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| Lois de Mendel / Partie II | |
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Inscription : 04/01/2013 Messages : 60 Tueur de PJ | Sujet: Lois de Mendel / Partie II Mer 18 Juin 2014 - 1:00 | |
| "C'est un original. Un solitaire farfelu, il connait très bien les ruines de la capitale.
Comment il les connait aussi bien ? Surtout ne le lui demandes jamais.
Aussi, fais attention à ne pas faire la moindre remarque quant à son handicap. Ni sur le pourquoi il vit dans la ville goule. Hum. Enfaîte laisses moi lui parler."Leur bref périple toucha à sa fin, découvrant l'immense Louvre, non plus musée mais antiquité lui même, et ses innombrables habitants goules, grouillant de toute part en cette après midi clémente. De là où ils arrivaient, à coté du quartier ouvrier, cela sentait comme dans une décharge. Et on s'y sentait d'ailleurs comme dans une décharge, meme à l'extérieur tout semblait entassé, tentes et "boutiques", plusieurs radcochons puants parqués dans quelques métres carrés à peine, tout les coins recouverts de leur propre déjections. Des rats étendus comme des marchandises ici, un honnête cordonnier là... rien ne semblait avoir bougé et pourtant. Le Louvre, tout comme la cité du métro, avait bien changé. Pour le pire. Les gardiens croisèrent quelques patrouilles de la FNF autour de la ville, les bleus étaient devenus une partie intégrante de la ville, grouillant comme une nuée de mouche autour d'un tas de merde de brahmine. - Tu es au courant de ce qu'il s'est passé ici Léthias ?Mutant obliges, les soldats eurent le duo à l’œil. Un groupe se détacha même pour les questionner brièvement. Les goules, elles, ne se tournèrent même pas à leur passage. Toute avaient déjà croisées plusieurs mutants au court de leur longue vie. Un gosse, humain, neuf ans pour neuf dents seulement, leur proposa de la viande de cochon séchées avec insistance. Une goule reconnu Alain, pour qui ce n'était pas son seul passage en ville, et le salua sans pour autant se lever de son rocking-chair bricolé. Alain stoppa son collègue d'une main, et lui montra du doigt un vieillard plus loin dans la court de pavés brisés du Louvre. Un pauvre infirme en apparence qui portait toute la misère du monde sur lui, et toutes ses affaires. Littéralement, tirées dans un caddie accroché derrière son fauteuil. Suite au tragique et terrible attentat du métro et au regain de xénophobie qu'il engendra, on avait poussé papy aux orties -botter le cul jusqu'à la sortie de la ville en faite-. Peut être parce qu'il n'était pas du genre à se démonter face au moindre problème, ou peut être parce qu'il n’avait nul part où aller, le vieillard errait toujours dans la court de l'ancien musée. - Toi vas te faire enculer, sale enculé ! Fut l'insulte sorti de sa bouche édentée pour mettre fin à une de ses devenues trop nombreuses querelles avec un habitant du Louvre. Il tira un coup sur les rênes de son... ridicule "cochon tracteur" pour s'avancer dans une autre direction. Rapidement stoppé par la puissante odeur corporelle du mutant. - Ah, peau verte, j'me souviens de toi.Il cracha un glaviot gras et marron sur le sol déjà sale. - Nous avons besoin de ton aide, si...- Aide ?! Souffla-t-il immédiatement, faisant comme une allergie aiguë à ce mot. Alain savai pertinement à quoi s'attendre, et n'avanca pas la moindre demande suppliante, pas le moindre argument irrévocable. - Cigarettes ? Files moi ton paquet.Le mutant sortit un de ses paquets de sa poche de pantalon. Les cigarettes étaient devenues subitement un produit très recherchés depuis la fermeture définitive de l'usine radapple. - J'vois qu't'en a un autre dans ta veste. Donnes. Sympas ton flingue aussi...Il ne lui jeta que son deuxième paquet, embrayant directement sans enrobage : - Nous cherchons l'abri 106.Le vieux se pencha sur son fauteuil pour voir Léthias, comme s'il venait de prendre conscience de ce "nous". Il sourit de toutes ses dents jaunes, sa dent noir, et de toutes celle manquantes. - Chaque matin j’apparais, pour ramper à tes pieds.
