« Frank , debout …




Frank !





Aller je sais que te dors pas , t'y échapperas pas de toute façon . »



Je soupirais longuement avant d'ouvrir les yeux sur ce connard de Richard , un collège nettoyeur de la soubrette . Il me souriait des dents qu'il lui restait , assit nonchalamment sur un baril d'eau à la pureté douteuse dans le wagon de la Soubrette . Je fus premièrement saisi par l'envie d'envoyer un pain dans la face de celui qu'on appelais « Gueule cassé » qui n'était d’ailleurs plus a ça près , puis ma main tomba par hasard sur le manche de mon couteau m'inspirant une sévère envie de meurtre . J'aurais aussi pu dire un mot pour que Vlad , mon Radcaniche couché a mes cotés se jette a la gorge de Gueule-cassé .

Ça m'aurais sûrement plus soulagé que n'importe laquelle des herbes a fumé de la Guêpe mais j'aurais aussi perdu mon travail . Je fis le choix de me levé , fusillant du regard Richard qui avait toujours le même sourire idiot sur les lèvres . Je gratifiais le baril sur lequel il était assis d'un bon coup de pied en passant , faisant tombé Gueule-cassé les fesse par-terre .



« Ramène toi là sale con que j'te botte le train ! » hurla t-il en tenant son bas du dos douloureux .




- La douleur au postérieur c'est d'famille chez vous , d'abord ta sœur , maint'nant toi, et bizarrement, c'est toujours après une de mes visites . Tu devrais aller en parler a Duchien, riais-je en quittant le wagon . »



« Quel fumier » pensais-je en m'adossant au wagon , attendant le nouveau .
Quatrième fois que ce type obtenu un six au dès a la désignation . Il était de coutume lorsqu'un nouveau se présentait de désigner celui qui lui apprendrait le boulot au dès, le plus petit résultat . Richard trichait , c'était sûr , et pour cause, personne ne voulait se coller a cette tache . Une fois sur dix on avait à faire à des couillons ignorants qui nous quittait d'eux même ou dans un grand sac . C'est plus des boulets hebdomadaires qu'autre chose .

Je fouillais mon sac pour en sortir une petite boite en acier cabossé dans laquelle se trouvais un mélange de tabac et d'herbe séchée provenant du dard accompagné de quelques feuille de papier a rouler . J'attrapai l'une d'entre elle avant d'entreposé une petite quantité d'herbe dessus ; je roulais le tout, humidifiai la feuille du bout de la langue pour enfin la refermer . Je trouvais mon zippo dans une poche intérieur de ma veste accompagné d'une note que je gardais entre deux doigts tout en portant la flamme de mon briquet a l’extrémité de ma clope qui pendait au bout de mes lèvres . J'inspirais longuement la douce fumé mortelle, la laissant emplir mes poumons avant de la recraché en panache, oubliant instantanément tout ces problèmes , Richard, sa sœur, ce couillon dont je devais me faire le professeur, tout ceci réduit a néant pendant quelques secondes .

J'ouvris ensuite la note récemment trouvée répertoriant toutes mes dernière intervention déjà raillé de la liste sauf une subsistant en bas « Ligne 4 direction sud, pb élec, chemin 2 » . De quoi s'occuper avec le bleubite en soit . Je le reconnu alors qu'il se dirigeait vers moi . On ne m'avais même pas dis son nom , peut être qu'on ne lui a même pas demandé , on l'avait sûrement juste invité a revenir dans une heure le temps de choisir son « instructeur » . La brève description correspondait . Cheveux en bataille , Tee-shirt simple , propre sur lui ; enfin pour l'instant . Je vérifiai la présence de ma ceinture d'outils avant de levé la tête vers le nouveau et de lui tendre la main .




« Moi c'est Frank , mais appelle moi maître... ou dieu , c'est comme tu veux .
Nan je divague , t'es prêt ? »

C'était le jour où il devait se bouger le fion pour aller bosser,pour permettre a ce gros sac de Cassandre d'avoir de quoi continuer à trainer sa laideur dans son bordel...

