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Ville IRL : Paris Inscription : 31/05/2013 Messages : 73 Adam Charenton | Sujet: Django ! Lun 19 Aoû 2013 - 12:56 | |
| PrécédemmentFinalement arrivés au Marché de la Gare, Ombre était toujours a la tête du petit groupe, il semblait chercher un endroit calme ou se poser pendant quelques instants. Et puis il le trouva sans trop de difficultés. Ombre prit alors la parole en regardant les deux hommes du groupe. « -Bon, comment s’organise-t-on, maintenant ? Chacun de son bord, et on se retrouve plus tard ? »Adam était le premier qui avait alors ajouté une phrase... - Putain j'ai l'impression que quelque chose cherche même a nous éloigner de notre objectif avec toutes ces merdes qu'on a pu voir. Les deux hommes le regardèrent et semblaient réfléchir a cette phrase. Bien qu'il était presque improbable que l'on cherche a les éloigner de leur objectif, non seulement qui le ferait, mais de plus comment pourrait t-il s'y prendre ? Qu'importe après ce bref moment de parole insensée Adam reprit une nouvelle fois la parole, - Bon on se retrouve dans une petite heure ici même ? Moi je vais aller voir si j'arrive a vendre le Buffout et voir les armes il y a peut être quelque chose d’intéressant. Ainsi Adam s’éloigna du groupe avant de s'engouffrer dans la foule du Marché. Il avait du mal a se frayer un chemin avec toutes les personnes présentes. Adam savait ou il devait aller pour refourguer ça camelote de Buffout, le quai Juif, il connaissait tout les quais par cœur, après tout c'etait ici qu'il passait le plus clair de son temps quand il était en dehors du territoire des Hurleurs. Il connaissait surtout les quais chinois mais eux n'allaient pas lui donner autant que les médecins du quai Juif pour son dopant. Après de très longues minutes de marche plutôt difficile entre la foule il arriva sur le bord du quai Juif, il avança tranquillement, il entendait même un vacarme entre plusieurs marchands du quai Arabe juste a coté mais n'y prêta pas attention. Il s’arrêta un moment devant un marchand pour lui demander ou il pouvait trouver un médecin, - Dites-moi ou je peux trouver un médecin ici ? Il lui montra alors une boite de Buffout. L'homme plutôt âgé le regarda d'un air méfiant au départ, mais lorsqu'il aperçut la boite de dope, il eu un petit sourire, - Les médecins un peu partout, mais ton médecin au fond du quai demande un certain Abraham c'est l'un des fils du chef du quai, tu trouvera ton bonheur. Adam lui fit un signe de la main en gage de remerciements, l'homme avait rapidement compris ce que cherchait Adam, revendre sa dope ce qui était un sujet parfois tabou, mais il avait eu bien de la chance de tomber sur un homme qui l'avait comprit, même si il avait prit un grand risque en lui montrant ainsi une boite de dope. Il avança vers le fond du quai, de très nombreuses personnes étaient éparpillés chez les divers marchands, il croisa un groupe de gardes qu'il salua sans rien dire, le groupe en fit de même. Bientôt il arriva vers le fond du quai ou plusieurs hommes semblaient discuter devants différents marchands, - Abraham ? Dit t-il en haussant un peu la voix afin que les divers hommes puissent l'entendre. Et puis un jeune homme a peine plus âgé qu'Adam avance vers celui-ci, le reste des hommes semblait mefiant vis a vis du Hurleur. Adam sortit alors une boite de Buffout pour montrer ce qu'il voulait. - Combien t-en a ? Demande alors le jeune homme tout en laissant paraitre un et étrange sourire. - J'en ai cinq sur moi. Il sortit toutes les boites de ses divers petit sacs militaires. Le jeune homme prit une boite par une, il semblait faire un étrange geste sur le couvercle de chacune d'entre elles, il posa enfin toutes les boites sur une petite table qui se trouvait non loin d'eux. - Eh bien j'ignore ou t'a dégoter ça mais c'est du tout bon, authentique même, d'habitude j’achète ce genre de produits entre 8 et 9 Anneaux selon la qualité, mais je veux bien faire un petit effort vu la qualité de ta marchandise, je te donne 55 Anneaux pour le tout. Il lui tendit alors un petit sac. Adam n'avait pas besoin de réfléchir bien longtemps avant d'accepter l'offre, 55 A pour se débarrasser de cette merde c'etait plus que correct selon lui, il compta rapidement pour voir si le compte y était, lui qui avait entendu des histoires sur ce quai il était plus que satisfait. - Ok je prend! Il commença alors a se retourner et a repartir mais rapidement l'homme qui lui avait acheter la dope s'approcha a nouveau de lui, - Au faite, si ta de la nouvelle marchandise de cette qualité, ramène moi ça je t'offrirai toujours plus que ses ploucs de Metrop' Il lui tendit alors la main comme si il voulait passer un accord avec l'Hurleur. Adam lui serra la main. Il s’éloigna peu a peu du quai Juif en direction du quai chinois a la recherche de nouvelles armes potentiellement intéressantes...
Dernière édition par Adam Charenton le Lun 19 Aoû 2013 - 15:32, édité 1 fois |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Lun 19 Aoû 2013 - 15:05 | |
| Le marché, la foule et tout ce qui allait avec. Le chef d'expédition emmena le groupe dans un coin calme et dit : -Bon, comment s’organise-t-on, maintenant ? Chacun de son bord, et on se retrouve plus tard? C'est sans doutes le mieux à faire.-Putain j'ai l'impression que quelque chose cherche même a nous éloigner de notre objectif avec toutes ces merdes qu'on a pu voir.Alphonse regarda Adam en ce demandant s'il était vraiment dans son état normal, peut-être que l'albinos aurait-il du se taire quand le groupe était arrivé en vue du marché. Il avait été plutôt froid, même s'il ne l'avait pas voulu. -Bon on se retrouve dans une petite heure ici même ? Moi je vais aller voir si j'arrive a vendre le Buffout et voir les armes il y a peut être quelque chose d’intéressant.Le jeune homme hocha la tête et s'éloigna du groupe, direction le quai russe. Une petite visite de courtoisie à son père ne lui ferait pas de mal, depuis combien de temps n'avait-il pas parlé à son père? Sans doutes trop longtemps, même si la dernière fois qu'ils s'étaient parler ils ne s'étaient pas quitté en très bons termes. L'albinos espérait que de l'eau est coulée sous les ponts depuis la dernière fois. Après quelques minutes de marche a travers la foule, le silence religieux qui régnait informa Alphonse qu'il était bel et bien arrivé aux quais slaves. Le jeune homme chercha son père du regard en déambulant à travers les étals, de la picole, tellement de picole que sa mère aurait assez d'alcool pour tenir ivre morte toute sa vie. Une vraie beuverie que ce serait.Il continua à marcher dans le silence jusqu'à croiser son père. -Alphonse.Le jeune homme resta muet, il ne savait que dire devant son père. -Je suis désolé pour la dernière fois.-J'ai été un connard, toi aussi tu mérites des excuses.Son parent hoche silencieusement la tête avec un regard embarrassé, il fait signe à son fils de le suivre à l'écart. L'albinos le suit dans ce qui ressemble à une arrière-boutique, son père lui fait signe de s'asseoir. Alphonse s'exécute et s'installe sur une chaise, le slave fit de même. -Tu sais que tu as des ennemis par ici.Merci papa, mais je me souviens parfaitement qu'a ma dernière visite avec Evangeline l'un des ado du quai m'a provoquez et qu'on s'est battu. Dommage pour lui il n'a pas comprit qu'affronter quelqu'un avec un couteau papillon n'est pas recommandée pour les main. -Je sais, mais je voulais te voir. J'avais pas envie qu'on coupe les ponts juste à cause d'une dispute.Le jeune homme se sentit soulager d'un poids, il l'avait dit à son père et c'était tout ce qui importait. Il était même heureux que son père ne soit pas fâché contre lui, pour une fois. L'albinos se leva et salua son père avant de partir, quelqu'un ouvrit la porte au même temps que lui. Un jeune homme de son âge, peut-être un peu plus jeune. Les deux se figèrent quand ils se virent, le père d'Alphonse se leva en sortant quelque chose, une tentative pour les raisonner peut-être. Le jeune homme montra sa main à l'albinos, elle avait une cicatrice à la base de l'index et le majeur, entre les deux. -Ta main va mieux? -Oui, et j'ai bien envie de prendre ma revanche à la roulette russe, juste pour voir si t'auras le cran de laisser la chance nous départager.La chance? La technique plutôt, avec un peu d'habilité on peut arrêter le barillet ou on veut. Je suis sûr que c'est toi qui termineras avec la main en miettes comme la dernière fois. Alphonse accepta avec son habituel sourire en coin, persuader de sa victoire. Les deux allèrent dans un wagon à l'écart, à en juger par les traces de sang sur les murs et les vitres brisées ce devait être une salle dédiée à ce jeu de la mort. L'albinos s'installa sur une chaise tandis que l'autre se mit en face de lui. -T'es sûr de vouloir allez si loin? Marc, t'a dix-huit ans et t'es toujours là, j'en ai un de plus et je suis chasseur de primes.-Ouais, aller je commence. Marc prit l'arme et se la braqua sur la main, il appuya sur la gâchette et rien ne se passa. Alphonse prit le revolver et regarda la cartouche à l'intérieur, une cartouche à blanc. Intérieurement l'albinos était soulagé, il n'aurait pas la main qui s'envolerait en charpie s'il jouait de malchance. -Finissons-en.Le jeune homme fit tourner le barillet et s'enfonça le canon dans la bouche, il était braqué sur une joue. Il payerait le prix fort s'il la balle était au mauvais endroit mais tant pis, de toute façon il s'était exercé à arrêter la chambre chargée juste avant le percuteur. Il ne devrait avoir aucun souci, à ce sujet. Alphonse pressa la gâchette en priant pour que rien ne se passe. - roulette russe:
1 et 3 = rien ne se passe. 2 = Alphonse a la joue perforer. - Nombre aléatoire (1,3) :
- 2
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| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Lun 19 Aoû 2013 - 22:22 | |
| Il avait mal, il était au sol et il n'entendait qu'un bourdonnement sourd, autour de lui des gens s'agitaient. Son père criait quelque chose d'indescriptible, mais Alphonse n'entendait rien, il n'osait même pas bouger la mâchoire, il avait un mal de chien. L'albinos voyait son sang se répandre sur le plancher du wagon, son rival avait plutôt l'air inquiet.
Je suis con.
