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 Rencontre masquée

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Eris Sarin
Eris Sarin
MessageSujet: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 9:25

-"Je m'ennuie...  Ils sont passés où tes vieux ? disait Julien.
-Ils sont allés au marché de la gare pour acheter à manger et des vêtements pour les esclaves, on va avoir une cargaison d'ici la fin de la semaine je crois. Ah et ils en profitent pour aller à Necro' pour retrouver mon frère. Apparemment il s'est dégoté une copine. Ahah. Tu vas être content, tu vas pouvoir faire mumuse avec ton ami d'enfance et aller faire des paris au parc.
-Quoi ? Lui avoir une copine ? Avec sa tête ? C'est la meilleure ! Tu parles bien de François ?
-Ahah, t'es méchant. Bah oui François ! Marc lui, les filles lui il les achète ! Avec l'argent que je lui donne en plus ! »

Il y eu tout d'un coup un bruit sourd et des bruits de coups.
Oh bon sang, encore en train de se battre ceux là ? Quand c'est pas les esclaves, c'est Danny et Marcus qui se battent. Ces deux là sont des négriers aussi, deux rivaux. Ce sont mes voisins d'en face. Ils sont toujours en train de châtaigner pour un oui pour un non.

- "Je parie 30 A qu'ils se foutent sur la gueule parce que l'un aurait volé une esclave à l'autre. Et 40 que c'est Marcus qui gagne !

-Ok je parie l'inverse » disait Julien.

On était sortis, on avait installé deux chaise à l'entrée et on regardait la scène. Julien s'était prit une bière. J'en aurait bien prit une mais le masque me gène pour boire.
La bagarre était drôle à voir. Il se battaient comme des fillettes. Danny tirait les cheveux de Marcus pendant que ce dernier le mordait. Après ça ils se roulèrent parterre et se mirent des gifles à deux mains tout en tournant la tête. Pitoyable. Au final Marcus à réussi a mettre une droite hasardeuse à Danny qui s'est mis à saigner du nez et à pleurnicher.

« Gagné ! Allez, donne moi le fric. Héhé. »

Julien leva les yeux au ciel et sans envie me donna l'argent avec peu d'entrain.


La tente où nous étions était grande et large. L'entrée de la boutique fait pratiquement tout la largeur de la tente, ce qui permet au passant de voir la marchandise. Quand on entre, il y a un étalage d’accessoire pour esclaves, il a des chaînes de différents matériaux, des fouets, des menottes, des boulets, des objets érotiques, tout ce qu'il faut. Il y a un deuxième étalage spécialement dédié aux offres spéciales. Et derrière ces étales il y a des cages tout le long des murs. Une cage humain, femmes et hommes séparés, toujours. Ensuite une cage goule, de même, et à côté de cette dernière, est placé une cage mutant qui sont eux aussi séparé, et enfin, nous avons une cage de rob-hommes, pas très nombreux, 2, seulement. Ce matin, les esclaves étaient calmes, la plupart dormaient. C'était tout ce qu'il pouvaient faire. La pièce est décorée de faux tapis persans et tissus style arabe dans les tons orange-rouges-ocres. Il règne une odeur d'encens dans la boutique, de l'encens que j'ai pu récupérer au marché de la gare. L'ambiance de la pièce est accueillante et chaude, due au tapis et à la lumière tamisée. L’extérieur de la tente est beaucoup moins décoré que l’intérieur, mais comparé aux autres boutiques d'esclaves à moindre prix, la notre paraît luxueuse. Une banderole avec écrit « Esclaves Sarin » en tissu était attachée grâce à des piquets à l'entrée de la tente. La porte n'était que des rideaux attachés avec des cordons.

Ce matin je n'avais pas fait grand chose, j'avais fait le tour des esclaves pour vérifier leur état de santé, physique, mental, leur poids, et je les ais nourris et lavés. Ensuite j'ai fait un peu de ménage, balayé l'entrée et dépoussiéré les étales et les cages. Maintenant je suis là, assise et étalée à la table qui me sert de caisse.

«-Si tu allais faire le tapin et aller chercher des clients, Julien ? Je suis sure qu'il y a des gens pétés de thunes qui n'attendent que de dépenser plein d'argent et qui n'ont pas vu notre boutique... »

Julien, pour une fois obéissant, était sorti.
Tiens, si j'écoutais le l'holodisque que j'ai eu la semaine dernière ? Django Reinhardt si je me souviens bien... Je l'aime bien celui là.
Oh ! Une de mes préférées ! Manoir de mes rêves !


Dernière édition par Eris Sarin le Sam 31 Aoû 2013 - 18:22, édité 2 fois
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Pierre Legrand
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 9:41

Dés le matin, Pierre était réveillé par la chaleur insupportable des terres désolées de la Capitale. Il avait assez mal dormit dans sa tente malgré le confort et la sécurité de l'Arc. Il y avait eu des échauffements entre Négriers l'autre jour et ça suffisait à notre bon Pierre pour ne dormir que d'un œil. Aujourd'hui l’emploi du temps allait être banal : S'occuper de Damien pour qu'il devienne un meilleur Négrier, faire un tour chez les esclaves et peut-être partir en reconnaissance, pas de chasses aujourd'hui. Il ne prit même pas dix minutes pour s'habiller, ses vêtements étaient déjà prêts à être enfiler sur le coin de son bureau et il avait tellement enfiler son masque à Gaz qu'il n'avait plus aucune difficultés à le mettre correctement. Il passa quelques minutes à faire le tour de son équipement, il décida de prendre uniquement son fusil Churchill, son taser et son couteau de chasse, inutile de se charger bêtement aujourd'hui. Il sortit de sa tente et il put voir comme à chaque matin la magnifique agitation de l'arc, les esclaves qui se suivaient en ligne, un esclave récalcitrant recevant une bonne leçon dans sa cage... Bref une journée normale à l'Arc de Triomphe. Alors qu'il commençait à se diriger vers Petiot pour savoir les directives du jour, il entendit Damien :

- Aller p'tit Con ! Ramène ton cul ici et arrête de me faire courir !


Après avoir entendus Damien, l'Homme au masque à Gaz se retourna vers le bruit et vit le jeune Négrier en train de courir derrière un gamin qui devait même pas avoir la moitié de son âge. Ils étaient dans une cage assez espacé pour que l'un puisse garder de la distance envers l'autre mais Damien avait eu la bonne idée de s'enfermer avec ce gosse qui semblait ne pas vouloir se laisser attraper, en même temps cet imbécile avait son Napoléon limite braqué sur le gosse, comment voulait-il le faire venir ? Alors que le gosse passait justement sur le bord de la cage ou se trouvait Pierre, celui-ci l'attrapa au moment ou il fut à porté de bras. Le gamin pleurait et s'agitait mais la force du Négrier suffisait pour qu'il puisse le tenir d'un bras. Damien s'approcha, attrapa le gamin à son tour et le remercia :

- Merci Legrand, sans toi j'aurai pu courir encore une heure après ce p'tit merdeux ! Tu vas voir la ra...

- Écoute moi bien Damien, c'est pas en le menaçant comme ça que tu vas en tirer quelque chose, faut les dresser certes mais pas en leur pointant le canon de ton arme sur la gueule...


Damien ne le remarqua qu'au bout d'un moment, mais la deuxième main de Pierre s'était accroché à son col pour le retenir lui aussi. Damien, gêné par la situation, repoussa légèrement la main de Pierre et lui dit d'une voix bredouillante :

- D'accord Legrand... Pas la peine de le prendre comme ça j'ai compris... Bon j'vais l'emmené avec les autres gosses.


Pierre lâcha les deux individus et repartit en Direction de Petiot qui les avaient observé de loin depuis le début. Lorsque celui-ci arriva près de son supérieur, Petiot lui annonça :

- J'vois que Damien connaît pas encore toutes les ficelles du métier mais il se débrouille mieux déjà que la fois ou il a vendus cette esclave aux Wendigo ! Ah ! Bon trêve de blabla, aujourd'hui tu dois aller voir des Partenaires de l'Homme Macabre, les Sarins si ma mémoire est bonne. Tu vas aller avec Damien chercher leur impôt mensuel et tu vas partir en Chasse avec leur fille, Eris, pour montrer la bonne volonté du Patron. Je sais que ça à été dur ses temps-ci avec Damien mais Eris est une pro, y'à pas de bémol avec elle ça va le faire. Bon j't'explique ou faut que tu ailles.


Petiot sortit une carte de Paris avec plusieurs croix dessus, il en désigna une avec son index qui se trouvait non loin de Métropolitopia et il annonça :

- Y'à la famille Vermelen qui à eu quelques soucies avec le Tridents ses derniers temps et ils ont préférés allez se réfugier dans une vieille ruine à côté de Métropolitopia que de rester planqué dans leur Wagon. On m'a rapporté qu'ils étaient dans le vieil hôpital « Pasteur », impossible à louper. Les deux premiers étages sont intacts mais ceux du dessus sont inaccessible donc pas la peine de chercher à monter plus haut. Y'à les deux parents qui ont dans la trentaine bien avancé, leur jolie p'tites fille Camille de dix-sept ans et leur p'tit dernier Maurice de six ans. J'veux pas de casse surtout, la marchandise doit-être intacte. A votre retour, vous partagerez les esclaves en deux groupes, le père et le fils reviendront aux Sarin et toi tu prendras la mère et la fille. Tu peux y aller quand tu te sentiras prêt. J'veux que Damien reste à côté de leur boutique pour qu'il fasse connaissance avec les autres Négriers, c'est pas en restant avec un loup solitaire comme toi qu'il va se faire des camarades ! Ahahahah ! J'rigole Legrand, t'es un bon mentor faut l'avouer. Tu peux y aller...

Il remballa la carte de Paris et sortit un autre plan qui était destiné à une autre chasse. Pierre ne se fit pas prier et il partit, faisant signe à Damien qu'il devait le suivre. Sans un mot, le jeune Négrier suivit son mentor jusqu'au magasin des Sarin.

Il ne suffit que d'un quart d'heure pour que Pierre trouve la tente des Sarins. A l’extérieur, un homme faisait la publicité des Sarin mais l'esclavagiste ne prêta guère attention à lui et entra dans la tente. Lorsqu'ils furent entré, Pierre put constater qu'ils avaient un bon nombre de marchandise : Que se soit vivant ou non. Il fit signe à Damien de l'attendre ici et avança jusqu'à la caisse ou une femme était déjà installée. Aucuns doute, il devait s'agir d'Eris, la fameuse gérante. Pierre fut surpris sur le coup, elle portait aussi un masque à gaz alors qu'il pensait être le seul du coin à avoir encore cette manie ( ou paranoïa ça dépendait de quel point de vue on ce plaçait ) et au moment ou il fut proche d'elle il annonça de sa voix modifié à cause du masque :

- Vous devez être Eris Sarin. Je suis Pierre Legrand, chasseur de Proie. On m'a envoyé relevé les impôts, vous connaissez les détails. Ensuite on va devoir aller chercher quelques esclaves. L'Hopital Pasteur, vous l'connaissez ? Juste à côté de Métrop', on a une petite famille qui se terre dedans et on doit aller les chercher à deux. Pour vous se sera le Gamin de six piges et le père actuellement en bonne santé et nous prendrons la mère et la fille de dix-sept ans. Ça vous paraît équitable ou vous voulez revoir ça ?

