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Inscription : 24/04/2013 Messages : 38 Elisabetha | Sujet: Fugue en Ennuis Majeurs Lun 29 Avr 2013 - 19:52 | |
| Eli' se souviendrait toute sa vie de cette nuit là. La représentation venait de se terminer, elle avait assuré. Comme d'habitude en fait. Tout le monde était ébahis par sa prestation. Elle se souvint que ce soir là elle avait dansé comme jamais car elle savait. C'était le grand soir. Celui de sa libération. Ou plutôt de son émancipation car elle était libre, tant qu'elle restait dans l'égide de la Famille. Tout le monde avait gagné beaucoup, ce fut la fête. Comme tout les soirs, sauf que là ce fut une grande fête comme il n'en arrive que pendant les naissances, les décès et les grandes occasions. Les hommes avaient attrapés beaucoup de radcaniches, et ils firent bombance. Seul Eli' resta frugal. Elle eut raison. Tous s'endormirent rapidement. Elle prit ses affaires, un sac avec quelques affaires, de quoi se changer, à manger et ses armes. Elle laissa un mot qui expliquait son départ et qu'elle reviendrait bientôt. Personne ne l'entendit partir. Sa formation de danseuse lui permettait de se mouvoir sans bruit.
« Où tu vas ? »
C'était son petit frère. Django. Sous la faible lumière des bougies elle remarqua sa maigreur et sa pâleur, mais aussi la vif intelligence qui luisait dans ses yeux.
« Je m'en vais. - Je m'en doutais, mais je veux savoir où exactement. - Là où le vent me portera. - Ce n'est pas très précis. - Je reviendrais. - Je m'en doute aussi. - Alors à bientôt petit frère. »
Elisabetha le serra fort dans ses bras. Ils pleurèrent ensemble. Puis se séparèrent. Les deux savaient que la jeune fille en avait besoin.
Elle se retrouva un peu plus tard dans les rues de Métropolitopia. Personne ne se l'interpella mais les gens se retournaient sur son passage. Soit ils mataient soit ils se demandaient que faisait une si jolie jeune fille avec des armes aussi étranges sur le dos tout en étant habillée d'une robe noire à froufrou. Elle voulait trouver un endroit où dormir car la journée avait été rude. Heureusement il lui restait un peu d'argent qu'elle avait prise dans la caisse commune. Elle s'engouffra dans une ruelle sombre dans l'espoir de trouver un petit boui-boui.
« Alors mademoiselle on se ballade seule ? »
Cinq types louches sortirent de l'ombre. Ils étaient tous armés et ne voulaient certainement pas aider Eli'.
« Malheureusement oui, et j'aimerais le rester, répondit-elle sèchement continuant son chemin. - Mais c'est qu'elle est farouche la petite. »
L'homme la prit violemment par le bras avant de l'attirer vers lui. Elle sentit l'odeur de la transpiration. Elle se dégagea rapidement. L'homme sortit un couteau de sa poche.
« Vas y fait pas ta maline tu vas apprendre le respect ! »
Il s'élança vers elle. Eli' n'hésita pas. Elle fit glisser son fusil de son épaule et enfonça la lame de la crosse dans la gorge de son agresseur. La jeune fille vit la surprise dans les yeux de l'homme. Sur l'instant elle ne regretta rien. Elle se dégagea, fit un tour sur elle et coupa la tête de l'homme grâce à l'autre lame de son arme. Le sang gicla sur le sol. Les potes du morts ne réagirent pas instantanément, tout comme Elisabetha qui comprit enfin que l’entraînement de son père fonctionnait aussi sur les hommes et que son talent de danseuse lui servait enfin à autre chose. Elle resta paralysée, malheureusement plus longtemps que les autres gars surprit mais habitués à la mort. L'un de enfonça son poing dans le plexus de la jeune fille. La poussant à terre, le souffle coupé. L’agresseur se mit par dessus elle et voulut lui arracher ses vêtements. Dans un dernier effort elle réussit à attraper sa machette. L'homme ne comprit pas immédiatement que sa main droite venait de quitter son corps. Il le sentit quelques secondes après quand du sang vint gicler à grand flot sur le sol et sur le visage d'Eli'. Un grand noir donna un grand coup de pied dans le main qui portait l'arme obligeant Eli' à la lâcher.