Le jeune homme se mit sur le dos et effleura sa joue avec la plus grande précaution. La balle n'avait pas l'air d'avoir faits trop de dégâts, même s'il avait l'impression d'avoir la joue en feu. On le souleva et deux mastodontes le traînèrent jusqu'à ce qui ressemblait à une table d'opération, ou ce qui s'en rapprochait le plus. Alphonse vit quelqu'un imbiber un coton d'alcool, le jeune homme gémit quelque chose d'incompréhensible en prévision de ce qui allait arriver. Une main ferme lui cloua le crâne sur le côté, il ne voyait rien hormis une armoire, il n'était sur de rien avec ce qui venait de lui arriver. Puis une douleur insoutenable arriva, sans doutes les points de suture ou la désinfection qui commençait. L'albinos tenta vainement de se débattre mais ça ne servait à rien, sa vision commençait à se troubler avant que ce soit le noir total.
Etait-ce donc sa la mort? |
| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Mar 20 Aoû 2013 - 9:46 | |
| Première étape pour le Gardien, se débarrasser de ses deux boites de Buffout et de celle de Mentas. S’il s’en tenait à l’offre classique, il pouvait espérer récupérer quinze anneaux par boite, soit quarante-cinq en tout. Enfin, il était quasiment certain qu’il n’en aurait pas tant. Il espérait quand même une trentaine d’anneaux ; de toute façon, cela ne serait que du bénéfice pour lui, puisqu’il n’avait pas déboursé le moindre anneau pour les avoir. Juste quelques tirs lasers, mais ça, c’était une autre histoire. Pas la peine d’aller fouiller sur les quatre principaux quais pour revendre sa marchandise, les marchands occupant les dits quais étaient relativement réglos. Le commerce de drogue ne faisait pas parti de leurs attributions. Léthias préféra faire un petit détour, pour s’aventurer dans les nombreux couloirs, et atterrit dans l’un d’entre eux, juste en dessous de la grande verrière, surplombant ainsi une bonne partie du Marché. Le Gardien, la tête toujours recouverte par sa capuche, avançait, observant du coin de l’œil les divers marchands qu’ils croisaient. L’alignement de petites étales était certes moins impressionnant que les grands quais, mais on pouvait aussi y trouver de tout. C’était ça, l’avantage du Marché de la Gare. Vous ne trouviez pas quelque chose ? Direction le Marché, et vous aviez ce qu’il vous faut. Après de longues minutes, Léthias trouva une boite de Buffout vide, habilement posée sur l’une des étales : à la fois visible et cachée. Cela ne pouvait pas être un hasard : les marchands avaient pour habitude de disposer de discrets petits signes sur leurs étales pour indiquer ce qu’ils vendaient et qui n’entraient pas forcément dans la liste des marchandises autorisées au Marché. Léthias s’approcha donc du marchand, et fit mine de chercher quelque chose.
« -Alors, que puis-je faire pour vous ? Vous cherchez quelque chose de particulier ? -Je me balade, je fouine… On trouve pleins de trucs ici, c’est dingue ! »
D’un discret geste de la main, le Gardien désigna la boite de Buffout. Le marchand le comprit à demi-mots, et lui fit signe de le suivre dans la petite pièce juste derrière. Ce type avait de la chance, l’emplacement qui lui avait été attribué était parfait : une petite échoppe en façade, et une petite pièce pour conclure des contrats plus épineux à l’arrière. La pièce était austère. Un comptoir, et de grandes tentures pour dissimuler ce qui s’entreposait derrière. Le marchand passa de l’autre côté, et réapparut devant Léthias.
« -Tu veux quoi ? -A vrai dire… J’aurai plus une proposition à vous faire. -Fais gaffe à ce que tu vas me sortir alors… Ce n’est pas la première fois qu’on essaie de me rouler, je connais bien la marchandise. Et je suis armé. »
Le Gardien se retint de lui dire que lui aussi. Si cela tournait mal, l’homme n’aurait même pas le temps de sortir son arme, quelle qu’elle soit. Et dans le vacarme ambiant, personne ne remarquerait le bruit des tirs lasers. Le Gardien sortit avec précaution ses trois boites, et les posa sur le comptoir. L’homme les prit une à une, observa attentivement le flacon, l’étiquette, et le petit scellé de plastique sur le bouchon. Après avoir regardé la dernière boite, il la reposa, et se frotta les mains…
« -Bah mon gars… J’ai déjà vu ces boites, et elles sont assez rares. -Dîtes plutôt très rares. -Connaisseur, dit l’homme après un court instant de silence, n’est ce pas ? Oui, très rares, car authentiques. Je t’en donne onze anneaux par boite. »
Trentes-trois anneaux. C’était une belle somme, aussi Léthias ne marchanda pas plus longtemps. Il était même content de se débarrasser de ces saloperies. Le Gardien fit oui de la tête, et le marchand se pencha, posa une poignée d’anneaux sur la table, par groupe de cinq. Léthias compta six paquets complets et trois anneaux solitaires ; le compte y était. Il prit les anneaux, et le marchand ramassa les boites, qui disparurent rapidement derrières les épaisses tentures noires.
« -Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous. Si jamais vous en avez d’autres… -J’essaierai d’y penser. »
Et le Gardien quitta la pièce, satisfait. Un des nombreux avantages du Marché, c’est que les marchands devaient se tenir à un code assez strict s’ils ne voulaient pas se faire virer manu militari par décision du conseil. Ainsi, les négociations se déroulaient généralement bien, et étaient moins tendues que celles qui pouvaient se faire à Métropolitopia. Léthias s’accouda quelques instants au rebord de du balcon, avant de redescendre. Il avait encore dans son sac pas mal de bricoles à vendre, dont une bonne partie venait de l’armoire électrique qu’il avait dépouillé. Et pour vendre ça, le meilleur endroit, c’était le quai chinois, et ses mordus d’informatique et d’électronique. Il essaya de se rappeler ce qu’il avait récupéré : quelques fusibles, un peu de câbles, mais combien ? Il n’avait pas fait vraiment attention, et ne se rappelait plus forcément de la qualité. Enfin, il verrait une fois sur le quai, il pourrait très bien marchander sur le tas. Pendant son trajet, il essaya de se rappeler ce qu’il lui fallait pour sa manicle. Surement une nouvelle batterie, quelque chose lui permettant de contrôler l’intensité libérée, pourquoi pas quelques fils et des électrodes. Le plus dur serait surement la batterie, mais sur le quai chinois… On pouvait trouver de tout. Alors bon, avec un peu de chance… Le Gardien continua son chemin, passa devant le quai slave, où il crut entendre un coup de feu. Difficile à dire avec tout ce bruit. Le quai slave était un quai qu’il ne préférait pas fréquenter, surtout qu’il n’avait aucun intérêt à y aller. Le quai chinois était en vu. Maintenant qu’il s’était débarrassé du Buffout et des Mentas, qu’il avait quelques anneaux de plus en poche, il allait pouvoir passer aux choses sérieuses…
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| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Mar 20 Aoû 2013 - 15:35 | |
| De la haine, voilà ce qu'il ressentait, contre lui-même et sa stupidité, contre les autres. Le jeune homme réalisa qu'il avait mal à la joue, était-il toujours en vie? Il n'était pas au paradis ou en enfer, ni même au purgatoire. C'était toujours le noir, il n'était pas dans les ténèbres, il ne voyait rien, mais il sentait quand même dans quelle position il était : allongé, sur un lit à en juger par la surface moelleuse. Alphonse se força ouvrir les yeux, il fût aveuglé par la lumière ambiante, quand ses yeux furent habituer il regarda où il était : son ancienne maison. Quand il vivait encore avec son père.
-Bien dormis? Lui demanda son parent.
L'albinos se redressa brusquement, il avait encore mal mais ça allait plutôt bien compte tenu de ce qui lui était arrivé. Il avait du mal à réaliser ce qui lui était arrivé, mais c'était plutôt facile de reconstituer les événements : il s'est blessé, on l'a soigné alors qu'il était inconscient et il venait de se réveiller. Le jeune homme se tourna vers son père, le visage inquiet.
-Désolé, j'aurais pas dû faire ça, je t'ai foutu une frousse bleue et j'aurais pu me tuer. -Mon fils, ta mère et moi-même étions-nous deux des têtes brûlées et des inconscients quand nous nous sommes connus.
Que voulait-il dire? Il lui pardonnait d'avoir joué à la roulette russe? Non, c'était impossible, son père était bien plus sévère que ça, jamais il ne laisserait passer ça. Il gifle fulgurante vint égayer sa théorie, il retrouvait le père qu'il avait connu : un coup bien senti mais juste. Toutefois avait-il été obligé de le frapper du coté de la joue blessé? Il avait un mal de chien et il se retenait de crier. Le seul bruit qui filtra fût un raclement de gorge plus bruyant que la normal.
-Mais ce n'est pas une raison pour que tu suives nos traces. Pigé? -Pigé. -Très bien, mais pourquoi t'avais réglé ta montre en mode minuteur?
Le rendez-vous! Il avait oublié le rendez-vous! Sans les autres il risquait d'avoir des problèmes pour se déplacer de ville en ville et traquer le compteur Django. Alphonse se leva brusquement et récupéra son fusil avant d'être arrêté par son père.
-Ou tu vas? -J'ai un rendez-vous (il regarda sa montre) dans cinq minutes. Mon travail de chasseur de primes qui m'appelle. Les autres m'attendent à l'entrée du marché dans cinq minutes.
Son parent se tût, puis le laissa passer. Etrangement l'albinos trouvait son sac bien léger, il adressa à son père un regard interrogateur.
-Les gars se sont servis dans les trucs que t'avais récupérés, sauf le truc d'horloge, y trouvaient ça invendable. -Je suppose qu'ils ont pris mon mentat et mon fric.
Son père hocha la tête, le jeun homme prit ses affaires et s'en alla au point de rendez-vous.