Pierre avait envie d'aller chasser, il y avait quelque chose en lui qui devait être assouvit et il s'agissait là d'adrénaline à revendre. Il attendait une réponse positive de la Négrière et ils pourraient partir aussi vite qu'il était arrivé.
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 9:46


J'étais bien installée dans mon fauteuil, à rêvasser, la seule occupation que j'avais trouvé à faire. Je pensais en souriant la bagarre de tout à l'heure et à l'argent facile qu'elle venait de gagner. La musique venait de s'arrêter. Ses yeux tombèrent sur son calendrier et elle vu sur la date d'aujourd'hui
« Jour d'impôt de l'HM »
Merde c'est aujourd'hui ? J'ai l'impression de les voir tout les trois jours pour me taxer de l'oseille ceux là. Quand il s'agit d'argent, ils sont jamais en retard ! Pour le coup on est pareils... Bon, il est où ce fichu cahier de comptes ? Ah le voilà. Bon, j'ai largement assez pour ce mois-ci. Hop, je mets l'argent dans l'enveloppe et je mets ça de côté en attendant qu'ils arrivent. Ils devraient pas tarder. Bon, ce mois ci, j'ai assez d'argent pour investir dans une nouvelle cage. J'irai voir Le Geôlier pour voir ce qu'il peut me proposer.
Tiens, deux clients.
Perdu. C'était pas des clients. C'est pas les mêmes que d'habitude ce mois-ci. C'est marrant ça, celui là a un masque, comme moi. C'est pas habituel.

« -Vous devez être Eris Sarin. Je suis Pierre Legrand, chasseur de Proie. On m'a envoyé relevé les impôts, vous connaissez les détails. Ensuite on va devoir aller chercher quelques esclaves. L'Hopital Pasteur, vous l'connaissez ? Juste à côté de Métrop', on a une petite famille qui se terre dedans et on doit aller les chercher à deux. Pour vous se sera le Gamin de six piges et le père actuellement en bonne santé et nous prendrons la mère et la fille de dix-sept ans. Ça vous paraît équitable ou vous voulez revoir ça ?"

J'étais accoudée à la table, et ma main tenait ma tête.
Du boulot, tiens. Enfin quelque chose à faire. Ça me manquais. Proche de Metrop' en plus ? Génial ! Mon terrain de chasse préféré ! Arf, j'aime pas les gosses ! Ils sont chiants, ils courent partout et mangent pour quatre. Enfin, c'est pas grave, j'ai le jeune homme au moins. Et puis, être avec son père le calmera sûrement.

«-Bonjour, oui, c'est bien moi, Eris Sarin. Et vous, vous êtes ? Tenez, l'argent. Ah et signez ça s'il vous plait, c'est un décharge qui dit que j'vous ai bien donné l'argent, je veux pas de problèmes avec l'Autre moi. Pour ce qui est du job, c'est ok. Laissez moi prendre mes affaires et on y va quand vous voulez. Hey, j'ai une question, pourquoi moi ? Il y a plein de gros biscottos ici qui attendraient que ça d'aller chasser. Pourquoi moi ? »

Quand je me suis levée, j'ai pu voir l’ensemble du corps de l'homme qui me faisait face. Il était grand, plutôt musclé. Si je devais juger que par son corps, je dirai qu'il est bien foutu. Après, c'est peut être un thon, c'est peut être pour ça qu'il se cache le visage d'ailleurs. Haha. Il est habillé à peu près comme moi, avec une armure de cuir. Bon sang, c'est mon jumeau ou quoi ? Je me demande comment il est derrière ce masque. Arg, je comprends ce que les gens ressentent quand il me regardent : de la curiosité. Cacher son visage ca éveille l’intérêt. Et ça a une certaine classe.
Si Julien nous voyait, il rigolerait bien, tout les deux pareils !

Je me retournais pour prendre mon arbalète et mon carquois remplit de carreaux des plus divers, qui étaient dans le placard derrière la caisse. Je me baissais maintenant pour chercher les bolas et ma corde. Mes couteaux sont dejà sur moi, on est jamais trop prudent. Enfin, je pris mon sac déjà remplit de tout le nécessaire : nourriture et eau. Je mis mon sac et mon carquois sur le dos.
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Pierre Legrand
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 9:49

Si il y avait bien quelque chose que Pierre détestait, c'était bien les menteurs et les arnaqueurs et malheureusement pour lui, l'Arc en était truffé. Mais il ne pouvait en aucun cas savoir si la petite entreprise Négrière dans laquelle il avait pénétré faisait partie de ces personnes malhonnêtes ! Il espérait que non, ne voulant pas se mettre dans une situation embarrassante car ce rendre compte que la personne en face de vous voulait vous avoir n'est pas toujours très plaisant, c'est même très rarement plaisant. La personne en face de lui n'avait pas l'air d'être quelqu'un de vicieux à ce niveau là. Un Négrier lambda aurait simplement donné les anneaux et serait retourné faire ses petites affaires mais non, elle demanda à Legrand de signer une dérogation. Il prit le stylo, plaqua la feuille contre la table et signa simplement « P.Legrand ». De toute façon, l'argent avait été donné et il était témoin de ce qu'il avait fait. Lorsqu'elle se leva, Le Négrier put voir qu'elle était un sacré bout de femme, ni carré, ni grosse, ni maigre... Restait le mystère du visage, ne le sachant pas, il se posa exactement la même question qu'Eris au même moment : Que pouvait bien cacher ce masque ? Pierre voulait bien le savoir et il aurait sûrement le temps de le voir un autre jour ou peut-être même dans la journée avec un peu de chance. Il fallait pas se faire d'illusion, si ça se trouve elle avait prit de l'acide étant plus jeune en pleins visage et elle était aujourd'hui plus moche qu'une goule ! Qui pouvait savoir ! Elle lui annonça aussi qu'elle était partante pour le job mais qu'elle devait préparer ses affaires avant, ça tombait bien qu'elle dise oui car l'Homme Macabre apprécie très rarement qu'on lui dise non ! Mais elle lui posa la fameuse question du « Pourquoi moi et pas un autre ? ». Le négrier masqué prit quelques secondes de réflexions et il lui déclara :

- Comme vous le savez, ce genre d’hôpitaux abandonnés ne le sont pas vraiment et deviennent très rapidement des squat pour tous les survivants du coin et autres dégénérés, on a pas besoin de prendre des casse-cous qui risqueraient d'attirer toute l'attention sur nous. La on a besoin de discrétion et vous semblez être la bonne personne pour ça à en juger votre arsenal.


Il avait vite fait de remarquer l’arbalète, l'arme fétiche et parfois même symbolique du chasseur. Plus silencieux même qu'un coup de couteau, une portée qui peut égaler un revolver, et le tout combinant une pénétration importante et des munitions quasi-infinis si on prenait le temps de récupérer le carreau après utilisation. Seul défaut : Son système de rechargement parfois long. Malgré ça, Pierre avait opté pour un fusil de précision Churchill, solide et efficace. Lorsqu'ils furent tous les deux prêts, il se redirigea vers l'entrée et il donna la sacoche d'anneaux à Damien et il lui dit :

- Va donner ça à Petiot, mais fais gaffe, si j'apprends qu'il ne manque ne serait-ce qu'un seul anneaux tu vas amèrement le regretter. C'est clair ?

Vus le petit pactole qu'il y avait dedans, personne ne pourrait vraiment s'apercevoir qu'il manquait quelques anneaux la faute pouvant être rejeté par une faute de calcul redoutable dans la façon de compter des Terres Désolées mais le Négrier au masque à Gaz ne voulait pas avoir Petiot sur le dos. Damien prit la bourse avec une assurance incertaine et demanda :

- Je viens pas avec vous ?
- Non toi tu restes dans le coin, tu risquerais de te foutre dans nos pattes quand il faudrait pas. Je préfère que tu restes ici, ça vaut mieux pour toi, et surtout pour moi. Petiot te filera sûrement quelque chose à faire, prends exemple sur lui, malgré sa p'tite taille c'est lui qui à le plus briller par ici.


L'homme pouvait voir une lueur de déception dans le regard de son élève mais il devait s'y faire. Un jour peut-être Damien sera assez dégourdit pour l'accompagner dans ce genre de mission mais pour le moment il était loin d'être qualifier : Sa précision au tir était inexacte, sa logique à développer et il était aussi discret qu'un super-mutant dans un buisson. Le jeune homme partit avec la bourse en direction de Petiot. Les deux esclavagistes masqués pouvaient enfin partir en Chasse, ils sortirent tous les deux de la tente en même temps et la vus de ses deux énergumènes masqués auraient pu en faire sourire plus d'un si la réputation des deux personnages le permettait. Il était presque midi, Pierre savait qu'ils prendraient une heure à pied pour y aller. Ils allaient arriver en pleins jour mais ce n'était pas un mal en soit...
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 10:27

C'est parti.
"-Julien, je te laisse la boutique, fait gaffe aux esclaves, occupe-toi bien des clients, je ne veux pas de plaintes, on est bien d'accord ? Je pars chasser. Oublie pas de rentrer l'enseigne à la fermeture si je rentre pas ce soir. Je sais pas combien de temps ça va me prendre. Ah et, prépare-moi deux cages d'isolement à mon retour, on aura deux nouveaux. Bon, fait pas de conneries, je te fais confiance."

On était dehors, je mis une petite tape amicale sur l'épaule de Julien eu un grand sourire en nous voyant, l'autre au masque et moi. Je fis un soupir et lui chuchota "ferme ta gueule, me fait pas honte, tu seras gentil".

Donc mon compagnon, qui m'avait toujours pas donné son nom, (ce qui m’énervais pas mal, comment j'étais supposé l’appeler ?) me suivait. On était parti, je pris le temps de regarder ma carte avant de partir, j'avais déjà préparé notre itinéraire dans ma tête.  On déambulait entre les tentes, c'était dans ces moments là qu'on se dit qu'il y a quand pas mal de négriers au mètre carré ici. Et encore plus d'esclaves. On se demande comment une révolte ne s'est pas produite. Enfin, parlons pas de malheurs.

Lui et moi ne se parlions pratiquement pas du voyage. Tant mieux, il n'avais pas l'air de faire partie de ces gars qui veulent à tout prix créer du lien avec toi. En général, ces mecs là veulent tellement être ami avec toi qu'ils ne racontent que des conneries, juste pour faire la conversation. Après il y a les autres qui détestent juste le silence, qui ne supportent qu'il n'y ait pas de bavardage.

Et il y a encore un autre groupe de personnes, nous deux. Silencieux ou presque. Le silence n'était pas gênant -en tout cas, pas pour moi-. Je l'aime bien ce gars là.

Habituellement les gens n'apprécie pas ma compagnie parce que je suis trop peu bavarde, trop serieuse sur le boulot, je ris pas assez, je ferai toujours la gueule (qu'est-ce qui en savent ? J'ai toujours un masque ! Abrutis.).
Le chemin était long, il faisait chaud. Pourquoi j'ai pris ma veste en cuir ? L'habitude surement. Qu'elle connerie. Ah mince, j'ai oublié de poser mon fouet. J'ai l'air fine avec mon fouet à la ceinture. On dirait un de ces personnages de BD, aventurier, qui va voyager et vivre plein d'aventures dans la jungle ou dans ces pays exotiques. Sinon, d'un autre point de vue, si on oublie le masque, j'ai l'air d'une prostituée amatrice de sadomasochisme. Je sais pas ce que je préfère. Enfin si, je sais, je prefère l'aventurier.

J'espère que Julien va bien nourrir les esclaves ce soir. Venant de lui, ça m'étonnerai pas de voir à mon retour, une marrée d'esclave à moitié mort, puant et crevant la dalle. Si c'est ça je peux oublier la belle cage que j'avais prévue d'acheter.
Il faudra que je prépare l'arrivée de mon frère aussi. Il va rester combien temps? Deux jours, deux semaines ? Je prépare un lit deux places du coup ? Il ramène sa copine.

Je me rend compte que j'étais tellement à l’affût de l'environnement, des bruits environnants et du paysage qui se déroulait devant nous que mon partenaire de chasse aurait pu raconter n'importe quoi, que je l'aurait même pas écouté.
C'est gênant. Ça ce trouve il vient de me dire son nom, ou il vient de me raconter que son radcaniche vient de mourrir et qu'il est très triste. Et moi j'aurais même pas daigné dire quelque chose. De toute façon, je me connais, je l'aurais écouté, j'aurais répondu du genre "ah, c'est triste, fallait bien qu'il crève un jour de toute façon" ou "j'aime pas les radcaniches, c'est moche et ça bave, dégueu".