« Alors on fait sa farouche ? Tu va voir ce que tu vas prendre ma petite ! » Dit-il un sourire carnassier au coin de lèvre.
Elle était vraiment très mal. |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Mar 30 Avr 2013 - 15:10 | |
| Alphonse était chez lui à entretenir son fusil, les rideaux étaient tirés et il devait être deux heures du matin d'après le coucou sur son bureau. Une lampe à huile diffusait une lumière tamisée et éclairait le wagon tandis que l'albinos terminait l'entretient de routine. Il vit sur un coin de la table une boîte à musique : elle était en bois et un cervignard peint en couleur avait été représenté sur le couvercle. Faire ce chai d'oeuvre lui avait coûté cher, presque tout ce qui l'avait : c'était un cadeau pour une amie qui lui était très proche. Le jeune homme fouilla dans sa poche, elle était vide. L'albinos jura et sortit, s'il voulait se payer un verre, il devrait le mériter.
Alphonse était aux champs Elimés, sur ses gardes et son couteau a porté de main, les voleurs étaient légion par ici. L'albinos entra dans le premier bar à sa vu, l'établissement était tenu par un homme dans la trentaine qui empestait l'alcool. Peut-être trouverait-il un moyen de se faire quelques anneaux facilement. La plupart des gens du bar en plus de boire, jouaient à des jeux divers : certains essayaient le lancer de couteau tandis que d'autres jouaient aux dés. Un ivrogne jura après avoir raté la cible : un cercle dessiné à la craie. -Merde, personne peut toucher la cible ou quoi? se plaignit le barman. -Peut-être les motiver avec une belle récompense non? proposa Alphonse. -Vingt anneaux c'est pas suffisant? -Je peux essayer? -Cinq anneaux pour tenter sa chance.
Alphonse jura intérieurement, s'il voulait se faire de l'argent facile il devait trouver un moyen de le laisser essayer gratuitement. -Je peux payer après avoir tenté mon coup? -Z'avez l'argent? -Je vous laisserais mon couteau si je me loupe.
Il déplia l'arme, les deux branches étaient en acier et des couleur gris métalliques. -Ca me va. Grogna le barman. C'est un super canif que vous avez. Alphonse alla se mettre en position face à la cible et lança le couteau qui arriva dans le cercle. Il attira quelques regards admiratifs et beaucoup haineux, il suivit son instinct de survie qui lui disait de disparaître. Celui-ci toucha comme convenu ses vingt anneaux et s'en alla, se dépêchant de rentrer chez lui et de dormir.
Les tunnels de Métropolitopia étaient moins fréquenté de nuit mais restaient grouillant de monde. Aussi pour éviter d'attirer l'attention, le jeune homme passa par plusieurs rues moins fréquentées. Il savait les risques que cela encourait, mais ici un pickpocket ne pourrait passer inaperçu. Il marcha dans les zones les moins éclairés puis s'enfonça dans un rue sombre, si son sens de l'orientation ne le trompait pas : il devait être à une rue ou deux de chez lui.
- Alors mademoiselle on se ballade seule ? Entendit-il, son instinct de conservation prit le dessus et il se jeta dans un coin sombre. Les sens aux aguets, il n'y avait personne dans la rue et cette menace n'était pas pour lui mais pour quelqu'un d'autre. - Malheureusement oui, et j'aimerais le rester. - Mais c'est qu'elle est farouche la petite.
La "petite" en question allait se faire violer, mais il avait peu près localisé ou se passait l'affaire et se rapprocha. Quand l'albinos arriva et observa la situation il vit : un corps avec sa tête qui roulait par terre, quatre hommes et une femme en robe noire un fusil Zingaros à la main. Ils avaient l'air choqués par ce que venait de faire la jeune femme. Puis un homme la plaqua au sol et essaya de la violer. Elle saisit sa machette et lui trancha la main d'un coup professionnel. Qui est cette fille? Pensa-t-il. -Alors on fait sa farouche ? Tu va voir ce que tu vas prendre ma petite ! Un grand noir l'avait désarmé, s'il voulait faire quelque chose c'était maintenant où jamais. Et puis merde. Songea l'albinos. Alphonse sortit son couteau et siffla.
