« C’est la Fille d’un ami tu comprends ? Si tu arrives à la retrouvée, je suis sûr qu’il y aura une bonne part du gâteau pour toi. Je veux que tu la protège pendant un moment si elle est encore en vie. T’avise pas de la ramener à son père, elle risquerait de se faire tuer une fois de retour. Non, il faut la mettre en, lieu sûr pendant un moment. » . C’était se qu’avait dit Ab’ à Alexandre juste après le résumé de sa nouvelle Chasse. Monsieur de G, ancien chasseur de Prime de première classe, a eu quelques problèmes avec une Mafia de Métropolitopia du temps ou il était encore de service. Il a une fille Sarah, âgée à peine de quatorze ans, le problème ? Elle est en se moment même retenus en otage par cette fameuse Mafia. Et c’est là qu’on se demande « Mais quelle Mafia ? », et il s’agit comme par hasard du Trident. Le plus gros cartel de la drogue des Terres désolées ! Comme le hasard faisait bien les choses ! Les informateurs d’Ab avaient vus les tortionnaires de Sarah dans un des baraquements des Champs Elimés. Alexandre ne tarda pas à le trouver, deux hommes en costards plutôt bien armés de trouvaient devant à garder bien gentiment l’entrée. L’homme au masque fit mine de passer devant le baraquement mais il le contourna pour voir si il n’y avait pas une autre entrée. Le bivouac était assez grand et possédait même un étage, il allait être difficile d’y entré et difficile d’en ressortir. La chance sourit à l’ancien Tribal et il y avait bien une autre entrée. Celle-ci n’était gardée que par un garde qui regarda avec méfiance le chasseur de Prime. Alexandre saisit sa chance du mieux qu’il put et alla à la rencontre de l’homme. L’homme pointa son arme vers le Chasseur, un pistolet-mitrailleur. Alexandre mit ses mains devant lui pour lui faire signe qu’il ne lui voulait aucun mal et il lui annonça :

- Tout doux l’ami ! Je viens juste me payer mon fix ! T’as vus le truc que j’ai sur la gueule, crois moi c’est pas qu’une muselière ! Il me faut ma dose d’antidouleur tu comprends ?

C’était bien trouver en quelque sorte car l’homme abaissa son arme et lui fit signe de le suivre. L’homme qu’il avait en face de lui était terriblement naïf car il lui tourna le dos et il ne suffit que d’un instant pour qu’Alexandre lui saisisse l’arrière de la tête pour l’abattre contre le mur du baraquement. L’homme s’effondra par terre mais il n’était pas mort, juste inconscient. Alexandre soupira en sachant la sale besogne qu’il allait devoir accomplir. Il prit son fusil du survivant, mis la baïonnette au niveau de la poitrine de l’homme et poussa… C’était pas plus compliqué que ça de tuer un homme discrètement. Il essuya le sang de sa baïonnette sur les vêtements de l’homme et remit son arme dans sa bandoulière. Alexandre le traîna quelques minutes et le plaça dans une poubelle non loin. Il récupéra tout de même le Pistolet-mitrailleur et se rendit compte qu’il ne restait qu’un chargeur… C’était toujours ça de prit.

