Franck se baladait près de la bibliothèque F. Mitterrand, car depuis son aventure à l'intérieur, il n'était jamais revenu. Hors, les temps avaient changés : ils s'était reconvertit dans la récup', plus "correct" celons lui. Ô, cela faisait quelques temps qu'il avait abandonné sa profession de chasseur de prime. C'était pas plu mal, vu comment il était traité là-bas.

 Ainsi, il faisait de affaires avec toutes les personnes qu'il croisait, trimballant une espèce de chariot ave lui pour porter toutes les ordures réutilisables qu'il pouvait dénicher. Il se faisait de l'argent avec tout ça, ainsi qu'avec ce qu'échangeait les survivants qu'ils croisait. C'était l'occasion de demander des nouvelles des villes et des autres lieux importants. C'est ainsi qu'il se tenait informé des nouveautés de l'ancienne Paris.

 Il se baladait même dans les zones à risques, ou dans les anciens lieux de batailles pour récupérer tout ce qu'il était possible de récupérer. Parfois il trouvait des armes en assez mauvais état mais il les réparait, de mieux en mieux d'ailleurs. Sa dernière grosse trouvaille fût une cage d'arme de fortune, probablement de psychos. C'est comme ça qu'il a investit dans des cochonneries, qu'il revendra plus chère. Après tout, être chasseur de prime était tout aussi dégueulasse que commerçant.

 Mais il fallait que ce jour arrive, et il arriva : une belle journée, sans nuage, avec un petit vent agréable. Mais ce qui l'attendait ne l'était pas. Il les connaissait... La bande d'un des ses derniers contrats- c'était un type avec un grand sens de l'humour.....trop grand avec une trop grande gueule bien large - qui venait régler l'adition...rembourser la balle.

 Ils étaient une dizaines, peut-être une douzaine. Voilà ce qu'était une bande de psychos assoiffés de sang et de vengeance. Lors du contrat, ils étaient dix fois plus au moins, mais c'est le chef qui fait tout dans ce genre de truc. Quand y a plus de chef, y a plus de bande.

 Une dizaine, c'était trop pour Franck à présent, c'était soit la fuite soit la fin. Et voila....

-Alors, vous avez pas assez dans vos frocs, même en commun, pour me tirer ! C'est pas une dizaine de plouc qui va me faire fuir ! J'ai assez d'énergie pour un dernier combat ! À la loyale : à cinq on tire tous ! Celui qui triche se fait tuer en premier !! Compris ?!

-D'accord papy, mais juste parce que toi t'en a eu assez pour venir chez nous alors que tu ne faisais pas le poids !! Les gars à cinq !!

Un...

Deux...

Trois...

Quatre...

Cinq...

Devlin prit ses deux armes et tira tout ce qu'il avait. Au même moment, tout les gars d'en face tire rafales, cartouches et chevrotines.

 Franck s'écroula, couvert de sang, avec les poumons atteint ainsi que l'estomac, mais il était toujours vivant et pouvait contempler son œuvre : trois d'entre eux étaient à terre. Un petit sourire s'afficha sur cette tête ensanglanté, puis, resta figé pour l'éternité. Tel devait être la fin d'un putin d'irlandais français. Son alcool se déversait sur ses blessures...c'était la fin de l'homme au béret. Sa clope tomba à terre et s'éteignît tout de suite après.

Voici la mort d'une des plus grandes enflure de l'ancien Paris qui aurait fait plaisir à de nombreuses personnes si elle s'était su.

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