-Reste en vie mon fils. -T'inquiète pas. A une prochaine fois. |
| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Ven 23 Aoû 2013 - 10:07 | |
| Quai chinois, un peu plus tard.Quelques anneaux de plus en poche, Léthias déambulait maintenant devant le quai chinois. Devant lui, à perte de vue, du matériel informatique et électronique en tout genre. Un peu en recul, protégées, des armures assistées faîtes maisons, les mêmes que celles servant à protéger la banque du quai juif, trônaient, imposant le respect. Des vendeurs s’affairaient un peu partout, à l’affut de chaque nouveau client. Au Marché de la Gare, gagner de l’argent était devenu pour eux une sorte d’instinct. Un client partit, et le vendeur s’approcha de Léthias, pour savoir ce qu’il l’amenait ici. « -Alors mon bon monsieur, que puis-je faire pour vous ?-Ça dépend. D’abord, j’ai récupéré un peu de matériel, j’aimerais savoir s’il pouvait vous intéresser. Ensuite, j’aurai peut-être besoin de trois bricoles.-Nous allons voir ça. Puis-je voir ce que vous avez amené ? » Le Gardien fit oui de la tête, et récupéra dans son sac les petits boitiers qu’il avait trouvé dans l’armoire électrique de l’université fouillée un peu plus tôt dans la journée. Il les présenta au vendeur, qui s’en saisit, pour les observer un à un. Il sortit de sa poche un petit boitier avec un cadran, d’où sortaient deux fils, et posa chacun d’eux à l’une des extrémités du boitier. Les vendeurs du quai chinois, comme tout bon fondu d’informatique qui se respecte, avaient leur propre matériel pour savoir si les composants étaient encore bons. Il vérifia un à un le matériel ramené par Léthias, faisant deux petits tas, et rangea ensuite son appareil de mesure dans sa poche. « -Alors, des portes-fusibles, certains sont en bon état, des disjoncteurs, des contacteurs… Y’a quelques bricoles qui pourraient nous intéresser. Ceux-ci sont encore en état de marche, mais ces composants-là sont grillés.-Très bien. Vous m’en donnez combien ?-Alors, il y en a… Deux, six... Huit. C’est du matériel de base, même si on n’en trouve pas tous les jours. Alors disons, vingt anneaux ?-Trente ? » C’était parti pour les négociations. Résultat du marchandage : 0 : trente anneaux. 1 : vingt anneaux. 2 : vingt-cinq anneaux. 3 : vingt-trois anneaux. 4 : vingt-sept anneaux.- Nombre aléatoire (0,4) :
- 2
La poignée d’anneaux glissa dans la main de Léthias, tandis que le vendeur récupérait sa marchandise. Léthias avait empoché une bonne cinquantaine d’anneaux depuis qu’il était arrivé ici. Il en avait également pris quelques-uns avant de quitter le Temple. Seulement, ses fonds allaient surement diminuer très rapidement. Il cherchait du matériel bien précis, et qui pouvait se vendre cher, surement sans possibilité de marchandage. Il espérait avoir assez d’anneaux, mais il n’en était même pas sûr. Après, il faudrait voir. Pourquoi pas rendre un petit service en échange, faire une course ou deux pour le vendeur… Il verrait bien. Tandis que le vendeur rangeait ses acquisitions, Léthias détacha discrètement les fils de la batterie qu’il avait à la ceinture. Il n’aimait pas avoir sa manicle hors d’usage, mais c’était un mal nécessaire. Le vendeur se retourna ensuite.
« -Bon, maintenant, vous cherchez quelques chose ? -En effet, répondit le Gardien en présentant sa batterie, il me faudrait une batterie plus puissante que celle-ci. Mais qui soit facilement transportable. Celle-là commence à montrer des signes de faiblesse. -Ma foi, la vôtre est déjà relativement puissante… Cela va être dur d’en trouver une… Je vous conseille de chercher une cellule d’énergie. -Je préférerais une batterie. -Mouai. Je vais voir ce que je peux vous trouvez, mais je ne garantis rien. »
Forcément, que la batterie de Léthias assez déjà puissante. Pour électrocuter un homme, mieux valait avoir de la réserve. Pour en électrocuter plusieurs, il en fallait encore plus. L’homme s’en alla à l’autre bout du quai, discuta avec un autre vendeur. Ce dernier partit à son tour, pendant de longues minutes. Il rapporta ensuite quelque chose à son collègue, qui l’attendait, et ledit collègue revint vers le Gardien. Il avait dans ses mains un boitier légèrement plus gros que la batterie actuelle de Léthias.
« -Bon, si vous êtes sur de vouloir une batterie, c’est tout ce que j’ai. Plus puissante, mais forcément un peu plus grosse. Vous pouvez brancher une cellule d’énergie ici pour la recharger. Ou carrément la laisser branchée pour avoir plus de puissance. -Intéressant. -Je ne vous cache pas que c’est une pièce très rare. Alors j’espère que vous êtes prêt à débourser quelques anneaux, car je ne marchanderai pas dessus. -Combien ? -Soixante-cinq anneaux. »
La tête de Léthias se mit à réfléchir comme une calculatrice bien rodée. Soixante anneaux, c’était une forte somme. Avec, il pouvait manger pendant… Un mois, en comptant deux repas par jour. Ou alors s’acheter une bonne arme. Enfin, pour les armes, il avait déjà le Temple. Mais la batterie… Personne n’avait ce qu’il lui fallait. La manicle était considérée comme l’âme d’un Gardien. C’était généralement son meilleur atout, et aucun membre de l’Ordre n’était prêt à laisser sa manicle tomber en ruines. Soixante-cinq anneaux, c’était presque tout ce que Léthias avait sur lui. Mais bon, tant pis ; s’il voulait rajeunir sa manicle, c’était surement son unique occasion.
« -Dépêchez-vous de décider… Ce truc peut partit à n’importe quel moment. -Très bien. Vendu. »
Léthias fouilla ses poches, déposa d’abord six paquets de soixante anneaux, puis un de cinq, sous le regard du vendeur. Satisfait, celui-ci donna la batterie à Léthias, et rangea les anneaux. Si le vendeur touchait une commission sur les ventes, il allait bien gagner sa journée. Léthias rangea sa nouvelle batterie dans son sac, et reconnecta l’ancienne aux câbles qui montaient sur ses cotes. Il effectuerait le changement dans les ateliers du Temple. Ou alors… Le vendeur n’était pas encore parti, il déconnecta donc une nouvelle fois sa vieille batterie
« -Excusez-moi… A ce prix-là, vous pourriez me rendre un petit service ? Je n’ai pas les outils nécessaires sur moi, mais pourriez-vous monter deux broches comme celles-ci sur la nouvelle batterie ? -Montrez-moi… Mouai, c’est faisable. Allez, pour vous, je vais dire oui. Donnez-moi vingt minutes. »
Léthias tendit la batterie, et le vendeur disparut, direction l’un des ateliers du quai. Léthias attendit patiemment, et le jeune homme revint avec une petite minute de retard. La batterie était opérationnelle, il n’avait plus qu’à la charger.
« -Voilà pour vous. -Super, merci bien. -Je vous en prie. En espérant vous revoir sur le quai chinois. -Au revoir. »
Léthias glissa sa nouvelle acquisition presque prête à l’emploi dans son sac. Il la mettrait à la sortie du Marché, une fois qu’il serait un peu plus au calme. L’heure impartit était presque écoulée ; il devait rejoindre les autres. Il retrouva Alphonse à l’endroit prévu, mais le chasseur de prime avait une drôle de surprise. Il avait une joue complètement défigurée, comme transpercée par une sorte d’objet. La plaie avait été désinfectée à l’alcool, et surement cautérisée au fer rouge, en témoignait l’allure de la plaie et le rouge du reste de la joue. Alphonse semblait avoir un mal de chien, ce qui était compréhensible, et sans nul doute du mal à parler.
« -Bordel Alphonse, c’est quoi ça ? Qu’est ce qui t’es arrivé ? »
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| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Ven 23 Aoû 2013 - 11:59 | |
| Il attirait l'attention, il attirait même un peut trop l'attention même. Il fallait dire que voir un albinos à la joue ravagée n'était pas très courant, et le jeune homme avait l'habitude des regards qui se posaient sur lui. Il les ignorait autant que possible autant éviter d'attirer l'attention inutilement, Alphonse bouscula quelqu'un et s'excusa avant de reprendre son chemin. Il avait un mal de chien, il n'aurait pas imaginé qu'une balle à blanc puisse faire autant de dégâts. Ses deux partenaires d'expédition feraient sans doutes une drôle de tête en le voyant arriver. Evidemment l'albinos aurait aussi le droit au classique "Qu'est-ce qui t'est arrivé?" Le plus dur aller être d'expliquer ce qui s'était passé sans avoir l'air d'un idiot, comment justifier que l'on a joué à la roulette russe pour une simple dispute? Rien ne justifiait cela. Le jeune homme allait devoir mentir sur ce qui lui était vraiment arrivée s'il voulait garder la face.
Si je dis la vérité, au moins on me prendra pour ce que je suis : un idiot.
Sa y est, il était arrivée au point de rendez-vous, Alphonse s'adossa contre un mur et attendit patiemment que les autres reviennent. Il songeait intérieurement à comment justifier sa blessure, peut-être que dire la vérité lui servirait plus que dire un mensonge. Il soupira et regarda sa montre, quatre minutes avant que l'heure soit passée, le jeune homme vit le meneur d'expédition arriver en premier. Apparemment il était surpris de la blessure du chasseur de primes, sa tête en témoignait.
-Bordel Alphonse, c’est quoi ça ? Qu’est ce qui t’es arrivé ?
L'albinos ouvrit la bouche en tentant de s'expliquer mais la referma immédiatement après, il avait un mal de chien et parler allait plus dur que prévu. Sans doutes qu'il avait reçu une petite dose de med-X pour qu'il puisse parler à son père. Le jeune homme prit une inspiration et parla d'une façon intelligible tout en évitant de trop faire travailler sa mâchoire, même ainsi il souffrait le martyr.
-Accident avec un con du quai. On peut en reparler plus tard quand j'aurais moins mal ou quand je me serais mis cinq med-X sous perfusion?
Belle esquive.
Il n'allait pas tenir à ce rythme-là, soit il arrêtait de parler soit il allait hurler de douleur. Le jeune homme repensa à tout ce qui s'était passé depuis le début de l'expédition, sans doutes que le groupe allait se diviser ici. Lui allait continuer sa traque de Django pendant que les deux autres rentreraient chez eux avec l'argent qu'ils avaient amassé. Toutefois pour s'en assurer le chasseur de primes demanda :
-Alors, on retourne faire de la récup où c'est terminé? Dit-il a l'adresse du chef d'expédition.
Il préférait sincèrement que le groupe continue la récupération, il trouverait sans doutes Django à force de chercher. Sans doutes que le compteur devait se cacher dans les ruines de Paris, il ne pouvait pas se cacher en ville. Et puis avoir deux combattants avec lui pourrait lui servir si le propriétaire de la radio semblait hostile.
-J'suis prêt à continuer personnellement. Dit l'albinos.
Avoir des alliés pourrait lui servir, et même s'il venait de se faire trouer la joue ça ne l'empêcherait pas de trouer des gens ou d'autres choses.
Il n'empêche que j'ai un mal de chien à parler.