Il avait décidé pour une raison encore inconnue de lui de voir du coté de La Soubrette.La paye était apparemment bonne et l'équipement était fourni,que demandes le peuple ? Le hic étant la difficulté atroce du métier,ce que nos merveilleux ancêtres nous ont laissés dans cette merveille qu'est le métro parisien,ne se nourrit malheureusement pas de merde et de béton.Et qu'est ce qu'il y a pas de la merde et du béton dans le métro de Paris ? Nous.Ne satisfaisant pas de se dévorer entre eux,les nettoyeurs sont chargés de leur faire comprendre qu'il ne faut pas bouffer trop d'humains parce qu'on n'est plus tellement.Accessoirement,il y aura la maintenance des circuits d'alimentation électriques et autres conneries,Charles n'y connaissant strictement rien se contenteras de tirer sur ce qui s'éloigne de près ou de loin à un humain et au diable les goules et les mutants !
Bref,les nettoyeurs étaient plus ou moins des genres de héros qui passaient leur journée à risquer leur vie dans la crasse.C'est surement classe,peut-être pour ça qu'il a choisit ce métier ?

Il marchait d'une foulait énergétique,envoyant chier un clodo qui semblait s'approcher un peu trop près de sa poche d'un ravissant juron sur l'origine de sa génitrice.Le Capet arriva devant le wagon de "La Soubrette".
Ce qu'il vit le surprit.Un type d'apparence plutôt simple,une veste,un pantalon militaire vert qui avait sous son genou droit une prothèse en aluminium.Pour combler le tableau un énorme radcaniche se trouvait a son coté.
Il ne put cacher un sourire ironique,si ce type a réussi à survivre en tant que nettoyeur avec ce bout de métal a la place de la de la jambe,il devait être un sacré bonhomme...

« Moi c'est Frank , mais appelle moi maître... ou dieu , c'est comme tu veux .
Nan je divague , t'es prêt ? »

Il eut un sourire plus accueillant quand il l'entendit parler et lui serra la main.

"Laisse moi deux minutes et on ira dans le bourbier"

Il entra dans le wagon et en ressortit en vitesse avec un bomber en cuir a la main.

"Je suppose que je peux prendre ça"

Il le dépoussiéra et vérifia rapidement ses équipements.

ColtN99: OK MAT49: OK Sac: OK Lampe de poche: OK

"On peut y aller,professeur."

« Je suppose que je peux prendre ça .



- Tu peux y aller c'est de la seconde main, répondis-je en l'observant vérifier ses équipement .
« De bon reflex » pensais-je en ajustant les sangles du sac sur mon dos .



- On peut y aller,professeur.



J’acquiesçai d'un signe de tête et lui fis signe de me suivre à travers des rues encombré de Metropolitopia . Le radcaniche en tête, se frayer un chemin à travers la foule fut aisé pour le binôme, les gens s’écartant vivement devant l'animal faisant office d'un rocher au milieu d'un torrent . Arrivant à la fin de ma clope, je la jetais sur le sol bétonné avant de commencer la leçon .

- J'ai une bonne , et une mauvaise nouvelle pour les nouveaux comme toi . La première semaine , tes chances de survie son de une sur cinq, elles augmenteront par la suite, suffi de survivre jusque là, plutôt simple non ?

La bonne nouvelle , tu m'as l'air plus hardi que la plupart des couillons qui se pointes pour la gloire, la thune, et les femmes, même si je ne doute pas une seconde que c'est la raison de ta présence . »


Je pris le sourire qui s'afficha sur son visage pour un oui .
Nous quittâmes les allées encombrée pour biffurquer dans la ligne 4 bordé de cabane en taule, de wagon dans lesquels les gens logeaient . Je lui tendis la note sur laquelle était inscrit nos instruction .