Il entra dans le baraquement discrètement… Il put voir que la salle était complètement vide mais qu’il y avait deux chemins à prendre. Un qui montait et un autre qui prolongeait dans l’établissement. Le chasseur de Prime en déduit qu’il devait monter en haut, le meilleur endroit pour garder des otages. Alexandre monta les marches petits à petits, ne voulant faire aucuns bruits. Il finit par arriver en haut et il fit face à une porte en bois qui ne semblait pas être très résistante. Alexandre tenta d’ouvrir la porte en tournant la poignée mais manque de chance, celle-ci était fermé à clef. Il fit quelques pas en arrière pour prendre un peu d’élan et donna un bon coup de pied dans la poignée qui sauta sans demander son reste. La porte s’ouvrit sur une chambre à l’odeur plutôt nauséabonde et très sombre. Il regarda du mieux qu’il put et il vit un espèce de lit. Il s’approcha et discerna une forme humain… Il serra son emprise encore plus forte sur le pistolet mitrailleur qu’il avait dans la main et s’approcha encore plus. Il remarqua que c’était une forme féminine, de longs cheveux blonds dépassant de certains endroits et la petite tenue aux courbes montrant une poitrine en pleins développement ne faisait aucuns doutes. Il était maintenant à hauteur du lit et… Il se prit un sacré coup de pied dans l’entre-jambe ! La gamine était bel et bien réveillée, ses deux mains étaient accrochés au lit mais ses jambes étaient libre de leur mouvement. Alexandre tomba à genoux, une main tenait sa précieuse chose souffrante et l’autre le pistolet-mitrailleur. Son souffle se faisait entendre par le micro de son masque et la gamine se rendit compte de son erreur un peu tard. Alors qu’elle allait surement exprimer ses excuses les plus sincères, un bruit se fit entendre des escaliers :

- Saraaaaaaah ! C’est l’heure de la fesséééééééééé…

Merde manquait plus que ça ! Alexandre essaya de se relever en vain pour aller accueillir cette enflure comme il fallait mais il n’avait plus assez de force au niveau de ses jambes après se coup dévastateur. Il pointa le pistolet-mitrailleur vers la porte et dés que l’homme la franchit, il fit feu sans sommation. Il y eu une sorte de surprise mélangé de peur qui s’abattit sur le visage de l’homme quand il vit le colosse à genoux lui tirer dessus. Les balles tirées en rafale par l’arme allèrent de bas en haut, touchant en premier son ventre et terminant sa salve dans le cou. Vus le bruit qu’il avait fait, d’autre n’allait pas tarder à arriver. Il ne tarda pas à se relever, sous le coup de l’adrénaline, et défit les liens de la gonzesse. Celle-ci sauta du lit dés qu’elle put et refit connaissance avec le sol. Alexandre poussa le lit vers la porte, pour en bloquer l’accès aux hommes du Trident. Il regarde la gamine dénommé Sarah dans les yeux, lui fait signe de se ramener et cherche un plan d’évasion. Il y avait bien une fenêtre… Mais à quatre mètres de hauteur… Il fallait tenter le coup de toute façon ! Il regarda par la fenêtre, remarqua qu’elle donnait dans la cour arrière, là ou il était rentré. Il entendit que les hommes commençaient à tambouriner la porte, c’était les deux hommes qui gardait l’entrée. Alexandre ouvrit la fenêtre et fit signe à la gamine de sortir par la fenêtre. Celle-ci jaugea la hauteur et s’aida du rebord pour tomber de moins haut. Elle réussit à atterrir sans se faire mal et Alexandre la vit en train de se sauver. Celui-ci grogna en la voyant s’éloigner, elle ne pouvait pas attendre cinq minutes ? En plus fringué comme elle était, c’était le bon moyen de se faire kidnapper par des Wendigo ! Alexandre sauta à son tour mais la chute fut plus lourde et sa cheville de gauche fut assez douloureuse sur le coup. Il se mit à la poursuite de la gamine. Il n’eut pas beaucoup de peine à la rattraper parmi la foule, ses membres étaient endoloris et Alexandre était un bon coureur. Lorsqu’il réussit à la chopper, il la traîna de toutes ses forces dans une ruelle sombre pour que les membres du Trident ne les retrouvent pas. Alexandre observa l’environnement ou ils se trouvaient : Personne… Il regarda la gamine, elle ne possédait sur elle qu’une petite nuisette assez sexy et des chaussettes à ses pieds, pas terrible pour marcher. Il retira son manteau, se qui eu pour effet d’être fusiller du regard par la gamine. Il rit sous son masque et lui dit :

- Non non je ne vais pas te violer si c’est se que tu crois. Tu ne sais même pas que c’est ton père qui m’a envoyé te chercher hein ? ça ne t’as même pas traversé l’esprit à se que je vois.

Le visage de la jeune fille s’illumina d’un rayon d’espoir. Elle le regarda et lui demanda :

- Et bien qu’attendons-nous pour retourner chez moi ! Mon père doit être mort d’inquiétude !