Cette pensée lui foudroya l'esprit, c'était la joue gauche qui était blessée, or il épaulait son arme du coté gauche : au premier tir il souffrirait le martyr. Tant pis, si c'était le prix à payer pour attraper Django il en assumerait les conséquences, le chasseur de primes avait connu pire. Mais la récompense à la clef en valait la peine, sans doute une promotion ou un paquet d'anneau en remerciement. Il y avait aussi l'hypothèse que Ab' refuse de le payer sans preuve tangible, mais le jeune homme doutait de la radinerie de Ab'. Le mutant pouvait être ordurier il payait bien ceux qui lui faisaient honneur ou qui servaient les intérêts de la guilde.
Alphonse soupira, la suite ne s'annonçait pas de tout repos. |
| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Sam 24 Aoû 2013 - 17:03 | |
| Un accident ? Visiblement, le Marché de la Gare n’était pas aussi sûr que voulait le faire croire la Bande Dissuasive de la Sécurité du Marché. Le jeune devait avoir un mal de chien à parler. Un accident ? Pourtant, Léthias trouvait que la plaie ressemblait plus à une blessure de balle, surement à blanc. Sinon, le pauvre aurait eu la joue complètement arrachée. Mais il n’était pas là pour poser des questions. Encore une fois, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie d’attirer l’attention sur lui. Il était vrai qu’un Med-X ou deux ne lui ferait pas de mal. Alphonse était prêt à repartir, mais Léthias n’en avait pour sa part pas vraiment fini. D’abord, il devait se renseigner une nouvelle fois sur la position du Compteur Django. Et puis, il avait éventuellement quelques bricoles à dénicher, sauf qu’il ne savait pas encore comment il allait les payer. « -Repartir ? Euh, il me restait encore quelques bricoles à dénicher… Bon, par contre, j’ai plus d’anneaux, donc je risque de voir rendre quelques services en échange de ce que je cherche. » L’albinos le regarda d’un air surpris. Il ne devait pas s’attendre à ce que Léthias claque tous ses anneaux, surtout qu’il devait se douter que le Gardien s’était déjà débarrassé des boites de Buffout et de Mentas. Léthias vit la surprise dans ses yeux, et un léger sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. « -J’avais pas prévu de tout dépenser non plus… Mais j’ai trouvé des trucs donc j’avais absolument besoin, et j’ai dû y mettre le prix, le vendeur du quai ne voulait pas marchander… M’enfin, j’en ai eu pour mon argent, donc bon… » Léthias tenait à faire encore quelques achats. Le chasseur de prime semblait lui presser de partir, mais le Gardien avait une excuse presque toute trouvée pour convaincre Alphonse de rester encore un petit peu. Et s’il ne marchait pas, il avait juste à espérer qu’il soit prêt à le suivre quelques instants dans ses recherches. Enfin, s’il ne veut vraiment pas… J’ai ma batterie, c’est le plus important… Le reste, bien que cela puisse être utile, ça reste accessoire…« -Je serais toi, j’en profiterai pour aller du côté du quai juif, ils auront surement de quoi te soulager un peu. Faudrait que tu te traines trop ça dehors, une infection ou une connerie dans le genre… Et je n’ai pas sur moi de quoi te soigner… » - Spoiler:
Un peu plus court, mais juste pour savoir comment on s'organise. Moi je resterai bien : non seulement j'ai pas finit mes achats, mais je trouve aussi qu'on a pas fait grand chose au Marché...
Dernière édition par Léthias Osniaril le Lun 26 Aoû 2013 - 10:58, édité 1 fois |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Dim 25 Aoû 2013 - 8:10 | |
| -Repartir ? Euh, il me restait encore quelques bricoles à dénicher… Bon, par contre, j’ai plus d’anneaux, donc je risque de voir rendre quelques services en échange de ce que je cherche. Clair et précis, il allait sans doutes prendre du temps dans ses recherches. Alors autant se préparer à passer les prochaines heures ici, ça ne lui posait pas trop de problèmes même s'il allait se tourner les pouces : tous ses anneaux étaient partis dans les soins pour sa joue. Sans doutes que s'il voulait faire des emplettes il devrait s'arranger avec les commerçants. Mais comment cela se faisait-il que le meneur d'expédition ait déjà tout dépensé, Alphonse ne le voyait pas comme ça. Il avait la carrure d'un homme austère et pas d'un dépensier, il avait du tirer une petite fortune du Buffout. -J’avais pas prévu de tout dépenser non plus… Mais j’ai trouvé des trucs donc j’avais absolument besoin, et j’ai dû y mettre le prix, le vendeur du quai ne voulait pas marchander… M’enfin, j’en ai eu pour mon argent, donc bon… On va dire ça.Ce qu'il faisait de son argent ne concernait pas l'albinos, tant qu'il ne se mettait pas à lui demander des anneaux. Aussi le jeune homme s'abstint de tout commentaire sur sa façon de gérer son argent, il n'était pas mieux avec sa façon de gérer sa vie. -Je serais toi, j’en profiterai pour aller du côté du quai juif, ils auront surement de quoi te soulager un peu. Faudrait que tu te traines trop ça dehors, une infection ou une connerie dans le genre… Et je n’ai pas sur moi de quoi te soigner… -J'irais voir, mais moi aussi j'ai perdu tout mon pognon dans les soins. Ironisa Alphonse. Mais avant je passe sur les autres quais pour voir si je peux me faire de l'argent. Un peu d'humour dans ce bas monde l'aiderait à garder le moral au meilleur de sa forme. Les récents événements lui avait sapé le moral et rire un peux l'aiderait à retrouver un semblant d'humeur joyeuse. L'albinos quitta le mur sur lequel il était adossé depuis le début de la conversation en lançant : -On se revoit dans deux heures alors. Dit-il en s'éloignant. Les quais slaves, jamais il n'aurait pensé revenir aussi vite là-bas. Mais s'il voulait se payer ses médocs c'était sans doutes l'un des meilleurs moyens, sinon il risquait une infection mortelle. Et l'albinos mourrait d'une longue agonie à cause d'une gangrène causée par une balle à blanc tiré pendant une roulette russe. Y avait-il plus stupide comme mort que ça? Sans doutes que oui, mais pour l'instant le jeune homme ne songeait pas à ça, il devait aller à la petite armurerie a côté du quai : que ce soit la roulette russe ou d'autres jeux dont la mise était sa propre vie il fallait quelqu'un pour entretenir tout ce matériel. Hors ses compétences dans ce domaine pourrait lui être utile, Alphonse passa la porte d'entrée et observa l'endroit : un comptoir avec une grille de sécurité et une fente pour faire passer les armes, rien de bien folichon en somme. -J'ai une heure trente devant moi, vous auriez besoin d'aide?Le slave en charge de l'entretien jeta un regard vers l'albinos. -Tu serais pas le gosse chasseur de primes de Nico?-Si, et j'ai besoin de me faire quelques anneaux. - Tu peux toujours tenter de comprendre ce qui cloche avec ce flingue. Dit-il en pointant du doigt un n99, je te laisse si tu réussis à piger ce qui se passe.Alphonse passa de l'autre coté du comptoir en passant par la porte de sécurité qui était ouverte. Sans doutes que l'armurerie n'avait jamais dû être braqué, qui voudrait attaquer une boutique en plein marché avec la milice qui rôde dans les environs? De toute façon les voleurs ne pensaient jamais à essayer d'ouvrir la porte, soit ils la pensaient verrouiller et ils n'avaient pas de chalumeau ou de quoi la défonce soit ils n'y pensaient pas du tout. L'albinos s'installa sur une chaise et essaya du tirer avec en ayant chambré une nouvelle cartouche. Rien n'y faisait, ce n'était pas une simple balle défectueuse, il allait devoir démonter l'arme pour voir ou était le problème. Le percuteur et la queue de détente n'étaient pas la cause du problème mais grinçait dans un bruit strident atroce. Puis ne pouvant résoudre le problème le jeune homme décida de démonter les cartouches du chargeur pour vérifier l'authenticité des balles : elles étaient vides, il n'y avait pas de poudre dedans, comment pouvait-on tirer si rien ne faisait partir la balle? -Vos cartouches sont foireuses, y a pas de poudre dedans. Expliqua Alphonse. Le jeune homme regarda sa montre, déjà une heure de passé. L'armurier se pencha au-dessus des balles inutiles et soupira,à en juger par son visage ce n'était pas la première que ça arrivait. -Troisième fois cette semaine que ce flingue part en morceaux. Si tu veux je te laisse, il m'apporte que des emmerdes. -Je préférerais des anneaux pour mes médocs honnêtement.Le slave sembla réfléchir quelques instants avant de conclure : -Alors je te laisse le flingue vide, rempli moi les chargeurs des fusils d'assaut des miliciens et je te laisse trente anneaux, ça suffira non?Alphonse hocha la tête et s'attela à la tâche, que ce soit des magasins de pistolet, des lames chargeurs, des bandes de cartouches ou autres il n'y avait aucune difficulté particulière. Juste une chose : la tâche était longue et fastidieuse. L'albinos prit une chaise et s'installa et commença à remplir la demi-douzaine de chargeur qu'il y avait. Au boulot!- Spoiler:
Ok on reste au marché, prend ton temps .
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| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Dim 25 Aoû 2013 - 14:08 | |
| Deux heures. Voilà qui lui laissait un peu de temps pour finir ses recherches. Retour au quai chinois, c’est là qu’il avait le plus de chances de trouver ce qu’il lui fallait pour sa manicle. Il répéta dans sa tête sa petite liste de course, en commençant par le plus important. Tout d’abord, des électrodes à haute conductivité, pour remplacer celles actuellement posées sur son gant. Ensuite, un régulateur d’intensité, lui permettant de jouer sur la puissance délivrée en fonction de ses besoins. Il retrouva sur le quai le vendeur qu’il avait croisé un peu plus tôt. Ce dernier, en l’apercevant, se dirigea vers le Gardien.
« -Tiens donc, vous revoilà… Que puis-je pour vous ? -Ça va dépendre de vous en fait… »
Le vendeur le regarda d’un air intrigué. Manifestement, il ne voyait ce que Léthias voulait dire. Mais le Gardien allait lui expliquer, et la partie sans doute la plus difficile des négociations allait commencer.
« -J’aurais encore besoin de quelques bricoles, tant que je suis sur places… Seulement, je n’ai plus vraiment d’anneaux sur moi. Alors, je me demandais, est-ce qu’il y a quelque chose que je pourrais faire pour vous en échange ? -Tiens donc… Original, comme demande. Je vais en discuter avec la chef… »
L’homme s’éloigna, et s’en alla discuter avec une femme, à l’autre bout du quai. Léthias supposait qu’il s’agissait de Meïdin Taiwan, la chef du quai chinois. Apparemment, elle avait une sacrée réputation, au marché. Mais bref, l’important était qu’elle accepte la demande du Gardien. Quand l’homme revint, Léthias croisa les doigts ; le vendeur se gratta le tête, avant de prendre la parole.