« Toutes tes intervention serons exprimée de cette façon . Le numéro d'la ligne, le sens pour la prendre, et je parle bien de la ligne, le type de problème et des précisions sur le dit problème . Là , chemin 2 ça signifie que le problème se situe sur le chemin de câble coté Est . Quand on te dis problème électrique, grosso merdo 95% du temps c'est parce qu'il y'a pas de jus, mais ça coûte rien de vérifié .
Si tu reste assez longtemps on te filera une ceinture d'outils avec ce truc, lui dis-je en pointant un appareil de la taille d'une paume de main au bout duquel pendait deux fil terminé par une sorte d’antenne .
Un multimètre, lâchais-je avec une pointe de fierté dans la voix .
Je m'approchais du mur sur notre gauche et plaçais les deux « antenne » de part et d'autre du fil sans détaché l'appareil de ma ceinture .
Nada pour l'intensité, commentai-je en voyant les valeurs .
Pas de jus, faut donc trouver l'origine de la panne . En route . »

Je sifflai brièvement Vlad qui se plaça immédiatement sur ma droite, humant l'air a intervalle régulier . Je sorti de la sacoche accroché sur le flan de l’animal une fusée de détresse de couleur rouge que j'allumai a l'aide de mon briquet, diffusant une intense lumière pourpre dans le tunnel . Brandissant la source de lumière dans la main gauche je gardais la droite fermé sur mon fusil tout en avançant prudemment .

- J'ai une bonne , et une mauvaise nouvelle pour les nouveaux comme toi . La première semaine , tes chances de survie son de une sur cinq, elles augmenteront par la suite, suffi de survivre jusque là, plutôt simple non ?

La bonne nouvelle , tu m'as l'air plus hardi que la plupart des couillons qui se pointes pour la gloire, la thune, et les femmes, même si je ne doute pas une seconde que c'est la raison de ta présence . »


Charles apprécia le compliment et décida de faire abstraction de la mauvaise nouvelle.Le duo se dirigea donc vers la ligne 4.Charles observait le taudis en se demandant qu'est ce qui était le pire: Nettoyeur ou habitant de bidonville.Il allait bientôt le savoir.
Franck lui tendit un bout de papier sur lesquels il y avait les indications de la mission.Le système était relativement simple,se repérer dans le métro allait l'être moins...

Il imita le vétéran et dégaina son Colt N99 et plaça sa lampe de torche en dessous du pistolet mais ne l'alluma pas,il espérait économiser les piles le plus possible,si pour une quelconque raison il finissait éloigner de Franck et ses fusées de détresse il n'était pas question de finir dans cet enfer sans lumière.
Le groupe avançait plutôt rapidement tout en conservant une démarche furtif et assez lente pour pouvoir réagir à n'importe quel assaut,on y voyait bien l'expérience du nettoyeur.
L'avancée se faisait sans relatif problème,l'équipe croisa un cadavre relativement frais d'un habitant de Métropolitopia qui cherchait peut être à fuir un gang,une rafale de balle avait été tirer dans son bras gauche,le seul bras qui lui restait.La présence du radcaniche fit fuir les raliénés.Charles fouilla rapidement les vétements du cadravre.Rien à part une seringue de psycho vite et un cran d’arrêt extrêmement rouillé.

Ils arrivèrent près d'un ancien wagon dont l'intérieur semblait avoir été vidé.Plus de sièges,des moceaux de taules arrachés etc Charles y grimpa dessus pour y observer l'intérieur d'un conduit d'aération situé sur le haut du mur du métro.Il avait équipé son silencieux de peur de tomber sur un imprévu et alluma sa lampe torche.Rien,le conduit était vide,aucune trace de passage,une épaisse couche de poussière était présent.Peut être 70 cm de ligne droite puis un virage à 90 degrés vers la droite.Charles frissonna à l'idée que peut être il y avait il une horde de membres du petit peuple juste dans ce conduit,qui leur tomberait dessus au moment ou ils s'y attendaient le moins.Mais l'idée de ce battre contre des dizaines de bestioles démoniaques ressemblant à des bébés l'amusa,espérons que leur crane sois suffisamment mou pour pouvoir l'éclater a coup de pied.
Il eu un sourire de satisfaction et descendit du wagon d'un saut habile.