Alexandre fit un sourire invisible devant la naïveté de la gamine, il lui tendit son manteau, qu’elle prit avec une légère hésitation et il continua :

- Le problème gamine, c’est que ton père a quelque soucie avec le Trident. Si tu retourne chez toi, crois-moi que ton père et toi vous allez le regretter de vos vies. En plus à l’heure qu’il est, ton père doit être ailleurs que chez toi en train d’attendre que les choses se passent. T’as de la chance que ton père soit un bon ami d’Ab’ gamine.
- Ne m’appelez pas Gamine !

Et elle se mit à sangloter, qui savait se que les hommes du trident lui avaient fait pendant qu’elle était séquestré sur le lit ? Vus toutes les drogues qu’ils faisaient, il était même sûr et certain qu’ils la droguaient pour qu’elle ne se souvienne jamais de rien, ni de l’endroit ou elle était. Alexandre lui fit signe de venir. Elle avait mit le manteau du chasseur de Prime. Il était bien trop grand pour elle mais ça allait lui tenir chaud et sa cachait sa nudité. C’était un peu comique mais sa permettait néanmoins de la couvrir un peu. Lui se trouvait en débardeur avec son gilet pare-balle par-dessus. Il regarda dans la rue si il y avait des membres du Trident mais personne en costard-cravate en vue. Il sortit de leur planque, emmenant la gamine avec lui. Il chercha des yeux une sorte de magasin et il fut bien heureux de trouver un marchant ambulant. Après une palabre de quelques minutes, Alexandre réussit à acheté une paire de chaussure pour la gamine pour la modique somme de deux anneaux. Ils marchèrent pendant une dizaine de minutes dans Métropolitopia, esquivant les hommes du Trident du mieux qu’ils pouvaient jusqu’au moment fatidique :

- Tu sais ou tu m’emmène au moins ?

Alexandre n’en avait aucune idée, le Trident avait bien des espions partout, qui sait s’ils n’étaient pas suivis en se moment même ?

Alexandre avait bien une idée. Il avait un ami qui tenait un petit bar pas aussi connus que le BARAKOODA mais ce qui comptait c’était d’avoir une planque. Les hommes du Trident ne connaissaient pas le chasseur de Prime mais ils connaissaient la gamine et il faudrait la camoufler le plus possible. Le nom de son ami était Albert Motte, il avait déjà planqué pas mal de monde qui étaient recherchait par la FNF alors un ami à lui et une gamine, ça pouvait passer non ? Ils passèrent dans les endroits les plus sombres de la ville, bousculant Junkie, prostitué et aux autres personnes du genre jusqu’à arriver au bar de Motte. Le chasseur de Prime entra dans le bar, salua Motte et s’assit au comptoir, la gamine le suivait telle une Ombre. Lorsqu’Albert aperçu Sarah, il annonça d’une voix suave et amicale :

- Sympa ta nouvelle copine Alex’ ! J’savais pas que tu les prenais au berceau maint’nant ! Bon qu’est que j’vous sers les zamoureux ?

Alexandre sourit de bon cœur en regardant l’homme en face de lui (malgré son masque) et il lui répondit d’une voix calme ou l’on pouvait néanmoins sentir une pointe d’impatience :

- Ecoute Albert, j’ai besoin de savoir si ton wagon arrière est libre. On a quelques soucies avec les gars du Trident si tu vois se que je veux dire… Je suis prêt à…

Alors qu’Alexandre commençait à sortir son porte-anneaux, Albert le stoppa direct et lui répondit :

- Alex’… Voyons ! J’vais te rendre se service sans qu’tu débourse un anneau ! T’es un ami et presque un membre de la Famille ! J’oublierai jamais s’que t’as fais pour ma femme…

« Tuer trois pauvres psychotiques pour venger ta mégère ? », c’est se que pensa Alexandre.

- Le wagon est libre, l’autre jour j’te jure ! Y’avais un résistant ! Tu sais ceux qui luttent contre la FNF ! Y m’disait qu’il était sur un gros coup ! Genre qu’ils montaient une véritable organisation !

