémoglobine qu'ils buvaient aidant, ils discutaient et riaient. Zoé profita d'un instant où personne ne la regardait pour s’éclipser du groupe. Elle s'éloigna du belvédère et quitta l'ile d'un pas rapide pour ne pas se faire accoster. Tout ce qu'elle voulait c'était la solitude. Ces dernières semaines avaient été dures pour elle. La chaleur des braseros ne suffisait pas à apaiser sa mélancolie. Pour elle, tout ceci n'avait plus de sens. Sa faiblesse lui avait rappelé sa nature humaine et la faisait douter d'elle même. Pour elle la vie n'était qu'un long sanglot.
Zoé erra ainsi assez longtemps pour atteindre les portes noires de l'enfer. Elle s'en approcha pour les admirer quand de l'autre côté elle entendit des cris de rage et de douleur. Intriguée, elle sorti discrètement vers le vestibule des lâches qui entourait le territoire des Malebranches. C'était un no man's land de bitume, de béton et de poussière. Un lieu où la mort était installée depuis que les bâtiments avaient été déblayés, ne restait que de rares carcasses de voitures, quelques lampadaires tordus et des cadavres boursoufflés en décomposition étaient éparpillés dans ce petit désert. On eu dit que toute forme de vie avait été anéantie, mais c'était faux. En effet, des taons et des guêpes grossis par les radiations et les manipulations y avaient élu domicile et ils attaquaient à vue les intrus. Zoé, grâce à un habile secret de dissimulation malebranche, n'avait rien à craindre car elle savait se rendre invisible pour ces bestioles.
Visiblement ce n'était pas la cas de tous. Zoé aperçu à quelques pas une femme en piteux état se débattre avec son fusil contre les insectes mortels. Zoé se cacha derrière une voiture pour observer plus attentivement la scène. Il y avait de quoi redonner le moral à un démon. La détresse de cette femme faisait un plaisir glaciale sur l'épine dorsale de la Malebranche. L'éclopée tituba prestement vers la haute porte en se protégeant du mieux qu'elle pu. Elle frappa plusieurs fois à la porte pour qu'on lui ouvre mais elles restaient silencieuses. Puis tout à coup, les insectes prirent leur envol et laissèrent la pauvresse. Zoé s'était placée juste derrière elle et avait fait fuir les bêtes par son unique présence. Elle restait campé là à la scruter de son regard sombre. Quand Emily Baker releva la tête pour voire ses oppresseurs la quitter elle pu lire en gros caractères rouges l'inscription suivante sur les portes de l'enfer :
Par moi, on entre dans le domaine des douleurs…
C’est la Justice qui inspira mon sublime créateur…
Toi qui entre ici, abandonne toute espérance.
Dernière édition par Zoé Grégeois le Ven 3 Jan 2014 - 4:49, édité 3 fois
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 20 Déc 2013 - 23:32
Un pied, puis l'autre. Un pied, puis l'autre. Niveau activité cognitive,c'était pas la joie dans la cervelle de la maquerelle. Elle avait faim, elle avait froid, elle se sentait faible, mais tout cela ne semblais plus avoir grande importance chez la maquerelle. Elle était défigurer, massacrer,mutilé, et sa pauvre cervelle ne pouvait surpasser cet pensée qui la tourmentait. Elle marchait depuis son affrontement avec le docteur, elle marchait depuis qu'elle goutait le gout ferreux de son sang sur ses papilles gustatives, elle marchait depuis qu'elle sentait des minces filaments de sang lui couler le long des joues.
Elle même ne savais pas consciamment ce qu'elle fesait, la conscience d'Emily s'étant replier dans un recoin de sa matière grise, léchant ses plaies béantes tandis que l'inconscient, le moi de la maquerelle, se dirigiait dans une direction précise. On lui avait raconter en long et en larges les exploits inhumains qu'un gang de psychotiques voisin s'appropriait. Des bandes de satanistes baiseurs de sang et buveur de grand-mères, enfin, plutôt l'inverse, qui térorisait femmes,hommes et enfants. On l'avait prévu de rester bien loin de ses individus, les malebranches on les appelais. Emily avait toujours rit de ses rumeurs, après tout, rien de Francais arriverait à intimider son courage britanique, non ?
Peut être était-ce dans un élan suicidaire que la maquerelle voulait rencontrer ses charmants individus, ou alors peut être voulait t'elle prouver à tous et à chacun qu'elle était la femme la plus forte de la capital, honnêtement, impossible de le dire. De toute manière, plus le temps passait, et plus ses chances d'arrivées à bon port lui semblait minces. Elle était frigorifié, le petit manteau de voyage qu'elle portait sur sa poitrine nue n'offrant peu ou pas de protection contre la morsure du froids. Ses bandages étaient couvert de poussières , de sang et de pus, et son visage portait toujours cet affreux sourire sanglant. On aurait dit un cadavre ambulant.
Le fusil d'assault décharger dans les mains, Emily tibutait, encore et encore, ses yeux n'enregistrant même pas le changement de paysage. Elle manqua de tomber à plusieurs reprises, sur des cadavres, sur des débris divers et variées, et même que parfois, elle manqua de tomber en s'enfargant sur de l'air. Elle poussait des grognements de douleurs et de frustration, tandis que sa peau devenait rouge et que ses articulations se mirent à bruler sous les effets impitoyables du froids.
Le regard dans les brumes, elle ne vit jamais le nuée d'insecte prenant soudainement interet à sa présence. Elle n'entendit pas le cillement déagrable charactéristiques des insectes. Elle senti par contre, le dard qui lui transperca l'épaule. Flash de conscience accompagnée d'un cri de douleur sanglant, le mouvement soudain de sa machoire ayant pour effet de ré-ouvrir les plaies béantes qui ornait son doux faciée.
Était-ce un instinct de survie bien develloper ou alors un effet de sa mémoire musculaire, mais Emily se mit à utiliser d'une facon bien pathétique son fusil d'assault en guise de matraque. Bien inutile, car elle ne réussisait qu'a repousser un petit nombres des insectes, plusieurs autres dards vinrent s'enfouir dans ses douces et moelleuse chaires.
Elle continuait le manège,jusqu'a sentir son dos contre une surface,elle laissa tomber le flingue,et s'appuiya sur la porte. Pousser..Pousser..rien..rien. Elle crevait là, oui. Elle ne réalisa même pas que les insectes avait cesser leur assault, ses yeux étaient bien trop occuper à essayer de déchiffrer l'écriture qui ornait la porte. Sa vision était flou, son cerveau baignant dans la gadou. Elle compris justices, douleurs, créateur. Le reste..nada. Elle se laissa glisser le long de la porte, avant de se retourner, pour être face à face avec une femme des plus intimidantes. Baker aurait voulu parler, mais de sa bouche ne sortait que borboryme ensanglantées, et de ses yeux, que de la confusion..Une brebis écarter en quelque sorte..
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 3 Jan 2014 - 4:49
En voilà une que Postapocalypsia n'avait pas épargnée. Elle était ravagée jusque dans son esprit. Zoé continua de la regarder sans faillir malgré le désappointement. Qu'allons nous faire de toi pitoyable chose ? L'enfer dans lequel elle s’apprêtait à mettre les pieds n'allait faire qu'une bouchée d'elle. Amen, c'est tout ce dont avait besoin la tatoué, une âme en déroute. Première étape : la ramener à la réalité. Zoé empoigna fermement son tomahawk et fronça son visage. Elle transpirait toute sa rage envers le monde à grosses goutes. Elle fut convaincante lorsqu'elle avança en dodelinant tel un félin vers sa proie facile, l'arme à la main. Puis, d'un geste brutale, elle saisit la muette par la gorge. La tailladée se laissa faire. Zoé chercha au fond de ses yeux quelles pouvaient être ses pensées à cet instant, mais ne vit que de l'incertitude et de l'incompréhension, à peine un soupçon de peur. Elle scruta son visage meurtri en inclinant sa tête; quelles étranges plaies !
Alors, ne voyant aucun amusement à la tuer sur le champ, elle actionna un mécanisme invisible sur la port pour la déverrouiller et projeta sa prise à travers le double battant. La victime tituba avant de se rétamer sur le cul. Zoé se saisit d'elle par l'arrière de son col et la traina jusqu’au bord du ponton qui prolongeait le pas de l'entrée, surplombant un cours d'eau noir comme l'abysse. A côté d'elles se trouvait un virgile couvert de rouille : ces robots qui servaient autre fois de guide dans les musées.
-Bienvenue en enfer ! annonça-t-il d'une voix enjouée.
Il répéta son message en Anglais, Italiens, Espagnol, Russes, Allemand et même Chinois et Japonais.
-C'est ici, sur la terre des Malebranches que vous allez être juger puis châtier pour vos péchés. Vous avez passé la porte que ne franchit aucune âme vertueuse. Les peines infligées aux damnés sont perpétuelles. Prononcées pour l’éternité, elles ne laissent place à aucun espoir de rédemption, continua-t-il toujours aussi enthousiaste.
Une fois encore, il répéta son message en Anglais, Italiens, Espagnol, Russes, Allemand, Chinois et Japonais.