« -Bon… Ça peut le faire, à conditions que vous me disiez ce que vous voulez. Ensuite, je regarde ce que j’ai à faire, et je vous donnerai ce que vous cherchez à condition que le travail soit fait, pas avant. -Pas de problèmes. Je marche. -Parfait ! Que vous faudrait-il donc ? -Des électrodes à hautes conductivités. Cinq, avec leurs contacts. Et un régulateur d’intensité. »
Le vendeur fut une nouvelle fois surpris. D’abord une batterie haute gamme, ensuite des électrodes de haute qualité… Cet homme devait avoir une drôle d’idée derrière la tête. Enfin, des excentriques, ce n’était pas la première fois qu’il en voyait. Et puis, du moment qu’au final, que ce soit par des anneaux ou des services, il faisait du bénéfice…
« -Des électrodes ? Je peux vous trouver ça, le régulateur aussi.. Concernant le service que vous allez devoir me rendre en échange… »
L’homme réfléchit quelques instants, cherchant ce qui s’approchait le plus du prix des électrodes que voulait Léthias. Le quai Chinois avait de multiples choses à faire, allant du recouvrement de dettes à la basique manutention…
« -Bon, j’ai pas un seul boulot pour vous, mais j’en ai plusieurs petits… -Dîtes toujours. -D’abord, on a des caisses à transporter ; ensuite, des trucs à livrer au quai juif : ça sera pour le régulateur. Et enfin, un petit recouvrement de dettes, qui pourra éventuellement poser problèmes, mais c’est le prix à payer pour les électrodes. -Ça m’ira. -Très bien. Allez voir le gars, là-bas, et dîtes lui que vous venez de ma part. »
Léthias hocha la tête, et s’en alla. A vrai dire, il n’était pas très chaud pour le recouvrement de dettes, surtout s’il risquait d’y avoir des emmerdes. Enfin, cela serait sa dernière mission, ensuite il prendrait le matos et foutrait le camp vite fait. Ah, et surtout, ne pas oublier de vérifier la position de Django, aussi. Peut-être qu’il allait devoir dévoiler ses plans au chasseur de prime. Sinon, amener le groupe dans la bonne direction risquait de s’avérer problématique, surtout si par exemples, ils se retrouvaient au beau milieu du territoire d’un gang de psychotiques… Il ne savait pas non plus si Alphonse avait, comme il lui avait expliqué, réussi à chopper des infos. Avec un peu de chances, il n’aurait rien trouvé de concret, et serait obligé de faire confiance au Gardien s’il voulait vraiment trouver cette foutue station radio. Enfin, pour le moment, le Gardien allait devoir transporter quelques cartons. Il s’approcha du type que lui avait désigné le vendeur, avant de s’adresser à lui.
« -Eh, on m’a dit de venir vous aider à transporter ces cartons, et ensuite à aller livrer des trucs au quai juif. -Qui vous a dit ça ? -Le vendeur, là-bas. -Très bien. Si vous êtes motivé, on va commencer de suite. Tous les cartons qui sont là, il faut qu’on les envois à l’autre bout du quai. »
Léthias tourna la tête. Des cartons, il y en avait une bonne quinzaine, et ils allaient devoir s’y mettre à deux pour tout transporter. Léthias se mit à une extrémité du premier carton, le type à l’autre, et ils commencèrent à faire leurs allers retours. Et en plus, le Gardien avait son sac à dos avec tout son matériel sur le dos, voilà qui n’allait pas lui faciliter les choses… Enfin, si c’était le prix à payer pour sa manicle, il allait le faire. Il fallait trois bonnes minutes pour faire un aller-retour. Conclusion, tout ceci prit plus de trois quart d’heure. Il allait devoir se dépêcher, il n’avait que deux heures avant de devoir retrouver Alphonse et Adam…
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| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Dim 25 Aoû 2013 - 19:20 | |
| -Terminer! Annonça Alphonse.
Cent quatre vingt balles chargés dans six chargeurs de trente cartouches. Il avait passé une demi-heure à le faire mais il avait réussi, l'armurier posa son salaire sur la table : une petite bourse d'anneau et le n99 qui semblait tomber en morceaux. Peut-être aurait-il dû troquer le pistolet contre des anneaux supplémentaires : l'arme était vide et sa conception de base déconseillait le corps-à-corps, il pourrait toujours tenter de bluffer avec s'il en avait le courage et que la situation le permettait. L'albinos sortit en saluant le slave, dur métier que d'être armurier lorsque le matériel à sa disposition était bancal. Direction : le quai Juif.
Des médicaments, des drogues et autres produits pharmaceutiques étaient présents à la pelle, a tel point que s'en était presque inquiétant. Un camé aurait de quoi se shooter pendant des années, voire tout une vie.
-Bonjour, vous savez qui vend des antibiotiques par ici? -C'est moi. Dit le vendeur en souriant.
Le jeune homme regarda ce qu'il y avait sur son étal : des pilules, des gélules, des poudres et des flacons qui contenaient un liquide étrange. Avait-il affaire à un escroc ou a quelqu'un qui avait un minimum d'éthique ou de conscience professionnel et savait-il qu'avec un mauvais dosage pouvais transformer un médoc en un poison mortel? Sans doutes que non, le pire et que ça n'allait pas empêcher le jeune homme de prendre les antibiotiques. Rien n'était fiable et la perspective de mourir d'une gangrène atrocement douloureuse le tentait moins que de faire confiance à un inconnu au niveau de quelques pilules.
Qui ne tente rien n'a rien comme on dit.
-Il me faut des antibiotiques pour éviter l'infection de cette plaie. Demanda le jeune homme en montrant sa blessure. -Pouvez décrire comment ça vous est arrivé? -Blessure par balle à blanc a cause des résidus brûlants de la cartouche, on m'a désinfecté à la vodka et cautérisé au fer rouge. -Je vois, travail foireux en somme. -Oui, on peut dire ça comme ça.
Le marchand chercha quelque temps sur son étalage avant de saisir une boîte qu'il tendit à Alphonse. Le prix était dessus : vingt anneaux la boîte de quatre gélules. Le jeune homme paya la somme convenue, malgré la somme qui lui semblait faramineuse pour quatre cachets. Une fois l'échange réalisé l'albinos consulta sa montre : vingt minutes avant le rendez-vous, il avait encore un peux de temps avant de devoir retourner à leur point de départ. Le chasseur de primes décida d'investir son temps dans une partie de cartes sur les quais Slaves, avec ses quinze anneaux il pourrait sans doutes se faire un peu d'argent en plus. Au moins passer le temps d'une façon agréable ou du moins sans risque de mort imminente. En général les mises étaient petites, environ cinq anneaux la plupart du temps, c'était plus un passe-temps qu'autre chose pour les vendeurs d'alcool et risquer des disputes juste pour un jeu de cartes n'était pas le mieux à faire. |
| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Lun 26 Aoû 2013 - 10:47 | |
| « -Bon, maintenant, direction le quai juif. Faut qu’on livre leur livre du matos. -Très bien. Il faut leur envoyer quoi ? -Ces caisses là-bas… »
Encore des caisses. Léthias n’en avait pas fini. Il y en avait seulement cinq, mais elles étaient grosses, et il fallait aussi deux hommes pour les transporter. Léthias prit une poignée située sur la côté, et l’autre homme la deuxième. Ils quittèrent le quai avec leur chargement, et se frayèrent tant bien que mal un passage à travers la foule pour rejoindre le quai. La caisse était encombrante, et ce n’était pas facile d’avancer régulièrement avec tous ces gens se baladant dans tous les sens. Heureusement, le chemin retour allait être plus facile, puisqu’ils ne seraient plus embêtés par la boite. Enfin, Léthias l’espérait. Après quelques efforts, nos deux convoyeurs arrivèrent sur le quai juif. Le vendeur fit signe de poser la boite par terre, le temps qu’il prévienne ses clients de l’arrivée de la marchandise.
« -Eh, Jacob ! Voilà la première caisse avec ce que vous avez commandé ! -Ah, parfait, on en avait besoin ! Te faudra un coup de main pour transporter les autres ? -Non, c’est bon, j’ai déjà quelqu’un. On te la pose où ? -Là-bas, à côté des coffres. »
Léthias et le vendeur soulevèrent de nouveau la caisse, pour l’emmener quelques mètres plus loin. Sous le regard des hommes dans les armures assistés protégeant les coffres, ils firent glisser la caisse sous une table, avant de repartir, direction le quai chinois, pour aller chercher les autres. Le trajet retour fut plus rapide, comme prévu. Toujours est-il qu’il fallait bien compter dix minutes par caisse ; à ce rythme-là, Léthias n’aurait jamais le temps de faire le dernier travail demandé en échanges des électrodes… Et pourtant, il en avait plus besoin que le régulateur d’intensité.
« -Au fait, pourquoi tu viens nous aider ? -Juste quelques petits services en échanges de quelque chose. J’ai acheté quelques bricoles ce matin, et comme il me manquait quelques anneaux en échange des dernières pièces, j’ai proposé d’aider. -Marrant. C’est assez rare de voir des gens prêt à se fatiguer. D’habitude, c’est marchandage anneaux, point barre. -Disons que je ne suis pas comme tout le monde… »
Le vendeur ne pouvait pas savoir à quel point. Les deux hommes firent donc leurs allés et venus, jusqu’à ce que les cinq lourdes caisses soient rendus sous la table, au quai juif. Il ne restait à Léthias qu’une petite dizaine de minutes, et il n’avait même pas eu le temps de vérifier la position de Django.
Merde. Vais devoir demander encore une petite rallonge. Pas sûr que ça passe très bien, cette fois-ci…
Mais avant, Léthias retourna voir le vendeur avec qui il marchandait ses services. Il lui annonça que ses deux premiers boulots étaient finis, et qu’il pouvait à présent s’occuper du dernier.
« -Maintenant… Bon, tu l’as déjà deviné, un type nous doit de l’argent. Cent un anneaux exactement. Nous savons qu’il les a, mais il ne veut pas nous les rendre. On lui a envoyé quelqu’un hier, il est revenu le bras cassé. A toi de voir si tu es toujours partant. »
Intérieurement, Léthias soupira. Il n’aimait pas ça, mais il tenait vraiment à ses électrodes. Ne voulant pas trop attirer l’attention, il allait devoir agir vite. En plus, il ne valait mieux pas qu’il tombe sur la milice du Marché. Conclusion : récupérer l’argent, vite fait, bien fait, foncer au quai, récupérer le matos, et se barrer.