Pure folie ou simple mensonge pour avoir une nuit de sommeil sous un toit gratuit ? Ça n’avait jamais traversé l’esprit d’Alexandre de se rebeller contre la FNF. Ils étaient là et fallait faire avec. Albert les emmena après une longue palabre dans le fameux Wagon. Il était plutôt discret. Alexandre entra en premier dans le wagon et en profita pour l’inspecter. Il était plutôt classe en vérité : Deux salles, une qui servait de latrine et l’autre de dortoir. Au moins les résidents n’avaient pas à vivre avec leurs excréments auprès d’eux. Bref, ils s’installèrent dans se qui était leur nouveau logis pour la nuit… Alexandre n’arrivait pas à dormir, il y avait quelque chose qui le gênait. Il ne se sentait pas à son aise dans cette planque. Il regarda en direction de Sarah, la jeune fille était enrouler dans le manteau du mercenaire. Le Chasseur de Prime n’arrivait pas à voir si elle dormait mais lui comptait veiller toute la nuit, son napoléon à la main. Alors qu’il commençait à piquer du nez, il entendit un grand vacarme dans le wagon voisin qui servait de Bar à Albert. Alexandre s’approcha de la fenêtre discrètement pour essayer d’y jeter un coup d’œil et il vit des hommes du Trident dans le bar. Notre protagoniste se baissa juste en dessous de la fenêtre, ouvrit le barillet de son Napoléon, vérifie que toutes les balles sont dans le chargeur et attend calmement. Céder à la panique n’entraînerait qu’à une mort certaine. Alors que le calme était revenu, il entendit un violent coup de feu et Albert gueuler :

- Sortez d’ici ou j’vous fais un deuxième trou d’balle ! C’pas des mecs en costards qui vont foutre le bordel chez moi j’vous l’dis !

Il entendit plusieurs hommes lui répondre qu’ils reviendraient demain, beaucoup plus nombreux et qu’il avait intérêt à parler. Après une dizaine de minutes, la porte du Wagon s’ouvrit et Albert entra. Le gérant se passa une main dans le peu de cheveux qu’il lui restait et annonça :

- J’suis désolé pour vous, va falloir que vous vous barriez. Mais j’ai peut être une idée pour vous. Vous z’allez pas pouvoir passer en pleins centre-ville, ils sont des dizaines à vous chercher comme des clébards. Mais juste derrière mon wagon y’à une sortit qui mène vers la rame 616, les nettoyeurs sont passés la semaine dernière donc normalement y’a plus rien. J’vais vous fournir en bouffe et en eau pour la semaine. J’reviens dans un quart d’heure soyez prêt.

Alexandre regarda Sarah et lui fit signe de se lever. Il fallait qu’ils tentent leur chance dans la rame 616 et peut être que ça les mènera vers la sortie. Ils ne pouvaient pas rester dans Métropolitopia de toute façon. Alexandre venait d’avoir une idée ! Lutèce bien sûr ! Cet endroit était le seul lieu ou le Trident n’avait pas une emprise complète même pour ainsi dire nulle. Le chasseur de Prime prépara toutes ses affaires. Un quart d’heure plus tard, Albert revint avec un sac remplis de nourriture de toute sorte et deux gourdes remplis d’eau plus ou moins purs. Ils se firent de brefs adieux et ils partirent en direction de la rame 616. Ils n’eurent aucun mal à entrer dans le long tunnel. Ils marchèrent pendant un quart d’heure et ils trouvèrent une sorte de cabine qui devait servir pour les techniciens d’avant-guerre à se déplacer dans la rame sans se prendre de métro. Alexandre en convint que ça serait un bon endroit pour dormir un peu, il fallait qu’ils se reposent un peu, surtout elle. Alexandre n’avait pas vraiment besoin de beaucoup de sommeil et une heure serait suffisante. Ils entrèrent sans sommation dans la salle qui était bien évidement déserte. Alexandre ferma la porte après l’entrée de la fille et inspecta les lieux. Il y avait plusieurs bureaux d’avant-guerre, des vieilles machines qui ne marchaient plus depuis des années et une autre porte à l’autre bout de la pièce. Alexandre s’assit dans un coin et il dit à Sarah de dormir, qu’il la réveillerait quand ils reprendraient la route. Il déposa aussi le pistolet-mitrailleur à côté de la jeune fille et lui donna l’ordre de l’utiliser seulement si danger il y avait. Celle-ci s’allongea au sol, toujours le manteau du colosse sur son frêle corps et mis l’arme à porter de sa main. Alexandre s’assit sur l’une des nombreuses chaises encore un état de supporter quelque chose, posa son fusil sur la table et contempla son fidèle Napoléon… Quand tout à coup ! Il y eu des grésillements dans les interphones de la salle. La jeune fille ouvrit les yeux, un mélange de surprise et de peur semblait les habiter. Alexandre grogna sous son masque et il dit à la jeune fille :