Après une heure de marche environ. On était devant l'hopital. On le regardait, comme ça, depuis bien deux minutes, comme si on s'attendait à qu'il explose ou qu'il bouge tout seul.

"-Tu as une stratégie à proposer où on fait ça au feeling?"
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Pierre Legrand
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 12:25

A peine étaient-ils sortit de l'arc que plusieurs questions fusèrent dans la tête du Négrier : Comment Damien allait-il se débrouiller aujourd'hui ? La dernière fois qu'il l'avait laissé seul, Pierre avait du réparer les pots cassés car celui-ci avait malencontreusement retiré le collier explosif d'un mutant pour lui « Desserrer car celui-ci lui faisait trop mal » sauf que ce que Damien avait oublié c'est que les esclaves ne devait pas oublier ce qu'ils étaient et la douleur était là pour leur rappeler. Une autre question se posa dans la tête de Pierre : Combien de psychotiques pouvaient-ils y avoir dans cet hôpital ? La petite famille avait put se cacher dans une chambre et se barricader avec tout ce qu'ils avaient bien pu trouver. Souvent, ce genre de ruine étaient de vrais coupe-gorge et il ne fallait pas se risquer à y rester bien longtemps à moins de faire partie du gang qui occupe les lieux ou alors de s'être très bien caché. Avec le Trident sur le dos, ça ne pouvait être que la deuxième solution, à moins que... Non, ça ne pouvait pas être autre chose.

Le chemin se faisait silencieusement, la marche était rapide et Pierre appréciait ça ; Il aimait bien le silence, parler trop était le meilleur moyen de se faire repérer et en tant que chasseur il n'aimait vraiment pas passer à l'état de proie. Il réfléchissait à son plan d'attaque de l’hôpital, à deux ils avaient le mérite de pouvoir être silencieux, elle avait son arbalète et lui son couteau de chasse s'ils pouvaient tuer discrètement. Quand Pierre était nettoyeur, il avait apprit que la meilleur façon de tuer les mutants étaient de les tuer en silence un par un, cela s'appliquait étrangement aussi contre les humains. Après une petite heure de marche, les voilà arrivé devant l’hôpital... Sa compagne de Chasse lui demanda s'il avait déjà un plan, il prit quelques profondes secondes de réflexions et lui annonça :

- On rentre, on inspecte discrètement les lieux et on élimine les potentiels menaces. Pas de Psycho' en esclave, c'est bruyant et complètement dingue, on les vendra jamais puis de toute façon on est pas là pour eux. On se sépare pas et ça devrait le faire.

Thème musical:

Une fois le plan comprit, ils entrèrent dans l’hôpital, la plupart des lampes au plafond ne marchaient plus mais la lumière du jour suffisait à éclairer le bâtiment grâce aux fenêtres brisés. Le feu de camps éteint au milieu de l’accueil prouvait qu'il y avait bien eu des survivants qui s'étaient installés ici depuis peu et il y avait encore quelques bouteilles brisé sur le côté précisant qu'ils avaient bougé depuis peu. Il n'y avait plus personne à l'entrée... Il allait falloir inspecter le rez-de-chausser, le premier et le deuxième étage. Le Chasseur prit son Churchill entre ses mains pour pouvoir agir plus vite en cas de danger. Il décida de s'aventurer dans le rez-de-chaussé, ils inspectèrent pendant une demi heure chaque pièce du rdc, cherchant la petite famille mais ne trouvèrent rien d'autre que des pièces vides ou dans un bordel pas possible ou encore une pièce qui avait servit de latrines prouvant une fois de plus qu'un groupe de personne vivait dans le coin. Alors que le duo avançait dans la plus grande discrétion, ils entendirent au loin :

- Du mentat... Me faut du Mentat... PUTAIN ! Mentat mentant mentat mentat mentat.... Du mentaaaaaaat... PUTAIN DE MERDE ME FAUT DU MENTAT... DU MATENT... MENTAT ! Merde... MERDE MERDE MERDE ! Putain ça y est ça recommence... S't'enculé de Jo' m'avait promis du MENTAAAAAAAAAAT ! Mais non fallait qu'il... Puis... MERDE MERDE MEEEEEEEEERDE !


Il ne fallut pas bien longtemps au duo pour savoir d’où venait ce boucan. Il venait du fond du couloir, dans une pièce dont la porte était entre-ouverte. Pierre s'avança le plus vite possible et il passa sa tête sur le côté pour voir ce qu'il se passait dans cette pièce... Il y avait un homme à l'allure démentiel, crade, de nombreuses cicatrices sur les bras et excité comme un chien fou qui fouillait la pièce de fond en comble à la recherche de... Mentat si il disait vrai. En un coup d’œil, Pierre savait qu'il ne s'agissait pas du père de famille : Celui-ci devait avoir dans la vingtaine et à moins d'avoir été très précoce, il ne pouvait pas avoir une fille de dix-sept ans aujourd'hui. Legrand regarda Eris et lui fit signe de l'abattre à l’arbalète, il ne voulait pas prendre le risque d'entrer dans la pièce et rater son effet de surprise et de toute façon les junkies finissaient par crever à cause du sevrage.
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 16:07

Thème musical :

Bon sang que c'est dégueulasse ici. Ca sent la pisse, la clope, la drogue et la transpiration à plein nez. Ecoeurant.
Je suivais à la lettre les indication de Pierre. Mais oui, PIERRE ! Pierre Legrand, il me l'a dit en arrivant, oh l'abrutie que je suis. Enfin bref, j'inspectais les salles, les coins, les recoins, les armoires, derrière les portes, parfois dans les trous des combles, en bref, partout. J'ai faillis mourir en sentant une salle qui servait de chiottes. Bon sang, à vomir là-dedans.

"Du mentat... Me faut du Mentat... PUTAIN ! Mentat mentant mentat mentat mentat.... Du mentaaaaaaat... PUTAIN DE MERDE ME FAUT DU MENTAT... DU MATENT... MENTAT ! Merde... MERDE MERDE MERDE ! Putain ça y est ça recommence... S't'enculé de Jo' m'avait promis du MENTAAAAAAAAAAT ! Mais non fallait qu'il... Puis... MERDE MERDE MEEEEEEEEERDE !"

Ouah, en manque celui là. Si je me trompe pas, il doit être au fond du couloir. Je m'ettais cachée pour observée la scène. Un vrai drogué fou furieux cherchant sa dose. Je sais pas si c'était drôle à voir ou totalement déprimant.
Pierre me fit signe de l'abattre, sûrement pour plus de silence, et pour les prendre par surprise... Je vise, je tire, bam. En pleine tête, bien au milieu des deux yeux. Une mort silencieuse. J'aime ça. Je m'avançais un peu, je ramassais mon carreau bien enfoncé dans le crane du géant en manque, je regardais chacune des salles. Bah tiens, elle était là sa dose. Je la piétinais avec mon pied., brisée maintenant. Sinon rien d’intéressant, Pierre me suivait, à pas feutrés.

Nous montions les escaliers pour monter au premier.

Je lui fis signe de s'arrêter. Il me semble qu'il y 'en a trois par là. On était arrivés à la fin de la première partie du couloir, deux portes battantes fermées nous séparait de la suite. Mais avant ces portes, comme je l'ai dit, y'a trois psychos, ah non, quatre. Un en train de se mettre une dose dans le coin, face au mur à gauche. Deux en train de pioncer allongés près du mur, et le dernier en plein trip. Je fis signe à Pierre qu'il devait se charger de celui qui s'injectait et d'un des endormis, moi je me charge des deux autres. Je charge mon arbalete, je m'avance, je plante de ma main gauche un carreau dans l'oeil de celui qui prioncait, mort. Pendant ce temps là, Pierre venait de briser la nuque du drogué dans le coin. J'avançais, lui aussi. Le mec en plein trip était en train de se taper la tête contre le mur. Et sans que je m'y attende, il commença a tourner et sauter sur lui même. Il nous regarda tous les deux et commença à chanter.

"Coucouuuuu toi~~"
"Coucou."

Je venais de lui tirer au même endroit que l'ogre de tout à l'heure :  au beau milieu des deux yeux.  Bon sang, depuis quand je suis aussi précise ? Je me surprend moi même.
Pierre venait d'achever le sien, comme prévu. Je regarda le plan de l’hôpital qui était affiché sur le mur. J'avais du mal à voir à travers les dizaines de pénis dessinés sur le plastique au dessus du plan. Je fis signe a Pierre de voir. J'étais maintenant adossée à la porte battante, et je jeta un œil par la fenêtre de cette dernière. Personne. Avant de passer dans l'autre  partie du couloir, on a fait fait gaffe de bien cacher les corps.
Je fis extrêmement attention à comment j'ouvrais la porte coupe-feu, car vu comment c'est vieux, ça m’étonnerai pas que ça grince. C'est bon, c'est calme ici. Mais... trop calme.
Je fis signe à Pierre d'être attentif. Je le sentais mal ici. Mais c'était peut être mon imagination. Des rats passèrent en bande devant nous, ainsi que des cafards, pour finir  des raliénés. Faut faire gaffe de pas marcher là dessus, ça va faire du bruit, et faire des traces. Toutes les pièces étaient vides. Enfin vides, si on compte pas les cadavres de bêtes divers et variés, restants de capsules et seringues, et autres excréments. Normalement, plus qu'une dernière salle et nous devrions être à la porte de l'escalier pour aller en haut.

La porte était ouverte, et deux camés jouaient au cartes à une table parallèle au mur, et donc, à la porte. Ils ne nous voyaient pas. Je fis signe à Pierre de se glisser derrière celui de gauche pour le tuer silencieusement. Moi je ferai de même avec celui de droite.
Nous devions les tuer en même temps, et sans ce faire repérer. Et il avait bien compris. Nous étions accroupis, pour s'avancer tout en silence derrière les deux junkies. Je fis signe avec ma main 3...2...1 : nous nous levions en même temps, et tout les deux, de manière incroyablement synchronisée les tuions de la manière qui nous plaisait. Cela faisait comme si nous avions toujours tué ensemble. J'avais opté pour un tranchage de gorge plus ou moins sanglant, et lui avait opté pour une autre nuque brisée. Il faut qu'il m'apprenne comment faire ça, je trouve ça dément. Les hommes maintenant morts, n'avaient eu le temps de réaliser notre présence que quelques dixièmes de secondes avant leur mort. Leur regard était passé d'un sentiment de surprise à un regard vitreux.