« -Je marche. Où puis-je le trouver, ce mauvais payeur ? -Tu vois l’entrée de couloir, là ? Tu la traverse, et tu tomberas sur un escalier. Tu montes deux étages, et ça sera la quatrième étale sur ta droite. C’est le seul à posséder une arrière-boutique de ce côté, tu ne peux pas te tromper. Mais je te préviens : s'il t'arrive quelque chose, ça ne sera pas ma faute. »
Une arrière-boutique, voilà qui était une bonne nouvelle. Au moins, il pouvoir agir plus tranquillement. Mais pour le moment, il devait retourner prévenir les autres. Il arriva pile-poil à l’heure, et se retrouva devant Alphonse et Adam.
« -Euh, désolé les gars mais… Il me manque un tout petit peu de temps. Juste le temps de rendre un petit service au quai chinois en échange de ce que je cherche. Je viens de passer deux heures à transporter des caisses, et j’ai pas vraiment envie d’avoir fait tout ça pour rien… De toute manière, dès que j’ai fait mon boulot, je récupère mon dû et je quitte le Marché. Ça peut se faire ? » |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Lun 26 Aoû 2013 - 13:27 | |
| Il aurait dû s'arrêter au tour précédent, quand il avait encore ses quatre vingt anneaux sur la table. Il ne lui restait plus que le quart maintenant, sa mise de départ en somme. Alphonse observait la personne en face de lui, il avait amassé son magot d'une façon toute à fait légale mais il avait forcément un tic qui le trahissait.
-Je me couche. Annonça un marchand. -Pareil. Fit son collègue. -Je suis. Continua l'albinos.
Il posa dix anneaux sur la table. Le quatrième papillonna des yeux avant de dévoiler ses cartes : vallet, le jeune homme avait un as. Le chasseur de primes récupéra la mise, quarante anneaux en poche, c'était la moitié de ce qu'il avait gagné. Il regarda sa montre : plus que cinq minutes avant que les deux heures soient passées. Alphonse jura avant de dire à l'attention des trois autres :
-J'ai un rendez-vous je dois y aller. Salut. Dit-il.
Le jeune homme prit son argent et fonça au point de rencontre, il était en retard mais arriva juste à temps après une petite course à travers la foule. Pendant que l'albinos reprenait sa respiration il vit le meneur de l'expédition arriver.
S'il n'a pas trouvé ce qu'il veut je fais un carnage.
-Euh, désolé les gars mais… Il me manque un tout petit peu de temps. Juste le temps de rendre un petit service au quai chinois en échange de ce que je cherche. Je viens de passer deux heures à transporter des caisses, et j’ai pas vraiment envie d’avoir fait tout ça pour rien… De toute manière, dès que j’ai fait mon boulot, je récupère mon dû et je quitte le Marché. Ça peut se faire ?
Le chasseur de primes soupira, tentant vainement d'évacuer la colère qu'il avait en lui. Il avait des envies de meurtre en cet instant qu'il s'évertuait à réprimer du mieux qu'il pouvait, mais il n'allait pas tenir longtemps à ce rythme! Même s'il s'efforçait de ne rien montrer en faisant son habituel sourire en coin.
-Bien sûr, si j'avais su je serais resté jouer aux cartes un peux plus longtemps. Mais va-y. Répondit le jeune homme d'une voix tremblante.
Alphonse se retenait de lui cracher toutes la frustration qu'il avait engendrée en lui : il aurait pu gagner encore quarante anneaux maintenant qu'il venait de découvrir le tic nerveux de son adversaire aux cartes. Mais l'albinos était conscient qu'il avait réussi à gagner de l'argent facile et cette pensée l'aidait à ne pas s'énerver plus que de raison. |
| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Mer 28 Aoû 2013 - 21:08 | |
| Quelque part au Marché de la Gare…
Léthias avait suivi le chemin indiqué par le vendeur du quai Chinois, pour arriver dans le couloir où devait se trouver la boutique du mauvais payeur. Il repéra rapidement l’étal, avec la porte juste dernière. La fameuse arrière-boutique, songea le Gardien. Léthias s’approcha, se fondant dans la foule, et d’un discret geste, tira un peu plus sa capuche en avant pour être sûr que son visage soit bien dissimulé par la toile. A l’instant où il s’approchait, il vit celui qui devait être le vendeur quitter son étalage.
« -Bon, je reviens dans cinq minutes, deux trois bricoles à régler. »
C’était le jackpot pour Léthias. Il allait devoir agir vite, mais c’était toujours plus simple que d’aller lui demander en face de rembourser cent un anneaux au quai chinois. Il ne lui restait plus qu’à trouver un moyen d’entrer dans l’arrière-boutique, où devait se trouver la caisse, sans attirer l’attention. Un cri retenti à quelques mètres de là : un marchand venait de renverser la caisse qu’il tenait dans les bras. Tout son contenu se déversa sur le sol, et tous les visages se tournèrent vers le pauvre, cherchant tant bien que mal à tout ramasser. C’était le moment ou jamais pour Léthias. Il rentra dans l’arrière-boutique, et commença à fouiller. Instinctivement, il passa derrière le comptoir, là où il avait le plus de chances de trouver la caisse. Les minutes s’écoulaient, sans qu’il ne trouve rien, et l’homme pouvait revenir d’une minute à l’autre. Il finit par dénicher, une petite boite, fermée par un cadenas. Pas de temps pour le crochetage : il y avait un vacarme suffisant dehors pour couvrir un tir laser. Le Gardien posa le canon de son arme sur l’anse métallique, et tira à deux reprises. Le cadenas fut brisé net. Il ouvrit la boite, remplie d’anneau. Il prit la somme convenu à l’intérieur : cent un anneaux, pas un de plus, pas un de moins. Ainsi, l’homme saurait pourquoi on l’avait volé, et n’irait sans doute pas cherché plus loin. Ne pas attirer l’attention, une nouvelle fois. Léthias eut juste le temps de recompter les anneaux posés sur le comptoir, histoire d’être sûr d’avoir le compte, quand il entendit la voix sonore du vendeur.
« -Ouai c’est bon, j’ai eu ce que je cherchais, merci. »
D’un revers de manche, l’Ombre fit glisser les anneaux dans un petit sac, qu’il glissa dans sa poche. Pas le temps de ranger la caisse. Léthias se planqua derrière la porte, juste à temps. Au moment où il se collait au mur, elle pivotait sur ses gonds, laissant entrer le marchand. Ce dernier s’aperçut bien vite que sa caisse n’était pas là où elle devait être, et s’apprêta à dégainer un pistolet. Pas de temps pour la discute. Le Gardien posa sa main sur le cou du type, qui se retourna, surpris. Il n’eut pas le temps de comprendre ce qui se passait, quand la décharge électrique de la manicle de foudre lui traversa le corps. Elle fut moins puissante que prévue, mais l’homme tomba malgré tout au sol. Il était paralysé, mais encore semi-conscient.
« -Tu devais cent un anneaux au quai chinois. Je viens les chercher. Et maintenant, bonne nuit. »
Un coup de pied dans les parties, et l’homme se tordit de douleur avant de rouler sur le dos, évanouis. Affaire classée, l’homme n’avait pas eu le temps de savoir qui était son agresseur. Léthias sortit de l’arrière-boutique, et quitta rapidement le couloir. Il ne voulait pas être rattrapé, si l’homme se réveillait plus tôt que prévu. Direction le quai chinois, en vitesse, où il retrouva le vendeur. Arrivé devant lui, il lui tendit le sac d’anneaux.
« -Alors ? -C’est fait. Cent un anneaux, pas un de plus, pas un de moins. -Et il a dit quoi ? -J’en sais rien, il est dans les vaps pour le moment. -D’accord. Bon, écoute, tu as rempli ta part du marché, voilà la mienne. »
L’homme les anneaux, avant de se pencher, pour sortir les cinq électrodes et le régulateur qu’il avait promis au Gardien. A la vue de ces objets, Léthias sourit. Enfin. Enfin, il avait de quoi redonner un second souffle à sa manicle. Et pas besoin de trente-six outils, puisqu’il y avait déjà des broches. Léthias fourra les deux objets dans son sac, avant de prendre congé.
« -Bon, bah merci. -De rien. Merci pour le service. »
Léthias quitta le quai, et retourna au point de rendez-vous. Alphonse et Adam s’y trouvaient déjà : une nouvelle fois, il était le dernier.
« -Bon, voilà, c’est réglé, j’ai tout ce qu’il me faut ! Bon, maintenant, si vous voulez, on peut ne pas trainer, et partir d’ici. »
Il se souvint subitement qu’il ne s’était pas occupé de Django. Tant pis, il ferait dehors, pour le moment, il lui importait plus de quitter le marché pour ne pas avoir d’ennuis… |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Jeu 29 Aoû 2013 - 10:01 | |
| -Bon, voilà, c’est réglé, j’ai tout ce qu’il me faut ! Bon, maintenant, si vous voulez, on peut ne pas traîner, et partir d’ici.Il valait mieux qu'ils partent tous d'ici, ils avaient tous sans doutes mieux à faire que de prendre racine par ici. Surtout que le meneur d'expédition était revenu rapidement et proposait subitement de s'en aller, voulait-il partir car il n'avait plus rien à faire ou voulait-il fuir quelque chose ou quelqu'un? Alphonse ne se sentait pas trop concerné par les activités du chef d'expédition mais s'ils se retrouvaient poursuivis par un type du marché a cause de lui, ça changerait la donne. Mais pour l'instant l'heure n'était pas à la paranoïa mais à la recherche de Django, les soupçons pouvaient attendre. -Je suis d'avis qu'on y aille, ensuite je sais pas ou on peut aller pour faire de la récup, on peut aussi faire autre chose d'ailleurs. La récup rapporte pas grand-chose quand on y pense pour le temps qu'on passe à fouiller les bâtiments. -C'est que niveau temps, argent gagné c'est pas énorme. La preuve t'as été à sec en moins d'une heure, même avec la came qu'on a refourgué. Y a plus lucratifs si tu veux mon avis. C'est sur; il y a plus lucratif que de chercher de la ferraille dans des bâtiments branlants.-On peut toujours se caler dans un bâtiment près de l'arc et dépouiller des négriers. Dit le jeune homme sur le ton de la plaisanterie.C'était stupide, dangereux et le jeu n'en valait pas la chandelle mais une petite boutade ne ferait de mal à personne. Excepté sa dignité évidemment. Le jeune homme s'adossa contre un mur, attendant la réponse du meneur d'expédition. Quelque soit ce qu'il décidait la suite s'annonçait pleine de surprise, ils avaient fouillé tout ce qui avaient pût l'être dans des endroits pas trop dangereux. Qu'est-ce que l'avenir leur réservait? Un affrontement contre des négriers, des soldats de la FNF en rogne contre eux? Autre chose? Mais apparemment les autres hésitaient encore à y aller. -On y va ou pas alors? Il était prêt à y aller et n'attendait que ça, il n'avait aucune envie de retourner jouer aux cartes pour tout perdre une seconde fois. L'albinos jouerait bien avec son balisong pour s'occuper l'esprit mais agiter une arme, -même pour le loisir- dans un lieu aussi fréquenter n'était pas une bonne idée. - HRP:
Comme tu veux Léthias, on peut rester où partir je te laisse le choix. Désolé post un peux court même pour une transition.