- Rendors-toi… C’est simplement une de ces vieilles machines qui…

Il fut coupé par une voix cadavérique qui sortit des interphones :

- Bonjour étrangers… Je veux jouer à un jeu…

La voix venait de parler. Alexandre réagit instinctivement à se genre d’événement, il prit son fusil du survivant entre ses deux mains et se leva de la chaise ou il était assit. Il fit signe à Sarah de se lever car il ne voulait pas rester une seconde de plus ici. Il ne savait pas se que les nettoyeurs avaient bien pu rater comme psychopathe ou si ils avaient fermé les yeux sur quelque chose mais se n’était évidement pas bon signe. Attendez une minute, Albert avait bien dit que les nettoyeurs étaient passés… Mais avait-il bien dit qu’ils étaient revenus ? Non… Alexandre était sûr que non maintenant. Il se dirigea vers la porte d’où ils étaient rentrés pour partir au plus vite mais la voix fut plus rapide que lui :

- Je ne ferais pas ça si j’étais vous…

Alexandre était à environ un mètre de la porte quand il entendit quelque chose frapper contre cette porte. Il entendit plusieurs hurlements qui n’étaient vraiment, mais vraiment pas bon signe. Les coups s’accentuèrent jusqu’à se multiplier, ils étaient combien à frapper sur la porte ? Alexandre remercia le ciel que la porte soit une bonne porte en métal bien résistante. Le chasseur de Prime ne savait pas trop quoi faire sur le coup, il chercha un moyen de s’évader de cet endroit et la seule issue semblait être l’autre porte… Mais que pouvait-elle cachée ? La voix résonna une fois de plus dans la pièce :

- Toutes les portes sont fermées. Mais je vais vous donner une chance de vivre, vous et votre amie. Il suffit de jouer au jeu.

Alexandre regarda en l’air et il vit une sorte d’appareil qui le suivait à chaque fois qu’il faisait un mouvement dans la pièce. Il avait déjà vus ça dans des livres et des holo-disques d’avant guerre, ils appelaient ça des Cam’ra ou un truc du genre. Voyant que le chasseur de Prime ne dit mot, la voix continua :

- Qui ne dit mot consent. Quels sont vos noms ?
- Alexandre Fontaine et Sarah.
- Est-ce votre fille ?
- Non.
- Votre femme ? Elle à l’air bien jeune.
- Non.
- Alors que représente-t-elle pour vous ?
- Un contrat.
- Quel sinistre personnage vous-êtes...

La voix s’arrêta un court instant de parler, la toux l’obligeant à s’interrompre. Il reprit :

- Je vois que vous êtes armés, et bien armés. Dîtes moi Alexandre, avez-vous déjà tué quelqu’un de sang-froid ?
- Oui.
- Combien de personnes avez-vous tués ?
- Je ne sais pas. Beaucoup trop.
- Je méprise les meurtriers. Comment avez-vous eu votre masque ? Est-ce un appareil médical ou une muselière ?
- Après une lutte à Mort. C’est un appareil médical.
- Intéressant. Je vois que ce monde à garder un semblant de valeur.