Après avoir entassé les deux cadavres, nous étions enfin arrivés à l'escalier. Pierre et moi étions face à face. Nous n'avions qu'a monter et nous étions à l'étage suivant.
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 0:04

Le carreau partit et alla se planter dans la tête du Junkie, malgré ses déplacements hasardeux, la négrière avait réussit à lui toucher directement la tête. Le Psycho tomba par terre, son corps révulsé par plusieurs spasmes. La jeune femme récupéra son carreau et ils partirent comme ils étaient venus. Ils devaient continuer comme ça le plus possible, silencieux comme des ombres, rapide comme l'éclair et insaisissable comme le vent. Cette première victime était une réussite totale, une bonne coordination mêlé à un certain professionnalisme, avec le temps le métier rentrait dans la peau et surtout la cible n'était pas dangereuse dans l'immédiat ! Mais Pierre était satisfait de sa première impression. Lorsqu'ils montèrent à l'étage, les autres junkie partaient déjà dans leur délire, putain... Dire que Pierre pensait qu'il aurait affaire à des fous dangereux armés jusqu'aux dents mais non il n'y avait que des putains de drogués qui se fichaient en vérité pas mal de ce qui allait leur arrivé tant qu'ils avaient leur dose. Eris désigna deux hommes pour Pierre et deux pour elle. Il se rapprocha discrètement du premier de sa liste, plaça en une fraction de seconde ses mains autours de la tête de l'homme et la tourna d'un coup, un brisage de nuque net et efficace. Il avait apprit ça quand il faisait partit de la milice à Métropolitopia, c'était en premier lieu une prise de soumission au niveau de la nuque pour calmer les plus hargneux mais avec de l’expérience on pouvait très bien la modifié pour briser une nuque rapidement et simplement avec de la méthode et de la pratique. Ensuite il s'approcha de celui qui était dans le lit, le plus pitoyable des quatre. Il n'aura même pas vraiment vécu ses derniers instants de vies, en pleins dans son trip. Pierre s'approcha de lui avec lenteur, presque comme une mère qui s'approcherait de son enfant pour ne pas le réveiller. Il plaça sa délicate main sur le ventre de celui-ci, pressa légèrement contre l'estomac de celui-ci et une horrible substance verte-jaune emplit la bouche de notre bien-malheureux Psychotique... Ne se réveillant pas à temps, plus une seule goutte d'oxygène ne pouvait traverser à cause de cette suffocation, pourquoi tant de violence quand on pouvait mourir comme ça ? Après cette basse besogne, Eris rapporta l'attention du Négrier masqué vers un plan. D'après celui-ci, ils devaient encore passer ces couloirs, traverser une pièce et il y aurait un escalier de service pour grimper au deuxième étage, super. Il avancèrent aussi rapidement que possible et plusieurs vermines en tout genre passèrent devant eux, Pierre avait horreur de ça depuis son boulot chez les nettoyeurs, en grande quantité, ils étaient parfois capable de s'attaquer à homme seul et le bouffer sur place... Une mort lente, douloureuse et immonde. Dans la pièce qui suivit, il y avait deux hommes jouant aux cartes, ça changeait de tous les autres qui préféraient se mettre une dose dans les veines. Avec une discrétion exemplaire, ils se mirent derrière les deux hommes et firent leur affaire au signal d'Eris, et c'était avec une précision meurtrière qu'il abattue son psychotique d'un brisage de nuque habituel, il regarda Eris le faire avec son couteau et il répliqua :

- Je préfère faire ça à mains nue, je coupe mes steack avec mon couteau.


Et le pire, c'est que c'était à prendre sur le ton de la blague. L'homme souriait d'un sourire invisible sous son masque. Après cette courte pause de quelques secondes, les deux compères se déplacèrent vers l'escalier... Celui-ci était sombre... Aucunes fenêtres... Pas d'indication pouvant diffuser de la lumière... Rien, le noir total... Il allait falloir traverser ça dans le noir complet. L'homme encapuchonné se lança en premier à l'assaut de l'obscurité, grâce à la lumière de salle d'avant, il pouvait déjà distinguer l'escalier. Il essaya de trouver la rembarre mais l’hôpital n'était pas en aussi bon état que ça et celle-ci c'était effondrée. Il devait gravir chaque marche doucement, de peur que l’escalier se dérobe sous son poids ou qu'un putain de mutant nyctalope lui attrape la jambe ( oui quand il était gosse il avait peur du noir et alors ? ). Petit à petit, il arrivait presque à l'autre bout de l'escalier, sachant que sa collègue était derrière lui, il n'avait pas intérêt de tomber avant que cet effort ne se transforme en scène comique. Mais heureusement pour lui, ses efforts avaient payé et ils avaient atteint le deuxième étage. Dire qu'il allait falloir repasser par là quand ils auraient les quatre autres esclaves... Pierre en avait presque une sueur dans le dos. Il avancèrent dans le deuxièmes étages et se surprirent à trouver des lits dans un état presque normal... Des sangles, des camisoles, des crochets, des matelas sales... Tout était sale mais dans une époque comme celle-ci trouver quelque chose de propre était du luxe. Cet étage avait quelque chose de paranormal, pas un seul bruit, pas un seul drogué, comme si cet escalier sombre à lui seul les avaient repoussés. Mais alors qu'ils passaient devant une chambre, Pierre crut entendre un sanglot étouffé... Mais que pouvait-il y avoir derrière cette vilaine porte ? L'esclavagiste tenta de clancher doucement la porte mais quelque chose derrière l'empêchait de l'ouvrir. Ils allaient devoir trouver un moyen de rentrer... Ils ne pouvaient pas employer la force brute, si le père avait une arme il aurait le temps de descendre l'un des deux le temps qu'ils ouvrent la porte. Si l'homme masqué y avait pensé, il aurait bien prit un bâton de dynamite pour exploser la porte et profiter de l'effet de surprise pour les faire entrer dans leur nouveau style de vie. Mais il devait trouver une autre solution. Il y avait deux chambres autour de celle-ci... Le  Négrier inspecta chaque chambre, toujours la même chose : Des lits, des sangles, des camisoles, des draps, des robes de chambres blanches et des crochets... Et en prime un petit balcon pour profiter de l'air frais, quels veinards ces patients ! L'homme au masque regarda le balcon puis reporta son regard sur le lit, il avait une idée. Il se dirigea vers le balcon, testa sa solidité et regarda vers la chambre ou se trouvait la petite famille : Pas de Balcon mais une fenêtre avec une vitre... Une vitre vous-vous rendez-compte ? Quelle bourgeoisie dans ce monde ! Le négrier regarda au dessus de lui et il y avait aussi un autre balcon avec une rembarre similaire. Il se déplaça vers la chambre, se saisit d'un crochet et testa avec la rembarre de son étage... ça s'accrochait de la même manière que sur le lit. Pierre inspecta sur plusieurs salles pour avoir le plus de sangles possibles et au bout de quelques minutes il réussit à se faire un grappin artisanal regroupant plusieurs sangles reliés par des nœuds solides avec au bout un crochet. Maintenant il allait falloir qu'il le croche sur le balcon du dessus. Après quelques tentatives, le crochet sembla s’accrocher solidement sur ce fameux balcon. Le Négrier se hissa dans le vide grâce à la force de ses bras et il ne restait plus que le grand saut à faire : Le but de la manœuvre était de sauter sur le côté pour atterrir au niveau de la fenêtre en la brisant avec sa jambe et entrer par surprise au passage. Il prit une longue inspiration et fit sa première tentative... Un terrible echec, il ne fit même pas un mètre et tapa contre le mur... Le deuxième fut un peu mieux mais il manquait encore au moins un mètre... Cette fois Pierre prit le plus appuis sur le balcon et il sauta...

Il sentit réellement le vide sous ses pieds cette fois-ci... Une étrange sensation d'éloignement vis-à-vis du mur... Comme si il s'envolait... Rien en dessous... A part le sol à plusieurs mètres... Tant d'adrénaline qu'il en avait presque une érection...

Mais c'est alors que la dur réalité repris son droit et que l'homme fonçait dangereusement vers la fenêtre ! Il avait mal dosé son coup et au lieu d’atterrir presque délicatement il allait complètement la traverser ! Et c'est ce qui arriva ! Il traversa la fenêtre, bouscula au passage une personne présente dans la pièce avec sa jambe et roula sur trois mètres pour amortir la chute... Il reprit ses esprits le plus vite possible et remarqua qu'il avait bousculé le père... Toute la famille était au rendez-vous, pas un de plus ni un de moins, seulement la famille. La mère et ses enfants s'étaient réfugiés en pleurs dans un coin pendant que le père se relevait péniblement de sa bousculade. Pierre aussi se releva du mieux qu'il put mais le père avait dans sa main un dangereux Napoléon. Le Négrier Masqué profita qu'il était le premier debout et chargea l'homme, le plaquant au sol et lui colla plusieurs coups de poings au visage pour l’assommer, il n'était pas question qu'un futur esclave le descende après une telle acrobatie ! L'homme tomba dans les pommes après quelques coups sur la tête et semblait inconscient. Le Négrier se releva, regarda autour de lui et put constater un beau petit labo' de Mentat... Voilà ce que cherchait notre ami le junkie... Dans la tête de Pierre, tout fut clair : Cet homme était un ancien cuistot du Trident et l'homme s'étant sentit oppressé avait choisit la fuite avec sa famille. N'empêche qu'il avait voulut faire une dernière fournée pour se remplir les poches avant le départ au vus de ce que voyait Pierre. L'homme regarda ensuite ce qui bloquait la porte et vit une armoire... Tiens donc, c'était donc ça qui empêchait d'entrer ? Celui-ci ce plaça sur le côté et la poussa de sorte que sa collègue puisse entrer à son tour... Une fois cela fait, il déclara :

- Un vrai petit laborantin notre bon père de Famille...
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 12:56

La montée des escaliers fût plus difficile que prévue. Je ne pensais pas qu'entre des drogués et des escaliers, j'aurais eu plus de mal pour les escaliers... J'ai du avancer à tatillon, chaque marche, y aller doucement. Zut, j'aurais du prendre ma lampe torche, qu'elle cruche. Je sentais que Pierre, qui était devant moi n'était pas à l'aise. Qu'il se rassure ! On est deux ! L’obscurité me dérange en rien, mais là, on est dans le noir le plus total ! Pas très rassurant ! Bon, en s'en est sorti.
Une fois à l'étage, j'étais dans un autre monde. Que s'est-il passé entre le moment où nous sommes entrés dans l'escalier et le moment où nous sommes sortis ? Les lits étaient sales, tout était sale, comme partout ici, mais, étrangement en bonne état.

Oh, des camisoles, des sangles ! Parfait, j'emprunte ça. Ça peut m'être utile au boulot. Voilà qui est fait. Presque neuves en plus ! Satisfaites de mes trouvailles, je continuais mon chemin dans le couloir du deuxième étage de l’hôpital. En passant devant une des chambres, nous entendions des petits pleurs. Serait-ce la famille ? Mince, la porte est bloquée. Mais, comme une abrutie, je restais là, à rien faire, observant les mouvements de Pierre. Je regardais ses vas-et-vient entre le balcon et le lit, et le fait qu'il attachait des sangles un peu partout m'intriguait fortement. Et comme un flash, j’eus comprit sa danse. Il allait se jeter sur la fenêtre de la supposée chambre familiale. Pas con le bougre. Après avoir fini son installation qui avait duré bien 3 bonnes minutes. Il s'élanca dans le vide. Pour vous dire, j'ai eu très peur, car il s'est râté. Il n'aurait pas été si haut, j'aurais simplement ris de sa témérité. Mais là, il aurait pu mourir. Et le revoilà qu'il s'élance, et qu'il se loupe encore ! Bon sang, il veut se tuer ou quoi ? Il aurait pu prévenir ? Je lui aurait évité toute cette transpiration et ces efforts, un carreau bien placé aurait fait le boulot plus rapidement et plus proprement. Je suis pas du genre à m’inquiéter pour les autres, mais là, il est vraiment taré. Si il meurt, ou qu'il se casse les deux jambes, qui aurait été encore pire ! Parce que transporter un mec aussi musclé que lui, et devoir tirer quatre esclaves m'aurait été impossible, surtout avec l'escalier qui nous attends, et même, comment j'aurais fait pour aller les chercher ? Hors de question que je saute.
Au final il a réussi, je ne sais pas ce qu'il s'est passé à l’intérieur, étant donné que je pouvais rien voir, mais j'ai entendu des fracas et des coups de poings, j'espère que c'est Pierre qui les donne ! Après des petits cris de peur, Pierre m'ouvra la porte.

- Un vrai petit laborantin notre bon père de Famille...