Il y en avait trois plus un quatrième perdant son sang à une vitesse alarmante. Le grand noir saisit la jeune femme et la prit en otage pendant qu'un autre essayait d'arrêter le saignement de son camarade. Le dernier s'approchait du jeune homme, les deux branches de son couteau enveloppaient la lame. Son éternel sourire en coin l'avait quitté pour prendre une attitude sérieuse, même si ses nerfs étaient à fleur de peau et qu'il voulait hurler de peur.
L'un des homme était maintenant face à lui. -T'es qui toi? Dit l'homme en lui agrippant le col. En guise de réponse, Alphonse lui envoya un coup de genou dans l'entrejambe avant lui faire un croche pied qui le fit tomber et lui écrasa la nez avec sa chaussure. Puis se précipita sur celui qui aidait son ami et lui asséna un coup de pied dans le nez, qui dut se briser si on se fiait au craquement qui s'était fait entendre. -Si tu bouges, je la tue! Cria celui qui la retenait en otage. L'albinos jura à mi-voix, il pensait qu'en mettant hors d'état de nuire les deux autres, le dernier s'enfuirait. Il avait mal calculé son coup, il devait agir vite, avant que ses amis ne se relèvent.
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| | | Inscription : 24/04/2013 Messages : 38 Elisabetha | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Mer 1 Mai 2013 - 15:01 | |
| Eli' pensait que ça allait être la fin. Sauf qu'un type venait d'arriver. Elle remarqua qu'il était blanc, mais vraiment tout blanc. Sûrement un camé, elle en connaissait des comme ça. Le mec allait sûrement passer son chemin, ça devait arriver tout le temps de trucs comme ça, et le seul moyen de rester en vie serait de baisser la tête et passer son chemin. Sauf que non. Le gars s'approcha d'eux. Il avait un truc dans la main qui ressemblait à un couteau.
« T'es qui toi ? » dit un des types au nouveau venu.
Elisabetha cru qu'elle allait pleurer de joie. C'était comme dans les livres de sa grand mère ! Un chevalier blanc, et c'était le cas de le dire, qui venait sauver la princesse en danger, même si là la princesse venait de décapiter un mec et d'en découper un autre. Son chevalier envoya son genoux dans les bijoux de famille de l'autre gars avant de continuer gaiement à se défouler sur lui. Sauf que sa joie fut vite briser, elle se vue soulever du sol par le grand noir. Avant de sentir un couteau sur sa gorge.
« Si tu bouges, je la tue ! »
Les larmes faillirent sortirent, sauf que maintenant c'était la peur qui parlait. C'était la merde. Elle aurait jamais dû partir. Il en restait deux encore en état. Les autres étaient soit morts, soit presque soit KO. Sauf que là ils étaient dans une impasse, où comme disait son père dans un braquage à la mexicaine. Son sauveur était bloqué, il bougeait elle mourait. Le black aussi, il la tuait il mourrait. Son ami était pas mieux loti, il bougeait, il mourrait puis Eli' serait buté puis après le black. Il ne restait qu'elle.
« C'est bon laisse moi partir. T'as vu tout tes potes sont morts. - Ta gueule salope ! Tant que moi je suis vivant toi t'es rien ! - Ouais mais là on est mal barré, répliqua son ami qui était entre deux feux. - Rien à foutre, je suis capable de les buter tout les deux. J'ai pas peur de toi t'as comprit ! » Lança t-il à l'attention du dernier venu.
Eli' sentit la pression se relâcher. Le noir s’énervait trop. Il commençait à faire de grand mouvement avec son couteau mais il gardait la jeune fille plaqué contre lui avec son autre main. Elle allait faire de son mieux mais ça devrait marcher. Elle s'effondra subitement, le noir ne comprit pas et la lâcha. Connaissant bien l'anatomie des hommes elle mit son coude dans ses parties génitales. L'homme se plia en deux. Son compagnon se retourna surpris. Eli' devait faire vite. Elle sortit son Mata-Hari qui était resté caché dans son holster sur sa cuisse. Elle vida l'arme sur le noir.
Quand elle se releva, elle ne se sentit pas bien et vomit. C'était la première fois qu'elle tuait un homme et deux dans la même soirée c'était un peu trop. Surtout qu'elle avait faillit se faire violer. Une bonne journée quoi. Surtout pour une fugue.