Zoé fit un sourire mesquin à l'attention de la nouvelle arrivante. Elle lui montra d’un signe de la tête autoritaire une petite embarcation de la taille d'une barque dont la tête de prou était sculptée d'un démon au yeux de braise. Sur le flanc était inscrit Caron. Le bateau n'était pas de premières fraicheur, son bois semblait pourri, il était recouvert d'une mousse grisâtre, et il avait été renforcé en plusieurs endroit par des plaques de métal elles aussi bien entamées par le temps. A l’intérieur, aucune rame, mais un petit moteur à explosion venant de l'age ancestrale du pétrole.
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 3 Jan 2014 - 6:30
La rosbif ensanglanté ne réagissait pas à la présence de la Malebranche, ses yeux ensanglantés l'ignorant. Dans le moment, un vulgaire sac de patates aurait eu une conversation des plus intéressantes. Elle se laissa traîner sur le sol, n'émettant même pas ne serais-ce qu'un grognement de douleurs alors que sa peau sensible et gelée frottait contre le sol glaciale.
L'activité cérébrale de la maquerelle équivalait toujours celle d'une junkie crevée dans une ruelle malfamée de Paris quand ces douces oreilles, rougis par la température, captèrent la douce mélodie anglo saxonne qui lui était si familière. Le dialecte eu un effet des plus remarquables chez Emily, qui, ramener à la conscience par cet langue guttural, ouvrit les yeux, jettants un panoplie de regards aux alentours, essayant de comprendre ce qui ce passait.
Son corps entier lui était douloureux. Ses articulations menaçaient de se désintégrer, ses muscles était tendus par la fatigue et sa peau rougis lui brullait, la morsure du froid étant des plus douloureuses maintenant qu'elle reprenait conscience de son environnement. Tout cela n'était rien comparée à la douleur qu'elle ne pouvait expliquer au niveau de son visage. Elle tatona prudemment la zone douloureuses, ressentant une vive douleur. Un petit regard à ses gants, couverts de sang, et elle se rapella la cause de ses maux.
Elle tâtonnait les plaies béantes avec une panique des plus en plus apparentes, quand la voix robotique des plus enjouée vient brisée le silence qui semblait régner. Malebranches..Malebranche..Elle cherchait dans sa tête pour des bribes d'informations qu'elle aurait entendu par-ci, par là sur ces Malebranche. Elle chercha, jusqu'à sentir une présence près d'elle.
La seconde que ses yeux se posèrent sur la dame en question, toute questions à propos de l'existence des Malebranche furent répondu. Toute les histoires macabres que l’ambassadrice Anglaise avait entendu autour d'une bite et d'une bierres semblait tout à coup véridiques. Et soudainement, toutes les recommandations de rester loin de leur territoire lui revinrent à l'esprit. Sa main droite tatonna sa ceinture,cherchant le revolver qu'elle abordait en temps normal, revolver qui était cruellement absent.
La maquerelle n'avait pas peur. Non. La maquerelle était terrifier au dernier dègrer. Elle qui gagnait sa vie dans le vice, elle qui œuvrait dans le péché, elle qui regardait avec les yeux exhorbitée la malebranche, ne sachant pas comment agir, étant prise au dépourvue. Elle tenta de balbutier quelques mots, mais elle ne reussi qu'a pousser un gloussement de douleurs, les plaies autours de sa bouche se remettant à saigner de plus belles.
Instinctivement, la rosbif leva les deux mains en l'air, en se relevant, grimaçant de douleurs, ses os craquant. Devant cet éternel sourire mesquin, elle avala lentement sa salive et hocha la tête. Mieux vallait la jouer sympathique..Baker était dans tous sauf son élément. En gardant son regard dans la direction de la malebranche, elle marcha jusqu'à l'embarcation et y pris place, essayant de cacher le tremblement qui l'habitait. Niveau réveil difficile et déagréable, on avait atteint le nirvana là.
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Mar 7 Jan 2014 - 20:39
La pauvresse commençait enfin à réaliser. Une peur profondément encrée en elle se reflétait sur tout son être. Zoé se baignait dans cette éfluve de crainte, mais ce n'était pas encore assez. Elles voguèrent le long de l'Achéron durant un petit quart d'heure. Zoé en profita pour examiner avec plus d'attention ce magnifique sourire d'ange. Elle n’hésitait pas à se rapprocher pour toucher du bout des doigts sa prise tétanisée. A l'issue du trajet, elles accostèrent sur un autre ponton en bois, en meilleur état celui-ci, mais jonché de flaque gluante mélangée à du sang.
Elles continueraient à pied à parcourir le Limbe. Zoé sortie la première et tira l'autre par le poignet. D'étroites et labyrinthiques rues ravagées par le temps et la violence étaient clairsemées de cages à corbeaux. La plupart d'entre elles ne contenaient plus que des squelettes entassés, certaines des cadavres en décomposition, de rares vivants tentaient de crier mais n’émettaient qu'un râle sans conviction et sans force. Ces derniers étaient là depuis trop longtemps.
-Vois ces damnés a qui rien ne pouvait être reproché. Comme toi ils sont restés muets et les voilà privés de liberté dans le Limbe.
Soudain, on entendit un pleure juvénile s'élever des profondeurs d'une ruine, puis un deuxième. C'était clairement les cris de bébés qui résonnaient là-bas, mais Zoé ne sourcilla pas et gardait en tête son objectif. Alors un enfant d'environ six ans passa près d'elles en courant, il heurta avec violence l'intruse et traça sa route. L'incident serait passer inaperçu s'il ne s'était pas reproduit à peine une minute plus tard, puis une autre fois encore, et encore ... Les enfants presque nus harcelait littéralement le duo en se concentrant le plus sur l'étrangère, si bien que sans s'en rendre compte, il se retrouva cerné d'une dizaine d'enfants sales, blessés, affamés et armés par les ruines où ils vivaient.
-Eux aussi étaient innocents, ils attendent ici pour l'éternité. Ce qui leur a forgé un caractère particulier que même les Malebranches peinent à contrôler, ne trainons pas.
Zoé saisit son tomahawk par prudence et continua d'avancer. Les mioches s'écartèrent sur sa route, puis formèrent une escorte loin d'être rassurante, ni pour la démone, ni pour son invité. Un bâtiment plus haut que les autres se dessina au dessus des toits, il se démarquait du reste par sa fraicheur, bien que dans la nuit il soit difficile à discerner. C'était là qu'elles allaient.
La marche continua sans encombre, mais toujours épiée de près jusqu'à l'entré de cet étrange bâtisse. Ce n'était pas une ruine comme les précédentes, on aurait presque dit que sa construction était post-apocalyptique. Ce n'était pas le cas, les anciennes archive de la ville avait juste été modifié à l'extrême par des matériaux de récupération. Il ressemblait à un château hanté, seul le sifflement du vent toujours si glacial s'échappait de lui, dans son silence de tombe, il était prêt à engloutir n'importe quel imprudent. Les filles s'approchaient pour entrer, cependant, les enfants ne le voyaient pas de cet œil.
Après tout ce temps passé là dans la misère, ils avaient enfin l'occasion de manger un morceau et surtout de passer leurs nerfs sur une Malebranche isolée des autres. Trois d'entre eux barrèrent la route en faisant rebondir leur barre de fer dans la paume de leur main. Les autres formaient un cercle dont le centre était Zoé et Emily. La tension montait ... Un premier gamin d'environ onze ans se jeta sur Zoé dans un silence professionnel. Zoé para le premier coup avec le manche de son arme, l'écarta pour s'offrir le buste et la tête du môme et y écrasa un violent coup de semelle qui l'assis sur le sol avec fracas. Le bambin avait repris un visage enfantin, il aurait pleuré si sa cage thoracique ne compressait pas ses poumons. Sans plus réfléchir, la psychotique enfonça d'un coup sec les deux pierres tranchantes qui lui servaient de lames sous l'oreille gauche du marmot comme pour fauché un obstacle et se pencha pour ramasser sa batte cloutée. Elle se retourna rapidement vers la balafrée, lui envoya l'arme et un ordre indiscutable :
-Bats toi !
Dernière édition par Zoé Grégeois le Jeu 9 Jan 2014 - 4:56, édité 1 fois
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Mer 8 Jan 2014 - 4:38
La maquerelle attrapa la batte au vol,ses mains gantées se referma sur l'outil de violence, son regard se perdant dans les rayures du bois l'espace d'un moment. Cet batte était ce qui était de plus sain dans cet endroit damnée et maudit. Cet batte pourrait lui offrir la liberté, elle n'avait qu'a assomer cet horreur marchante, elle serait libre..même si elle savais bien qu'elle n'arriverais jamais à sortir de l'endroit seul, la dédale étant labyrynthique et ses habitants auraient tôt fait de la mettre à mort.
Ce fut sa vision périphérique qui l'averti de la menace immédiate, prenant la forme d'un gamin utilisant une brique comme massue improvisée. L'adrénaline aidant ses muscles épuiser, elle arriva à éviter le coup de justesse en faisant un magnifique saut vers l'arrière,avant d'abattre sa batte sur le crâne tout craquant de la gamine , crâne qui s'ouvrit telle un fleur qui éclot, réveillant sa véritable beauté. Comment ce sentait Emily après tel meurtre? Comment se sentait t'elle après avoir mis fin à la vie d'un pauvre enfant fragile? Elle se sentait toujours aussi terrifier par l'horreur des lieux, mais une colère vindicative commençait à naître en son sain, alors qu'elle faisait de son mieux pour offrir la mort au jeunes enfants tentant atteinte à sa vie.
