Age IRL : 40 Ville IRL : Evian Inscription : 14/06/2013 Messages : 63 Gabriel Padalecky | Sujet: Gabriel Padalecky (Futuradma) Jeu 19 Déc 2013 - 17:59 | |
| Gabriel PadaleckyDossier N° 17-FFK-03H
• Age : 141 ans. (29 ans) • Race : Humain. • Faction : Survivants des terres désolées. • Statut/Métier : Homme glaçon.
|
Compétence | Strong | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck | Valeur | 6 | 5 | 5 | 6 | 6 | 7 | 5 |
|
Description Physique Ses cheveux bruns comme la nuit, en dégradés, originaire d'un rapide passage au sein de l'armée française d'avant-guerre, soulignent avec élégance son visage parfaitement asymétrique ainsi que l'absence d'imperfections ou de cicatrices sur sa peau très légèrement bronzée. Son regard sévère, inquisiteur, semblant scruter vos moindres détails est quand à lui adouci par la multiplicité des tons de bleus composant ses pupilles. Un regard qu'il tient de son paternel, un ancien policier de la criminelle de Paris et sa proche banlieue. Le reste du visage somme toute assez banale, complèt à merveille ce visage, une « gueule d'ange » comme le surnomme affectueusement sa mère.
Homme de taille moyenne (1m80 pour 90 kilos), le corps musclé et sculpté par des années de sport universitaire et un faciès plus qu’avantageux, Gabriel est ce qu'on pourrait appeler l'archétype de l'homme moderne d'avant-guerre. Du moins, celui que l'on pouvait apercevoir sur les affiches publicitaires vantant les qualités du travail et du sport, avant l'occupation chinoise, avant les bombes... Mise à part une légère cicatrice sur le coté droit du bas du ventre dut à une intervention chirurgicale, l'appendicite, Gabriel ne présente aucun signe particulier, aucun tatouage.
La démarche fière et droite comme lui a appris son père, notre homme peut passer pour quelqu'un de fière et hautain. Ce qui est à moitié vrai quand on connaît bien l'homme sous le manteau. Il en joue même volontiers lorsque les circonstances le permettent. A son époque bien entendu... Quand le citoyen moyen ne se promène pas avec une arme... Et quand sa maladie du cœur, récemment apparu, ne le fais pas s'effondrer sur place, la main sur la poitrine et le corps en sueur. Description psychologique Éduqué par l'amour et la tendresse de sa mère et les absences et maltraitances de son père en une période de crise monétaire sur fond de guerre, Gabriel est globalement quelqu'un d'assez stable. Entendons-nous bien, il n'a pas de troubles mentaux, pas de troubles de la personnalité grave. Mais il a ses qualités et ses défauts comme la majorité des gens de son époque, comme tout le monde.
Travailleur, rigoureux et volontaire dans ce qu'il entreprend, la réussite l'a souvent accompagné tout au long de sa vie d'avant-guerre que ce soit professionnellement ou sentimentalement mais en contrepartie, l'échec, le rejet sont sources de colères, de frustrations, de mauvaises fois. Il lui faut toujours un peu de temps pour se relever, sortir la tête de l'eau mais il y arrive toujours, comme une mauvaise herbe poussant à travers les dalles de votre terrasse de jardin.
Humainement, notre homme est quelqu'un d'assez réservé, restant à distances, n'aimant pas parler de sa vie à des gens qu'il ne connaît pas ou à peine. Bien que pour son travail de commercial dans la publicité, il lui arrive de faire l'effort de divulguer quelques bribes d'information à ses clients afin de les mettre en de bons termes et en confiance concernant de futures transactions . Avec ses proches et ses amis, il en est tout autrement, sympathique, jovial, ouvert et prêt à tout pour vous aider dans la mesure de son possible bien évidemment. Biographie Gabriel ou « Gaby » est née en 2037 au sein d'une famille modeste de la banlieue parisienne d'avant-guerre. La famille Padalecky, composé de Marianne, mère au foyer et femme sans histoire, sauf celles de son mari, André, policier à la criminelle de Paris et homme violent de surcroît sur les membres de sa famille... Presque une famille comme tout le monde en bref... L'enfance de Gaby fut plus que banale malgré les tensions familiales avec son père et le contexte mondiale dans lequel il grandit ; la crise monétaire de 2047, l’épidémie de la nouvelle peste de 2053, les conflits au moyen orient. Tout cela lui passait par-dessus la tête, à son jeune âge, et malgré les fréquentes tirades de son père concernant la Troisième guerre mondiale qui ne tarderait pas... Vieux fou pensait Gabriel en ce temps-là.