Elle devait remercier son sauveur, qui semblait s'être occupé de l'autre gars. Mais d'abors ses armes. Ses affaires réunis elle alla voir
« Salut moi c'est Elisabetha, merci de m'avoir sauvé. Je sais pas comment te remercier... »
Elle était vraiment gêné, elle savait pas trop quoi faire dans cette occasion là. Peut être que le jeune homme pouvait l'aider. |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Mer 1 Mai 2013 - 18:33 | |
| Alphonse sourit de nouveau, les agresseurs étaient morts ou à moitié évanouis. La jeune femme en face de lui ne semblait pas lui vouloir de mal.
-Salut moi c'est Elisabetha, merci de m'avoir sauvé. Je sais pas comment te remercier... Elle semblait gênée et avait l'air d'attendre une réponse. L'albinos garda le silence et replia lentement son couteau d'une main lente. Il fit les poches du décapité gardant un oeil sur les malfrats toujours en vie, celui qui avait perdu sa main était soutenu par un autre pour qu'il ne trébuche pas en s'en allant. Le dernier avait déjà disparu. Il regarda son butin : trois anneaux.
Le jeune homme lança un bref coup d'oeil en direction de la jeune femme : elle semblait toujours aussi gênée par ce qui venait de se passer, et le fait qu'il venait de faire les poches à un cadavre sous ses yeux n'arrangeait rien. Peut-être trouvait ça t-elle immoral ou malsain, lui ne voyait qu'une façon simple de se faire de l'argent facile. Après avoir mis les anneaux dans sa poche, Alphonse rabaissa le col de son trench-coat : son visage entier était à découvert, enlevant l'aura de mystère qu'il aimait bien garder.
-Je m'appelle Alphonse, tu vas bien?
Il s'approcha pour lui serrer la main, même si ses jambes se préparaient à un éventuel assaut. Elle ne tenta rien et se contenta de lui serrer la main. Tant mieux Pensa le jeune homme.
Il ne savait rien de qui elle était et tout portait à croire qu'elle n'était pas d'ici. Il était rare qu'une femme se balade seule en robe à Métropolitopia, armée d'un fusil. -Je crois que oui. Merci encore de m'avoir aidé. -C'est rien. Tu as surtout eu de la chance, d'habitude je ne passe pas par là. -Ah, elle se racla la gorge puis continua. Tu ne connaîtrais pas un endroit ou dormir. -Quand tu dis dormir, c'est dans un endroit sûr je suppose. -Evidemment. -Je ne connais pas d'endroit vraiment sur dans cette ville, tu n'as pas une amie chez qui tu pourrais dormir? La jeune femme secoua la tête.
Elle n'a aucune idée d'où elle pourrait dormir, et moi mon cerveau me dit de la laisser planter là tandis que ma bonne conscience me dit de l'emmener dormir chez moi. -Bon écoute, je pense que tu pourrais aller dormir au marché de la gare, les quais chinois sont relativement sûrs, en tout cas plus sur qu'ici. Mais ça fait une petite trotte jusque-là bas. Sinon tu peux dormir chez moi. J'ai faits une bourde. -Ce n'est pas la pire tentative de drague au monde, ce que tu viens de faire? -Je drague pas. Je suis plus subtil que ça, tu me prends pour qui? -Je ne risque pas de me faire tuer en allant au marché? -Si tu évites les ruelles sombres ça ira... Je crois. Elisabetha réfléchit pendant un petit moment, excédé : l'albinos brisa le silence. -Le temps passe tu sais. Tant pis pour la galanterie, il n'avait pas que ça à faire : attendre dans une rue glauque qu'une femme qu'il connaissait à peine se décide.