La fatigue reprenant rapidement le dessus sur l'adrénaline, elle senti rapidement la mâchoire peu développer d'un enfant se refermer sur les chaires douloureuse de son bras. Elle poussa un hurlement de douleur avant de laisser tomber sa batte et de s’écrouler au sol,ses muscles exténues lâchant enfin le coup. Elle sentait le sang coulée sur les chaires de son bras, elle sentait ses forces quitté ses veines au même rythme. Les coups qu'elles portaient avait perdu toute force. Tout comme elle avait perdu tout espoir de vivre et de s'en sortir indemne. Elle continuait de se débattre sans grande conviction , jusqu'à ce qu'un coup de tomahawk vient à sa rescousse, et vient lui éclabousser le visage de sang chaud et savoureux.
Couché au sol, elle n'osait regarder sa tortionnaire dans les yeux,elle préferais rapporter son attention sur une ruine avoisinante, qui elle au moins, ne risquait pas de lui tomber sur la gueule. Les jeunes semblaient avoir disparues, même si la maquerelle était certaine de sentir leur regards sur sa silhouette tremblante. Elle tenta de se relever, mais au moment où elle tenta de s’appuyer sur son bras, elle poussa un hurlement de douleur, la morsure étant profonde et saignant abondamment.
Elle sentait le regard inquisiteur de la malebranche, et Baker ne put que murmurer qu'une phrase, encore et encore.
-Je suis désolée. Désolée. Désolée. Désolée
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Jeu 9 Jan 2014 - 21:58
La muette n'en était finalement pas une. Zoé se réjouissait de voire la phase de retour à la réalité porter ses fruits. Elle n'était pas sensée s'occuper des errants toute seule, surtout un soir comme celui-ci. La quasi totalité de l'enfer était vide à l'exception du centre où la fête devait continuer sans qu'on ne se soit vraiment inquiété de la disparition de Zoé. Tant mieux, cela permettait à la démone de renouer avec sa nature diabolique et de repousser les faiblesses de l'humaine qu'elle paraissait être. Elle avait besoin de reprendre confiance en elle et c'était une tâche à accomplir dans la solitude, quelque soit l'ordre établi. Une tâche bien engagée.
-Garde tes excuses ! brutalisa Zoé. Tu en auras besoin.
Elle ouvrit la porte du bâtiment et s'y engouffra. Son architecture moderne toute en courbe et en béton ciré était de l'histoire ancienne, il était décoré de graffitis gothiques qui n'était pas sans évoquer une mystérieuse bienveillance. De nombreux objets flamboyants amenaient la vie. On était littéralement passé dans un autre univers. C'était le château des âmes vertueuses, anciennement archives municipales de la ville de Paris. Mis à part la réception qui avait gardée son rôle initial, tous les bureaux étaient réaménagés en chambre très confortables qui visiblement n'avait pas servis depuis bien longtemps. Les filles mirent les pieds dans une grande pièce sous l’œil attentif d'une sculpture humanoïde faites de brics et de brocs, ailée, sombre et barbue, avec de longs serpents qui s’enroulaient sur ses jambes. Un matériel médical plus ou moins artisanal était disposé le long des murs et au centre un autel de pierre. L'autel était imprégné de sang bruni et une rigole encadrait ses côtés pour déversé les surplus de fluides éventuels dans un calice de bronze. L'autel était sculpté de figures monstrueuses et comportait des entraves ce qui ne laissait aucun doute sur son utilité. La Malebranche alluma avec soin les chandelles qui maculèrent la scène d'une faible lumière jaune vacillante, puis invita la balafrée à s'installer sur la table. Qu'importe l’approbation ou non d'Emily, Zoé la força à s'allonger et scella les attaches au niveaux de ses chevilles, ses poignets et son cou.
L'autel:
J'ai trouvé une jolie image qui te donnera une idée du type de bas-relief de l'autel :
-Je n'ai jamais été formée à cela alors ça risque de piquer un peu, s'amusa-t-elle en rassemblant quelques outils sur un plateau.
Elle s'approcha de sa vulnérable prise. Celle-ci peinant à apercevoir parmi le matériel une paire de ciseaux rouillée, un petit couteau affûté, une écharde de bois reliée à un fil organique plutôt épais, d'autres quincailleries étaient encore là, mais la plus visible était cette tige d'os à la pointe arrondie que Zoé venait de tirer de ses cheveux et qui s’approchait dangereusement des cicatrices faciales de sa captive. Elle se mit à trifouiller avec curiosité les chaires déchiquetée sans vergogne. Les hurlements de douleurs la faisaient frissonner de plaisir, pourtant, impossible de continuer dans ces conditions : cette maudite remuait beaucoup trop et pas question de l’assommer, une question de tradition. Zoé fit danser ses doigts sur les reliefs de l'autel jusqu'à ce qu'elle trouve l'interrupteur caché. Elle l'enfonça et dans un cliquetis électronique une trappe au plafond s'ouvrit sur l'obscurité. Après quelque secondes, une silhouette de cent centimètres sur cinquante surgit en planant à une vitesse terrifiante. Zoé du faire un pas en arrière lorsque le serpent volant atterri sur le corps de sa prisonnière. Pendant qu'il rampait vicieusement, elle se mit à le harceler à l'aide d'une pince jusqu'à ce qu'enfin il enfonce ses crocs dans la peau tendre de la maquerelle. Une morsure serait suffisante pour l'immobiliser plus d'une heure sans la faire sombrer dans l'inconscient. Zoé rangea le serpent et pu continuer d'examiner toute les plaies sans la moindre délicatesse avec son matériel érodé. Bizarrement, la petite torture que pratiquait l'apprenti chirurgienne n'était pas pure malice et plus le temps et le sang coulaient, plus la souffrance se métamorphosait. Ce qu'elle était en train de faire ressemblait plus à un soin qu'à une mutilation.
En quelques minutes qui avaient du paraître une éternité pour Emily, toutes les blessures avaient été maladroitement mais correctement nettoyée, rafistolée et pansée. Il restait un court instant avant que le venin de serpent ne cesse de faire effet. Zoé ramassa la coupelle qui s'était remplie à moitié de sang et en prit une grosse gorgée qui lui dégoulina sur le menton. Elle versa ensuite quelques gouttes d'un liquide vert foncé et opaque dans l'hémoglobine et vida le mélange au fond de la gorge de sa nouvelle "amie" avant de la libérer.
-Par ce sang je vais apprendre à te connaitre, lui annonça-t-elle avec de grands airs de vampire.
En effet, la substance appelée Minos qu'elle avait mêlée au sang devait agir comme une sorte de sérum de vérité. Lorsque les effets se feraient ressentir, Emily ressentirait une amélioration de son état et très vite, ne pourrait s’empêcher de sombrer dans ses plus profonds cauchemars, de dévoiler ses plus noirs fantasmes et de revivre ses souvenirs les plus enfouis. Mais le temps de la digestion leur en laissait encore un peu.
-Je m'appelle Zoé, se présenta-t-elle. Tu dois avoir encore du mal à parler, mais ça devrait revenir peu à peu.
Elle esquissa pour la première fois un sourire qui pouvait être interprété comme de la sympathie.
Dernière édition par Zoé Grégeois le Ven 17 Jan 2014 - 0:54, édité 1 fois
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 10 Jan 2014 - 2:08
La pauvre damné devant lutter pour rester en equilibre sur ses membres inférieurs, elle ne put que bredouiller une insulte plus ou moins vulgaires et compréhensible quand sa tortionnaire la pris par le bras et la guida vers cet autel d'une propreté plus ou moins douteuse. Elle manqua de tomber à maintes reprises,avant d'être installer d'une facon des plus comfortables sur la surface plane. Elle ne senti pas les sangles se refermers sur ses extremitées et s'enfoncer dans ses chaires, après tout,dans un tel position, fermer les yeux et s'endormir était tellement alléchant et tentant.
Elle sentait les bras de Morphée lui faire des plus douces caresses, sa conscience la quittant peu à peu, le reste de l'univers n'ayant soudainement bien peu d'importance pour elle. Jusqu'a ce qu'elle sente un point sur son visage balafrée et que ses yeux s'ouvrient en une mini secondes et que ses cordes vocales poussères un cri des energiques alors que son corps fut pris de spasmes des plus adorables. Elle gueulait des insultes dans sa langue maternel, tentant de cracher au visage de sa tortionnaire , ne réussisant qu'a ouvrir les plaies sur son visage.
-GET YOUR HANDS OF ME YOU WHORE ! YOU CUNT BITCH SLUT I'M GONNA END YOUR FUCKING LIFE
Elle continuait de se débattre comme une possédée, la douleur aigue venant de son visage ayant un effet des plus revigorants chez la maquerelle. Elle ne se calma que quand un reptile apparue soudainement sur son torse, la maquerelle se crispant, ses yeux fixées sur le serpent. Fixé jusqu'a ce que ses crocs vinrent s'enfoncer dans les douces chaires de sa poitrine, quel ironie.
