Nom : Dubiais.
Prénom : Euphème.
Race : Humain.
Date de naissance : 2149 : 28 ans.
Description physique : Euphème est un individu de sexe masculin, de l'espèce
Hetero Sapiens Sapiens. De taille plutôt petite et de constitution frêle, il n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une force de la nature. Son visage sans cesse nerveux arbore deux lèvres un peu trop charnues, des sourcils tombant et un front obscurci par une épaisse tignasse brune et sale. Il a beau ne pas se raser, son faux-semblant de barbe ne parvient à lui donner ni l'air baroudeur, ni l'air féroce ; juste celui d'un type qui a perdu son rasoir.
Autrement, il est plutôt agité ; ne tenant pas en place, le regard un peu fuyant, il peut passer pour un mec un peu louche. Lors de ses longues séances de récupération, il embaume généralement un doux parfum à mi-chemin entre la sueur, le cambouis et la vieille pile usée.
Profil Psychologique : Euphème est un curieux de nature ; il est passionné par les technologies, qu'elles soient d'avant-guerre ou plus récente. Il valorise le savoir et la débrouillardise plus que la force brute, et se considère comme un spécialiste du plan foireux. De façon presque logique, il en est venu à être un bricoleur dans l'âme, rafistolant des robots avec des restes de boîtes à goûter, ou redémarrant un ordinateur à la clé à molette.
En ce qui concerne les relations humaines, Euphème est plutôt sympathique et de bonne compagnie. Parfois même trop, ce qui le fait parfois apparaître comme soupçonneux. Toutefois, il n'en est pas crédule pour autant, et garde toujours un fond de méfiance. Un mec normal aux standards de l'époque ; il tirera s'il le faut, mais n'abattra pas quelqu'un de sang-froid — du moins pas sans une bonne raison.
SPECIAL : Compétence | Strength | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck |
Valeur | 4 | 6 | 3 | 6 | 8 | 5 | 8 |
Biographie : Euphème naquit dans une petite famille de Métropolitopia, fils unique. Son enfance manqua cruellement d'intérêt ; né d'un père nettoyeur et d'une mère femme-au-wagon (entendons par là qu'elle ne travaillait pas), il passa de longues années à courir après des raliénés malades, ou encore à écouter les histoires que racontaient les grands, sur Ginette la Vengeresse.
C'est à l'âge de quinze ans qu'il se prit d'intérêt pour la récupération et la technologie, à l'occasion du passage d'une caravane dans son coin de la ville. Ainsi, il commença à rassembler autant d'objets technologiques qu'il le pouvait, avant de tenter de comprendre comment ils fonctionnaient. Ses essais avaient beau se solder par des échecs, cela ne l'empêchait pas de continuer, au grand dam de ses parents. Qu'allaient-ils faire d'un bricoleur pareil ? Ne pouvait-il pas être comme son père, et son grand-père avant lui ? Nettoyeurs de père en fils, récurer les tuyaux, on avait ça dans le sang ! Et puis, si l'envie prenait, tirer sur des petites bestioles, ça détendait un peu.
Mais cette vie palpitante faite de serpillères et de fusils à ferraille ne l'appelait guère. Il sentait en lui vibrer une autre fibre ; je dirais bien la fibre optique, mais ce serait un anachronisme fatal à son histoire.
Aussi, après quelques années, il embrassa Maman sur une joue, Papa sur l'autre, et décida de se faire récupérateur. Un boulot ardu s'il en était, mais il sentait ce rôle taillé sur mesure pour lui. Il avait l'œil pour repérer les objets qui faisaient bip-bip quand on appuyait sur les boutons, et apportait régulièrement le résultat de ses fouilles au Quai Chinois. Oui, on pouvait dire qu'il aimait cette vie.
Alors, certes, il y avait eu des moments un peu chauds. Deux trois fois, les gangs de psychotiques étaient passé un peu trop près de sa planque du jour. Une fois, il avait croisé un cervignard au coin d'une rue ; mais il ne savait pas qui avait eu le plus peur, de l'animal ou de lui — ils s'étaient barrés en courant dans deux directions opposées.
Des belles trouvailles, ça il en a faites. Deux, je dirais. Quoique ça dépend de ce que vous appelez
bonne. Si ça veut dire coûteuses, alors non ; il a préféré les garder pour lui, que ce soit par fierté ou par économie.