Je te suis toute la journée, aussi vite que tu puisse pourtant courir.
Et j'meurs presque, sous le soleil de midi.
J'suis qui ? - Spoiler:
Balances ce que tu penses etre la réponse à c't'énigme t'as qu'une tentative. T'prends pas la tete hein, c'pas comme si t'allais mourir si t'échouais quoique... bordel que je m'aime
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| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Lois de Mendel / Partie II Mer 18 Juin 2014 - 8:34 | |
| Léthias avait suivi le mutant jusqu’à la cité goule de Métropolitopia. L’atmosphère avait changé, et l’étrange présence de la FNF n’aidait pas. Les deux Gardiens croisèrent la route d’un vieillard. L’homme ne semblait pas prompt à les aider, même après deux paquets de cigarettes, objet désormais rare. Puis il se pencha vers Léthias.
Une énigme. Tête baissé, sous sa capuche, Léthias sourit avant de répondre. Si seulement l’homme savait qui il avait en face de lui. Car ironie du sort, il aurait presque pu dire que c’était lui, la réponse.
« -Je n'ai qu'une couleur, mais mille formes, collée au sol je m'envole, je suis le soleil, m'évade la nuit, et jamais je ne souffre d’être piétinée. »
Léthias se tut un petit instant, tandis que l'homme enregistrait cette réponse presque aussi énigmatique que la question. L'Ombre releva légèrement la tête, et son regard froid croisa celui du vieillard.
« -C’est bon, ça vous va ? On peut continuer ? »
- Spoiler:
Je fais court, hein. Pas besoin d'un pavé pour répondre à ça.
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| | | Inscription : 04/01/2013 Messages : 60 Tueur de PJ | Sujet: Re: Lois de Mendel / Partie II Lun 23 Juin 2014 - 2:28 | |
| « Je n'ai qu'une couleur, mais mille formes, collée au sol je m'envole, je suis le soleil, m'évade la nuit, et jamais je ne souffre d’être piétinée »Il haussa un sourcil broussailleux, un sourire se dessina sur sa face. - Ah ? Ah... ahahahah ! ahah... Son rire usé dérailla sur la fin, aboutissant à une affreuse toux sèche et un second glaviot brunâtre éjecté direction le bitume poussiéreux où ils s'écrasa mollement. L'étrange vieillard sourit à Léthias, cette tête blonde certainement quadragénaire avait acquis sa sympathie (pour un vieil homme expulsé de chez lui, seul au milieu de toutes ces goules qu'il percevait comme hostile, le moindre peau lisse réussissant à lui arracher un sourire constituait une de ces interaction sociale vitale pour le genre humain). -Oui... Oui. L'ombre vous avez trouvé. Vous aurez bien besoin d'en être si vous escomptez arriver jusqu'à l'abri 106 en un seul morceau.Grattant sa barbe d'une main distraite, dents serrés et yeux soudain exorbités, il lança pensif : - Oui...Oui, territoires très très dangereux. Loin au Sud. Long chemin.
Ton BEC Alain, que j'vous indique l'emplacement sur la carte.Il le prit, pianota sur les touches avec dextérité, s’arrêtant une seule fois pour calmer son cochon qui commencé à s'affoler de l'odeur puissante du mutant. Le lieu marqué, il tendit le BEC à Alain, mais sans le lui lâcher une fois que le gardien mit la main dessus. Le vieillard les fixa tour à tour, un sourire macabre figé sur sa face ridée. - S'ils vous attrapent... Et ils vous attraperont croyez moi, ne vous laissez surtout pas capturer. Tourner plutôt votre flingue contre vous même et grillez vous la cervelle histoire de vous éviter le pire. Oh oui, le pire.
Et ne croyez pas pouvoir les tenir en respect, vous n'avez aucunes chances contre eux. Oui... Oui, croyez moi. C'est là bas que j'ai perdu l'usage de mes jambes ... Obligé de survivre en rampant pendant trois jours. Trois putains de jour aplatit au sol, tenu éveillé et rendu fou par la douleur. Ouais, jusqu'à ce qu'un groupe de prospecteur ne tombe sur ce qu'il restait de moi.