Puis l'enfant devint un jeune homme et quitta avec bonheur le « cocon » familiale, trop écrasant. Partageant sa jeune vie avec son travail dans une grande agence de pub parisienne, Dupont-Denis, où sa carrière, malgré son jeune âge, l’amena jusqu'au poste de commercial chargé d’accueillir les gros portefeuilles aussi bien français qu'internationaux au sein de la capitale française. Il avait la cote avec la patron M. Dupont, qui voyait en lui le fils qu'il n'avait pas eu. Gaby était chargé, en plus de gérer les dossiers, de faire découvrir les merveilles cachées parisiennes. Les bars à hôtesses, les salons de gentlemans, les discothèques branchées et huppées de la capitale où seul le champagne coulait à flots, les filles faciles pour les clients loin de chez eux. Ce qui nous amène à un autre domaine ayant occupé la vie de notre homme, les femmes, nombreuses à avoir partagé un instant de sa vie, blonde, brune, rousse, de couleur. Mais jamais trop longtemps, le travail, les fiestas nocturnes et le sport lui prenait bien trop de temps pour en consacrer à quelqu'un d'autre que lui. En parlant de sport, c'est à cette période que Gabriel se mit à la boxe française, dans un premier temps pour impressionner les femmes, les superficielles, puis il y prit goût, appréciant la discipline et la concentration requise pour être un bon « tireur ». Le seul domaine où ses échecs n'étaient pas sujet à controverse dans son esprit saint. La loi du sport comme on dit. Mais il devint bon, sans devenir le champion de quoi que ce soit mais assez bon pour se défendre et gagner quelques compétitions départementales mineures.
Vint les années 60, 2060 pour commencer. Plus de carburant, le trafic automobile fut stoppé pour couper court à tout gaspillage. Dupont-Denis, l'agence publicitaire employant Gaby ferma pour cause de faillite, plus de clients faisant le voyage et les campagnes publicitaires laissèrent la place aux affiches citoyennes, aux affiches vantant le travail, la rigueur, la discipline, les restrictions alimentaires, les couvre-feux, etc... Mr.Dupont se suicida. Tout ce qui pouvait faire penser à un futur pas très agréable à imaginer. Gabriel sombra quelque temps, quelques mois, ne sortant que très peu de chez lui, pas même pour les femmes, pas même pour la boxe. C'est à cette période qu'apparurent pour la première fois les effets néfastes de sa maladie cardiaque, bien que son médecin et lui-même attribuèrent ça plus au stress et à la déprime qu'à autre chose de plus sérieux... Gaby ne sortit de sa torpeur que lorsqu'un de ces anciens associés lui téléphona pour lui proposer un travail au sein d'un abattoir à Paris même. Temps de crise oblige, le jeune homme accepta le travail sans rechigner et bien que difficile à ses débuts, il arriva à faire son trou dans l'entreprise, n'hésitant pas à faire des heures supplémentaires lorsque le travail le demandait. Et il sortit la tête de l'eau. Recommençant de nouveau les conquêtes féminines éphémères et la boxe . Pendant 6 ans... 6 ans où son cœur, sa maladie le laissèrent en paix, si ce n'est quelques douleurs passagères dans la poitrine lors d'efforts longue durée comme un jogging un matin d'hiver ou bien même une relation charnelle trop intense dans le temps et les contacts.
Printemps 2066, l'Europe entrait en guerre avec la Chine pour appuyer les alliées outre-Atlantique contre le bloc communiste et par là même répondre à l'invasion imminente. La Chine, forte de millions d'hommes, en plus d'envahir l'Alaska, avançait vers l'Europe, vers la France. Mobilisé mais de toute façon volontaire, Gabriel se présenta avec son billet de mobilisation le lendemain de la réception de ce dernier. Sans appeler ses parents, ses amis, sans prévenir personne mis à part le gérant de l'abattoir pour lequel il travaillait. Question de respect pour un des hommes qui l'avait sorti des ennuis. Au début, tout se passa au mieux pour le jeune homme alors âgé de 29 ans, les tests psychologiques n'étaient que formalités pour quiconque avait fait quelques études, le but de ces tests n'étaient de toute façon destiné qu'à éloigné un nombre réduit de citoyens puisque l'armée française avait cruellement besoin d'hommes. On parlait de millions d'hommes en face... Puis vinrent les tests médicaux, ceux où on vous fait respirer dans un tuyau pendant que vous courez en caleçon et chaussettes sur un tapis de course avec des capteurs collés un peu partout sur le corps. Ces tests où des médecins, le nez sur des moniteurs, te disaient si tu étais apte ou pas à servir ton pays l'arme aux poings. Et Gabriel échoua lamentablement... Par la faute de son cœur malade, bien plus affecté que prévu. Les médecins militaires, sans doute moins incompétents que son docteur habituel détectèrent une forme de maladie cardiaque extrêmement rare et incurable par la même occasion. Ils étaient même étonnés que le jeune homme soit encore de ce monde, le questionnant sur ses années passées, ses habitudes de vie, son régime alimentaire, etc... Ils ne lui donnaient pas plus d'un an à vivre.