Ah ouais, en effet. C'est du matériel de pro', et un travail de pro' ici... J'espère pouvoir retirer de l'argent de ses compétences à celui là, et j'espère que j'aurais pas d'emmerde, car vu le matos', il a pas l'air d'être indépendant... Peut-être le Trident ?
Je fermais la porte derrière moi et je m'avançais vers l'homme au sol. Je lui attacha les mains avec le  nœud le plus serré que je puisse faire, impossible de le défaire si on ne connais pas la combine. Je faisais gaffe à que soit assez serré pour qu'il ne puisse pas glisser, mais pas trop pour pas que sa fasse de traces.  Je pris un des colliers électriques qui étaient dans mon sac pour le mettre à son cou, ce dernier était attaché lui aussi à la corde. Ensuite, je vidais ses poches et pris son arme. Et, la chance était de mon côté, car il avait une torche sur lui, parfait.

Je me levais et je chercha le gosse. Ah, le voilà. Sa mère le serrait dans ses bras.
« NON ! Ne touchez pas à mon bébé ! Ne lui faites pas de mal ! Je vous en prie ! Laissez nous !Nous avons rien fait de mal ! » disait la mère en sanglotant.

Et moi, je répondais, avec la voix la plus détendue, et la plus affectueuse du monde :

« Ne vous inquiétez pas, je ne ferais rien à votre enfant, ni a votre homme d'ailleurs, ils sont trop charmants pour que je leur fasse du mal. Haha. Mais, si vous continuez à m’empêcher de faire mon travail, je ne garantie rien. » La dernière phrase que j'eusse prononcé, avait été froide et effrayante. J'avais l'habitude de faire ça. En général ça calme bien. Et j'avais bien réussi mon coup, elle libéra son étreinte. Et le gosse était là, me regardant avec ses yeux ronds, se demandant ce qu'il se passait. Je lui prit ses mains délicatement, et fût la même chose qu'avec son père. Enfin, j’attachai les deux deux cordes à mon bassin. Ils sont bien attachés maintenant. Ils ne peuvent pas partir. Mon partenaire avait prit, à sa manière ses deux esclaves. Le chef de famille étant encore à terre, je lui mis deux paires de baffes pour le réveiller.
Il se mit debout difficilement.
Et on était partis.
Maintenant qu'on était surs que l’hôpital était vide, mon partenaire et moi étions plus détendus. Nous avancions tranquillement.
Voilà la dangereuse épreuve de l'escalier. Je sortis la lampe récupérée et je l'alluma.
Bon, même si je sais que vous êtes déjà passés par là, mais faites gaffe quand même. C'est pas facile de passer. Petit, tu peux monter sur mes épaules si tu veux."
Il accepta. Je m'accroupis et il monta. Il était inoffensif mais je faisais attention quand même. Je pris la corde et ses mains dans les miennes, pour éviter tout étranglement de sa part, c'est peut être un gosse mais on sait jamais. Le fait de lui tenir les mains pouvait le rassurer.
J'étais en tête, mais je laissais le père  passer devant, il faudrait pas qu'il me pousse. Bon sang, avec toutes ses précautions, on dirait une vraie parano'. Le père, encore un peu sonné, trébucha et se manqua de tomber et de m’entraîner avec lui, mais, étant réactive, contrairement à lui, je récupéra un peu d'équilibre en me penchant vers l'arrière, tout en ayant rattrapé son bras. On a échappé à la dégringolade. On était maintenant au premier. J'avais déposé le gosse par terre. La nuée de rats de tout à l'heure repassa. L'adolescente et le gosse crièrent de peur.
« Du calme, c'est rien, plus vous vous agitez, plus ils risquent de vous attaquer, soyez détendus, dites vous que ce ne sont que des peluches ou des jouets en plastique. Si problème, mon ami et moi seront ravis de vous aider. Mais détendez vous, ce n'est rien. » Je disais ça, de manière totalement détendue, alors que moi même, j'aimais vraiment pas ces petites bêtes, et étais vraiment pas à l'aise.
J'essayais à tout prix de détendre l'atmosphère et je voulais que la famille ne se sente pas en danger vis à vis de nous. Même si j'étais gentille avec eux, les cordes et les colliers était là pour rappeler qui j'étais, et je n'étais pas n'importe qui, j'étais leur esclavagiste maintenant, (en tout cas, aux deux homme de la maison), ils m'appartenais. La suite se passa sans encombre, chacun était calme, silencieux. Nous sortions de l'hôpital. Pierre me suivait, et apparemment c'était pareil chez lui, quoi que peut -être un peu plus tendu. Nous 6 étions éblouis par le soleil éblouissant de l’extérieur. Il devait être 15h je pense. Et il faisait toujours aussi chaud. J'ai vraiment envie d'enlever ce masque, c'est un vrai sauna là dedans. Mais je résisterai, j'ai vécu pire.
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Pierre Legrand
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 17:25

Alors qu'il avait fait entré Eris Sarin, il continua d'observer ce qu'il y avait autour de lui : Un véritable petit laboratoire avec un matériel d'une belle valeur. Pierre se dit qu'il devrait récupérer ça plus tard, ce genre de matos pouvait se vendre à bon prix. Mais pour l'instant, ce qui se vendait à bon prix, c'était les quatre êtres humains qui frémissaient de peur. La jeune Négrière s'arrangea pour pouvoir prendre les deux esclaves qui lui appartenaient et quand cela fut accomplis, il se dirigea vers la mère et la fille, il était temps de se montrer ferme car il détestait les fuyards et les boulets :

- Maintenant vous allez tous les deux vous calmer, vous allez avancer devant moi et au premier écart c'est une balle dans la jambe. Je me suis bien fait comprendre ?


Il regarda les deux femmes dans les yeux, il y avait quelque chose d'effrayant dans la façon dont il les regardait à travers se masque à gaz. La jeune fille pleurait tendis que la mère tentait vainement de retenir ses larmes. Pierre donna un léger coup de fusil dans les cottes de la gamine ( comprenez qu'un léger coup pour Pierre était quand même quelque chose de douloureux pour une adolescente ) pour la faire se relever et marcher. Craignant un autre coup du genre, la jeune fille se leva suivit par sa mère et la petite troupe commença sa sortie de l’hôpital. Pierre n'avait nul besoin de les guider, ils connaissaient tout de même l’hôpital vus qu'ils avaient eux même gravis les deux étages pour s'installer ici. Le passage de l'escalier fut éprouvant pour tout le monde, Pierre manqua de tomber plusieurs fois mais se rattrapait toujours au dernier moment. Après avoir passer cette épreuve, ils descendirent tranquillement jusqu'au rez-de-chausser n'ayant comme seul moment éprouvant la nuée de Rats et d'autres Vermines qui repassa devant eux. Eris réussit tout de même à amadouer les gosses pour qu'ils se calment, c'était mieux comme ça. Ils arrivèrent enfin au rez-de-chausser, il n'était que quinze heure, avec un peu de chance ils seraient à l'arc avant le couché de soleil si la petite troupe avançait vite et qu'il n'y avait pas de problème sur la route. Ils sortirent de l’hôpital mais un nouveau problème s'annonça : Cinq hommes vêtues de costumes noirs faisaient face à eux, ils étaient tous armés de pistolets-mitrailleurs et il était facile pour Pierre de voir qu'ils faisaient partie du Trident. Un homme au milieu fumait ce qui ressemblait à un cigare et il était le seul à porté un feutre en plus du costard, il avait la dégaine même du chef. Celui-ci s'avança de quelques pas et il annonça :

- Je pense que vous avez quelques chose qui nous appartiens, Monsieur Legrand et Mademoiselle Sarin.

Comment pouvaient-ils savoir son nom ? Pierre ne fit aucuns gestes brusque mais il avait été vraiment surpris. Il ne perdit pas son calme et il répliqua froidement :

- Ils sont la propriété de l'Arc maintenant, rebroussez chemin si vous voulez pas perdre deux des vôtres pour quatre esclaves.


Pierre savait qu'au grand maximum il pouvait en descendre deux avant que les autres ne réagissent. Mais il savait aussi qu'il n'aurait clairement pas le temps de se mettre à couvert et qu'il se ferait plomber le cul à son tour par les trois autre voir seulement deux si Eris était rapide aussi.

- Qui a parlé des quatre ? Je n'en veux qu'un, le père. Je vous le prends pour quatre-cent anneaux.
- D'après ce que j'ai vus, cet homme à des affinités avec votre domaine : La Drogue. Pour ça, se sera 600 anneaux.
- Nous connaissons les prix de l'Arc, Monsieur Legrand. Un adulte vaut à peu près 150 anneaux. Nous vous proposons 400 et vous voulez plus ? Alors que vous n'êtes clairement pas en mesure de marchander ? Soyez sérieux bon sang. Jonathan, apporte lui les anneaux.


Un des quatre autres homme portaient dans sa main gauche un sac remplis d'anneaux et dans sa main droite son arme. Il s'approcha d'Eris et lorsqu'il fut à quatre mètre d'elle, il déposa le sac au sol. Puis il retourna à sa place à reculons, ne souhaitant pas tourner le dos aux Négriers. Le chef du groupe répliqua :

- Vous pourrez compter chez vous, il y a exactement les 400 anneaux prévus. Nous avons de vrais comptables au Trident.

Pierre regarda Eris qui était toujours attaché avec le père de la Famille. Le Négrier s'approcha d'elle, décrocha l'esclave et le poussa en direction des hommes du Trident. Les hommes interceptèrent l'esclave et l'homme au milieu leur annonça :

- Un plaisir de faire des affaires avec vous. Au revoir Messieurs,Dames.

Et les hommes du tridents repartirent avec l'esclave... Pierre regarda Eris et il lui expliqua avant que celle-ci ne se mette en colère ou quoi que se soit :

- Désolé pour ton esclave, même si nous arrivions à les descendre sans se faire blesser, ils connaissaient notre nom et à mon avis ils ont une description bien précise de nous dans leur QG. Ils auraient attendus patiemment qu'on sorte de l'Arc un jour pour nous descendre. Réconforte toi avec tes 400 anneaux de gagnés. Avec le gosse qui vaut bien 300, ça te fera 700 anneaux, tu peux t'estimer heureuse je crois.

Ils pouvaient maintenant repartir vers l'Arc, plus rien ne les empêchait de partir...
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 18:20

Je ne me suis jamais sentie humiliée de toute ma vie. Bon sang, je leur cracherai bien dessus à ces connards. Bande de salauds à la noix. Qu'est-ce qui m'empeche de leur mettre une branlée à ceux là ? Je suis très désappointée !
Comment je vais rentrer à l'Arc moi ? Génial, je vais être glorieuse moi avec un môme. Génial la réputation. « Même pas capable d'attraper un mec » Ou même, si l'Arc est déjà au courant que je me suis fait détroussée comme une moins que rien, j'aurais l'air quoi moi ? D'une mauviette qui a pas pu se défendre ? Qui avait trop peur de ces petites merdes ?

"Désolé pour ton esclave, même si nous arrivions à les descendre sans se faire blesser, ils connaissaient notre nom et à mon avis ils ont une description bien précise de nous dans leur QG. Ils auraient attendus patiemment qu'on sorte de l'Arc un jour pour nous descendre. Réconforte toi avec tes 400 anneaux de gagnés. Avec le gosse qui vaut bien 300, ça te fera 700 anneaux, tu peux t'estimer heureuse je crois. " qu'il me disait, Pierre !

M'estimer heureuse, ouais, génial, je suis ravie, éclatante de joie même. Je m'emmerde à chasser pendant des heures et voilà ce que je récolte, 400 anneaux ! C'est même pas le prix que j'offre pour une goule. Et puis j'ai pas peur de ces fumiers du Trident, qu'ils viennent chez moi tu verrais comme je les aurait accueillis, leur 400 anneaux je les leurs aurais mis ou je pense. Ils auraient chié la ferrailles pendant des mois.

Maintenant que j'ai plus le père, j'en veux pas du gosse, il va m'emmerder là, parce qu'il a pas son père et tout... Et puis les gosses ça m'emmerde, ça mange trop, c'est bruyant, faut s'en occuper, ça tombe malade, ça pleure, ça veut sa môman ou pôpa.
« Tiens je te donne le gosse, si j'ai pas le père, rien à faire du p'tiot. Et pas de discussion, c'est cadeau.» A ces mots, je détachais les cordes et le collier pour le pousser sur Pierre.
Enfin, je ramassais l'argent et le fourra dans mon sac. Bon sang, 400 ? J'aurais pu en tirer 700 sans trop de difficultés ! J'ai l'air fine !