Il demanda d'une voix faible: Tu as déjà rencontré le petit peuple ? Ou même...des banshees ?

« Dix Franc sur le trident » murmurai-je a la vue du cadavre .


Un type avec des impayés .
Ces enfoirés du Trident faisait des prêts avec des taux d’intérêts exorbitants souvent impossible a remboursé . Le débiteur donne tout ce qu'il a , se fait liquidé et le Trident récupère ce qu'il reste .
On croise ce genre de type tout les jours dans les tunnels . Je notais la position de celui-ci pour le nettoyeur qu'on appelait le fossoyeur qui était chargé de disposer des corps afin d'évité d'attirer les moucham ou autre saloperie du genre a l'aide d'un crayon de papier taillé au couteau . Je rangeai le tout pour aller rejoindre le nouveau qui était debout sur un vieux wagon en train d'observer dans un conduit d'aération a l'aide de sa lampe torche . Il descendit avec une agilité certaine pour me demander d'une voix faible comme si il craignait d'être observé :





« Tu as déjà rencontré le petit peuple ? Ou même...des banshees ?



- Les Banshees … lâchais-je pensif .
Des créatures fascinantes n'est-ce pas ? Démons sorties des enfers ou assemblages de cadavres ? J'en ai déjà vu en effet, à trentaine de mètre de moi, et si je suis encore en vie , c'est grâce a Vlad . Au lieu de courir je suis monté sur son dos . Ne cherche en aucun cas a affronter ces trucs . Elle ne sont jamais seul et elles pourraient décimé une compagnie entière de la FNF sans le moindre mal .



Je restai silencieux quelques seconde , observant les alentours en souriant avant de m’assoir dos au mur , invitant le nouveau a faire de même . J'ouvris mon sac pour en sortir ma gourde et boire une longue gorgé d'eau pour ensuite reprendre la parole :



Le petit peuple quand à lui, jamais vu... mais ils sont là , tout autour de nous .
Après quelques seconde de réflexion je rangeai ma gourde et sortais un bout de viande de radcaniche séché . Voyant le regard empli de doute de mon partenaire j'en avalais une moitié avant d'appelé Vlad afin qu'il s'asseye a ma droite et je jetai l'autre moitié du morceau de viande au milieu de la voie .

Tu vas voir , dis-je , tu vas entendre surtout , silence , et écoute bien . J’espère juste que tu n'as pas peur du noir , soufflai-je avant d'étouffer la flamme de la fusée taisant l’incessant crépitement qui nous accompagnait depuis le début de notre patrouille .



Pendant une trentaine de seconde , l'étrange trio attendit dans le silence total des tunnels désert du métro ; puis une légère plainte lointaine se fit entendre résonnant contre les parois centenaire . De petits rire suraigu se répercutèrent en écho alors qu'un courant d'air passait dans les galeries . On sembla entendre des pas léger comme si un mille patte géant foulait le sol bétonner a quelques mètre devant eux . Je caressais l'encolure de Vlad afin de calmer l'animal .
Subitement le courant d'air cessa , la plainte se tut et l'écho s'éteignit au loin . Je rallumai la fusée et posai une main ganté sur épaule du nouveau lui montrant le milieu de le voie , où le morceau de viande avait disparu .