Ce qui suivit était insoutenable pour la rosbif. Ces chaires étaient peut être incapable de se mouvoir, mes ses terminaisons nerveuses,elle,était toujours aussi active. Elle sentait ses chaires êtres recoussus, soignées de facons perverses et douloureuses. Elle voulait crier sa douleur, mais c'était à peine si des larmes coulaient sur son visage. Les secondes devenaient des millénaires de tourment sous les soins de sa tortionnaire, son sang s'écoulant comme le sable dans un sablier perverti.
Elle vue la malebranche se delecter de son précieux sang, et elle goutta à son tour à son sang, sang qui lui coula dans la gorge,laissant un gout délicieux sur ses papilles gustatives. Elle senti les sangles cesser leur douloureuse morsure, avant rescentir le picotement famillier qui revenait avec le contrôle de ses membres. Elle lutta avec sa machoire, avant d'arriver à prononcer dans un murmure son nom.
-E-E-Emi-E-Emily
Elle qui voyait le sourire de cet Zoé n'avait que pour envie de lui arracher à coup de canniffle. Elle voulait lui faire comprendre la mutilation qu'elle avait ressenti, la souffrance qui était devenu son univers. Elle se redressa lentement, et pris une grande inspiration, sa tête lui tournait, la perte de sang en étant probablement la cause. Baker ferma les yeux,grincant des dents.
Quand ses paupières s'ouvrient, Zoé avait mystérieusement disparue de la pièce,étant remplacée par la silhouette familière de son père. Son père, le stéréotype anglais des bonnes mannières. Civilisée, propre,poli, doué,gentilhomme. Son père qui avait crever dans une attaque de paysan. Son père qui se tenait devant elle, habillé dans un tux d'avant guerre, son père qui lui jetait un regard de total déception. -D-D-Daddy..Y-y-you live ?
Pas vraiment de reconnaisance dans la joie de la maquerelle, mais plutôt une déception.
-W-what's wrong ? Why the long face ? A-aren't you proud of me ?
Toujours un silence de la figure paternelle. Le ton de la maquerelle montait dans les aigues d'une facon toujours aussi subtile.
-I..I started my own fucking bussiness ! They all know our names ! Baker is a name that strike fear in the hearts ! Isin't that what you wanted ?!
Le père était toujours silencieux, mais c'est les lêvres prononcaient un seul mot, un mot qui fut l'effet d'un fer rouge sur l'orgeuil de l'Anglaise. Un mot. "Whore." Cet fois, elle cria, les sutures manquant de s'ouvrir au coin de sa bouche.
-I DID WHAT I NEED TO FUCKING SURVIVE ! I STAYED STRONG ! WHO CARES WHAT I HAD TO TAKE IN MY ASS OR MY MOUTH ?! IT'S YOUR FUCKING FAULT FATHER ! YOU NEVER PREPARED US FOR THAT SHIT !
La maquerelle se releva, quittant le confort de l'autel avant d'être pris d'un haut le coeur, et de gerber ses trippes sur le sol dans une cacophonie des plus humides. Quand le flot de liquide rougatres cessa, son père avait quitté la pièce, étant remplacée par la forme plus féminine d'une négrière parisienne. Cet négrière qui lui avait refusée. Cet négrière forte d'esprit, elle qui lui était si similaire et différente à la fois. Cet fois, la voix d'Emily était faible, tremblante, décu et amer à la fois. -Pourquoi Jager. Pourquoi me refuser ? Nous pouvoir faire grande choses..nous changer la face des terres. Tous ses paysans sous nous..reigner en reine, hommes sous nous..non..?
Emily voyait un étendu de ruine, le sol couvert de cadavre et de liquide rougatres, le ciel rouge reflettant le sang qui allait couler dans les terres. Elle voulait qu'on se rapelle d'elle dans l'histoire, que les gosses craignent son nom et que les mecs les plus pervers de l'univers se masturbe en imaginant ses courbes. Humble la rosbif.
-THEY'LL KNOW MY FUCKING NAME ! THEY'LL REMEMBER IT ! I'LL MAKE SURE THEY WILL !
Elle réouvrit les yeux, et cet fois, ce docteur se tenait dans la pièce, seul, dans son imper trouée et une clope dans la gueule.
-Quoi ? Back for more,monsieur ? Made sure I wasen't bearing your child ? BIG FUCKING NEWS, I'LL NEVER BE A MOTHER ! BECAUSE OF YOU BASTARD !
Dans un geste qui du étonner la démone spectatrice, la maquerelle enleva ses pantalons, exhibant son pubis dans un geste colérique. On y retrouvait plusieurs cicatrices assez dégoutante, avec un jolie relief.
-I'LL NEVER FUCKING BREED. HAVE A DAUGHTER. A SON. NE-VER. I SHOULD CUT OF YOUR BALLS AND..and..and..
Elle s'écroula, tombant à quatres pattes sur le sol,exhibant de facons involontaires ses attributs et sa féminité à Zoé. Des larmes coulaient le long de ses joues, tandis qu'elle se mit à brailler comme une gamine.
-I..I..I just..I..I..what if I was normal..what if I died with them ..uh ? I hate this country..I hate mens..the only thing I love rejects me..and I'm way too stupid to die..I'm useless..right mommy..?
Cet fois, elle redressa la tête, et parmi sa vision embrouillé, elle regarda Zoé dans les yeux.
-M-M-mommy ?
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 10 Jan 2014 - 19:58
-M-M-mommy ?
Zoé venait de comprendre pourquoi elle ne devait pas faire ça seule. Elle avait beau avoir la force de survivre à l’extérieur, la volonté de transcender sa nature humaine, elle n'était clairement pas prête à faire face à la noirceur de l'esprit. Et elle en perdit la face. D'un revers de la main elle frappa la pauvresse en larme.
-La vie ne t'a pas épargnée, dit-elle en se calmant. La vie n'a épargnée personne. Tu n'es qu'une pècheresse et maintenant que tu es morte tu vas payer pour l'éternité.
Zoé ne se sentait pas très à l'aise de dire ça. Qui était-elle pour juger ainsi après tout ? Quelque chose lui échappait, sans savoir de quoi il s'agissait. Était-ce de la culpabilité ? Après tout, elle avait détruit bien plus qu'elle n'avait créé... Non impossible, personne n'est innocent et c'est pour cela qu'elle était Malebranche, la destruction était sa création ! De la compassion alors ? Elle se souvint de l'horreur qu'elle avait pu connaitre... Stupidité, les démons ne souffrent aucune faiblesse, ils sont intransigeant ! Mais alors pourquoi les Malebranches l'avait laissée elle en vie et pas un autre ? Les voies démoniaques sont impénétrables ... Que nenni, Zoé n'était pas devenu, elle était et sera toujours un ange déchu ! Voilà, voilà, que sa force revenait. Elle était au-dessus de la plèbe des Hommes par essence, pas par mérite. Ainsi elle avait tous les droits pour les juger et les punir. Sa pensée éclaircit, elle se dressait tel un monolithe devant la jeune femme à terre. Son regard était dur et ne laissait plus qu'une infime place au doute.
-Ma décision est prise, annonça-t-elle. Pour tes crimes je te condamne aux coléreux du cinquième cercle!
Et d'un coup de trique, Zoé assomma Emily. Elle n’eut aucun mal à la transporter plus profondément dans les enfers, et l'emmena jusqu'au Styx. Ce profond marais artificiel était un véritable bourbier. Un mélange d'eau, de boue, de chaire décomposée et de radiations intenses dans lequel on plongeait les suppliciés sans les laisser se noyer jusqu'à ce que l'irritation de la peau soit si forte qu'ils se l'arrachaient eux même. En fonction de l’endurance de la victime, cela pouvait durer de quelques heures à plusieurs jours sans que la mort ne frappe. Lorsque la damnée se réveilla, elle et son bourreau étaient dans une barque hérissée de cornes pour ne pas qu'on s'y accroche et mue par des rames en formes d'ailes, sur son flan était inscrit Phlégias. D'un côté du marais, il y avait un ponton de bois, de l'autre une haute muraille de métal.
-Nous sommes arrivées au pied de la cité de Dité, c'est là que commence le bas-enfer, expliqua Zoé. Mais pour toi, voici d'abord le supplice des coléreux, elle lui montra les eaux boueuses. Combien se prennent là haut pour de grands rois, qui seront ici comme des porcs dans l’ordure, laissant de soi un horrible mépris. Sous l'empire de la colère tes paroles s'étrangleront dans ton gosier, un dernier mot ?