La voix s’arrêta de parler. Sarah regarda Alexandre avec surement l’air le plus effrayé de sa vie qui semblait exprimé : « J’aurais préféré rester dans la putain de chambre où j’étais séquestrée à me faire violer tous les jours ! ». Alexandre se rassit sur la chaise ou il était quand Sarah se leva. Elle était à bout. Elle regarda vers la caméra et hurla :

- Vous êtes un monstre ! Un putain de monstre !
- Oui je suis un monstre. Mais savez-vous se qui a fait de moi un Monstre ? C’est la société dans laquelle vous vivez. Cette société dont vous jouissez de la mort des autres, cette société sans foi ni loi ! Mais trêve de bavardage. Rentrez dans la salle voisine, mes amis ne tarderont pas à rentrer dans cette pièce dans les minutes qui suivent et… Que le jeu commence !

Effectivement, la porte commençait à céder petit à petit. Alexandre ne tarda pas à deviner se qui était derrière. Il y avait une bonne dizaine, voir plus, de Goules Sauvages en train de frapper sur la porte pour se repaître de la chair fraiche qui était dans la salle. Le Chasseur de Prime mit son fusil dans sa bandoulière, prit le sac de provision et il partit vers la deuxième pièce. Il laissa Sarah entrer en première et il la suivit. Il en profita pour fermer la porte derrière eux et de glisser la barre en métal qui servait de verrou. Le colosse observa la salle dans laquelle ils étaient rentrés : Elle n’était pas bien grande et ressemblait plus à un carrefour. Il y avait trop chemins, un qui se prolongeait tout droit, et deux autres allant soit à gauche ou soit à droite. Alexandre regarda en l’air et vit une fois de plus qu’il y avait un autre interphone et une autre caméra. Alexandre patienta quelques instants et la voix se fit une nouvelle fois entendre :

- Bien. Commençons par le jeu numéro 1. Je vais vous expliquer les règles de se jeu. Tout d’abord, l’un d’entres vous doit se désigner pour aller dans la salle à votre gauche, il patientera pendant que l’autre jouera.

Alexandre regarda Sarah dans les yeux et il la guida par l’épaule vers la pièce de gauche. Il se mit à sa hauteur et lui annonça de sa voix la plus rassurante possible :

- T’inquiète pas… Je vais faire le plus vite possible…

Elle le regarda avec insistance. Elle ne voulait vraiment pas être enfermée une fois de plus… Alexandre ouvrit la porte, il n’y avait aucune lumière… C’était le noir le plus total… Sarah entra sans protester, se tourna vers Alexandre avec un regard emplis d’une sorte de haine et celui-ci referma la porte. Il mit la barre comme office de verrou une fois de plus et il se remit au centre de la pièce. La voix donna de nouvelles instructions :

- Bien. Règles suivantes. Dans la pièce d’à côté se trouve trois hommes en cages. Ne faîtes pas attention à leur apparence. Vous devrez tuer ceux qui méritent la mort. A vous de bien choisir. Au fait, vous n’avez qu’une demi-heure pour vous décider car la salle ou se trouve votre amie est infesté de Raliéné. Ils sont eux aussi enfermé dans une cage mais d’ici une demi-heure, je leur ouvrirais les portes. Bon Jeu…

Le Chasseur de Prime ne prit pas beaucoup de temps pour rejoindre la deuxième pièce. La pièce était très bien éclairée et il y avait bel et bien trois hommes en cages avec des baluchons sur la tête. Alexandre s’approcha de la première cage, il y avait un homme assit sur une chaise, patientant surement l’heure de sa mort. Alexandre passa un bras dans la cage et lui donna une légère tape dans l’épaule. L’homme sembla se réveiller sur le coup et poussa un léger crie de frayeur. Le colosse le regarda et l’homme hurla malgré le sac qu’il avait sur la tête :

- Putain laissez-moi sortir d’ici ! C’est vrai que j’ai buté mon frère, c’est vrai que j’l’ai bouffé ! Mais on était perdu dans les métros et fallait bien que l’un de nous survive ! Mais merde, libérez moi j’vous en supplie ! Je ferais s’que vous voulez…

En voilà un qui n’avait pas mit beaucoup de temps à confesser. Alexandre dégaina son Napoléon, le braqua en direction de la tête de l’homme et tira. Et de un. Alexandre se dirigea vers la deuxième cage, passa une nouvelle fois son bras dans la cage, agrippa le col de l’homme et il lui dit :

- Confesse toi et peut être que je te laisserai vivre. Dépêche toi j’ai pas que ça à faire.