Sympa non ?... soupirais-je en reprenant la route . »







Nous trouvâmes finalement l'origine de la panne . Un fil était tombé du chemin de câble et gisait , rongé en deux a coté du cadavre d'un raliéné . J'envoyais bouler le cadavre du rongeur d'un coup de ma prothèse et donnais un ordre bref a Vlad : « Garde »
L'animal se mit en position assise , le rendant encore plus impressionnant qu'à l'accoutumé, et il s’arrêta totalement de bouger , l’ouïe en alerte humant l'air à interval régulier .
J'ajustais mes gants isolants je posai la fusée de détresse a une distance respectable pour attraper les deux morceaux de fil qu'il nous fallait relier .



« Cours de bricolage ! Annonçai-je solennellement . Déjà , tu touche pas tant que t'as pas tes gants ; tu m'y feras penser quand on sera rentrer . Ça tient du mille volt, affirmai-je en montrant les miens, noir tournant au gris , usé par le temps .


Bon , on pourrait réparer ça avec un domino , mais ça finirait pas la semaine alors voilà comment on procède , et fait en sorte que ça rentre parce que t'as pas finis d'en réparer des merdes comme ça . Dénuder, souder, refroidir, isoler . Dénuder, souder, refroidir, isoler , répétai-je une seconde fois .


Observe .



Je me saisie de ma pince a dénuder afin de sectionner l'isolant sur un bon centimètre avant d'allumer mon fer à souder . Je chauffais les embouts pour ensuite y appliqué de l’étain . Satisfait de ma soudure je rangeais mes outils , la laissant refroidir pour ensuite l'enrouler dans une bonne épaisseur d'un solide scotch noir .



Tu dénude le fil sur un centimètre , tu chauffe les surface , t'applique l’étain , tu laisse refroidir et tu emballe le tout . Maintenant retour au bercail . »

Le travail accompli je replaçais le fils sur le chemin de câble , je récupérais mes affaires et commençais le chemin du retour lorsque que je fut interrompu par un coup de feu déchirant le silence pesant du métro .
Je soupirais de dépit en faisant demi tour en appliquant un objet étrange sur le bout de la fusée afin de cacher une partie de la lumière émise .




« On dirait qu'on en a pas encore fini..  »

Le trio fit une pause pendant que Franck répondait aux questions de Charles.Ce type devait surement en avoir vécu des aventures flippantes et dangereuses,rien que le fait de travailler dans ces tunnels en était la preuve.

Le vétéran décida alors de s'asseoir sur les parois du métro.Charles,quelque peu surpris,accepta son offre et viens se poser à coté de son collègue.Après avoir appelé son "chien" et lancer un demi bout de viande de radcaniche séchée,il recouvra sa fusée de détresse et ils écoutèrent.
Charles,n'osant rien dire.Il tendit l'oreille.Puis quelque chose se fit entendre,des choses se déplacaient à l'intérieur de ses murs,dans le plafond,partout dans ce métro...
Puis des rires suraiguës,semblable à ceux des enfants.Non,c'était beaucoup plus...malsain...
Une brise fétide comme si quelqu'un avait pendant une demi seconde rallumait le poussiéreux système d'aération et de faibles bruits sur le béton,tout près des deux nettoyeurs...

Il reéclaira la pièce et fit découvrir à Charles l'absence du bout de viande.

Terrifiant pensa t'il

"Sympa non ?... "

"Terriblement..."



Après l'apprentissage rapide de la façon dont il fallait réparer les cables grignotés par les raliénés,le groupe s’apprêtant à rentrer entendit un coup de feu.

« On dirait qu'on en a pas encore fini.. »

Charles sourit et aperçu à à peu près 250 mètres une lueur tremblotante surement dégagée par une vielle lampe à gaz.Le trio s'avança encore à pas feutré et discerna Deux silhouettes et une à terre.Charles fit signe à Franck de cacher le plus possible sa fusée de détresse.
Sortant son Colt N99 silencieux il avança d'un pas plus rapide,sa grande agilité lui permettant d'être tout de même d'une furtivité à toute épreuve.Sa vision s'étant habituée à la noirceur du tunnel il traversait les décombres qui jonchaient le sol en prenant soin de ne pas marcher sur un quelconque matériau friable ou bruyant.Il était tout près dorénavant,peut être à moins de 35 mètres.Il pouvait distinguer une femme ainsi que deux homme.La femme et un des hommes portaient des haillons et un collier de soumission.La scène était dure à distinguer mais un homme,surement un négrier qui transportait les deux esclaves était raide mort au sol.
Franck s'était posté à mes cotés.

