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Inscription : 16/04/2014 Messages : 8 Alain de Saint-Phalle | Sujet: Lois de Mendel Mar 6 Mai 2014 - 22:01 | |
| PV : Léthias Osniaril --- INTRODUCTION --- ------------- «Les archivistes voudraient votre expertise sur les chances de retrouver un descendant viable.»«Pourquoi le cas Quintinus est-il aux mains des archivistes ?»«Plus de gardien titulaire sur le dossier, il est passé de la recherche aux archives, la requête vient de leur part.»«Très bien, j’y jetterai un coup d’oeil...»L’initié marqua son insistance d’un grattement de gorge tandis que ces joues viraient aux rouges.«Ils ont déjà mis à votre disposition le cube ainsi qu’une sélection d’ouvrages. Ils...»Passant la main dans ses cheveux, le jeune homme évitait du regard le mutant face à lui.«...Ils apprécieraient que vous puissiez faire vos recherches aux plus vites, gardien.»«Et ils m’envoient un initié pour me dire ça...»Lorsqu’il passa à hauteur du jeune homme, le mutant lui tapa gentiment sur l’épaule.«Pas facile le passage chez les archivistes hein ?!»Mais qu’importe ses mots, le mutant prenait tout droit la direction des archives, il savait pertinemment qu’il ne fallait jamais froisser les bibliothécaires au risque de voir un prototype mettre des heures à être retrouvé lors de la prochaine visite.--------------- Parmi les archives, il était là, trônant de manière presque arrogante à la vue de chaque gardien, le cube Quintinus. Inouvrable, inviolable et d’une résistance à faire pâlir une armure assistée. Le Dr Quintinus était de toute évidence un génie pour réaliser un pareil objet, la technologie de verrou à ADN était déjà une découverte en elle-même, mais réaliser une pareille sécurité ne pouvait que signifier d’un objet d’une plus grande valeur encore à l’intérieur. Les documents et holodisques de Triskielis où le nom du scientifique apparaissait étaient rares, seul son journal avait permis aux gardiens d’en apprendre plus sur lui et sur son cube.La salle des archives était vide, les lumières étaient toutes éteintes sauf une petite lampe d’une longue table d’étude où c’était installé le mutant. Lorsqu’il avait commencé ses recherches, les initiés étaient venus réviser en nombre et la pièce semblait vivre puis au fil des heures elle s’était appauvris de sa populace. La nuit était tombée depuis un certain temps déjà. Les mégots de cigares et cigarettes qui siégeaient dans le cendrier ainsi que l’amas d’archives divers sur la table du mutant révélaient malheureusement l’absence d’avancé sur l’artefact.Il fallait absolument trouvé un descendant direct du Dr Quintinus, mais en considérant l’année d’écriture du journal son enfant était certainement déjà mort et il fallait espérer que celui-ci est eu une descendance, peut-être même à songer à une autre génération. Beaucoup trop de variables inconnues se disaient le mutant, et en considérant le brassage génétique plus dur serait alors d’identifier ce fameux descendant et la combinaison génétique du cube pouvait en être compromise, un véritable casse-tête. S’il y avait descendant, il viendrait forcément d’un abri. Il pouvait être tribal, un enfant de Metropolitopia, pire, une goule de Necrotopia ou encore enfermée dans sa prison d’acier. Sans piste, autant ne pas commencer à chercher.Dans un long soupir, le gardien passa ses mains sur son visage comme pour chasser la fatigue et se reconcentrer. Il saisit à nouveau le journal du docteur, toujours à la même page, celle révélant que sa femme avait trouvé une place dans un abri parisien. Malheureusement pas de chiffre, pas d’emplacement, aucune donnée exploitable, le néant. Il ne restait plus grand-chose à lire, seuls quelques journaux de missions de gardiens dans lesquels Alain savait n’avoir que peu de chance de trouver le moindre indice, mais toutes les autres solutions qui lui venaient à l’esprit étaient épuisés et la liste des abris qu’avaient pu compiler les gardiens au fil du temps ne lui était pour l’instant pas d’une grande aide.Son paquet de clopes était vide, plus rien à se mettre sous la dent et tout ce temps perdu sans le moindre indice notable. Il fouilla son manteau posé sur la table en espérant y trouver une sèche insoupçonnée, mais rien. Le placard de la chambre qu’il occupait, il était sûr d’y avoir encore un paquet entamé. Alors qu’il commençait à ranger les divers documents mis à sa disposition, il aperçut du coin de l’oeil une ombre par-dessus son épaule. Légèrement surpris, le mutant lâcha un ouvrage qui vînt s'écraser au sol, Tribalisation, arts et folklore post-nucléaire de la Gardienne Ambre, oeuvre plus connue sous le nom du livre d'Ambre. |
| | | Inscription : 15/02/2013 Messages : 286 Léthias Osniaril | Sujet: Re: Lois de Mendel Mer 7 Mai 2014 - 21:44 | |
| Temple des Gardiens. Quelque part sous Métropolitopia.