Au même moment, une voix lointaine retentit par delà la muraille. Puis un puissant cercle lumineux parcouru la surface du Styx. Zoé semblait prise de panique pendant quelques secondes. Elle s'empressa de ramer jusqu'au bord du mur pour y rester cachée un peu. Le calme revint. Très vite, d'autres lumières s'allumèrent. Peste blanche, elle avait manqué de discrétion et voilà qu'elle n'était plus tranquille ! Il n'y avait plus d'autre choix, elle ouvrit doucement une porte cachée dans le mur et y tira la chanceuse qui venait d'échapper au pire. Elles étaient dans la cité de Dité. Le monde avait changé, il n'était plus ce désert de crasse observable jusque là. La légendaire classe gothique des Malebranches faisait enfin son apparition. Des gargouilles de pierres grimaçantes et stoïques guettaient les sombres ruelles étriqués de leurs diodes rougeoyantes. Il aurait été tentant de visiter plus profondément ce champ de sépulcres à ciel ouvert majestueusement lugubres, mais déjà on s'approchait. Zoé ne voulait pas avoir à se justifier, elle se précipita dans le premier sarcophage. Il était très imposant par rapport à ce qu'il contenait et étrangement mécanisé. Des dizaines de grands cercueils sans toit quadrillaient la zone de leur quasi uniformité. La Malebranche se cachait de l'un à l'autre, dérangeant certains des cadavres calcinés et autres tas de cendres noirs qui les occupaient par fois, pendant que d'autres psychotiques arrivaient en face d'Emily laissée seule. Quatre flammèches avançaient, intrigués tel des diables, vers sa silhouette.
Dernière édition par Zoé Grégeois le Ven 17 Jan 2014 - 0:46, édité 3 fois
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Lun 13 Jan 2014 - 2:35
Cours.Merde.Arrête de fixer leur airs de demeurée et fais quelque chose de ta putain de vie. Merde, sa te dirait d'arrêter de trembler comme une vierge devant sa première bite pastorale ?! On dirait une vulgaire gamine. C'est quoi ton putain de problème ? T'a oubliée comment te servir de tes jambes ? Roh, une vrai salope incapable ! Peut être si tu leur montrait ta chatte comme la chienne que t'es, tu aurais peut être une chance,après tout, sa a deja marcher par le passer, non ?
Quoi ? Tu kif pas l'idée ? C'est nouveau sa. Allez, il se raproche, décide toi ma jolie. Oui, comme sa. COURS ! Cours comme une dératée, plaque les ! Evite leur mains , qui t'aggripe et qui manque de te faire chuter. Gueule, comme la damnée que tu es. Allez, t'aimerait bien voir cet salope venir a ta rescousse, non ? Bonne chance, c'est probablement son frère ou son petit copain. Ils vont probab t'ecorcher vivant et baiser dans ton sang. Avoue, t'aimerais presque sa. Cochonne.
Cours, tourne a droite, a gauche, en arrière. Meme pas foutue regarder derrière toi, ou devant, une vrai cruche. Tu paniques grave, j'le sais. Allez, rend toi, accepte ton jugement, ta souffrance. Après tout, on la mérite bien,non ? Une vrai pécheresse, tu devrais te faire baiser dans l'crâne jusqu'a ce que ton cerveau soi fouttre. Pfft. Tu mérites probablement pas l'effort.
T'arrête de courir, le dos contre une parois aussi froide que ton coeur, aussi innerte que ta joie de vivre. Ton coeur manque de retourner sur le sol parmis un flot de bile, tes jambes trembles, tu ferais tout pour une dose de psycho, ou une paire de bras autours de ta taille. N'importe quoi. Tu veux pas crever seule, comme une proie, tu ne veux plus fuir, dans un moment de folie ou d'orgeuil.
T'entend des bruits de pas, mais parmis le sang qui bat a tes tempes, impossibles de savoir de qui il s'agit. Du tatons de la main, tu ramasses une brique, tu la pese. Une bonne massue improvisée en somme. Tu donnerais tout pour un couteau, ou n'importe quoi. T'aurais pressé la lame sur ta gorge, avoue ? Tout sauf laissez un autre te tuez, Admirable ou stupide, je ne le sais pas.
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Mar 14 Jan 2014 - 20:37
Zoé estima qu'elle avait assez joué et prit la décision de laisser son invitée à son triste sort. Tendis que ses quatre congénères évoluaient à l'aveuglette sans savoir à quoi s'attendre, elle slalomait avec adresse vers la fin de ce cimetière étrange. Elle passa devant une des nombreuses interstices quand soudainement un violent coup de pierre brute menaça de lui fracasser le visage. Elle eu le bon réflexe de se protéger de ses deux mains et attrapa la masse, pourtant son arcade sourcilière clignota de douleur. Trop impromptu, l'attaque avait réussi à la faire saigner. Elle ne perdit pas son calme et précipita le lourd pavé et la main qui le tenait contre le mur jusqu'à ce qu'il soit libéré de son étreinte. Pour ponctuer son action elle saisi la tête de son assaillant pour la cogner elle aussi contre la parois de roche. La contre-attaque avait été assez violent pour le sonner correctement.
-Emily ! s'étonna-t-elle. Voilà qui est surprenant, tu es encore là ?!
Le raffut provoqué par ce bref combat n'eut d'autres effets que d'attirer sur place les traqueurs. Ils communiquaient entre eux à travers les distances en criant par dessus les cabanons. Chacun s'approchait par un autre endroit, ils ne tarderaient pas à cerner totalement les filles. Zoé précipita Emily dans la tombe la plus proche et lui intima l'ordre de ne pas en bouger jusqu'à nouvel ordre. Pourquoi avait-elle choisit de la protéger ? Elle l'ignorait encore, mais avait le sentiment que ça ne serait pas inutile. Et la voilà qui se remit à courir pour échapper à son propre peuple. En chemin elle dut heurter l'un d'entre eux pour éviter d'être reconnue avant d'entrer à son tour dans un cercueil.
Les Malebranches se rassemblèrent juste devant la porte derrière laquelle elle s'était planquée. Il était difficile de comprendre le sujet de leur conversation. Elle en eu le cœur net quand elle entendit le cliquetis du verrouillage de la porte, vu les résistance latérale rougir et sentit la température monter brusquement. Ils avaient décidé de mettre à profit l'utilité principale de ce lieu. Les sarcophages révélèrent quatre par quatre leur véritable nature de fourneau. Ils avaient pour but de brûler lentement mais surement les pénitents condamnées pour hypocrisie. La chaleur s'échappait vers le ciel sans étoile et bientôt viendrait le tour de la maquerelle. Zoé refusait de mourir de la sorte, c'était ridicule. Toujours équipée de son tomahawk elle commença à frapper et à frapper pour que la porte cède, le bruit était infernal. Elle se libéra tout de même avant que qui que se soit ne la rejoigne et repartit vers la sortie de ce sixième cercle. Elle passa devant la prison ouverte d'Emily et la vue vide. "Bien joué !" se dit-elle. Cette faible femme ne l'était peut être pas tant. Continuant sa fuite, elle se trouva enfin face au Phlégéthon; ce court d'eau vermillon bouillonnait frénétiquement. Zoé emprunta l'un de ses ponts pour le traverser avec célérité et se laissa avaler par le bosquet qui le suivait. Elle pouvait enfin reprendre son souffle, camouflée par les arbres tordus de la forêt des douleurs.
Avançant calmement pour ne pas se perdre, elle eut le temps de voire que plusieurs branches s'étaient brisée récemment sur le passage de quelqu'un, laissant s'échapper des gerbes de sang. Zoé n'était pas une bonne pisteuse, mais les traces étaient grossières et faciles à suivre. C'était sans doute Emily qui ne tarderait pas à faire la connaissance des ombres de ce lieu. La Malebranche continua de mettre ses pas dans les siens jusqu'à la voire apparaitre derrière un arbre grimaçant. Elle l'observa quelques instants se démerder et fut vite rejointe par un gros chien noir. Il salivait d'envie juste à côté de la tatouée, celle-ci lui caressa tendrement le dessus du crane avant de se révéler aux yeux de la maquerelle. Elle marchait calmement pour ne pas énerver la bête qui la suivait de près.
-Décidément, tu es increvable Emily, la complimenta-t-elle. Jamais je n'aurais cru que tu arriverais jusqu'ici. Moi qui voulait te voire sombrer dans la boue de ton orgueil, j'ai d'autres idées qui fourmillent.
Zoé indiqua à son interlocutrice de la suivre au plus vite.
-Vois-tu, je ne parle pas au nom de tous les Malebranches, mais seulement au mien, continua-t-elle. J'imagine très bien la rancœur que tu ressens à mon encontre à l'heure actuelle, seulement je suis ta seule chance de t'échapper.
Elle caressa encore la grosse bête à ses pieds.
-J'ai un objectif très simple : je veux que tu m'aides à subtiliser un artefact très puissant à notre chef, révéla-t-elle. Il s'agit d'un anneau d'or qu'il porte toujours à son doigt mais qui me permettrait de prendre sa place.
L'ambitieuse démone se régala du regard paumé de sa future complice.
-Il y a une fête au centre de l'enfer, c'est pour ça qu'il n'y a eu presque personne jusqu'ici, nous y allons et je t'en dirais plus, ponctua-t-elle.
Spoiler:
Je me suis permis de manipuler un peu ton personnage, j'espère que ça ne te dérange pas.