L’homme semblait bien éveiller malgré le sac sur la tête. Il y avait des mouvements qui ne trompaient pas. Alexandre le regarda, plaça le Napoléon sur son front et il dit :

- Alors ? J’attends.

L’homme releva la tête en direction de la voix qui lui avait parlé et il lui répondit après quelques minutes de silences :

- Je n’ai rien fait qui mérite la mort.

Alexandre regarda l’homme une dernière fois et tira. Il n’avait pas de temps à perdre avec des menteurs et celui-ci avait pris bien trop de temps pour lui répondre et c’était bien le signe qu’il cherchait quelque chose à dire. Le chasseur se dirigea vers la dernière cage. Le dernier homme avait certes un balluchon sur la tête comme tous les autres mais une barbe grise sortait du trou au niveau de la bouche. Le vieillard lui dit de sa voix tremblante et fatiguée :

- Les règles peuvent être contourné tu sais. Libère-moi et je te montrerai comment faire pour sortir d’ici en vie.

Alexandre braqua une dernière fois son Napoléon sur l’homme et il tira. Cet homme était bien trop naïf ou intelligent. Le colosse regarda autour de lui et constata qu’il avait tué les trois hommes. Avait-il fait une erreur avec le deuxième qui n’avait que démentit sa peine de mort ? La voix lui donna ses réponses :

- Bien joué Alexandre. Vous avez réussit avec brio cette épreuve. Je présume que vous voulez quelques explications ? Le premier homme que vous avez tué était un cannibale, il à avouer avoir dévoré son frère mais il m’a confessé plus tôt en avoir dévoré d’autres. Le deuxième était un vilain menteur, il faisait partie d’un groupe d’hommes se faisant appelé « Les Hurleurs ». Je ne sais pas si vous connaissez leurs activités mais il m’a avoué avoir tué bons nombres d’hommes justes pour les piller. Le troisième était un tricheur, et dans ce jeu : Qui triche meurt. Vous avez accomplis cette épreuve en 17 minutes et 47 secondes, beau score ! Vous pouvez aller chercher votre amie.

Et c’est se que fit Alexandre sans attendre une seconde de plus.

Alexandre ouvrit la porte de la salle ou était enfermé Sarah et il fut soulager de voir que la fille était toujours en vie (et au passage que son manteau n’avait rien, il y tenait comme la prunelle de ses yeux.). Sarah, instinctivement, se blottit contre lui. Alexandre passa une main dans ses cheveux et la rassura. Après se très bref instant de tendresse, il se dégagea de l’étreinte de la gamine et referma la porte. Il se dirigea vers la salle d’après accompagné de la jeune fille, se demandant se que la voix leur avait réservé. Il arriva face à une porte assez massive mais il entendit tout de même du bruit derrière. Il regarda autour de lui et il ne vit aucune autre porte. La voix se fit réentendre :

- Passons à l’épreuve suivante. Dans la salle qui suit se trouve trois de mes amis dégénérés. La porte derrière eux nécessite une clef pour être ouverte. La clef se trouve à l’intérieur d’un d’entre eux. Ce jeu se fera SANS arme et je vous prie donc de bien vouloir ne pas les utiliser. Pas d’entourloupe, je vous observe. Ah oui ! Un gaz très toxique se déversera dans la salle vingt minutes après votre entrée. Que le jeu commence.

Alexandre regarda Sarah et lui dit :

- Je sais pas ce qu’il y a là dedans mais toi tu reste derrière moi. Quoi que se soit c’est très dangereux. Tu m’as compris ?