J'étais partie devant le troupeau, seule et en colère, je voulais pas rester avec eux et en engueuler un pour rien. Je marchais vite. J'avais hâte de rentrer, j'en avais plus que marre d'être ici. J'avais envie d'une bonne bierre et de m'occuper de mes esclaves avant qu'ils meurent du manque d'attention de Julien. Je garde une attention particulière à leur santé et à leur humeur, un esclave heureux, est un client heureux, et de l'argent en plus. Quand tu t'occupes bien d'eux ils sont gentils et t'emmerdes pas. Après des fois ils leur arrive de déprimer, en pensant à leur famille ou la vie qui les attendent après avoir été vendus, donc je dois les réconforter. Ne vous dites pas que j'aime mes esclaves, non. J'aime l'argent qu'ils peuvent me rapporter.

Julien a pas intérêt à m'emmerder en rentrant sinon je lui mets une beigne. Il va la sentir passer.
Et bon sang que j'ai envie d'enlever ce masque, et prendre un bain !

Arrivés enfin à l'arc, vers 16h, nous nous séparâmes. J'allais de mon côté, et lui du sien. Je ne lui adressa pas un mot. Après coup, j'eu un regret de ne pas lui avoir dit ne serait-ce qu'un « au-revoir » accompagné d'un peut-être « bonne soirée » mais c'était trop tard. Il va surement plus jamais avoir envie de travailler avec  moi, maintenant. Tant pis. Et puis, si par miracle il aurait envie de me parler après ça, ce soir ou un autre jour, il sait où me trouver. J'espère qu'il va tirer un bon prix du gosse. Je veux pas de regrets.

J'étais arrivée dans la tente, mon magasin, mon petit chez moi. Julien, me voyant bredouille me posa la fâcheuse question :

« Bah alors, t'as perdu tes esclaves ? Haha ! Qu'est-ce qui s'est passé ? »
« Va te faire foutre, Julien. Plus tard. Je vais dans ma chambre, qu'on me dérange pas.»

Une fois dans ma chambre. J'enlevais mon masque et le posa sur mon lit. Je mis de l'eau dans le baril qui me servait de baignoire et je plongea dedans. Après un bon savonnage et un séchage. Je rhabilla de vêtements propres et mon masque pour retrouver mes esclaves au magasin. Miraculeusement, ils avaient étés nourris et étaient en bonne santé. Il est vrai que je n'avais quitté la boutique que quelques heures, rien d'extraordinaire, mais je ne m'attendais pas à ça.

Ma colère maintenant passée. Je m'installa au même endroit que ce matin, tête en l'air, et pieds sur la table, essayant d'oublier l'heure passée.
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Pierre Legrand
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 20:51

Pierre serrait les dents face à la réaction qu'Eris allait avoir, il avait pas trop envie de prendre son poing dans la figure. Mais elle réussit à maîtriser sa colère. Sans que Pierre ne puisse s'y attendre, elle lui offrit le gamin. Elle était tellement en colère après l'humiliation qu'ils venaient d'avoir qu'elle avait donné le gosse pour la paye du Négrier sur un coup de tête. L'homme pouvait très bien comprendre ce que la jeune femme vivait, travailler plusieurs heures pour que le plus gros du travail soit volé par des glandeurs qui avaient juste attendus que les Négriers s'occupent du sale boulot. Ils repartirent vers l'Arc, Eris à l'avant, les esclaves au milieu et Pierre qui refermait la marche. L'enfant tenait la main de sa mère et l'adolescente observait ce qui l'entourait, sa tête n'arrêtant jamais de s'agiter. Pierre n'avait qu'une envie : Rentrer dans sa tente et se boire un petit Nuka-Whisky. Il avait réussit à se dégoter le Whisky au marché de la Gare et le Nuka lors d'une chasse il avait poursuivit sa victime jusqu'à une sorte d’entrepôt remplis de ses bouteilles, il se souvient qu'il devait en rester pas mal si personne n'avait fouiner, il avait mis plusieurs cadenas sur les portes de l'entrepôt et il était à moitié en Ruine, qui regarderait là dedans ? Alors qu'ils arrivaient à l’intérieur de l'Arc, Eris retourna en direction de sa tente, sans un mot même pas un signe. Le Négrier préféra aller directement vers Petiot avec ses esclaves. Celui-ci avait déjà préparé la récompense de Pierre dans une sacoche. Il fut surpris de voir le gamin mais il n'eut pas le temps de demander quoi que se soit, Pierre prit sa paye bien mérité et il déclara :

- Démerde toi avec ses trois là, la prochaine fois tu me préviendras au cas ou le Trident nous retombe dessus encore une fois.

Petiot essaya de bredouiller quelques choses mais le temps qu'il rassemble ses esprits, le Négrier était déjà partit en direction de sa tente. Celui-ci tomba sur Damien qui lui répliqua :

- Alors Legrand ? Cette chasse ?
- Classique. Des esclaves, des Psycho', le Trident. Un super après-midi. Si tu pouvais voir ailleurs si j'y suis et fermer ta gueule se serait sympa.


Damien s'arrêta en pleine marche et repartit ailleurs comme Pierre lui avait demandé, il savait que Pierre était d'humeur détestable et qu'il ne valait mieux pas le chercher si on voulait conserver toutes ses dents. Lorsque celui-ci rentra dans sa tente, il retira enfin son masque, ses vêtements et partit dans sa douche portative, un petit bijou qu'il avait trouvé dans un vieux camping d'avant-guerre à quelques kilomètres de Paris, une super histoire d'ailleurs, il avait mit plusieurs jours à la ramener à l'Arc et quoi qu'on pouvait lui dire, il n'aurait jamais abandonner cette douche qui était pour lui le remède à toutes les questions sur l'hygiène. Il prit une douche qui ne dura même pas cinq minutes, il devait économiser l'eau car l'eau utilisé mettait un temps fou à revenir, le système d'exploitation d'eau de l'Arc n'était pas encore parfait. Il fouilla son frigo et mit plusieurs minutes à réfléchir... Il ne prit pas tout de suite le Nuka, se rhabilla, remit son masque, rouvrit son réfrigérateur, mit deux bouteilles de nuka-cola dans son sac avec la bouteille de Whisky et sortit de sa tente. Il partit en direction de la tente d'Eris avec une idée derrière la tête. Il croisa le même homme que tout à l'heure et entra à l'intérieur. Toujours les mêmes Esclaves, toujours les mêmes lieux, rien n'avait changé depuis ce début d'après midi. Il était presque dix-sept heure déjà. L'homme au masque se déplaça jusqu'au comptoir ou Eris se trouvait et annonça :

- Je récompense toujours les méritants.

Il déposa sur la table une sacoche avec 300 anneaux dedans. La jeune femme n'avait pas perdu son après-midi. Ensuite il enchaîna :

- J'ai apporté du Nuka-Cola frais aussi... J'ai lu quelque part qu'avec du Whisky c'était pas mal. Ça vous dirait de prendre un verre ?
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 21:47

- Je récompense toujours les méritants.  J'ai apporté du Nuka-Cola frais aussi... J'ai lu quelque part qu'avec du Whisky c'était pas mal. Ça vous dirait de prendre un verre ?

Pour le coup, je savais pas quoi dire. J'ai tellement pas l'habitude qu'on fraternise avec moi, ni qu'on m'offre un verre d'ailleurs, que je ne sais pas quoi dire... Attends, c'est quoi ce sac, de l'argent ? Je peux pas le prendre, surtout avec le caprice que j'ai fait tout à l'heure... C'est la honte. Mais j'en ai envie... Bon, je vais faire comme ça, je vais le refuser, mais s'il insiste, je le prends, comme ça, il va pas trop voir que j'aime beaucoup l'argent, s'il le reprends, tant-pis.

-Du nuka ? Et du whisky ? C'est mon anniversaire ou quoi ? Haha !
Je suis surprise que vous voulez toujours m'adresser la parole, j'ai pas été une tendre tout à l'heure, toutes mes excuses, j'étais un peu furax. Votre argent, gardez le, c'est pas les bénéfices qui manquent, ici. Ah, et, si c'était pas clair, j'accepte votre verre volontiers. Suivez moi, on va derrière, on sera plus tranquilles qu'ici.

Je veux pas boire un délice comme ça sous les yeux des esclaves, et encore moins sous les yeux de Julien, vu comment il est, il va se taper l'incruste et me faire honte, comme d'hab'.

« Julien, garde la caisse, j'vais à l'appart' avec mon compagnon de chasse. Tu t'incrustes pas, hein ? J'ai besoin de toi ici. »

Je me levais, et suivie de Pierre, j'entrais dans ce que j’appelais ma tente. C'était ici que je vivais. Ma tente étais séparée d'une bâche. Il y avais donc deux cotés, l'un était la pièce principale où il y avait une cuisine d'aujourd'hui et un genre de salon et de l'autre côté il y avait ma chambre. Dans ma chambre il y avait forcément un lit, mais il y avait aussi un petite bibliothèque, une petite baignoire -cachée par un paravent, pour plus d'intimité- et une commode à double-fond d'avant guerre. En haut étaient mes vêtements habituels, et dans le double-fond, mes bénéfices et mes objets précieux.

Les bouteilles en mains, je pris deux verres et les posais sur ma table de salon (qui étais en fait une grande planche de bois en vieux chêne de récup' posée sur des briques) avec les bouteilles. Je pris six coussins du magasin qui servaient plus de déco' qu'autre chose pour les poser sur le canapé, car, en ayant parfois dormis dessus quand je n'avais pas encore mon lit, il est pas très confortable, donc je préfère cacher la misère.

« Je t'en prie, tu peux t’asseoir. Je m'excuse d'avance, c'est peut être pas très confortable, j'ai fait de mon mieux. »

Au moment ou moi même je m'asseyais et regardais les verres. J’eus un moment d'absence. Une vérité venait de frapper au visage comme une droite bien calculée. Dans la seconde, j’eus très honte, très très honte. Oui, la réalité était là : J'avais mon masque, et qui dit masque, dit impossibilité de boire.

J'avais donc trois possibilités qui s'offraient à moi. Ou je me contentais de regarder mon voisin se délecter de ce nectar, une possibilité qui, en toute franchise, m'emmerdais sérieusement, ou une autre possibilité un peu emmerdante, mais dans laquelle je gagnais dans tous les tableaux qui était de le mettre dehors d'une manière ou d'une autre, afin de boire plusieurs whisky-nuka, seule, et bien entendu, sans mon masque, sans que personne ne voit mon visage (car il était vrai que même si au début, je ne cherchais pas à ça, le fait que presque personne ne connaisse mon visage était plutôt agréable) : le problème étant que je passerai pour une horrible garce devant lui (ce que j'étais d'ailleurs, mais je tenais à une certaine réputation qui était « une fille discrète »).
La troisième solution, sûrement la moins pire contenu que les avantages primaient sur le désavantage : Je buvais un très bon verre, en compagnie d'une personne qui me ressemble (donc agréable, sans vouloir me lancer des fleurs), au péril d'une identité secrète.

Mais la chose était là, et elle était très bonne : J'allais aussi découvrir son visage, cette probabilité me remplissais d'une excitation inconnue.