Dernière édition par Zoé Grégeois le Ven 17 Jan 2014 - 0:45, édité 1 fois
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Mer 15 Jan 2014 - 6:48
La malebranche pouvait voir bien plus que de la rancoeur dans les yeux d'Emily. Dans ces pupilles, on pouvait lire un amer mélange de haine,de furie et de peur. Un cocktail des plus explosifs, surtout considérant l'allure de la maquerelle. Plusieurs entailles superficielle couvrait ses bras nues, des jolies risière de sang descendant le long de son bras avant d'aller terminer leur course à ses pieds. Ses gants semblaient brulées, un odeur de cuir brulées emplissant l'air. Elle qui avait tenter d'arracher le cadena incadescent avait rapidement réalisée que c'était une horrible idée. Finallement, c'était en ce servant de son épaule tel un bélier qu'elle s'était enfuit.
Justement, dans ses mains gantées elle brandisant une branche sèche, tel une arme des plus pathétiques. Ses yeux passaient de la démone au Cerbère à ses pieds. Rapidement, en son fiant à son language corporelle des plus expressifs, la pécheresse perdait complétement les pédales. Il n'était plus question des malebranches, ils étaient questions de véritables démons. Elle avait mordu l'hamecon.
Quand la voix de la démone se fut entendre parmi le relatif silence, la respiration halletante de la rosbif empechant toute forme de silence, elle faillit trésaillir, elle voulait s'enfouir la tête entre les genoux, ignorers, attendre que toute ses situations se réglènt par elle même. La maquerelle était toutefois loin d'être sotte, elle savait qu'auncune aide ne viendrait. Elle savait qu'elle devrait affronter ces démons, et prouver à la capitale que même les bêtes de l'enfer n'arriverait pas à ce débarasser d'elle. Une tache qu'elle avait cru facile à la base.
Devant les ordres de la démone, sa tortionnaire et sa bouée de sauvetage, la brittanique se releva et la suivit tranquillement, gardant la branche à la main, grincant des dents et gardant un oeil fixé sur le molosse. Une morsure de la bête et la maquerelle se verait adpatre. Son coeur battait la chamade, ses mains transpiraient dans leur tombeaux de cuirs. Elle aurait grave pris une cuite dans l'moment, vous voyez.
-Wait..Vous v-v-veux que vole anneau à demon chef ? How ? C-c-comment ?
Elle n'en croyait pas ses orreilles, elle allait devoir affronter autres de ses démons ? Ses tarées possèdent par la folie et prenant un amer plaisir à torturer les pécheurs ? Elle manqua de s'écrouler, son pauvre mentale lachant presque à la pensée des futures tourment qui l'attendait. Après tout, son imagination était des plus actives..
-B-b-but..T-They..Il vont m-me to-torture. J-j-je être pécheresse..pas démone comme vous.
Sa voix tremblait, comme toute les fibres musculaires de son corps. Elle commenca inconsciamment à grater les chaires de son avant bras. Elle senti le regard inquisiteur de Zoé et ajouta, rapidement.
-I'll..I'll obéie. Mais comment ? Bait ? V-v-vous allez m'of-f-offrir, c'est sa ?
Elle avala sa salive et se morda la lêvre un bon coup, ses jointures blanchissant. Elle allait crévé, si elle n'était pas dèja morte.
Spoiler:
C'est parfait,hésite pas à la refaire agir dans le future ^^
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Jeu 16 Jan 2014 - 21:18
L’orée de la forêt des douleurs n'était plus très loin, Zoé n'avait plus ouvert la bouche depuis un moment, le temps des discours arriverait bien assez tôt. Il fallait rester discret jusqu'au cœur de l'enfer, jusqu'au lac glacé où tous les diables s'étaient réunis. Et ce n'était pas une mince affaire, car après les arbres hérissés, s'étendait le désert brûlant. Ce vaste étendu de cendre fine et sèche n'offrait aucune cachette. On pouvait facilement y repérer n'importe quoi d’inhabituel sans avoir à concentrer son regard. Un inconvénient certains pour les intrigants, à condition que quelqu'un regarde. Si c'était le cas, le système de châtiment de cette partie du septième cercle serait activé et emporterait les filles de manière certaine et douloureuse. Mais il y avait peu de chance que ça arrive, personne ne savait leur présence ici à part les quatre Malebranches qui les avaient repérées dans le sixième cercle et qui ne pouvaient être que derrière elles. Elles traversèrent le désert en courant, très vite, pour ne pas tenter le diable justement. C'était une manière d'échauffement, il n'était pas si immense finalement, juste spacieux et surtout potentiellement très dangereux. La fin de leur course se fit brusquement face à une succession de dix profondes fausses concentriques. Voilà le huitième cercle et ses dix bolges, après ça l'ultime cercle serait à leur portée. Les tranchées béantes étaient bétonnées et recouvertes de graffitis en tout genre. Bien entendu, il y avait des passerelles disposées pour traverser et pour descendre. Zoé et Emily marchaient tranquillement sur le métal industriel pour ne pas le faire résonner à travers le vide cathétraléen qu'il surplombait. On pouvait voire au fond de chaque bolge un arsenal d’équipements mécaniques dont l'utilité ne laissait aucun doute, quoique leur fonctionnement ne puisse être déduit d'un simple regard. Laissant Emily à ce mystère d'ingéniosité infernale, Zoé s'amusait en elle-même de cette incrédulité.
Très vite le huitième cercle fut traversé. Il n'y avait eu aucune encombre jusqu'à ce que Zoé et Emily ne foulent du pied la glace épaisse du Cocyte, ce lac de glace formant le neuvième cercle. De là, résonnèrent les structures métalliques sous les coups d'une course à l'autre bout. Les bolges faisaient des caisses de résonance immenses pour les cris des quatre Malebranches rencontrés plus tôt.
-Mort de moi ! s'exclama Zoé à voix basse. Je ne pensais pas qu'ils nous retrouveraient si vite. Il ne faut pas qu'ils atteignent Graffiacan notre chef, sinon nous sommes foutues, toutes les deux. Ecoute moi bien, je n'aurais pas le temps de me répéter : je veux que tu traverse l'eau gelée jusqu'à l'île située au centre, si tu fais mine de rien personne ne se doutera que tu n'es pas des notre, profites de l'obscurité, c'est la fête, personne ne te portera attention si tu te trouves une cachette une fois dans le belvédère. Je te retrouverais plus tard, tu n'as rien à craindre.
Zoé venait de mentir sur ce dernier point.
-Fais moi confiance, prévint-elle, tu n'as pas d'autre choix.
Sur ces mots, elle dégaina son tomahawk et chargea les poursuivants. De loin, Emily ne voyait que Zoé se faire engloutir par l'obscurité, puis le silence suivi par un vibrant chahut remontant le long des passerelles. La maquerelle traversa effectivement la surface lisse et froide sans problème. Elle marcha droite pour ne pas glisser et en regardant droit devant elle. Le jardin se dessinait, c'était un lieu riche en vie. Des braseros émanant une lumière tamisée éclairaient des crucifix dont les occupants vivant mais frigorifiés avaient la tête en bas. Des buffets pillés par les fêtards qui pourtant semblaient avoir été parfaitement disposés, recouverts de grandes nappes à dentelle et surplombés de plats rutilants, cernaient une piste de danse furieuse, emportée par des sons venus du monde des morts et des percussions archaïques, frénétiques, diaboliques ... Les démons allaient et venaient au rythme de leurs instinct et de leurs effets.
Spoiler:
On approche de la fin, c'est le dernier cercle de l'enfer.
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 17 Jan 2014 - 2:26
Approchant les festivitées, la maquerelle ne put s'empecher de frissoner. L'adrénaline de la course poursuite avait quitté son système, pour être remplacée par le "down" charactéristique, le down qui rendait les paupières lourdes et les mouvements imprécis. C'était la nervosité qui la tenait reveiller, avec le froid qui mordait ses chaires à découverts. Les plaies superficielles qu'elle s'était faite s'était depuis refermée, son sang ayant la décence de son cogualer plus ou moins rapidement. Cela ne lui apporter guère réconfort, avec sa chance, ses saloperies de démons sentirait l'odeur caractéristique de l'hémoglobine Britanique.
Se camouflée parmis les masses francaises étaient dèja ardus pour la macquerelle, alors passez inapercus parmi une bande de démons tarées pratiquant avec joie tout les péchés inimaginable, alors bonne chance. En camisole sale, avec son tatouage anglais sur l'épaule,n'importe qui aurait pigé qu'elle n'était pas de l'endroit. Elle allait devoir la joué muette. Et ce fut ce qu'elle fit. Elle se diriga vers un bracero, un air de mauvaise humeurs collé sur le visage. La chaleur du brasero la réchauffait bien, lui apportant un maigre réconfort, réconfort qui pris la porte lors qu'elle remarqua les crucifix et leur occupants. La maquerelle y trouva une sorte de motivation, après tout, elle ne voulais pas terminer à poil dans le froid.
On lui jetait des regards plus ou moins aggresifs, des murmures se faisait entendre sur son passage. Elle n'arrivait pas à pigé, peut être devenait t'elle parano, après tout,qui ne le serais pas dans pareil situation. On vient lui tendre un coupe remplis d'un liquide foncé, dans la noirceur de la nuit, impossible d'y discerner la couleur. Sans jeter un regard au bon samaritain, elle pris la coupe dans ses mains et avala le liquide d'un seul coup.
