- "Oh, oh, oh doucement, on rentre pas à Lutéce comme ça mon gars, montres d'abord tes papiers avant de passer ... !"

- "Ah ouais ? Et depuis quand ça ? Cette ville appartient peut-être à la FNF mais elle à toujours été une ville de transit ..."

- "Ah, ah, ah ! Tu entends ça Maxime ? Le pecno de terres désolées va nous apprendre notre mêtier ; tu oublies que se sont nous les chefs ici pas toi bonhom', se sont nous qui posons les questions et la seule personne qui y répond c'est toi, c'est pas dûr à comprendre, c'est dûr à comprendre Max' ?

- "Hé, hé non moi j'trouve pô, c'est assez clair je trouve" Lança alors le soldat d'un ton moqueur. "Bon, fini fini de jouer, les papiers maintenant ! Avant que je me fâche ! Le soldat cette fois était quelque peu furieux.

Je m'approchais alors de lui, je lui donnais alors mes papiers, du moins c'est ce qui s'en rapprochait le plus à notre époque, les passeports et cartes d'identité n'étaient plus vraiment de grande utilitée. La suite de l'échange se fît s'en autres provocations et ceci pour plusieurs raisons :

Notamment le fait qu'un de leurs supérieurs était passé par les grandes portes, l'envie de ne pas être humilié devant un commandant devait être forte à ce moment ; mais surtout du fait que je n'avais surtout pas envie de creer des problémes ici alors que c'était le fief de la FNF donc remplit de soldats dont le fait de se les mettre à dos serait une mauvaise chose pour le déroulement de mon séjour qui doit dûrer plusieurs jours.

- "C'est bon vous pouvez passer, mais si j'entends quoi que se soit sur vous, prenez garde !"

*******



Plongeant mes mains dans le sceau d’eau de je venais de remplir, je m’aspergeai une demi-douzaine de fois le visage, et frottant alors avec force ma figure, je réussi après plusieurs tentative à en désincruster la crasse s’y était collée. Je récupérai donc un torchon dans l’armoire de ma salle de bain, puis m’essuyai les mains avant de rejoindre ma chambre.

J’avais quitté mon matériel dans les armoires dans toutes les armoires de la chambre...

J’ouvris alors "mon armoire" et me déshabillant, j’attrapai un nouveau jeans de couleur bleu, dévalé par le temps, et un nouveau tee-shirt dont l’ancienne teinte blanche jaunissait à vue d’œil. J’enfilai ensuite un long manteau de cuir brun et une paire de botte se rapprochant, à peu de chose, de santiag.

…

Traversant "ma" salle de séjour, Ma demeure ce situant dans la partie nord-ouest de Lutéce prettait par un ancien ami, je n’avais qu’à longer la rue principale, qui séparait la ville en deux, pour me trouver en moins de cinq minutes devant les commerces de cette ville ...


Les quartiers pauvres ou riches  présentaient beaucoup de  distinctions extérieures, des murs délabrés, usées, fait de bois ou de briques pour les plus pauvres quant aux autres c'était plus luxueux. Toutes ces maisons dataient d’avant-guerre. L'intérieur, était luxueux, pour les riches, ce qui permettait d’éviter toutes jalousies de la part de la population.

Alors que je me rendais là ou je devais allé, un petit attroupemment d'une dizaine de personnes caputa mon attentions, alors que j'éssayais de me rapprocher j'entendis alors plusieurs personnne lançaient :

"Encore un enfant ?" ; "Mon dieu ! C'est horrible" ; "Comment peux-t-on faire ça ?" ; "Ce n'était qu'un enfant !"

Avant qu'une voix d'homme reprit bien plus fort que les autres :

- "C'est le monstre, le monstre doit mourrir !"

Un homme venait de monter sur une sorte d'estrade, plus un âmat de planche que d'autres choses mais bref. Il répetait toujours les même choses soit que le monstre devait mourrir, encore un dérengé ? Que sais-je, mais cet étrange personnage attira tout de même mon attention.

Je décidais de m'approcher étant donné que la course que j'étais venu faire pouvais tout de même attendre quelques temps. Je me faufilais entre les personnes, les poussant un peu au passage avant de tomber dans une foule dense, une vieille femme était un peu en retrait, emmitouflé dans un manteau en laine, je m'approchais alors tranquillement d'elle :

- " Bonjour madame, je viens raremment ici, pourriez-vous me dire ce qu'est cette attroupement s'il vous plaît " Lui dis-je alors d'une voix douce...