Je pense que nous nous demandions la même chose : Que cachaient ses masques qui nous séparaient ?
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 23:00


Et bien c'était le jackpot pour Pierre se soir, il avait le droit à un verre avec Eris. C'était bizarre de proposé un verre à quelqu'un comme ça après avoir vécu limite tout ce temps en ermite. Quand il est entré chez les Négriers, il ne voulait se familiariser avec personne de peur de se faire avoir comme il était débutant, mais le temps passe et il avait réussit à se faire une place importante chez les chasseurs d'hommes. Il avait continuer à vivre comme ça pendant un bon moment, ne parlant limite qu'à Petiot et Damien car il était obligé et les autres si c'était réellement nécessaire. Avant de boire ne serait-ce qu'une goutte, Eris l'emmena dans ce qu'elle devait appeler son « chez-soit ». Lorsqu'il entra dans la tente, il trouva le logis plutôt confortable comparé à tout ce qu'il avait pu voir, rien que cet après-midi dans l’hôpital il avait put voir l'un des foyer les plus sales et inhospitalier possible. La jeune femme avait mit quelques coussins sur le canapé pour qu'ils puissent s’asseoir et rester dans un certain confort pour pouvoir profiter de leur excellent breuvage. Eris installa aussi les verres sur la table avec les deux bouteilles de Nuka et celle de Whisky. Pierre prit la bouteille alcoolisé, renversa du liquide dans chaque verre à a peu près un quart et remplis les trois autres quarts avec la première bouteille de Nuka. Il prit son verre à la main et c'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il avait vraiment fait l'action la plus drôle qu'il n'avait pas fait depuis un moment : Retirer son masque pour boire. L'habitude de le porter quand il y a des gens autours de lui... Mais là il était seul et il pouvait bien se permettre de faire une exception ? S'il avait vécu à une autre époque, il aurait put être comme l'un de ses héros de comics qui n'osent pas retirer leur masque de peur qu'on découvre leur identité sauf que ça ne s’appliquait pas vraiment car elle connaissait déjà son identité, elle n'avait tout bonnement pas vus la globalité de sa tête vus qu'il portait sa capuche et son masque à gaz. Il saisit son courage à demain, retira sa capuche qui découvrit une chevelure brune assez longue comparé à ce qu'il avait comme coupe de cheveux à une époque et retira son masque à gaz pour découvrir son visage.

Bas les Masques !:
Il regarda sa camarade qui elle aussi retira son masque et il fut surpris que ce n'était pas par laideur qu'elle cachait son visage, loin de ça ! Pas d'acide , rien ! Un jolie petit minois mignon comme tout. Il saisit un verre qu'il offrit à Eris, prit le siens et trinqua :

- A la santé des Démasqués ! Ah...


Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas trinquer comme ça à la santé, à la fortune de qui que se soit... Depuis cet accident dans le métro 26... Un putain d'accident de merde... Mais cette époque était passé et il devait lui aussi passer à autre chose s'il voulait avoir une vie sereine un jour.
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 23:51

-Santé !

Après le son des verres se frappant, un silence se passa. Nous buvions l’excellent élixir que mon nouvel ami venait d'apporter. C'était délicieux. Frais, pétillant, tout à fait de goût, et particulièrement désaltérant.  Tout était là pour passer une bonne soirée :Du bon alcool, à manger dans le vieux réfrigérateur, et de la bonne compagnie, que demander de plus ?

Je venais de découvrir son visage et curieusement, je n'étais pas surprise pas ce que je venais de voir, et ce que je suis en train de regarder en ce moment. Il avait juste l'air plus vieux à ce quoi je m'attendais. Il n'était pas hyper beau gosse, mais il est loin d'être un thon. A coté de lui, j'ai l'air d'être une petite jeunette qui connaît rien de la vie.

Je me leva pour aller chercher une boite de conserve qui était dans un des placards de la cuisine. Il me semble que j'ai des noix de cajou par là. Ah, voilà, trouvé. Elle se cachait celle là.
Je l'ouvrait sans difficulté et je mis le contenu dans un bol. Je mis le tout sur la table, à coté des verres.

Je mettais ré-installée dans mon fauteuil. J'étais là, en face de lui, et je ne savais pas quoi dire. Je ne vais pas raconter ma vie, elle n'a rien d'excitante, je ne lance pas de discussion sur le travail, je ne veux pas que nos esprits s'échauffent avec ce qu'il s'était passé tout à l'heure. Je ne lance pas le sujet de l'argent, ça ne me regarde pas, et puis ça ne m’intéresse pas de parler d'argent, tout ce qui m'intéresse, c'est d'en avoir, et plein. Les religions, à éviter aussi, je ne crois en rien, si ce n'est moi, ce qui est déjà pas mal en soit. Et donc, de quoi pouvons nous parler, alors ?
Bon, même si elle n'est vraiment, vraiment pas palpitante, je vais quand même devoir raconter ma vie si je dois lancer un sujet de conversation. Bon sang, il peut pas faire un effort ? Je suis nulle à ce jeux là. Je suis du genre qui écoute, pas du genre qui parle !

"Dis moi, tu vas me raconter comment tu es arrivé ici. C'est pas tout le monde qui veut devenir négrier, ou même vivre au milieu de ces gros rustres ! Ah désolée si je parle de tes amis, c'est pas méchant. Ça manque un peu de musique ici, je vais en mettre un peu si ça te dérange pas. Je peux arrêter quand tu veux."

En cas de gros silences, la musique est toujours un dernier recours, ça fait toujours un sujet de quoi parler.
Je pris le premier disque qui me passa sous la main. Ah génial-génial. Ma chanson préférée ! Je l'aime tellement !



Vu qu'il ne répondait pas, ce qui confirmais ce que je pensais tantôt, il fallait que je réponde à ma question d'abord. Je veux pas qu'il pense que c'est une conversation qu'a un sens.

"Je ne suis pas arrivée ici parce qu'en j'en avais envie, en quête d'argent facile ou de puissance ou je ne sais quoi. Non, moi, je suis née ici, mes parents étaient les propriétaires de la boutique avant moi, mais ça, tu dois déjà le savoir. Je garde le magasin car aucun de mes frère n'en était intéressés. Ca peut ce comprendre qui voudrait s'occuper d'esclaves toute la journée ? Moi, ça ne me dérangeais pas plus que ça. Mes frères préfèrent s'amuser à d'autre occupations, et je peux le comprendre. Mais je ne vais pas dire que je fais mon boulot par obligation, ce serait mentir, même si il y a du vrai là dedans. Il y a naturellement l'argent qui m'attire, pour dire la vérité, mais aussi parce que j'aime ça. Les esclaves sont gentils quand tu t'en occupe bien, et ça passe tout seul !"
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 19:56

Pierre se sentait bizarre sans son masque, il se sentait presque nu d'un sens ; Il ne montrait son visage à presque personne habituellement mais il savait faire des exceptions. Il prit une gorgée de ce divin breuvage et ne fut pas déçu de sa fouille. Le Whisky se mariait parfaitement avec le Nuka-Cola bien frais ! Manquait que des glaçons ! Mais bon trouver une glaciaire en état de marche n'était pas facile. Un de ses nouveaux objectifs, trouver une bonne glaciaire en état de marche. Quelques minutes plus tard, Eris lui demanda comment il était arrivé. C'était une histoire assez longue mais il avait l'art de la raccourcir aussi. Elle traita aussi les autres Négriers de gros rustres mais il n'en avait rien à faire, il n'avait pas d'ami et s'en sortait très bien. Il avait vécu ses dernières années à l'Arc seul et il s'en était toujours très bien sortit. Elle se permit de mettre un peu de musique aussi, ça sonnait étrange d'écouter de la musique maintenant pour lui. Elle lui expliqua qu'elle avait passé pratiquement toute sa vie à l'Arc comme elle y était né et qu'elle tenait maintenant la boutique. Il la regarda terminé de raconter son histoire, tout en buvant une gorgée cul sec de son verre et il entama son histoire :

- Moi c'est différent, j'suis pas né à l'Arc ou quoi que se soit, j'ai été embauché. A la base j'ai commencé Milicien à Métrop', ouais ça peut paraître bizarre de se dire qu'il y a quelques années je faisaient régner un semblant d'ordre dans ce trou à Rat. Mais comme on gagnait pas assez, j'ai préféré travailler chez les Nettoyeurs...  Tuer des monstres ça me faisait pas peur, sûrement pas. Mais quand tu tombes sur une putain d’araignée bourgeoise... Pas les petites qui font à peine la taille de ta jambe... Non non... Une putain d'araignée qui faisait trois fois ma taille... Je savais même pas que ça pouvait avoir cette taille moi ! J'en avais bien vus une qui faisait ma taille mais alors celle-là... Elle à buter tous mes équipiers et ma laisser un jolie souvenir.

Il baissa la tête pour montrer une cicatrice proche de la nuque à sa collègue et continua !

- J'ai esquiver la décapitation de peu... Je lui ai laissé un jolie coup de chevrotine dans la tronche mais ça avait même pas suffit... Après j'ai pris mes jambes à mon cou et je suis allé me soûler la gueule pour oublier ça. J'étais pratiquement bourré quand deux mecs se sont pointés, menaçant un mec et le Barman... J'ai sortit mon flingue et avec un tir, j'ai réussis à les faire fuir. Bon j'ai aussi ruiner la carrière du premier en lui tirant malencontreusement dans le genoux... Et tu vas rire... Le mec que j'ai sauvé n'est personne d'autre que Petiot lui même ! Ahah !


Oui ce souvenir le faisait toujours rire ! Il avait sauvé Petiot se soir là ! Oui oui, le bras droit de l'Homme Macabre ! Il avait faillit se faire planter par deux mecs qui en voulaient à l'Arc et il fut sauvé se soir là par un ancien nettoyeur qui avait faillit mourir quelques heures juste avant. Il reprit un verre et s'installa un peu plus dans le canapé en continuant :

- Et après il m'a fait son offre et me voilà ! Il m'a pas fallut beaucoup de temps pour m'habituer au métier : Du sang-froid et du contrôle de soit. Il faut se refermer. Ne pas montrer d'émotion, montre trop d'émotion à une petite famille comme celle qu'on à cueillit et crois moi qu'elle va te jouer un drame familial pour essayer de s'en sortir !

Il prit une gorgé de whisky-Cola et regarda sa partenaire, il était étrange de la voir sans masque mais ça ne lui déplaisait pas trop non plus. Une fois cet entrevus terminé, les masques reprendront leur place.
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 20:44

«-Moi c'est différent, j'suis pas né à l'Arc ou quoi que se soit, j'ai été embauché. A la base j'ai commencé Milicien à Métrop', ouais ça peut paraître bizarre de se dire qu'il y a quelques années je faisaient régner un semblant d'ordre dans ce trou à Rat. Mais comme on gagnait pas assez, j'ai préféré travailler chez les Nettoyeurs...  Tuer des monstres ça me faisait pas peur, sûrement pas. Mais quand tu tombes sur une putain d’araignée bourgeoise... Pas les petites qui font à peine la taille de ta jambe... Non non... Une putain d'araignée qui faisait trois fois ma taille... Je savais même pas que ça pouvait avoir cette taille moi ! J'en avais bien vus une qui faisait ma taille mais alors celle-là... Elle à buter tous mes équipiers et ma laisser un jolie souvenir. J'ai esquiver la décapitation de peu... Je lui ai laissé un jolie coup de chevrotine dans la tronche mais ça avait même pas suffit... Après j'ai pris mes jambes à mon cou et je suis allé me soûler la gueule pour oublier ça. J'étais pratiquement bourré quand deux mecs se sont pointés, menaçant un mec et le Barman... J'ai sortit mon flingue et avec un tir, j'ai réussis à les faire fuir. Bon j'ai aussi ruiner la carrière du premier en lui tirant malencontreusement dans le genoux... Et tu vas rire... Le mec que j'ai sauvé n'est personne d'autre que Petiot lui même ! Ahah ! Et après il m'a fait son offre et me voilà ! Il m'a pas fallut beaucoup de temps pour m'habituer au métier : Du sang-froid et du contrôle de soit. Il faut se refermer. Ne pas montrer d'émotion, montre trop d'émotion à une petite famille comme celle qu'on à cueillit et crois moi qu'elle va te jouer un drame familial pour essayer de s'en sortir ! »