Je vous dis donc adieu. Et vous souhaite beaucoup de chance pour avoir une mort rapide là bas.Il tira un coup sec sur les rênes de son canasson couinant, roulant ailleurs sans livrer plus de précisions. Alain le regarda partir, stoïque aux cotés de son collègue. Il se tourna d'ailleurs vers lui lentement et dis, calmement : - La première fois que je lui ais parlé, il m'avait confié avoir perdu ses jambes face à un mollusque vitreux gigantesque alors qu'il était pêcheur, sauvé de peu par les Séquanes.
La seconde fois, il m'a dis les avoirs perdus lors d'un accrochage entre FNF et psychotique au milieu duquel il s'était trouvé lui et quelques collègues récupérateurs. ... Sa véritable histoire je ne pense jamais la connaitre. Mais une chose est sure : ses indications ont été à chaque fois des plus précises.
Informes le Temple veux tu. Conclu-t-il en se tournant vers le Sud d'où apparaissait à la cime des toitures des lointains bâtiments, d'immenses nuages d'un gris sombre profond, plombant le moral à leur seul vue. Le fin sourire qu'Alain avait porté jusque là se décrocha pour faire place à une mine des plus inquiète. * * * Quatre heures de marche rapide. En cette fin d’après midi, le soleil encore haut aurait du réchauffer leur vêtements et leur peaux, se refléter sur les carcasses de voitures et miroiter agréablement sur les toitures et gouttières centenaires... Il n'en était rien. Le soleil avait disparu, totalement disparu, étouffé par ce tapis de nuages noirs menaçant et compact ne laissant filtrer aucune lumière. Pas de vent ni de pluie. Seule une atmosphère pesante et oppressante, le bitume relâchait la chaleur emmagasinée durant la matinée, faisant désagréablement suer les gardiens sous leur seconde peau. Un paysage désolé, des bâtiments en ruines... mais surtout le manque cruel de la présence d'autres humains, goules ou mutants. Un silence presque total... un silence qu'on aurait voulu total même si affreusement déprimant, plutôt que de le voir par moment déchiré par des hurlements bestiaux, plus ou moins lointains... mais à chaque fois non identifiable. Quel sorte de monstruosité pouvait être à l'origine de tel ou tel cris ? Seul ou en meute ? Et surtout : proche ou lointain ? Toutes ces inconnues plongeait les gardiens dans un certain mal aise, les obligeant à se maintenir dans un état d'alerte maximal en permanence. Un grattement par ci, un rétroviseur qui se détache d'une bagnole juste là, des ombres fuyantes aux fenêtres des bâtiments croulants ; tout un ensemble d'élément maintenant une pression constante depuis plusieurs heures sur les épaules des deux gardiens. Et cette affreuse impression, à chaque fois que l'on marchait sur une route totalement déserte dans un arrondissement absent de toutes présences humaine civilisée, cette impression d’être constamment épié. Heureusement le chemin touchait à sa fin. Encore une heure et ils y seraient. Il était temps de faire une pause. Peut être la dernière avant un bon bout de temps. * * * Le duo vérifia chaque recoin de chaque pièce et deux fois, avant de poser leurs bagages. Alain sortit réchaud et ration avant de se poser lourdement sur le plancher grinçant, dos au mur. C'était dingue de voir à quel point le simple fait de s'asseoir après une très longue marche était agréable. Le dos et les épaules légères maintenant délestées de leur chargement, ses muscles se détendirent enfin. C'était pile le moment pour s'en fumer une tien. Le mutant tata alors plusieurs de ses poches avant de se souvenir avec amertume les avoirs toutes troquées contre une information il y a peu. Merde. Il décida d'occuper sa bouche à parler puisqu'il ne pouvait fumer : - Toujours pas d'initié sous ton aile depuis tout ce temps Léthias ? Un gardien avec autant de galon que toi... hum, les Bergers décideront bien assez tôt de t'en imposer un ou une m'est d'avis. A moins que tu ne passes berger avant, ah !Alain faillit dégainer son arme en entendant un bruit. Seulement son BEC venant de recevoir un message de la gardienne Lamarre au Temple. Eloise a prie toute une équipe d'initiés avec elle pour déchiffrer le journal crypté du docteur Q. Ils avancent bien.