"J'espère qu'il appréciera l'initiative..." Ironisa Charles

Il craignait que sa volonté d'aller voir seul vexe le vétéran.

Il s'approcha encore,la femme semblait être une amazone,elle n'avait pas de chevelure et des peintures de guerres avaient été dessiner sur son visage.Elle ricana:

Il pensait vraiment qu'un homme puisse réduire en esclavage un homme ?!

Elle se retourna face à son compère.

Toi,le marchand ! Si tu veux vivre,tu vas me suivre.Tu veux vivre n'est ce pas ?

Elle arbora un sourire malsain.

Le marchand tomba à genou et acquiesça en l'implorant.
Après s’être débarrasser de son collier l'amazone entreprit de couper la virilité du marchand.Elle utilisa le pistolet mitrailleur tranquillisant du feu négrier pour endormir le malheureux marchand.
Charles pensa vite.Un marchand qu'on sauve,c'est un marchand reconnaissant,un marchand reconnaissant c'est des ristournes sur sa marchandise,on a plus qu'a le ramener à Métropolitopia et le tour est jouer.
Charles visa et Charles tira.L'amazone tomba.

J'observais le jeune s'avancer en silence, ordonnant à mon radcaniche de rester près de moi . J'entendais une femme brailler quelque chose à son partenaire suivit de quelques seconde par un coup de feu étouffer .



« Mauvaise idée , pensais-je en passant à côté du bleu en courant .

 Ramasse ce type et met le à l'abri . Les silencieux ça suffi pas dans les tunnels . »



Je me dirigeai vers l'amazone qui gémissait, une balle logée au dessus de la hanche gauche . Le cœur avait été raté de peu . Lorsque qu'elle me vit elle tenta d'attraper son couteau qui gisait au sol avant que je ne l’envoi bouler plus loin .


« Viens la connard d'inférieur , amènes toi que je te fasse bouffer tes couilles ! Hurla t-elle .
Quelqu'un lui répondit au loin :


- Moi je boufferais bien de l'amazone pour dîner ! »
Cette remarque fut suivit de plusieurs éclat de rire gras .



Une inquiétude gagna alors chacun des êtres présent or mit marchand qui lui était partie sucrer les fraises .

J’assommais l'amazone d'un coup de crosse sur le crane pour ensuite la tirer derrière un wagon encore sur les rails du tunnel . Personne ne méritait de finir bouffer vif par ces taré de wendigos, même pas une amazone totalement folle .



« T'as merdé mon gars , soupirais-je au bleu en éteignant ma fusée . Vas te mettre en place vers l'avant et attends mon go pour tiré . »

Je vérifiai qu'une balle était bien dans la chambre de mon fusil puis j'allais me placer accompagné de Vlad derrière un bloc de béton tombé du plafond sur lequel je posai le canon de mon fusil afin d’être parfaitement stable, pour mon premier tir au moins . Je m'était placé dans l’intérieur du tournant alors qu'une dizaine de mètre devant moi je vis le bleu se cacher au milieux des débris dans l’extérieur du virage .
« Bien » pensais-je . Si tout se passait bien il allait se retrouver derrière eux .


Les bruits de pas se faisaient de plus en plus proche . Le nouveau devait déjà les voir depuis sa position . Au bout de quelques minutes je vis enfin émerger les cannibale au tournant . Il étaient quatre . Deux restèrent en arrière alors que les deux autres accompagné d'un radcaniche se dirigèrent vers le cadavre du Négrier .