Et manqua grave de s'étouffer. On lui avait donner du sang ! Du sang dans une coupe ! Elle avala le liquide avec plus ou moins de difficulter, avant de donner la coupe à l'inconnue. Elle avait contume de gouter sa propre hémoglobine, même qu'elle en tirait un certaine plaisir, mais..boire du sang ? Comme sa ? Elle était tordu entre le plaisir malsain et le dégout.
Soudainement, elle réalisa qu'elle était le centre d'attention des regards, et soudainement, elle eut envie de se creuser un trou 6 pied sous terre. Même les crucifiées semblait être interessé par son cul anglais. Elle senti qu'on lui effleura le bras, et dans un réflexe de bête sachant la mort venir, elle envoya un villain coup de poing au predateur le plus près. Elle senti un os se briser sous ses jointures couvertes de cuirs.
Elle sentait que la foule s'excitait, elle se voyait dèja sur une croix, c'était l'moment de montrer à ces démons qu'elle ne ce laisserait pas buter comme une gamine innofencive.
-BRING IT THE FUCK ON ! YOU THINK I'LL JUST DIE ?! YOU THINK I'LL JOIN THEM ?! JUST TRY ME ! I'M GONNA KILL EVERY SINGLE ONE OF YOU ! AND I'M GONNA GET OFF WHILE I'M DOING IT !
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 17 Jan 2014 - 17:33
Les flammes de l'enfer:
Les princes et princesses des ténèbres stoppèrent leurs activités. Le tempo de la musique s'accéléra. Emily paniqua et les Malebranches rirent. De sinistre cris fendirent la nuit. La pécheresse savait qu'elle n'avait aucune chance, pourtant personne ne l'attaqua. L'attention était portée sur ce groupe qui traversait le lac. Zoé, les mains ligotées devant elle était escortée par trois Malebranches en colère. Ils passèrent à deux pas de la furieuse Emily et Zoé en profita pour laisser discrètement tomber une dose de psycho à son attention. Ils poursuivirent leur route jusqu'au bord de l’île artificielle et mirent la tatouée à genou. Elle avait été revêtue d'une robe en plume de corbeau qui couvrait totalement ses jambes et laissait apparaître son dos. Sa beauté irradiait le bûcher qu'on était en train de lui construire. Les anges déchus gardait un œil sur l'intruse et s'armèrent de torches pour punir la traîtresse. Il semblait improbable qu'elle s'en sorte seule. Elle jeta un ultime regard ordonnateur à la balafrée pour lui faire comprendre que si il y avait un moment pour agir il était arrivé. Les flammes de l'enfer naquirent aux pieds de la Malebranche renégate qui ne vacillait pas, puis très vite elles l'engloutirent sans le moindre hurlement. La voix aiguë d'un homme immense aux yeux maquillés de noir retentit :
-Cette infâme a voulu nous trahir ! Voici sa punition. Quand à toi, âme errante, ton tour viendra car nul ne peut s'en aller une fois entré ici ...
Un chemin s'ouvrit dans la foule entre Emily et le bûcher. La musique résonnait. Le feu s'élevait. La tension, à son comble, se rompu dans une explosion turquoise en provenance des entrailles du brasier. Le souffle ébranla l’attroupement des Malebranches. La maquerelle sentit un violent vent chaud lui fouetter la figure et faire voleter ses cheveux. Alors Zoé se fit entendre à travers le bleu de l'incendie : elle hurlait de douleur. Elle criait sa faiblesse face au feu qu'elle adorait tant, appelant à l'aide, suppliant le pardon. Son ultime chance de survit résidait dans la drogue qu'elle avait offerte et qui permettrait à sa complice de résister assez longtemps aux brûlures pour venir la libérer et sauver ce qu'il restait vraisemblablement de sa chaire meurtrie. Une jeune et jolie sorcière se pencha à l'oreille d'Emily :
-Je suis une amie de Zoé ... C'est ton tour, plonge dans les flammes et sort la d'ici. Après ça plus rien ne sera comme avant en enfer.
Elle lui tira sa dose de psycho et lui enfonça de force dans les veines du cou. Ensuite, elle la poussa en avant et tous les regards se tournèrent vers elle.
-Si Zoé vie, tout ses partisans te seront acquis et tu vivras. Si elle meurt, tout s’arrête, glissa-t-elle pour finir.
Les démons était prêts à en découdre, leur combat dépendait maintenant de cette étrangère perdue.
Spoiler:
J'ai une idée assez précise de ce qu'il adviendra, mais tu dois d'abord faire un choix. Pas la peine d'en faire trop, je cherche surtout à faire durer encore un peu le suspense.
Dernière édition par Zoé "Akhaten" Grégeois le Mar 21 Jan 2014 - 12:25, édité 5 fois
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 17 Jan 2014 - 23:20
La maquerelle tomba à genoux, ses mains palpants l'aiguille planté dans sa gorge dans un réflexe des plus archaiques. Ses mains tremblaients , elle transpirait comme une dératée. Elle réussit à arracher la séryngue, et la jetta sur le sol. Emily sentait dèja la drogue faire effet dans son système. Elle sentait son corps battre avec une énergie nouvelle, elle sentait ses poings se crisper, tout comme sa machoire. Avec lenteur, elle se redressa. Tous auraient remarquées que la maquerelle tenter de garder un semblant de rationalitée, de ne pas succumber à la folie meurtrière qui accompagnait la douce drogue. Elle devait réfléchir, faire un choix.
Elle halletait, ses yeux injectées de sang passant de sa tortionnaire à la foule de démons qui l'entourait. Elle aurait laisser crever la salope, avec plaisir, mais sa vie en dépendant. Mais merde, elle fantasmait, elle aurait pris un malin plaisir à déchirer les chaires des Malebranches qui l'entourait, qui jouait avec elle comme on jouait avec un vulgaire jouet. Elle chignait dans l'indécision, elle devait bouger, ou elle allait exploser. Merde elle aurait tuer pour un flingue, un bon gros fusil d'assaut qui lui aurait permi de butter une bonne centaine de salopard.
Finallement, elle poussa un hurlement de gorge, un hurlement venant du fond de ses entrailles avants de charger vers le brassier, la machoire serrée. Elle sentait la chaleur monté,mais elle s'en foutait. Elle devait bruler cet énergie, elle devait faire un truc, n'importe quoi. Elle avait l'impression de courirs aussi vite qu'une radcaniche. Finalement, elle senti les flammes lui lecher la peau. Elle grinca des dents et ferma les yeux, comme si l'acte empecherait les flammes de la massacrer. Elle ne leur laisserait pas le plaisir de l'entendre gueuler la souffrance qui l'envahissait.
Elle senti le corps de Zoé contre le sien, et dans un mouvement quasi théatrale, la pris, ne cessant jamais sa course, avant de plonger hors du brasier. Zoé cramait toujours, mais la maquerelle s'en foutait. Elle cramait aussi. Elle s'en foutait. La colère, la haine et le psycho la tenait en vie, debout. Ses yeux avait perdu tout trace de lucidité, un aurait dit une bête blessé et cerner, une bête qui avait soif de sang quoi.
-NOW ! YOU HAD YOUR FUCKING FUN ! COME AND KILL ME, JUST TRY.
Et puis, comme sa, elle charga le mec le plus proche, le poing levée.
Age IRL : 31 Ville IRL : Mulhouse (68) Inscription : 16/07/2013 Messages : 251 Fonction : Admin Zoé "Akhaten" Grégeois
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Sam 18 Jan 2014 - 19:08
Un Malebranche reçu une bonne beigne et tituba. Il en fallu bien deux de plus pour repousser la psychotique. Elle recula jusqu'à heurter Zoé qui, d'un geste, l'attrapa violemment par les cheveux et l'envoya glisser sur la plaque dure et froide qui recouvrait le lac. Elle tenait entre ses mains une longue torche flamboyante pointée en avant. Derrière elle, les Malebranches regardaient la scène avec un profond plaisir sadique; ils riaient encore. Étrangement, elle qui sortait d'un bûcher ardent n'avait que des brûlures superficielles et de la suif sur sa peau. C'était comme si le feu n'avait fait que l'envelopper sans l'attaquer. Dans sa longue robe noire elle toisa avec mépris sa victime. Elle marchait d'une lenteur dramatique jusqu'à la rive, ne quittant pas son regard démoniaque. Il y avait de la fureur, de la haine, mais aussi de la cruauté, de la mesquinerie et cette pointe éternelle de folie sanguinaire. La démone grimaça, montrant ses dents et sa langue, fronçant ses sourcils et son nez, soufflant comme une bête, oubliant toute humanité. Alors elle daigna offrir ses explications :
-Mon humanité m’obsédait au plus haut point. Elle me dévoilait mes faiblesses et j'en perdait le nord. Pourrais-je y survivre ? Je l'ignorais. Tant de choses m'échappaient : quelle était ma véritable nature ? Quand je croyais franchir l'ultime étape, la chute était plus dure encore. Dans mon âme ténébreuse tout s'éclipsait. C'était un cauchemars ! C'était l'apocalypse ! Je voulais comprendre ! Je voulais comprendre ! Et puis je t'ai vue. Mes simples faiblesses m'importaient peu, tu serais le sujet de mon expérience. Ô Enfers, vous voulez donc ma mort, mais malgré tout je vous adore, car derrière notre épopée se cache un secret démoniaque. Il y avait en moi une porte dont j'avais perdue la clé, que pouvait-elle bien dissimuler ? Je voulais percer ce mystère. Je voulais comprendre ! Je voulais comprendre ! Je voulais comprendre... Alors je t'ai emmener pour me tester. J'avais beau me torturer la cervelle, m’imprégner de ta douleur au point d'être ivre, refaire ce que je connaissais par cœur. Mon crâne explosait. A l'aide ! A moi ! Je mourrais ! Mais où était la solution, je n'en pouvais plus. Le fin mot de l'histoire était plus près que je ne semblais le croire, comme le feu qui dévore tout. J'étais trop près pour l'entrevoir, la réponse était en moi. Juste devant moi ! Après la souffrance d'être humaine vint la puissance d'être Malebranche. Il me suffisait d'y penser, finalement ce n'est pas compliqué. Plus besoin d'errer, il suffit d'un rien pour y croire. Pourquoi culpabiliser de mes actes, mes choix et mes jugement ? Tout le monde à le droit au bonheur... Non ! Moi seule ! Je suis une diablesse, inquisitrice et terrible, puissante et traîtresse ! Ce sera l'enfer un point c'est tout !!! Et pour toi Emily, étincelle de ma renaissance, ce sera l'extinction...