La femme de Quintinus se nomme Léa, c'était une brillante informaticienne belge travaillant pour Triskellis, chargée de sécuriser tout leur système informatique. On en sait pas plus sur elle, il n'y a que quelques fragments sur son sujet. Et beaucoup de parties illisibles.
Paul lui travail pour Vault Tech France, ingénieur architecte, il conçoit les portes anti-atomiques et leur système d'ouvertures. Mais il est rapidement muté, en 2067 enfaite :
[illisible]enfin ! Pour un quotient de 142 il était temps qu'ils me remarquent.J'ai passé leurs misérables tests d'aptitudes[illisible] une insulte à mon intelligence, passé haut la main. Même ma femme aurait pu y arriver !Je quitte donc mes bureaux exiguës et mes collègues à l’intellect inférieurs ; me voilà Échelon 6 !Il est temps d'utiliser mes talents à un travail réellement à ma hauteur.[page manquante]dans ces laboratoires comme un gosse dans une chocolaterie suisse. C'est ici que l'on pose les vraies questions. Et c'est à moi d'y répondre ! [illisible]mais aussi les effets combinés VEC et radiations, il n'y avait que moi pour y penser évidement. Et les effets d'un enferment prolongé sur plusieurs générations ? Que faut il à un habitant d'abri pour ne pas sombrer dans la folie ? Quelles sont les limites de l’être humain ??[illisible]et quelles sont mes limites à moi ? On travail jusqu'à douze heures par jour ici et pourtant il reste tant et tant à faire... et tant à voir. A cet étage même mis à part mon bureau, les toilettes et l'ascenseur, qu'ai je vu ? C'est pourtant ici, au niveau -6 qu'est basé le département de recherche.[illisible]pas d'inquiétude, je devrais y travailler bientôt. ENFIN.Après tout ces mois de recherches théorique, je pourrais mener mes tests sur de vrais sujets ![pages pas encore décryptées]
Rien d'intéressant pour nous, aucune mention du cube. Je vous tiens au courant de l'avancer du décryptage.
Faites bien attention à vous.André se remit debout pesamment, laissant éparpillés là tout les déchets de sa ration. Il empaqueta le réchaud, vérifia son flingue et enfila son sac à dos. Dehors toujours cette même rue vide, ce même ciel peint d'un triste gris. Il pensa à l'Ordre et au Temple. Il pensa à Métropolis, à l'attentat et ces milliers de morts. La mine sombre il se remit en route avec Léthias. - Spoiler:
Continues jusqu'à l'abri 106. La porte est fermée, vous n'avez pas les connaissances pour l'ouvrir
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| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Lois de Mendel / Partie II Mer 25 Juin 2014 - 17:46 | |
| Sur la route. Quelque part au Sud
Les deux Gardiens s’étaient remis en route, direction l’abri 106. Quatre longues heures de marche, et ils n’étaient pas encore arrivés. L’homme et le mutant commençaient à s’éloigner des lieux qu’ils connaissaient bien, pour s’aventurer dans les régions plus sauvages des Terres Désolées. S’y promener n’était pas de tout repos, mais rien que la présence massive du mutant était dissuasive. Et puis Léthias gardait un œil sur son bracelet radar, et avait ses deux HG-23 à portée de main. Les deux Gardiens discutèrent, histoire de passer le temps. Le ciel était gris, et rien ne bougeait à l’horizon ; bref, pas la meilleure balade qui soit, surtout quand les deux portaient sur le dos un lourd sac remplis de matériel en tout genre.
« -Un Initié ? J’ai failli y avoir le droit l’an dernier, mais ils ont eu besoin de moi à la dernière minute. Et puis être Bergé… Juste avant que les Illuminés ne détruisent Métrop’, ils m’ont clairement dit qu’il me manquait une dernière chose pour être Berger. Je ne sais pas vraiment quoi, et à vrai dire… Etre berger ça voudrait dire rester coincé au Temple… Et ça m’énerverait assez vite. -Tu m’étonnes. Bon, encore deux petites heures et on devrait y être. -On a bien fait de partir tôt ce matin. -Carrément. »
Le ciel restait couvert au-dessus d’eux. La pluie menaçait de tomber à chaque instant, mais pour le moment, ils étaient encore au sec. Léthias était songeur, après les dernières informations reçues d’Eloïse Brunet. La jeune Gardienne avait fait partie de la mission JEK, et Léthias savait que si quelqu’un pouvait faire n’importe quoi avec de l’électronique, c’était elle. Le mutant s’aperçu que l’Ombre semblait pensif.