« Pas question que j'me contente de ça pour dîner . Ils étaient au moins trois ces connards . Ils ont pas pu aller bien loin !
- Ça sent la peur , ria le second en retenant son radcaniche qui humait l'air d'une façon de plus en plus suspicieuse . Ils sont pas loin , j'en suis s... »

Il ne finit jamais sa phrase car un lourd projectile de plomb vint lui perforé le lobe oculaire droit, aspergeant la zone de fragment d'os, de sang, et de morceaux de cervelle . Ce coup de feu sonna comme un départ pour Vlad qui jusque là était resté tapis dans l'ombre a mes coté . Il s’élança a la rencontre de l'autre radcaniche alors que j'actionnais le verrou de mon fusil , libérant une douille en laiton qui vint percuter le sol en un tintement familier alors qu'une autre venait prendre sa place dans la chambre . J’espérais que le bleu parvienne a s'occuper des deux autres tout en alignant dans mon viseur mon second Wendigo qui commençait a sprinté vers moi , une machette a la main . Je pressai la détente, il fut toucher a la cuisse . L'impact le ralenti a peine, deux pas de plus et il était sur moi . Il enjamba ma couverture et me bondit dessus, sa lame tenu a deux main, pointant vers le bas .
Je plaçai mon fusil dans la trajectoire de sa lame, bloquant ses avant bras tatoué a quelques centimètre de mon visage . Il me repoussa d'un coup de pied dans l'abdomen, me faisant du même coup lâcher mon arme .


« J'suis pressé de goûter a tout ça, commenta t-il en se léchant les lèvres alors que je sortais mon couteau .

- Viens voir papa, j'vais t'en donné pour ta faim, » lui répondis-je en souriant, les bras grands ouverts .



Il tenta de me transpercer d'un geste vif, je déviai sa lame et tentai de l'atteindre de ma gauche . Il bloqua mon poing et riposta en fendant l'air au niveau de la taille . Je reculai vivement et contre attaquai avec mon couteau, frappant de haut en bas . Il saisi mon poignet armé , je fis de même avec le sien . Nous étions assez proche pour que je puisse sentir son halène fétide mélangé a l'odeur de la graisse qui faisait tenir ses cheveux en une large crête . Assez proche aussi pour lui asséner un violent coup de boule dans le nez récompensé par un craquement et une effusion de sang . Il brisa notre étreinte pour essuyé les fluide qui s'échappaient de son nez et revenir a l'assaut . Ses attaques étaient plus maladroites, moins réfléchies offrant beaucoup d'ouverture . Il failli se faire littéralement embroché suite a une attaque d'estoc qu'il parvint tout de même a éviter, cependant il ne vit pas venir le retour du coude qui le frappa au niveau de la tempe suivit d'un violent crochet qui rencontra violemment une de ses pommettes . Il tenta de riposter ,mais je me saisi de son bras armé sous mon aisselle, pliai son coude sous un angle peu naturel en pivotant sur moi même pour finalement plonger ma lame sous la mâchoire du psychotique, lui transperçant le palet pour trouver le cerveau ce qui mit fin a ses hurlements de souffrance .
Alors que je posai mon pied sur l'épaule de mon adversaire afin de retiré la lame de mon couteau Vlad et le bleu vinrent me trouver . L'effet de l’adrénaline se dissipant je remarquai une large entaille sur mon avant bras droit . Le sang n'abondait pas , « rien de grave » pensais-je en ramassant mon fusil avant de me diriger là ou les prisonniers du négrier avait été laissé . Le marchand était encore profondément endormit alors que l'amazone commençait à émerger .



« T'en pense quoi toi ? Demandai-je à mon partenaire . Réfléchis aux conséquences que vont entrainer ton choix avant de disposé de... d'elle . Alors que je cherchais a mettre un nom sur l'amazone je me souvins que je ne connaissais même pas celui du bleu .

Et d’ailleurs , c'est quoi ton nom ? »