Quand j'ai vu sa cicatrice due à la bourgeoise, j'ai eu un frisson qui m'a parcouru tout le corps. Ça peut faire nunuche, mais déjà que de base j'aime pas les araignées, en voir une immense... Je crois que j'aurais fui à la seconde même où je l'aurais vue.
Petiot, hein ? Le toutou préféré du Tordu ? Il est ami avec la « haute société » de l'Arc à ce que je vois ! L’Homme Macabre, malgré que ses hommes soient toujours là à chercher l'argent, il m'a toujours intéressée. Je ne l'ai jamais vu, et j'ai entendu les rumeurs sur son caractère et ses manies. Sur certains points il me ressemble, et... Je veux voir ce tatouage ! Ça doit être impressionnant ! Ne pensez pas que je l'adule, qui aimerai quelqu'un qui vient vous taxer ? Mais il éveille ma curiosité à chaque fois qu'on vient à parler de de lui. Mais, même si je voudrais voir si sa réputation est digne de l'homme, je pense pas que le voir en personne serait un bon signe. Je veux, dire son nom quoi « L'Homme Macabre »...
Donc outre ça, si je résume bien, dans le domaine de l'esclavagisme, Pierre est presque un bleu alors ? Pour ce que j'ai vu, il n'a pas l'air d'être incompétent, loin de là, mais ça veut dire que je suis aînée dans le boulot. Bon, pour ce qui est de l'age, il a clairement plus d'années que moi, mais le fait d'être plus jeune avec plus  d’expérience me ravit.  Bon, difficile de faire plus précoce que moi dans le job. Même si j'ai pris l'affaire il n'y a quelques années, je fais ce que je fais depuis toujours ou presque.
N’empêche, je suis surprise, c'est la première fois que je l'entend dire autant de mot en une seule fois ! Il n'est pas si renfermé que je le pensais, finalement !
Bon, pour le coup je sais plus quoi dire moi.
Bon sang, mais je viens de tilter, mais il essaye de m'apprendre mon boulot ou quoi ? C'est bon, pour lui, je suis sympa avec mes esclaves je suis forcément une faiblarde, victime de mes propres esclaves ? Il me prend pour qui ? Je viens de lui dire que j'suis né dedans et lui, il essaye de m'apprendre des trucs ? Alors que ça fait quoi, allez, grand max, 5 ans qu'il est dedans ? Il jouait la balle pendant que moi je m'occupais déjà des esclaves, alors que j'étais plus jeune que lui ! Et puis merde, il vit dans une grotte ou quoi ?!  J'étais pratiquement sure de m’être faite une bonne réputation sur l'Arc ! Même un surnom ! Bon, je l'ai oublié, mais il est cool je crois. Je suis une pro là dedans ! Sérieux, il s'est battu avec un gros insecte et il se croit plus fort que moi ?  Tss. Arrogant et bavard en fait.
Merde quoi ! Je suis sympa avec eux, pas soumise non plus !

« Bon, après ce conseil plus qu'inutile, tu veux m'apprendre quoi, comment faire obéir un esclave ? Ou carrément, comment m'en occuper aussi tiens, tu as l'air plein de ressources ! Ou sinon tu peux partir. »

Il a vraiment cru qu'il pouvait m'insulter, comme ça ? Je suis Erin Sarin quand même ! On ne me prend pas de haut !
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Pierre Legrand
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeSam 12 Oct 2013 - 10:52

Pierre reprit une bonne gorgée de ce fameux breuvage, il savourait lentement le liquide sachant le mal qu'il avait eu pour se le procurer. La récupération n'était pas très simple en considérant qu'il fallait aussi chasser à droite et à gauche pour pouvoir garder sa place à l'Arc. Il n'avait bizarrement jamais autant parlé à quelqu'un, il y avait bien Damien avec qui il parlait souvent et Petiot aussi mais sa langue ne s'était pas autant détaché qu'avec Eris Sarin. Cet événement était sûrement à mettre sur le compte de l'alcool. Alors qu'il pensait la situation reposante, la jeune femme sembla mal prendre la dernière phrase de Pierre, alors que celui-ci ne disait que ce qu'il pensait lorsqu'il était entré à l'Arc, Eris crut qu'il lui donnait des conseils pour amateur. Sa dernière phrase « Ou sinon tu peux partir. » était de trop pour le Chasseur. Il ne pensait pas avoir dit quelque chose de mal mais il n'avait pas envie de se prendre la tête sur un malentendus, après la journée qu'il avait eu c'était clairement pas ce qu'il avait envie. Il se leva, remit son masque à gaz et annonça :

- Si tu le prends comme ça.


Il sortit sans dire un mot de plus. En colère et déçut, il n'y avait pas intérêt qu'il croise quelqu'un dans la nuit sinon Pierre ne pourrait pas assurer que celui-ci s'en sorte avec toutes ses dents. Le Négrier venait de se rappeler qu'il avait oublié le Nuka-Cola et le Whisky dans la tente d'Eris, ça lui était complètement sortit de l'esprit sur le coup de la colère. Alors qu'il marchait d'un pas vif et rapide vers sa propre tente, il vit quelqu'un sur le chemin qui l'interpella :

- He Legrand ! Bah alors qu'est que tu...


Et une phrase qui ne se termina pour cause d'un sacré crochet du droit dans la figure. L'homme recula de quelques pas et Pierre enchaîna de deux coup de genoux dans la bas ventre de sa victime. L'homme s'effondra au sol et le Négrier enchaîna le pauvre type qui n'avait absolument rien demandé. Il aurait été facile pour l'homme Masqué de le tuer rapidement, il n'avait qu'à se saisir de son couteau et de l'égorgé sur place, là ou personne ne pouvait le voir. Cet acte n'était dut qu'à une frustration intense, il avait réellement besoin de se défouler... Après plusieurs coups sur la figure, l'homme s'était évanouie. Pierre le traîna et le plaça en position assise contre la palissade de l'Arc. Personne ne se douterait dans l'obscurité qu'il s'agirait d'un type inconscient. Lorsque le Masqué fut sûr qu'il ne se réveillerait pas de si tôt, il repartit en direction de chez lui.

- Fais chier...
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Rencontre masquée   Rencontre masquée I_icon_minitimeLun 28 Oct 2013 - 2:52

«Eh bien merci pour la bouteille ! »

Bon, il est parti si vite qu'il ne m'a pas entendu le bougre. Enfin, l'avantage dans l'histoire, c'est que j'ai du whisky-nuka gratos moi ! Allez, ce petit Nuka-cola me fait de la peine, j'vais le finir au moins, il va plus être frais après. Bon, ok, je l'avoue, c'est une vielle excuse pour boire le reste, enfin, ça reste entre nous.

« Julien un petit 'sky avec ta boss ? »

Bon, qu'est-ce qu'il fiche ? Le connaissant, il aurait rappliqué en 2 secondes chrono...

« Julien ? Tu te branles encore dans les chiottes ou quoi ? »

Oui, il l'a dejà fait, dans les chiottes oui, et pas qu'une fois en plus. Oui, je suis d'accord, c'est particulièrement dégueu, m'enfin, c'est Julien quoi. Rien ne me choque chez lui.

«Bon Julien, si tu viens pas je vais tout boire, ce serait dommage que tu en profites pas ! »

C'est pas que j'aie spécialement envie de boire avec lui, rustre et con comme il est, mais voilà, boire seule c'est la honte. Et puis même si il est con comme un balais, il est marrant.
Woua, je viens de dire, enfin, penser, un truc gentil à propos de Julien ? L'alcool et moi ça fait pas bon ménage...

« Bon, Julien, fait pas le con, ramène tes fesses là. »

Ok, j'vais voir, ça m'inquiètes là, il sait que me faire attendre, c'est mauvais. Bon, il est pas dans les chiottes, la porte est grande ouverte. Il est pas dans le magasin non plus... C'est bien, il garde bien la caisse cette abruti. Il peut être sur qu'il sera pas payé cette semaine. Me dit pas qu'il est allé boire avec les deux boulets d'en face ? Quel faux-cul celui là, on crache sur eux dans leur dos et il va faire mumuse avec eux... Pitoyable, pire que ce que je pensais.
Merde, c'est quoi ça ?

« Julien, réveille toi, qu'est-ce tu fous là ? Ouch, on t'a pas raté ! »

Génial, il se réveille pas. Je vais devoir le porter d'ici à dans sa chambre. Gé-nial. C'est vraiment une journée pourrie. Après ça, c'est clair que j'vais me finir cette bouteille de Nuka, avec le whisky.


Ma têêêêêête... J'ai vraiment trop bû hier... Ca cogne. J'vais vomir, eurk, j'me sens vraiment mal... Faut que je me lève...

« Aaaarg mon dos ! »

Je dormirais plus jamais sur ce canapé de merde. Il faut que j'en trouve un autre. J'suis vraiment pas en état pour m'occuper des esclaves aujourd'hui...

« Julieeeeeen, tu peux t'occuper du service ce matin ? »
« ... »

Ah oui, c'est vrai, il s'est pris une raclée hier. Vu comment il est, il devrait pas se réveiller avant demain. Mais comme ici c'est pas l'hôtel, il va aller bosser, blessé ou pas. C'est moi la patronne ici, heh.

Un seau d'eau devrait faire l'affaire. Miracle que j'ai pu me lever, et remplir ce truc d'eau, sans avoir de nausée !

« ALLER HOP DEBOUT LA DEDANS »
« Aaaah ! Ouais ouais.. lache moi... je douille là. »
« Ouais, c'est ce que je vois, tu as prit cher hier, mais c'est pas une raison, fait le service de ce matin. Et vite, j'ai des courses à faire, et j'ai besoin de bras. Les tiens, si t'avais pas compris. »

Bon un bain devrait me faire du bien. Après une grande bouteille d'eau à boire devrait me liberer de cette gueule de bois...

« Tu veux acheter quoi au juste ? »
« Un canapé, ras-le-cul de celui que j'ai, j'en ai encore mal au dos rien que d'y penser. »
« Quoi ?! Ah non non non. Le marché de la gare c'est non. La flemme de me taper tout le chemin là. »
« Qui t'as parlé du marché de la gare ? Je connais quelqu'un qui m'en donneras un, un peu plus loin, il m'a fait de l’œil l'autre jour. Je parle bien du canapé, hein, qu'on soit bien d'accord. »
« Je vois même pas pourquoi tu précises, aussi frigide que toi, ça existe pas... »
« Je t'emmerde, Julien. Et j'peux savoir sur quoi tu te bases pour dire ça ? »
« Bah, indice flagrant, t'es la seule à qui je fais pas mouiller ta petite culotte ! Hehehe ! Ah et, aussi longtemps que je te connaisse, je t'ai jamais vu en compagnie d'un seul mec, sauf celui d'hier, mais vu comment il était en colère quand il est parti... Ca m'étonnerais que tu le revois de si tôt. »
« Eurk, t'es dégueu ! Toi, me faire.. ? Aaaarg, tu me redonne l'envie de vomir...Oh, tu étais encore conscient quand il est parti ? J'ai loupé ta mise à terre de peu alors ! J'aurais aimé voir ça ! »
« Bah ouais, un peu que j'étais conscient, à  ton avis, qui est-ce qui m'a fait ça ? »
« Sérieusement ? C'est lui ? Hahaha, même si il m'a fait chier hier, je l'aime bien, finalement. »
« Ah ouais, t'es sympa comme fille, tu me soutiens même pas... »
« Mais si... Je te taquine c'est tout, c'est un con, laisse tomber. Je t'ai laissé un peu de whisky-cola si tu veux. Pour me faire pardonner.»
« Mais qui êtes vous ? Vous n'êtes pas la Eris Sarin que je connais ! »
« Ah, je t'ai pas dit ? T'as pas de paye cette semaine. »
« Démone. »
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Rencontre masquée

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