Inscription : 01/06/2013 Messages : 6 Charles Grondin | Sujet: Charles Grondin Sam 1 Juin 2013 - 23:29 | |
| Charles GrondinMONSIEUR (LA) BALAFRE
• Age : 52 ans / Né en 2125 • Race : Humain • Faction : FNF • Statut : Lieutenant-Colonel
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Compétence | Strength | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck | Valeur | 5 | 5 | 4 | 8 | 7 | 5 | 6 |
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Extrait du dossier N°23568 du
Lieutenant-Colonel Charles Grondin
Le Lieutenant-Colonel Charles Grondin s'est présenté il y a peu, pour un contrôle de routine, sur son état de santé physique et mental. Nous devons noter pour commencer, que sa stature et sa corpulence, en font quelqu'un qui impose le respect, presque naturellement et sans trop forcer. Il culmine à près d'un mètre 88, tandis que son poids doit avoisiné les 100 kilos. Certes, le Lieutenant-Colonel devrait perdre un peu de poids, mais cette prise subite est sans doute dû au manque d'activité de ces derniers temps, qui sont rattrapés par de gros repas et de grosses consommations en boissons. Nous ne sommes pas là pour donner des leçons de morales, mais quelques restrictions pourraient faire le plus grand bien à cette personne, du moins, pour les prochaines semaines.
Une grande et imposante personne donc. Un front large, encore plus garde du fait qu'il se rase le crâne constamment, ne laissant que quelques millimètres de cheveux dépassé sur le sommet de son crane. Un visage renfrogné, qui ne semble pas laissez passer des sentiments de joies, mais une accentuation d'un regard dur et sévère, décuplé par la présence de nombreuses rides, qui donnent un air plus que sévère à ce personnage, qui est une personne fondamentalement généreuse et ouverte à la discussion. Une voix rauque et métallique, qui couperaient des copeaux de bois seulement par le son de cette voix, faîtes pour donner des ordres et se faire obéir. Ses yeux vifs, qui ont tendance à s'arrondir quand il plisse ses derniers, paraissent d'une extrême brutalité et semblent vous transpercer, quand il vous fixe pendant de longues minutes, sans rien vous dire.
Aucune agressivité naturelle notable cependant, un paternalisme qui ne se ressent quasiment pas ou qui est rendu moins visible, par les manières dont fait preuves le Lieutenant-Colonel. Sa balafre, il n'en parle que très peu, mais elle permet de compléter ce visage rond et tassé, fatigué par des années de luttes. Cette blessure est un signe de bravoure externe, il ne s'en sert aucunement comme faire valoir pour se surestimer. Nous avons remarquer que le Lieutenant-Colonel à un problème au niveau de ses déplacements et de sa démarche. En effet, sans doute dû à sa taille où à une croissance trop importante par rapport au reste de son développement, il marche sur la pointe des pieds : Il se trouve que son talon ne touche le sol qu'après la pointe de ses pieds, ce qui de dos, montre une démarche étrange si l'on n'y prête pas forcément attention. Aucune trace mentionné dans son dossier médical, nous pensons donc que ce n'est pas un handicap trop grave pour qu'il puisse continuer à exercer son commandement.
[...]
Le Lieutenant-Colonel Charles Grondin a décidé de sa propre initiative, de passer des test psychologiques. En effet, depuis maintenant plusieurs semaines, il est pris de vagues de colères subites et vocifère comme un dément, avant de se plonger dans un mutisme donc il ne se sort qu'au bout de longues, très longues minutes : Il reste prostré, ses doigts posés contre ses lèvres en fixant un point imaginaire sur l'horizon. Puis, il redevient de nouveau sociable et reprends ses activités comme si de rien n'était. Aucun signe de troubles psychiques n'ont été découvert pourtant, il semblerait que ce retournement de comportement soit dû au surmenage et à l'intense don de sa personne, que fait le Lieutenant-Colonel pour son pays. Nous préconisons, qu'il soit mis au repos quelques temps, bien qu'il est refusé et passé les test avec succès. Nous craignons qu'il ne sombre de plus en plus dans un cynisme qui le pousserait à tenir des propos... déplacés.
Aucun problème dans ses manières de commander ou son comportement dans le feu de l'action. Aucun excès d'autoritarisme et encore moins de syndrome ou de complexe le poussant à être démesuré. Il connait ses limites et sait exploiter ses dernières, pour essayer d'arrondir les angles. Se vante de temps à autre, mais sur des détails qui ne sont pas d'une grande importance. A même tendance à rabaisser son rôle sur de grands moments de sa vie, comme pour créer un contre-balancement et être constamment en équilibre avec son égo. Journal personnel du
Lieutenant-Colonel Charles
Grondin
Je préfère, que la postérité se serve de mes notes pour décrire ma vie et non pas qu'elle soit dicté par des bureaucrates ou des lâches, qui me feraient passer pour ce que je n'ai pas été. C'est donc de mon plein gré, que j'esquisse cette longue partie de ma vie, depuis ma plus tendre enfance, jusqu'à maintenant. Je n'aurai jamais pensé, me retrouver à un tel niveau dans ma vie, dans un poste à responsabilité comme je le suis, actuellement. Je suis né dans une famille nombreuse, modeste, où nos espoirs se résumaient souvent à vivre le mieux possible, sans excès. Ce fut dans ma jeunesse, assis sur les genoux de mon grand-père, que j'appris à déchiffrer le langage militaire et international, en lisant les journaux avec lui. Il pensait, que les nations capitalistes s'étant annihilés, une nouvelle ère pouvaient s'offrir à tous et toutes, pour rebâtir une société vraiment nouvelle, loin de celle que nous avons connu jusqu'à présent. Naïveté communiste... Oui, mon grand-père était communiste, comme son père l'avait été avant lui. Une tradition familiale, que je n'ai pas souhaité respecter. Mais en parlant de respect, je lui en dois beaucoup, même si il s'est lourdement trompé sur l'avenir de l'humanité ou encore sur le potentiel des peuples à ne pas s'entre-tuer.