La vieille tourna la tête et me gratifia d'une sourire, elle me pris mes mains dans les siennes, maigres et frêles, mais son visage se changea vite en une moue mélangée entre tristesse et pitié

- " Oh ... vous savez jeune homme, les préjugés ; maintenant plus personne ... ne peux vivre et laisser vivre, c'est trés triste vous savez ce pauvre Franck, il n'a rien fait, ce n'est pas un monstre, mais la différence fait naître la haine et l'incompréhension, ah je vois à votre visage que vous ne comprenez pas... " Elle reprit son souffle quelques instants... " Franck est un mutant il est là depuis presque aussi longtemps que moi vous savez, et croyez moi c'est rare de voir des mutants à Lutéce, la FNF les tolére mais ses habitants les voient toujours comme des monstres. Certains disent que Franck est un tueur d'enfant, cannibale et autres mais c'est une personne bien, il n'est rien de tous ça vous savez " Conclua t-elle quasimant les larmes aux yeux, cette femme dégeagait une telle sincérité qu'il était impossible de ne pas la croire ...

- "Je vais voir ce que je peux faire ..."

Je décidais alors de m'avancer en direction de cet homme, un homme d'une quarantaine d'années, un métre-quatrevingt, les cheveux légérement gris, le visage blême et allongé, des yeux noisette et un léger bouc brun. Cet homme est assez bien habillé, il était en train d'hurler des horreurs sur ce Franck..

- " Population de Lutéce, tous ses crimes ne peuvent rester impunis, il faut chasser le démon, l'instigateur de tous ça, qu'il ressente notre douleur. La bête doit mourrir, il faut l'acculer, jusqu'a sa décheance ... ! Un tel monstre ne peut vivre ici, il en est de la vie de nos enfants ! Ma fille .. ma pauvre petite. Il ne pû retenir un sanglot. "Qu'avait-elle fait ? Elle avait dix ans, elle n'avait jamais fait de mal à personne et il lui a oté la vie. C'est pour ça qu'il faut en finir le plus tôt avec lui. "

- " Et vous avez des preuves ... ? "

- " Quoi ?! Comment ? Qui est celui qui à dit ça, qu'il se montre " Hurla l'homme dont l'énervemment commença à monter.

Je fîs alors quelques pas en avant, alors que les autres reculérent. J'avançais arme en main, canon vers le bas, cigarette en bouche. L'homme était sur une estrade, je dû alors lever les yeux au ciel, je ne voyais plus le visage d e l'homme, le soleil qui devait être à peu prés à son zenith m'éblouissait completement....

- " Comment oses-tu ? J'ai perdu ma fille, ma puce, mon ange ! " Il sauta de l'estrade et s'approcha de moi d'un air assez menaçant, alors qu'il n'était plus qu'a quelques métres, je lui mis un coup fusil le faisant reculer et il alla s'écraser le dos contre l'estrade.

- " Tu n'as pas répondu à ma question ... " Lui dis-je

- " C'est un monstre pas besoin d'avoir de preuves.. "

- " Ah je vois ... " J'écrasé alors ma cigarette au sol.

- "Bien dans ce cas, pour 50 anneaux, je le tue et une fois fait, je quitte Lutéce et personne ne craindra rien, personne ne sera accusés je partirais en coup de vent, dans ce cas vous ne poserez aucunes questions " Lui dis-je alors

L'homme fût assez surpris de mes propos, effectivemment je vennais d'accepter de le tuer alors que je ne l'étais pas il y a quelques minutes ...

- '' Oui mais... " Tenta t-il avant que je l'intérrompe d'un regard qui en disait long, trés long. Je reçut alors le paiement et me mis en route vers la maison du "monstre" prêt à jouer d'une ruse assez ignoble.

Mais je fît rapidement demi-tour , putain ouais ... Même pour l'argent j'allais pas aider ces connard bobos, qu'ils aillent tous crever ces cons tient.
Je retournais alors voir l'homme pour tous lui dire, que je m'en battais finalemment, de lui, de son fille, de toute cette ville. Aprés lui avoir rendu, enfin balancé son fric à sa gueule je me dirigé vers la sortie de la ville et aprés avoir remontré mes papiers, je repris la route de Métro'











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