A ces mots, Zoé ramassa un singulier chapelet de grosses fioles couleur de jade. Elles contenaient un fluide visqueux extrait de porte-flamme. La Malebranche les balança sur la glace en direction de la pauvresse où elles éclataient. Une large flaque fluorescente et effervescente se formait autour d'Emily. Zoé approcha sa torche et mit le feu. Un nouveau brasier naquit. Profitant encore des effets du psycho, la pécheresse pu une nouvelle fois bondir à travers les flammes. Elle se jeta sur la tatouée comme un animal. Ce n'était pas censé se passer comme ça ! Que faisait-elle cette folle ? Elle était vraiment furieuse. Toute sa rage et sa haine se transformaient, sous l'effet de la drogue, en une force surprenante. Zoé chuta en arrière et personne ne réagit. Il y avait sur elle sa victime qui lui décochait torgnoles sur torgnoles. C'était une vengeance naturelle et brutale. La surprise passée, la démone pu se défendre. Elle n'avait pas l’avantage d'être shootée, pourtant elle repris le dessus, plus expérimentée et plus puissante. Le pugilat ne dura pas plus de trois minutes et se solda par une victoire malebranche. La perdante se débattait et suffoquait tendis que des mains criminelle lui serraient la gorge. Mais alors que sa vie s'épuisait, elle fut relâchée. Zoé se dressa devant elle et ramassa sa torche enflammée.
-Que va-t-on faire de toi ? demanda-t-elle faussement en accompagnant sa rhétorique d'un lâche coup de pied. Regarde toi, tu rampe lamentablement sur le sol comme un animal. C'est à ça que t'a mené ta misérable existence d'humaine. Tu n'es rien face à moi ! Rien d'autre qu'un petit animal stupide et grouillant partout sur la planète avec tes autres congénères. Personne n'est innocent. Ravale ta fierté illégitime, tu es maintenant mon animal. Et pour que ni toi, ni personne d'autre ne l'oubli je vais te marquer.
Zoé lui arracha sa camisole, laissant son torse nue en proie à la morsure âpre du froid. Un curieux tatouage trônait sur son épaule. Ignorant tout de sa signification, la tortionnaire se dit qu'il devait avoir à coup sur un symbolisme très profond. Cette étoile rouge et bleue était une terre d'accueil pour une nouvelle cicatrice. Pendant qu'un fer était plongé dans le feu, elle pris un large couteau qu'on lui tendait et enfonça deux centimètres de sa pointe dans la peaux colorée. Avec soin et égocentrisme, elle traça un Z majuscule en plein centre du drapeau. Puis elle ressortit le pentagramme rougeoyant des braises et le pressa autour de sa gravure. Il y avait une odeur de viande cuite et des cris de douleur qui peinaient à surpasser la musique.
De longues lignes de sang coulaient dans le dos d'Emily. L'artiste en herbe se pencha sur son travail et chuchota :
-Ma faute... Tout est ma faute... Et dans mille ans il n'en restera que des cendres et une plaque en mémoire de la pauvre Emily... Mais... Elle se releva et parla plus fort. Mais je m'en balance ! J'ai vraiment pris mon pied ! Je planais ! J'étais vraiment une reine, un seigneur de la nuit ! C'est une fête que tu n'es pas prête d'oublier ! Pour la première fois depuis longtemps, j'ai retrouvé mon esprit du mal, mon génie infernal ! Et moi, Zoé, l'élue des Malebranches... C'est vrai : la terrible élue ! Je ressuscite sous la plus longue lune ! Dorénavant je serais Akhaten. Mon cerveau fourmille d'idées nouvelles qui feront de superbes crimes et je te jure que mes actes seront encore plus sauvages !... Oho, ne perdons pas cette fraîche énergie. Que la fête continue ! Elle se baissa et reprit une voix basse. Je ne vais pas te tuer car tu m'appartiens. Tu seras au bout d'une laisse en permanence, tu seras trainée partout où j'irais, tu vas régresser jusqu'à en oublier ton propre nom. Je vais faire de toi une forme de vie horriblement mutilée. Tu me haïras tellement d'être ton dernier espoir. Et lorsque enfin tu auras appris à aimer les humiliations et les sévices je t'abandonnerais... Ou je te tuerais, nous verrons bien.
Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Ven 24 Jan 2014 - 1:40
Un mois et quelques jours plus tard.
Notre jolie maquerelle, ou plutôt, ce qui en restait de consciente,était couché à même le sol glacée à l'extérieur de la tente d'Akhaten. Son corps nue et recouverts de diverses blessures les plus répulsives les unes que les autres, tremblait d'une facon tout à fait pathétique et adorable. Une longue chaine en acier ,attaché à un pieux enfoncé dans le sol,la tenait en place. Pieux qui, à ce stade, n'avait que peux d'utilitée, après tout, la maquerelle avait perdu assez rapidement la volonté de s'enfuir, la douleur et la torture psychologique qu'elle subissait à chaque jour s'en assurant.
On l'avait battue, on l'avait saigner, on l'avait bruler, aucune supplice n'était épargnée chez la maquerelle, qui heureusement( ou malheuresement) semblait trop tétu pour crever. Au début, ses cris, ses insultes et ses menaces avaient amusée les malebranches, qui voyait en elle un jouet des plus agréables et amusant. Ses cris s'était métamorphosée en sanglots, ses insultes en promesse de servitudes et ses menaces en vulgaire demande de pitiée. La fière anglaise qu'elle avait toujours été, avait laissez place à une femme brisée, fragile, qui ne souhaitait que sa mort. Mort qu'elle avait demander à sa maitresse à mainte reprises, avant de se faire battre avec un sadisme des plus violents.
Alors qu'elle tentait de trouver someille, chaque battements de coeur lui rapellait qu'elle agonisait, sa main vint inconsciamment recouvrir son tatouage ballafrée. Et elle pleura. Hoquettant faiblement, elle se recroquevilla sur sa personne, et ce fut avec les genoux enfouie dans le ventre qu'elle s'endormi,ses pleures ayant l'effet d'une berceuse macabre.
Quand ses yeux s'ouvrirent, ils fesaint toujours nuit et la jeune femme tremblait toujours de froid. Lentement, très lentement, elle s'étira,sentant ses articulations douloureuses lui tirées et menacée de brisée. Elle s'étira completement avant de réaliser que le poids de la chaine lui manquait. Elle jeta un regard à sa cheville et où ce tenait normallement un anneaux de fer, ne ce trouvait rien dutout.
Étonament, la captive ne savait pas comment réagir. Était-ce un test ? Était-t'elle observer par sa tortionnaire ? Devrait t'elle rester soumise, à mourir de froid ? Ou devrait t'elle prendre sa chance. Elle avait oubliée le chemin de sortie, elle était à poil, ses fringues ayant été brulées. Elle était grave baisée. Quoique, on l'avait dèja baiser à mainte reprise pendant son sejour forcée. C'était plutot un choix entre être baiser figurativement ou littéralement.
Lentement, elle s'éloigna de sa la tente. Ses pieds quittait à peine le sol, ses bras étaient cloitrées contre sa poitrine. On aurait dit une véritable âme érrante.Charmant. Peut être était-ce un jeu diabolique, ou un miracle de la part d'un dieu ennuiyer, mais aucun malebranche ne vient à sa rencontre.
Quelques heures plus tard, elle se retrouva hors des terres. Vivante, mais morte à la fois. Agonisante, mais forte à la fois. Son psyché était anhiliée, mais elle saurait puiser force dans cet faiblesse. Après tout, elle était trop forte pour que la France vienne à bout d'elle.
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Sujet: Re: Toi qui entre ici, abandonne toute espérance.