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| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Dim 8 Sep 2013 - 19:58 | |
| Marché de la Gare, Paris.Alphonse déclina son avis sur la poursuite du voyage, avant de tenter une petite plaisanterie sur le commerce avec les négriers. Pas forcément du meilleur gout, mais tout était bon pour détendre l’atmosphère. A côté d’eux, Adam observait tranquillement, sans rien dire ; lui ne semblait apparemment pas inquiété par la suite des événements, il était sans doute disposé à aller un peu n’importe où. Pour le moment, comme conclut le chasseur de prime, il fallait y aller. « -Ouai, allons-y. » Léthias poussa la porte du Marché de la Gare après quelques pas, laissa passer Adam et Alphonse, avant de laisser le battant se refermer derrière lui. Les trois hommes traversèrent rapidement l’esplanade située devant le Marché. La pluie avait cessé, mais le sol restait détrempé, et à chaque pas retentissaient les clapotis des flaques d’eau dans lesquelles ils marchaient. Léthias leur fit signe de s’arrêter sous le porche d’un bâtiment en ruines avoisinant leur position, et il réfléchit quelques instants. « -Bon… Que faire, bonne question. Comme tu dis Alphonse, on ne va pas faire de la récup infiniment, c’est vrai que y’a mieux niveau rapport travail/récompense… En plus, moi j’ai eu ce qu’il me fallait, donc d’un certain point de vue, je pourrais presque rentrer à Métrop. Après, tant qu’à être dehors, j’aimerai bien être sûr de n’avoir rien oublié… » Sur ce coup, le Gardien était perplexe : que faire, là-était la question. Révéler ses intentions à Alphonse, et partir à la recherche de Django, pourquoi pas avec Adam ; ou bien partir tout seul de son bord ? Pas facile de choisir. Il serait peut-être plus tranquille seul, mais moins en sécurité. Pour le moment, il valait mieux se renseigner sur la position d’Alphonse par rapport à cette mystérieuse station de radio avant de continuer… « -Pfff… Sur ce coup, je ne sais pas trop… Mais au fait Alphonse, tu ne cherchais pas des infos sur Django, ou je ne sais pas quoi ? Tu as eu ce que tu voulais ? » Une fois que le Gardien aurait la réponse du chasseur de prime, il pourrait faire son choix plus facilement. Il hésitait à contacter le Temple avant la suite ; si les Bergers apprenaient qu’il partait à la recherche de Django avec un chasseur de prime, il se ferait surement passer un savon à son retour. Enfin, il ne savait même pas s’il était à portée avec sa radio... - Spoiler:
T'ain, j'étais persuadé d'avoir posté ! Fallait me sonner les cloches les gars ! Bref, après une dizaine de jours, c'est bon, je suis enfin à jour, encore désolé^^' Du coup Alphonse, post assez court aussi, faut que j'ai tous les éléments en main avant que je ne prenne ma décision
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| | | Ville IRL : Paris Inscription : 31/05/2013 Messages : 73 Adam Charenton | Sujet: Re: Django ! Lun 9 Sep 2013 - 18:19 | |
| Au bout d'environ 2h Adam fini donc par rejoindre son groupe. Il était silencieux il regardait par terre en repensant a la came qu'il avait vendu au quai Juif, ainsi qu'au dealer qui lui avait même proposé un marché. Cette idée l'obsédait, de la came contre de l'argent facile, pouvait t-on rêver mieux ? Hormis les pillages de voyageurs bien entendu. Il était pensif il ne se rendait même pas compte des paroles d'Ombre, il n'avait même pas remarqué l'accident qui était arrivé a Alphonse. Puis Ombre coupa court a ces pensées. « -Ouai, allons-y. »Il regarda alors Ombre pousser la porte de sortie du marché, le ciel était encore gris foncé, et très nuageux, mais la pluie s'était arrêtée. Après seulement quelques pas Ombre qui avait prit les devants du groupe s’arrêta et fit un signe a Alphonse et a Adam de s’arrêter. pour signaler un arrêt. Il ne parla pas immédiatement, il devait sans douter réfléchir a la situation qui attendait le groupe. « -Bon… Que faire, bonne question. Comme tu dis Alphonse, on ne va pas faire de la récup infiniment, c’est vrai que y’a mieux niveau rapport travail/récompense… En plus, moi j’ai eu ce qu’il me fallait, donc d’un certain point de vue, je pourrais presque rentrer à Métrop. Après, tant qu’à être dehors, j’aimerai bien être sûr de n’avoir rien oublié… » Il ajouta cette phrase assez mystérieuse. Adam réfléchissait surtout a la fin de phrase, heureusement que son masque ne laissait pas paraître ses émotions, mais il était maintenant presque sur que Ombre cachait quelque chose, ou alors qu'il voulait obtenir quelque chose du chasseur de prime et du hurleur. Bien entendu tout ceci n'était qu'une hypothèse qu'il se réservait. Un petit silence régnait dans le groupe, chacun était parti dans ses propres pensées visiblement... Puis Ombre parla a nouveau, « -Pfff… Sur ce coup, je ne sais pas trop… Mais au fait Alphonse, tu ne cherchais pas des infos sur Django, ou je ne sais pas quoi ? Tu as eu ce que tu voulais ? »Ombre s'adressait clairement a Alphonse, mais Adam décida d'intervenir en tentant de balancer son hypothèse, quitte a passer pour un parano. - Ombre, c'est toi le chef de groupe non? Et si tu nous disait ce que tu cherche vraiment, au lieu de de parler de récup? D'ailleurs si ta un truc a nous dire je pense que c'est le moment ou jamais, sache que peu importe ou tu veux nous emmener, moi j'ai signé pour cette expédition donc je la finirai jusqu'au bout. D'ailleurs moi si tu veux tout savoir je suis pas vraiment un simple voyageur comme je vous l'avais dis mais bel et bien un Hurleur qui sillonne les terres dessolées dans l'unique but d'en apprendre plus sur elles et rien d'autre, les histoires de psychotique sanguinaire vous pouvez les garder pour vous, car a plusieurs reprises j'aurais pu vous descendre sans problème depuis les hauteurs, mais je ne l'ai pas fais. Adam avait tout déballé dans le but de voir si les autres allaient être honnête avec lui ou non. Alphonse et Ombre le regardait, pour le moment ils ne disaient rien. La situation semblait bien tendu. - HRP:
Bon c'est court je l'admet, mais c'est une transition pour signer mon retour, de plus j'ai du tout taper sur tablette tactile, bonjour la galère o/
Dernière édition par Adam Charenton le Lun 9 Sep 2013 - 23:26, édité 2 fois |
| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Lun 9 Sep 2013 - 18:39 | |
| Léthias resta de marbre face aux insinuations d’Adam. Il se contenta d’hausser un sourcil et de tourner la tête vers le Hurleur. Il s’était plus ou moins douté de l’origine de ce type, mais n’avait eu aucune certitude, jusqu’à maintenant. Léthias se retint de dire qu’il aurait pu détecter Adam avant que ce dernier le voit grâce à son bracelet radar, l’équipement de l’Ordre devant rester secret. Pour le moment, il devait lui répondre, histoire de ne pas faire plus parler de lui. Il n’avait aucune idée de ce qui avait pu pousser le Hurleur à sortir ceci, mais l’heure n’était plus aux questions. Répondre, ne pas mentir, mais pour autant dissimuler la vérité. Tout un art, bien que dans le cas, présent, cela ne soit pas extrêmement difficile.
« -Ce que je cherche ? Ce que je cherchais, pour être précis. Il me fallait une batterie bien spéciale, et je viens de la trouver. Et quelques autres bricoles électroniques, comme des électrodes, qui sont aussi dans mon sac. Du coup, je n’ai plus vraiment d’objectifs particuliers, c’est pour cela que je demandais à Alphonse où il en était. Et s’il a des choses à faire, et qu’il accepte que je l’accompagne -et toi par la même occasion-, j’y vais, sinon, je rentre à Métrop’. C’est pas plus compliqué que ça. Pour ma part, je n’ai rien contre les psychotiques, tant qu’ils ne me cherchent pas. Tu peux être un Hurleur, cela ne me fait ni chaud ni froid, tant que cela se passe bien. Jusque-là, c’était le cas, donc bon… Si on pouvait éviter de plomber l’ambiance par des élans de paranoïa, ça me semble une bonne idée.» - Spoiler:
Encore plus court que toi, mais c'est juste pour te répondre rien d'autre à faire^^'
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| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Lun 9 Sep 2013 - 20:06 | |
| Et voilà, la paranoïa s'était installée : Adam était en pleine crise de paranoïa compulsive et il cherchait apparemment à retrouver la vérité. Mais y avait-il eu mensonge depuis le début de l'aventure? Ou alors le hurleur cherchait juste à balayer une hypothèse en simulant une crise de nerfs ou quelque chose du genre. Ombre avait répondu, mieux valait que le jeune homme ajoute quelque chose, au moins pour essayer de calmer la situation. Rester en groupe était le meilleur moyen pour lui de trouver Django en un seul morceau en plus de gagner une coquette somme pour l'avoir trouvé. Au pire il partagerait la somme avec ses compagnons de routes s'il le fallait, l'argent n'était pas sa priorité ; il voulait passé deuxième classe au plus vite. -Si on se calmait? Dit l'albinos. Ombre a raison c'est pas le moment de se disputer juste à cause d'un ou deux doutes. Maintenant, moi je vais devoir passer les ruines au peigne fin pour retrouver Django, mais plus le temps passe plus je commence à me dire que ce sera impossible de le coincer. Je veux dire, personne l'a trouvé à Métrop' ni dans aucun lieu civilisé donc : soit c'est un fou qui vit en ermite depuis des années soit c'est une machine qui marche sans s'arrêter depuis des lustres. Ou peut-être que c'est une intelligence artificielle, qui sait, avec toutes les conneries qu'on invente de nos jours. Maintenant si vous voulez m'aider à retrouver ce type c'est comme vous le sentez, je pense que Ab' nous laissera une belle récompense à la clef. Avec tout le fric que ce tas de graisse a, y doit bien pouvoir se séparer de quelques anneaux je suppose. Hélas je connais pas la somme exacte mais ça doit tourner autour de trois cents anneaux je dirais. Ensuite quand on aura trouvé Django vous en ferez ce que vous voulez, moi je suis juste chargé de le trouver et d'en faire une description réaliste. Alphonse prit une inspiration après son monologue, il espérait que sa tirade est calmée les ardeurs de certains. Mieux valait éviter les problèmes internes alors que l'extérieur pouvait vous tuer a tout moment. Maintenant il ne restait plus qu'à voir à l'adversité des terres désolées? L'albinos remit les mains dans ses poches et attendit la réaction de ses compagnons de récup'. Le jeune homme espérait de tout cœur que ça ne s’arrêterait pas là, au marché de la gare pour une bête histoire de soupçons. Faites que le groupe reste unis.- HRP:
Voilà, on verra pour la suite. Désolé c'est court mais les dialogues et moi.