Pour une fois, Léthias avait un temps de temps devant lui. Après les évènements des Illuminés, du laboratoire Triskelis, et tout ce qui s’était passé avant, il avait besoin de repos. La vie dans les Terres Désolées usait les hommes bien plus rapidement qu’avant, et à trente-huit ans, il en paraissait bien cinq de plus. Quelqu’un frappa à sa porte avant de rentrer.
« -Léthias ? Ça va ? -Ouai. Je somnolais. Se passe quoi ? -Je pense que tu peux écourter ton repos. Les Bergers veulent te voir, et ils ont déjà discuté avec un autre Gardien. Enfin, ils ont envoyé quelqu’un le lui dire. -Sérieusement ? Ils ne peuvent pas se passer de moi cinq minutes ? -On dirait que non. -C’est qui l’autre, en fait ? -Alain de Saint-Phalle. -Ah. Un sacré morceau lui. Tiens, je ne suis jamais allé me balader avec lui d’ailleurs. -Bah, une fois que ça sera fait… Il restera qui ? -Bankolé ? -Ah. Ouai, bon bah… Peut-être une autre fois ! -Comme tu dis. Bon, je me réveille et je monte voir les pontes. »
Le Gardien se leva doucement, et fit craquer ses vertèbres cervicales, avant de monter parcourir les froids couloirs du Temple jusqu’à la salle des Bergers. Cette fois, rien de pressant, aussi prit-il le temps, pour ne pas arriver essoufflé dans la salle, comme la dernière fois. Le Gardien venu frapper à sa porte, qui était assis à son bureau devant l’entrée de la salle, lui fit signe d’entrer. Léthias frappa donc à la lourde porte, avant d’entrer dans la salle en la refermant derrière lui.
« -Bergers. Vous vouliez me voir ? -En effet, Gardien Osniaril. Vous a-t-on informé de la situation ? -On m’a fait comprendre que vous aviez besoin de moi. -En effet. Que savez-vous du Cube de Quintinus ? -Inouvrable à moins d’avoir l’ADN d’un descendant. Quoique, maintenant, avec la Lance de Feu… Mais surement trop risqué. -Et concernant l’héritier ? -En admettant que sa femme a bien trouvé refuge dans un abri, on ne sait pas lequel, et nous ne savons s’il est encore fermé. S’il s’est ouvert, l’héritier potentiel a du s’évanouir dans la nature. Et pour le retrouver… -Que feriez-vous donc ? »
Léthias réfléchit un court instant, cherchant une possibilité, une solution que les Bergers pouvaient ne pas avoir envisagé. Une lui sauta presque immédiatement aux yeux.
« -Calypse. -Hein ? L’IA ? -Elle-même. Je ferais convoyer le cube jusqu’au Bois de Boulogne. Si Calypse n’est pas l’ADN, elle reste néanmoins l’IA la plus performante que j’ai vu, et surement avec la plus grande base de donnée Vault-Tech existante. Si quelqu’un, où quelque chose, dans les Terres Désolées, peut ouvrir cette boite, c’est surement elle. -L’idée est tentante, mais bien trop risquée. Nous réfléchissons encore sur la suite à donner à votre précédente mission au Bois de Boulogne. -Vous connaissez déjà ma position là-dessus. -En effet. Mais vous serez bientôt fixé. En attendant, vous allez vous pencher sur le Cube, avec le Gardien Saint-Phalle. -Si je puis me permettre, Bergers, pourquoi moi ? -Disons qu’avec la mission JEK et l’autre laboratoire de Triskelis plus récemment, vous avez acquis une certaine expérience dans le domaine des mystères d’avant-guerre. Le Gardien Saint-Phalle doit déjà être aux archives. Je vous conseille de le rejoindre au plus vite. -Très bien. Par quoi commence-t-on ? -A vous de voir. L’enquête sur le Cube est au point mort. Vous pourriez recommencer de zéro que cela ne changerait rien. -Autant jeter un coup d’œil sur ce qui a été fait auparavant. Puis il faudra surement s’attaquer à la liste des abris. »
Léthias s’inclina, avant de quitter la salle. Il se retrouva dehors avec le Gardien, toujours assis à son bureau.