« -Se passe quoi ? -La dernière fois que j’ai visité un labo Vault-Tech, le plus haut niveau d’accréditation était cinq ; et le JEK, ce n’était quand même pas le petit projet du jour. Et ce type serait échelon six ? -Ce sont peut-être les sous-divisions d’un niveau ? -Je ne compterais pas trop là-dessus. J’espère que le voyage vaut le détour. En tout cas, si on croise une IA de Vault-Tech, ne lui fais pas confiance. Et regarde partout autour de toi, surtout derrière. -Pourquoi ? -Parce que j’en ai déjà croisé, une IA Vault-Tech. Et crois-moi, elles sont dangereuses. -A quel point ? -Au point de menacer de faire exploser des centaines de mètres cubes de roche et de terre sur ta tête, en t’ayant brulé vif avant. -Ah. Pas mal, en effet. »
Léthias exagérait à peine. C’était le funeste sort que Calypse lui avait originellement réservé avant que les choses ne changent, et que la mission ne s’achève… Brutalement, pour ainsi dire. Les deux Gardiens continuaient de s’approcher l’abri 106, qui devait être ouvert. Il y avait peu de chances qu’ils y trouvent l’héritier de Quintinus, mais pour le moment, c’était leur seule et unique piste. Ce qui leur importait réellement, ce n’était pas temps l’héritier, mais plutôt son ADN. S’ils trouvaient des échantillons génétiques, cela pourrait suffire. Deux heures plus tard, Léthias et Alain arrivèrent devant des collines désertiques. Cela semblait correspondre à l’endroit indiqué par le vieillard de de Nécrotopia. Léthias n’avait pas cherché à savoir qui il était exactement, la seule chose qui importait c’était qu’il puisse indiquer le chemin de l’abri 106. L’ancienne route d’asphalte sur laquelle ils marchaient laissa la place à des sentiers poussiéreux et caillouteux, alors qu’ils commençaient l’ascension d’une première colline. Arrivés dans un creux, ils ralentirent le rythme, cherchant le signe qu’ils espéraient trouver.
« -Alain. »
Léthias désigna un amas de rocher de la tête. Les deux gardiens suivirent la piste formée par ces petits tas de cailloux se succédant, et finir par arriver devant un bâtiment, apparemment anodin. Mais celui-ci devait vraisemblablement cacher l’entrée de l’abri. Pas la peine de le fouiller, il avait dû être retourné de fond en comble quand les survivants avaient quitté l’abri souterrain. Les deux Gardiens entrèrent dans le bâtiment, éclairé par quelques rayons de lumières, qui perçaient à travers les fenêtres. Léthias attrapa la lampe torche accrochée sur le côté de son sac à dos, pris un HG dans l’autre main, et regarda son bracelet radar. Ce dernier était jours vierge de signaux.
« -Bon. Trouvons cette foute entrée. -Suffit de chercher l’endroit qui descend le plus. »
Le tour du rez-de-chaussée du bâtiment fut vite fait, et ils ne tardèrent pas à découvrir un large escalier s’enfonçant dans l’obscurité. Une douzaine de marche, un petit palier, encore une douzaine de marche. Une sorte de salle, avec de chaque côté des portes aciers déjà ouvertes, mais qui devaient pouvoir être poussées à la main. Ils arrivèrent bientôt dans un large tunnel. Visiblement, ils étaient arrivés à destination. Léthias braque sa lampe torche devant lui, et distingua un grand « 106 » incrusté dans une porte. Mais ce qu’il vit juste après ne lui fit pas plaisir…
« -Là, on va voir un problème… -En effet. -Il n’était pas censé être ouvert cet abri ? »
Devant, la porte de l’abri était fermée. Presque scellée depuis le jour de sa fermeture. On pouvait presque croire que l’abri n’avait jamais été ouvert. Et les deux Gardiens se retrouvaient dans une drôle de situation… Comment allaient-ils faire pour ouvrir cette foutue porte ?
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