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| | | Ville IRL : Paris Inscription : 31/05/2013 Messages : 73 Adam Charenton | Sujet: Re: Django ! Mar 10 Sep 2013 - 12:19 | |
| La situation commençait peu a peu a se désamorcer, Ombre avait fini par intervenir en essayent de calmer le jeu, il c'était donc justifié. Mais Adam resta tout de même sur ses gardes, il ignorait si ce qu'il venait de dire avait vraiment porté une atteinte a Ombre ou non... C'était ensuite au tour d'Alphonse d'intervenir en tentant de calmer le jeu lui aussi, il avait même réussi a contourner le sujet en parlant de Django, puis d'une certaine somme d'argent que son chef serait prêt a payer. -Si on se calmait? Dit l'albinos. Ombre a raison c'est pas le moment de se disputer juste à cause d'un ou deux doutes. Maintenant, moi je vais devoir passer les ruines au peigne fin pour retrouver Django, mais plus le temps passe plus je commence à me dire que ce sera impossible de le coincer. Je veux dire, personne l'a trouvé à Métrop' ni dans aucun lieu civilisé donc : soit c'est un fou qui vit en ermite depuis des années soit c'est une machine qui marche sans s'arrêter depuis des lustres. Ou peut-être que c'est une intelligence artificielle, qui sait, avec toutes les conneries qu'on invente de nos jours. Maintenant si vous voulez m'aider à retrouver ce type c'est comme vous le sentez, je pense que Ab' nous laissera une belle récompense à la clef. Avec tout le fric que ce tas de graisse a, y doit bien pouvoir se séparer de quelques anneaux je suppose. Hélas je connais pas la somme exacte mais ça doit tourner autour de trois cents anneaux je dirais. Ensuite quand on aura trouvé Django vous en ferez ce que vous voulez, moi je suis juste chargé de le trouver et d'en faire une description réaliste. Le Hurleur n'avait pas besoin de réfléchir longtemps a ce petit discours, il était finalement plus captivé par Django que par l'argent... - Au point ou on en est, personnellement je m'en fiche de l'argent, par contre la chose qui se cache derrière Django m’intéresse juste par curiosité et pour l'honneur d'avoir découvert un truc sur lequel personne n'a jamais réussi a mettre la main dessus. La tension avait considérablement descendu Adam s'était calmé, il se tourna pour observer le ciel qui était toujours obscure, il ne pleuvait pas mais des éclairs déchiraient le ciel, provoquant ainsi un léger grondement au dessus de la tête du groupe. Adam se tourna ensuite vers Alphonse et Ombre en prononçant une phrase, - Bon, je suis d'avis pour continuer, mais plusieurs choses me chiffonnent, par ou ? Et surtout vaut t-il mieux chercher un abri de fortune en attendant que l'orage se calme, ou alors continuer, cependant si l'on continue, quelle direction prend t-on ? Au même moment un grondement assourdissant retentissait dans le ciel déchirant les nuages par sa luminosité, il devait avoir frappé une position non loin du petit groupe d’expédition. Mais maintenant il restait a savoir l'avis des deux autres membres, continuer, ou se réfugier quelque part ? La capitale comptait encore un bon nombre de bâtiments Haussmanniens en état d'abriter quelques aventuriers... - HRP:
Un autre post court, mais comme j'ignore par ou l'on continue je vous laisse le choix.
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| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Django ! Mer 11 Sep 2013 - 21:42 | |
| -Au point ou on en est, personnellement je m'en fiche de l'argent, par contre la chose qui se cache derrière Django m’intéresse juste par curiosité et pour l'honneur d'avoir découvert un truc sur lequel personne n'a jamais réussi a mettre la main dessus.Une pensée plutôt honorable compte tenu du gain qu'il y avait, était-il sincère? Sans doutes mais Alphonse avait du mal à croire que la curiosité et l'honneur étaient ses seules motivations. Sans doutes que le hurleur en rajoutait un peux plus, il était vrai qu'avec une récompense à la clef les gens étaient plus enclins a faire quelque chose de constructif. Alors qu'Alphonse allait répondre le tonnerre gronda, la pluie n'avait pas l'air de se calmer. Il ne manquerait plus qu'ils se fassent foudroyer pour que l'expédition touche le fond. -Bon, je suis d'avis pour continuer, mais plusieurs choses me chiffonnent, par ou ? Et surtout vaut t-il mieux chercher un abri de fortune en attendant que l'orage se calme, ou alors continuer, cependant si l'on continue, quelle direction prend t-on ?Continuer sous la pluie était exclu d'avance, leurs armes allaient s'enrailler et ils se feraient descendre à la première fusillade. Mieux valait chercher un abri de fortune : on ne s'entendait plus penser au marché et trouver un endroit un peut à l'écart pour faire un plan serait le mieux à faire. De plus ils ne savaient même pas quelle direction prendre pour trouver Django. Le tonnerre gronda une nouvelle fois. Bon dieu l'orage s'arrêtera un jour ou alors c'est le déluge numéro trois? D'abord de la pluie, ensuite une pluie de bombe nucléaire, ce sera quoi là? Des raliénés qui tombent du ciel?-Il faudrait qu'on se trouve un abri le temps que la pluie se calme ; pour se reposer, faire un plan définir où on va et la suite des événements (le jeune homme bailla) et aussi piquer un somme peut-être. On passe notre temps à marcher ou à se faire courser par des trucs immondes, dormir nous fera pas de mal non. Ca fait combien de temps qu'on marche Ombre, et surtout t'en pense quoi toi de la suite?Nouveau bâillement d'Alphonse. Le jeune homme papillonna des yeux, ils commençaient à avoir sommeil et les événements récents ne l'aidait pas à se sentir en forme. Peut-être qu'il aurait dû prendre un ou deux mentats pour l'aider à réfléchir. L'albinos craqua et commença à jouer avec sa lame papillon, il resterait éveiller pendant un temps, sinon il perdrait un doigt à son malheur. - HRP:
Je te laisse trancher Léthias ^^
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| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Django ! Jeu 12 Sep 2013 - 16:13 | |
| Le tonnerre gronda à l’Ouest, surement au-dessus de Métropolitopia. A coup sûr, ils allaient se retrouver sous la flotte une nouvelle fois, et ça risquait de tomber dur. Ils pouvaient avancer, mais sous peu, ils risquaient de devoir stopper leur marche. « -Bon. Faisons comme ça, éloignons nous un peu du Marché, et trouvons un endroit pour attendre la fin du déluge. Sinon, pour te répondre Alphonse… » Léthias fit une petite pause, juste le temps d’estimer la durée qui s’était écoulée depuis leur départ de Métropolitopia. Quelques heures au Marché, quelques autres dans les rues à marcher… Le calcul fut vite fait. « -Donc on a passé trois heures et quelques ici, plus environ deux heures à marcher, donc entre cinq et six heures en tout. Sachant qu’on est parti en fin de matinée, il doit être environ dix-huit heures. Donc on a je pense le temps de marcher une petite heure vers l’Est avant de devoir s’abriter. Et pour Django… Bah, va falloir chercher, fouiller, fouiner. Pour le moment, je ne vois pas d’autres solutions. » Léthias avait dit l’Est, car c’était la dernière direction qu’il connaissait pour Django. Il avait oublié de s’en occuper au Marché, aussi espérait-il que les émetteurs étaient toujours dans le coin. En tout cas, il devrait à tout prix faire le point cette nuit, sinon il risquait de perdre la station, et la retrouver n’allait pas être une mince affaire. Coup de bol, l’orage était dans la direction opposée, ce qui fournissait une bonne excuse. Le Gardien vérifia que son sac était bien fermé, puis le remit sur son dos pour ajuster les bretelles. Une fois qu’il ne bougeait plus, il quelques pas en direction de la Gare : pour passer à l’Est, il devrait la longer, ou du moins passer dans une rue parallèle. « -A vous de voir. Moi je préfère m’éloigner de cet orage. Vous êtes avec moi ? » - Spoiler:
Alphonse, quand je te fais un MP en te disant que c'est mieux que ce soit toi qui décide, ça veut dire décide
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| | | Ville IRL : Paris Inscription : 31/05/2013 Messages : 73 Adam Charenton | Sujet: Re: Django ! Dim 15 Sep 2013 - 1:37 | |
| Le groupe c'était finalement décidé d'écouter Ombre en se dirigeant vers l'Est, cette position leur permettrait ainsi de s'éloigner ainsi des orages, qui sait était t-ils loin de Django maintenant ? Avaient t-ils parcourus la moitié du chemin ou non ? Tant de questions auxquelles personne ne pouvait répondre. Après leur lot d'aventures au Marché de la Gare le groupe n'avait qu'une envie c'était de boucler cette mission, beaucoup de sacrifices pourquoi ? Eux-mêmes l'ignoraient. Pas d'autres solutions que d'explorer a l'aveuglette, le moral n'était pas non plus a son zénith. Alphonse qui s'était blessé, la crise de paranoïa d'Adam, ajoutez a cela tout les événements vécus jusqu'à présents, la mission tournait plus au suicide qu'a une recherche, même la météo semblait être contre la petite expédition...
Mais malgré toutes ses péripéties, le groupe resta encore soudé, pendant combien de temps ? Qu’importe, au fond d'eux-mêmes ils savaient très bien que chaque pas les approchait un peu plus de Django, ou plutôt du but final.
La pluie ne tomba pas, mais les éclairs derrière le groupe retentissaient encore dans leur dos, puis un vent se leva qui leur souffla directement en face, et enfin le Marché de la Gare semblait maintenant de plus en plus s'éloigner. Le groupe se suivait en tout premier se trouvait Ombre, suivi d'Alphonse puis d'Adam. Tout les droits se dirigeaient a présents dans l'inconnue en appréhendant la suite des événements, la chance allait t-elle enfin leur sourire ou non... Nous le saurons très bientôt...
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