« -Alors ? -Le Cube Quintinus. -Sérieusement ? -Ouai. -Tu as le don de te faire confier des missions impossibles, hein ? -En effet. Enfin, on verra bien ce que ça donne. »
Léthias repassa par sa chambre, et prépara, par mesure de précaution, un petit sac. S’il devait partir dans l’urgence dans les Terres Désolées, mieux valait être prévoyant. Une fois cette formalité accomplie, il se dirigea vers les vastes archives du Temple. Poussant les portes, il aperçut la silhouette massive du mutant avec qui il devait travailler. Il s’approcha de lui, alors qu’Alain consultait un quelconque doucement à sa disposition. Quand l’ombre humaine passa au-dessus de l’épaule du mutant, ce dernier laissa tomber son ouvrage, avant de le récupérer et de se retourner. Même assis, le mutant était plus grand que Léthias, et seul le renfoncement du sol autour du Cube avait permis à la tête de Léthias de passer par-dessus l’immense épaule verdâtre.
« -Salut Alain. Apparemment, on va devoir s’occuper de ce satané cube ensemble. »
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| | | Inscription : 04/01/2013 Messages : 60 Tueur de PJ | Sujet: Re: Lois de Mendel Mar 17 Juin 2014 - 3:17 | |
| Penchée sur le cube, fixant depuis plusieurs minutes le mystérieux objet comme si son regard de glace allait briser son enveloppe, la gardienne Lamarre -en charge de l’enquête autour du Cube Quintinus depuis qu'elle l'avait découvert voilà quelques jours- s'adonnait en réalité à une vertigineuse gymnastique d'esprit, se balançant d'une idée folle à une autre s'articulant sur une question simple mais aux possibilités infinies : Mais que pouvait bien contenir cet étrange Cube ?Là, se glissant comme une ombre au milieux de ténèbres, la Bergère Vestral apparue. Se posant à coté de la gardienne, celle ci eut le respect de ne pas interrompre le fil de pensées brûlantes qui torturait l'esprit de Lamarre. Pourtant, quant cette dernière se tournit enfin vers son ainée, celle ci se permit sadiquement de rajouter des braises dans le brasero d'idées fumeuses de la gardienne : - Qu'y a t-il de pire ? Ne jamais connaitre ce qu'il contient... Ou le découvrir, et le regretter amèrement, à tel point qu'on aurait préféré ne jamais l'ouvrir ?Effarée, la gardienne ne put, et n'aurait de toute façon sut, dire quoi que se soit. - Nous venons de mettre Alain et Léthias sur l'affaire. Le décryptage du journal du Docteur Quintinus avance-t-il ?La gardienne opina mollement. Elle en avait passée des nuits blanches à se casser la tête sur ce... casse tête. Ce génie fou qu'était Paul Quintinus avait crypté son journal... et chaque page avec un "code" différent. Sans compter le fait que certains bout de page étaient devenu illisible, et d'autres étant malheureusement absent. Restons positif se dit elle. On a tout de même réussi à mettre la main dessus ! Et puis allons voir comment avancent le mutant savant et "l'agent spécial" Osniaril...Elle se faufila difficilement dans les boyaux de la salle des archives. Lamarre, la cinquantaine, avait toute la stature d'une de ses anciennes institutrices de collège privé, le genre à botter le cul jusqu'à envoyer en orbite la marmaille trop dissipé au retours de la récréation. Cheveux grisonnant et raide, regard gris et sévère, chemise et pantalon gris sans un plis. Une fois les deux gardiens trouvés, Lamarre les salua amicalement. Léthias et Alain suivaient la dernière piste en date, plus fraîche qu'une de ses merdes sur laquelle ont marches au petit matin en étant pressé ; une piste sur l'abri dans lequel la femme -enceinte !- du docteur Quintinus serait allée. Une découverte du à Éloïse Brunet il y a quelques heures à peine, la jeune femme avait réussi à décryptée une page entière du journal alors que son aînée Lamarre n'avait que vaguement compris le sens de quelques phrases en plusieurs jours. Pas si dispensable que cela finalement dans cet enquête, car Lamarre ne mit pas longtemps à deviner de quel abri il devait s'agir. - Abri 106.Le mutant s'appuya sur son dossier, faisait crier sa chaise de douleur et de craquements. - Ouvert en 2130. Il est possible qu'un ou des petits fils de Paul Quintinus en soient sorties... mais survivre, dehors ? La probabilité est faible. Les retrouver ? Encore plus faible.- C'est notre seule piste. Mais je suis certaine qu'on trouvera un registre de naissance ou de recensement dans cet abri. Nous pourrions etre fixé sur la descendance de Quintinus.- Retrouver ses héritiers... ce sera la tache la plus dure, la plus longue.- Pas si sur. Souffla Lamarre, désabusée. Aucune idée d'où ce trouve cet abri... Nous n'avons rien là dessus.Elle se passa une main dans les cheveux, ils venaient à peine de trouver un indice que la suite lui paraissait insurmontable. Pourtant, Alain lança posément, une de ses lourdes mains sur l'épaule de la gardienne : - Je crois savoir qui pourrait nous aider. SUITE |
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