Toujours est-il que Gaby faillit sombrer de nouveau, mais cette fois-ci, une chose importante l'en empêcha, le détourna de ses mauvaises habitudes. La mort, la faucheuse, était à sa porte. Et il était hors de question de la laisser gagner, de suivre ses pas dans l'oubli, de mourir déjà. Notre homme prit donc rendez-vous chez les plus grands spécialistes parisiens encore en activité et n'étant pas mobilisé pour l'effort de guerre. Sans succès... Tous lui dirent que sa maladie n'avait pas de remèdes connus, la médecine actuelle n'était pas assez avancée pour le soigner. Il y avait bien eu quelques recherches de faites depuis quelques années par les plus grands groupes pharmaceutiques français et internationaux mais les tensions mondiales, les problèmes dus à la peste de 2053 et les recherches secrètes sur le VEC les avaient interrompu brutalement. Les chercheurs avaient d'autres sujets, d'autres recherches au combien plus important à traiter. La mort venait de gagner une manche et le goût de l'échec remontait à lui tel un poison s'infiltrant et remontant vos veines. Pendant deux jours, il sombra, passant ses journées à boire, fumer et dormir en regardant la télé, les nouvelles du monde. Une vraie loque. Mais la mauvaise herbe repousse toujours, surtout avec un coup de pouce du destin. Gabriel était occupé à fumer sa troisième cigarette en moins d'une demi-heure en dégustant, comme le « poivrot » qu'il était devenu, un verre de vin rouge lorsque le téléphone de son appartement sonna. Il se leva péniblement, tituba quelques mètres marchant au passage sur des restes de plat préparé gisant à même le sol et prit le téléphone. Il écouta attentivement son interlocuteur et répondit de temps en temps afin de donner quelques informations et pour finir, il prit des notes. Enfin il raccrocha. Les traits de son visage s'étaient adoucis. Son interlocuteur était un des spécialistes médicaux récemment consultés et il venait d'annoncer au jeune homme qu'il avait peut-être la solution à sa maladie par le biais de collègues travaillant pour l'armée sur un projet top secret. Il n'en avait pas dit plus mais avait donné une adresse à Gabriel tout en lui conseillant de faire ses aux revoir à ses proches. Gaby n'en eu pas le courage. Il pensait les revoir de toute façon, un jour ou l'autre.
Le jeune homme se présenta donc quelques jours plus tard à l'adresse indiquée par le médecin quelques jours plus tôt. Un immeuble d'apparence plus que délabré mais seulement pour l'extérieur car l'intérieur était lui à la pointe de la technologie, ce qui se faisait de mieux. Gabriel y rencontra plusieurs médecins, dont le spécialiste l'ayant appelé et un des docteurs faisant passer les tests médicaux pour l'armée qu'il avait pu rencontrer une semaine auparavant. Les scientifiques lui exposèrent la situation une nouvelle fois sur son état de santé et conclurent par la solution à son souci de santé. L'armée et de grands scientifiques cherchaient des « volontaires » (cobaye) pour participer à un projet de cryogénisation d'être humain. Quand il sortirait de son « cercueil » de glace, les chercheurs auront trouvé un remède à sa maladie, voilà ce qu'on lui promettait. Faire match nul avec la mort et remporter la victoire dans les arrêts de jeu. Gabriel fut un peu abasourdi par la nouvelle, il ne s'attendait pas à ça. Il demanda combien de temps allait durer la cryogénisation et on lui répondit qu'il serait réveillé peu après la fin de la guerre, que les militaires pensaient déjà gagner. Les recherches reprendront de plus belle une fois la guerre terminée... Le jeune parisien hésita pendant les quelques heures que lui laissèrent les scientifiques. Il pesa le « pour » et le « contre », essayait de s'imaginer à quoi ressemblerait le monde une fois tous ces problèmes résolus dans un futur proche. Et la solution lui parut plus claire quand il pensa à la mort, elle ne gagnerait pas et il en triompherait.
Gabriel accepta donc la proposition et se retrouva dans l'heure qui suivit en chemise d’hôpital bleue, celle ouverte sur le derrière laissant s'aérer votre postérieur au bout de quelques mètres. On l'amena dans un laboratoire se situant aux niveaux inférieurs, au sous-sol, où on lui fit avaler plusieurs pilules d'origines inconnues pour notre jeune homme, il s'en moquait bien à ce moment-là. Les médecins savaient bien ce qu'ils faisaient. Par la suite, par le biais de poches à transfusion ou de seringues, on lui injecta plusieurs produits censés le garder en vie dans son « cercueil » de glace. Il ressentit une vive joie lors de l'administration du produit contenu dans la dernière seringue et s'endormit, pour ne jamais plus se réveiller, au XXI siècle... Match nul la faucheuse.
...Depuis le dormeur rêve, vivant sa vie comme il l'a toujours fait, avec ses moments de joie, de colères. Il rêve de la fin de la guerre, la France et les alliés ont gagné contre les communistes, il l'a entendu, il a entendu des feux d'artifices sans doutes pour commémorer la victoire il ne sait plus il y a combien de temps. Les problèmes avec sa maladie sont finis, il est libre, la mort n'a pas gagné...
HRP Autres comptes : Non. Comment avez vous connu le forum ? Versailles. Ancien de FallRe © Never-Utopia
Dernière édition par Gabriel Padalecky le Lun 23 Déc 2013 - 2:20, édité 1 fois |
|