La première est une arme. Eh, il faut bien se défendre dans les Terres Désolées. Il avait repéré un immeuble à moitié effondré qui avait du accueillir une pharmacie autrefois. Sans trop d'espoir, il était entré, conscient que l'endroit aurait déjà été pillé dix fois. C'était bien évidemment le cas ; mais quelque chose attira son attention. La porte de la cave étaient en partie brûlée : toute la partie autour de la poignée avait été arrachée, comme par un tir d'arme à énergie.
Curieux, il descendit les escaliers branlants, son paquetage sur le dos ; et il débarqua dans une scène inhabituelle : il semblait qu'une fusillade s'était tenue ici. Des morceaux de plâtre avaient été arrachés aux murs noircis par les explosions, et ça et là, des pans entiers de cloisons avaient comme fondu. Et il trouva bientôt le responsable : entre des cadavres réduits à l'état de squelette, il mit la main sur une sorte de revolver.
On aurait dit une arme normale ; la crosse était pourtant étonnement lourde, des diodes éteintes courraient tout le long du canon, et un fil torsadé enserrait le tout. Une pression sur un bouton situé près du chien ouvrit le barillet d'un coup, et le fit cliqueter alors qu'il essayait d'éjecter son contenu : une sorte de masse de métal non identifiée.
Ce n'est qu'après une bonne heure de travail qu'Euphème comprit ce dont il s'agissait : c'était là des piles qui avaient, pour une raison obscure, fondu sous l'effet d'une chaleur intense. Il finit par les extraire, décapa le barillet, et tint l'arme dans ses mains. Pour une obscure raison, elle semblait fonctionner comme un revolver classique, mais avec des piles... En effet, lorsqu'il la rechargea, l'arme cracha un jet vert fluorescent qui vient frapper le mur opposé, faisant fondre le revêtement un bref instant. Il ne trouva sur cette arme que trois lettres, gravées sur la crosse : LR6. C'est ainsi qu'il empocha le revolver à plasma.
La seconde trouvaille — au cas où vous auriez perdu le fil de l'histoire — est ce qui lui sert à présent de compagnon.
Euphème était en train de faire un peu de récupération dans un ancien quartier résidentiel lorsqu'il tomba sur le rêve de tout mordu de robotique : un authentique, un véritable, un incroyable... Monsieur Main. La chance avait encore frappé ! En quelques minutes, il parvint à recharger la machine à partir de l'énergie résiduelle de la pile à fission du bac à glaçon du réfrigérateur — vous suivez ?
Le robot ne tarda pas à repartir, mais son module vocal semblait endommagé. Aussi, le jeune homme prit sur lui de le remplacer par un autre, apparemment compatible, qu'il avait trouvé dans un robot-mixer ménager de la gamme "Les bonnes recettes de Mamie Supernova". Malheureusement, il devait avoir manqué un ou deux détails, puisque le Monsieur Main tomba aussitôt en panne. Il parvint toutefois à le relancer, mais les données-mères semblaient avoir été définitivement endommagées, puisque la machine se prenait désormais pour la grand-mère d'Euphème. Enfin, disons plutôt qu'elle avait un éventail de phrases qui allaient de "je t'ai fait une tarte mon chou" à "ta journée s'est bien passée aujourd'hui ?". Un peu dépité mais attendri, Euphème le surnomma Tatie Mimine, et l'emmena pour ses voyages.
Si le robot ne peut lui donner aucun avis constructif sur une situation, il est néanmoins bien pratique lorsqu'il s'agit de porter un sac un peu lourd ; en effet, il obéit à n'importe quel ordre qu'on lui donne, en bon robot domestique qu'il est. Euphème rêve de trouver un moyen de lui installer une intelligence artificielle.
Voilà qui conclut la présentation d'Euphème Dubiais, récupérateur, et de son fidèle compagnon Tatie Mimine. Ce n'est certes pas un héros, mais on fait avec ce qu'on a sous la main...
Statut/Rang/Grade/Classe : Bricolo en vadrouille
Faction : Surivivants des Terres Désolées.
HRP Ancien(s) ou autre(s) compte(s) : Balthazar Jones sur FallRe premier du nom.
Comment ai je découvert le forum : Louet me l'a mentionné.