La jeune fille acquiesça et l’homme se retourna et fit face à la porte. Il se mit à réfléchir un peu avant d’ouvrir la porte et eu une idée : Il allait ouvrir la porte violement et profiter de l’effet de surprise. Il prit un peu d’élan, ouvrit la porte comme dans son plan et se jeta sur la première forme venue. Il ne chercha pas à comprendre ce à quoi il faisait face et il lui mit un coup de poing assez violent pour le mettre à terre. Il se rendit compte que les trois formes étaient des goules sauvages… Sa donnait à réfléchir sur les fréquentations de la voix. Le chasseur de prime donna un violant coup de pied dan la tête de la goule déjà par terre et attendit que les deux autres goules fassent un mouvement. Les Goules n’étaient pas très grandes et semblaient assez décharner, un simple diagnostique rapide permettait de voir qu’elles n’avaient pas gouté à quoi que se soit depuis des jours. La première goule se jeta sur lui dans un hurlement de macchabé et Alexandre le réceptionna avec un puissant coup de pied au niveau du torse pour le tenir à distance. La deuxième goule tenta une approche sur le côté mais le Chasseur de prime lui mit un coup de poing qui lui déboita la mâchoire et l’envoya sur le sol. Deux goules inconscientes ce n’étaient déjà pas si mal. La dernière goule encore debout tenta un dernier assaut sur le Colosse et celui-ci lui saisit les mains au moment ou elles l’atteignirent. Il tordit les poignets et de la Goule de toute sa force quand il entendit un bruit de craquement qui ne signifiait qu’une chose : Qu’il avait brisé les deux poignets. Alexandre le regarda et il lui dit d’un air enragé (qui était beaucoup plus effrayant avec le masque ) :

- Ça fait mal hein ?! Attends de voir se que je te réserve !

Il lui fit une balayette qui l’a mit au tapis. Alexandre se plaça juste au dessus de la Goule qui continuait d’hurler à la mort et celui-ci mit ses deux mains au niveau des côtes de la Goule. « La clef est à l’intérieur c’est ça ? Jouons aux petits médecins… », Suite à cette pensée malsaine, il écarta les côtes de la goule grâce à la force de ses bras et l’éventra du mieux qu’il put avec ses doigts. Il chercha pendant quelques secondes dans le torse de la monstruosité quand il sentit quelque chose de métallique. Il se débrouilla pour la faire sortir et quand il vit se que c’était il sentit un relent d’espoir animé son cœur : C’était une clef ! Il se dégagea de la goule encore hurlante sur le sol et se dirigea vers la porte. Il mit la clef à l’intérieur de la serrure et remarqua que celle-ci refusait de tourner… Il entendit la voix annoncé :

- Mauvaise pioche… Il vous reste dix minutes…

Il y avait donc plusieurs clefs ! Et le maître du jeu ne l’avait bien évidemment pas dit ! Alexandre regarda derrière lui et vit les trois goules toujours au sol. Il enjamba celle qui avait le torse ouverte et alla sur la deuxième. Il fit signe à Sarah de s’approcher et il lui dit :

- Je vais ouvrir celui-là aussi, toi tu restes à côté de moi, je vais te donner la clef et tu vas la tester dés que je te la donne.

La fille lui fit un signe de tête approbateur et attendit. Alexandre ouvrit la seconde goule comme la précédente. Celle-ci rouvrit les yeux en hurlant à cause de la douleur mais Alexandre la fit taire en lui donnant un sacré coup de poing sur la tête. Il fouilla une fois de plus dans le corps pourri de la Goule et il trouva la seconde clef. Il la tendit à Sarah qui ne put s’empêcher d’afficher un rictus de dégout lorsqu’elle saisit la clef du bout des doigts. Elle se précipita néanmoins vers la porte et testa la clef pendant qu’Alexandre se déplaça vers la dernière Goule. Elle mit la clef dans la serrure et celle-ci se mit à tourner ! Le colosse se contenta de donner un très violant coup de pied dans la tête de la Goule et se précipita vers la sortie. Ils entrèrent dans une nouvelle pièce qui semblait un peu plus sûr que celles d’avant…