Une jeunesse passé dans un abri, à attendre. Qu'est ce que je pouvais bien attendre ? Je ne savais pas, je ne savais strictement rien du tout. Je passais des journées à ne rien faire, sinon à attendre. Que se passait-il dehors ? Rien nous répétais t-on, rien du tout. Alors, lassé, j'ai décidé de lire, de lire et encore de lire, pour ne plus faire que ça. Ma passion pour l'armée et les grands hommes, est venu de là. Quand je m'endormais, je rêvais d'être Napoléon ou Charles De Gaulle, menant des centaines de milliers d'hommes dans le monde extérieur, chassant nos ennemis et rétablissant l'ordre. J'étais idéaliste et j'y ai cru, pendant très longtemps. Quand les forces du FNF sont revenu s'installer dans la capitale, ce fut un déclic pour moi : Voir tous ces militaires défilé en ordre impeccable, parfait et qui forçait l'admiration, m'avait convaincu de m'engager à mon tour, comme volontaire, pour servir une cause noble. Du moins, c'est ce que je pensais.
J'ai donc combattu, des années durant, contre des tonnes de formes de vies différents, des races différentes, des sexes différents. Tout ce que cela m'a apporté, c'est une balafre sur la joue gauche et du sang sur les mains. Le sang de mes propres hommes, mes hommes ! Chaque fois que l'un d'eux meurt, c'est comme si je me trouvais éloigner de plus en plus de notre but final, qui était de rétablir l'ordre une bonne fois pour toute, sur les Terres Désolés et sur les tribus et autres parasites qui étaient né. Mais, je dois avouer qu'une partie de ma flamme s'est éteinte. Je ne crois plus en notre mission, car celle-ci est bafouée constamment. Apporter la paix, la civilisation et de l'aide humanitaire ? Nous avons beau dos de nous cacher derrière la République, alors que celle-ci n'est qu'un prétexte pour établir un autoritarisme qui va se charger d'exterminer 3/4 de la population... L'on fait ce que l'on veut des hommes et des idées, mais les faits eux, restent têtus à jamais.
Samuel Johnson disait que le patriotisme, était l'ultime refuge de la canaille. Sans doute avait-il raison... Mais je ne suis pas là pour faire de la philosophie. Je pense à ces hommes et ces femmes, qui s'enrôlent et qui pensent lutter pour une chose juste et noble, comme notre cause. J'aimerai être touché par la même naïveté qui les anime, encore une fois. Perdre des compagnons d'armes, est une chose qui me fend trop le coeur pour que je ne puisse rien dire, vu que je ne puis rien à faire, concrètement. Ne nous désespérons pas, tout est encore possible, si nous nous en donnons la peine. Les gars et moi, on continuera de faire notre boulot, mais on ne le fera pas pour eux, mais simplement pour nous et l'esprit de corps que nous formons, chaque fois que nous nous retrouvons. HRP Autres comptes : Niet. Comment avez vous connu le forum ? Par hasard, tapé des mots clés à la con et... trouvé le forum !© Never-Utopia |
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Age IRL : 14 Inscription : 31/01/2012 Messages : 1560 Fonction : Compte Fondateur LouetRinkin | Sujet: Re: Charles Grondin Dim 2 Juin 2013 - 0:35 | |
| Salutations distinguées. Bienvenu à toi sur Fallout Requiem. Je n'ai rien à redire sur cette fiche, validable pour moi. Juste une question, quel est ton but avec ce personnage ? En faisant un colonel tu souhaite commander aux troupes ? Il ne te reste qu'à remplir ton profil. |
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Inscription : 02/09/2012 Messages : 503 Fonction : Modérateur Sebastien Japrisot | Sujet: Re: Charles Grondin Dim 2 Juin 2013 - 2:51 | |
| C'est tout bon pour moi aussi. J'aime bien la sale gueule de ce personnage Bienvenue! |
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Inscription : 01/06/2013 Messages : 6 Charles Grondin | Sujet: Re: Charles Grondin Dim 2 Juin 2013 - 7:54 | |
| Merci à vous deux, déjà. - Citation :
- Juste une question, quel est ton but avec ce personnage ? En faisant un colonel tu souhaite commander aux troupes ?
Oui, je pense qu'en faire un gradé, serait une bonne idée. A moins que la FNF ne manque cruellement de soldats, il pourrait bien combattre, il en a les capacités, mais j'ai voulu en faire un meneur d'homme, plus qu'une machine à tuer avec sa grosse balafre. Donc voilà, si ça jamais il y a un problème, je peux modifier un peu son profil. (A noter que je me suis fait chhhhhhhh... pour trouver une image potable de l'Amiral Orlock. Bien fait de jouer à Killzone moi !) |
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