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| | | Inscription : 24/04/2013 Messages : 38 Elisabetha | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Mer 1 Mai 2013 - 19:42 | |
| Le jeune homme ne répondit pas directement et préféra fouiller l'un des morts. Pendant ce temps les survivants s'échapérent discrètement, Eli' les vit mais préféra ne rien faire. « Je m'appelle Alphonse, tu vas bien? » Elle n'avait pas remarqué qu'Alphonse, vu que ça semblait être son nom, s'était approché. Il était vraiment tout blanc, comme elle l'avait remarqué plus tôt, sauf que là c'était plus flagrant, maladie ? « Je crois que oui. Merci encore de m'avoir aidé. » Un peu de remerciement, c'est toujours ça de donné. « C'est rien. Tu as surtout eu de la chance, d'habitude je ne passe pas par là. » -Ah, elle se racla la gorge puis continua. Tu ne connaîtrais pas un endroit ou dormir. -Quand tu dis dormir, c'est dans un endroit sûr je suppose.-Évidemment, répliqua t-elle comme si elle allait dormir au milieu de la rue -Je ne connais pas d'endroit vraiment sur dans cette ville, tu n'as pas une amie chez qui tu pourrais dormir? » La jeune femme secoua la tête. Elle en connaissait bien mais elle venait juste de partir de chez eux et le but était de ne pas rentrer directement chez elle. L'honneur zingaro en dépendait. « Bon écoute, je pense que tu pourrais aller dormir au marché de la gare, les quais chinois sont relativement sûrs, en tout cas plus sur qu'ici. Mais ça fait une petite trotte jusque-là bas. Sinon tu peux dormir chez moi. » Chez lui ? Au moins dieu ! Non... C'était trop dangereux mais moins dangereux que de se balader jusqu'à la gare. Ou même de rester dans le coin, ses agresseurs avaient peut être des potes dans le coin. Sauf que si elle acceptait directement elle passerait pour une fille facile et ça jamais ! « Ce n'est pas la pire tentative de drague au monde, ce que tu viens de faire?-Je drague pas. - Menteur mais je t'en veux pas.Elle rit intérieurement, le gars aurait sûrement rougit s'il avait put. Normalement, elle faisait toujours cet effet sur les hommes. Mais là elle savait pas trop. Bon elle avait des questions à poser, toujours savoir des trucs, ça l'aiderait pour survivre seule. « Je ne risque pas de me faire tuer en allant au marché?-Si tu évites les ruelles sombres ça ira... Je crois. » Enorme blague, comme si elle le savait pas déjà. Sauf qu'elle savait toujours pas quoi faire. Le plus intelligent serait d'aller chez Alphonse. Enfin y'avais pas vraiment de choix sûr. « Le temps passe tu sais. » Rho t'a gueule. Je réfléchis là. Bon bah elle savait ce qu'elle allait faire. « C'est loin chez toi ? Parce que là j'ai pas trop envie de trotter jusqu'au marché. Allez je te suis. » - Spoiler:
Si tu pouvais éviter de faire parler, ou bouger mon perso sauf si c'est pour des actions simples. Je te remercie.
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| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Jeu 2 Mai 2013 - 16:40 | |
| Elisabetha réfléchit pendant un petit moment, excédé : l'albinos brisa le silence. -Le temps passe tu sais.-C'est loin chez toi ? Parce que là j'ai pas trop envie de trotter jusqu'au marché. Allez je te suis. -Très bien, j'habite à une rue ou deux d'ici.L'albinos commença à marcher jusque chez lui, suivi par la jeune femme. La plupart des passants se retournaient, soit à cause des cheveux blancs d'Alphonse soient à cause d'Elisabetha et de sa robe. Le jeune homme s'efforça d'ignorer le regard des gens, préférant se faire discret du mieux qu'il pouvait. -Plus discret que nous, on meurt. Aucune réponse, sans doutes ne qu'il ne l'avait pas entendue répondre avec le brouhaha ambiant ou alors elle avait choisi d'ignorer son sarcasme. Aussi, il essaya d'être plus positif avec elle pour le reste du trajet, même s'il haïssait au possible faire la conversation. Arrivé en face de chez lui, Alphonse tenta d'ouvrir la porte mais n'y arriva pas. Ah oui c'est vrai, la clé.Une serrure avait été installé contre les deux portes coulissantes du wagon, les autres entrées avaient étés calfeutrées avec des planches. Le jeune homme fouilla dans ses poches à la recherche des ses clefs. Où elles sont? Ah, je vois.Elles étaient posées en évidence sur sa table de travail, il le voyait depuis sa fenêtre. Le jeune homme jeta un bref coup d'oeil en direction d'Elisabetha qui était derrière lui. Peut-être qu'elle pourrait tirer dans la serrure avec son revolver.Alphonse chassa cette pensée de son esprit : il avait déjà essayé, avec son fusil à verrou, le résultat n'avait pas été celui escompté, la cartouche avait ricoché et atterri dans sa cuisse. Il avait boité pendant plusieurs semaines et les soins avaient coûté trop d'anneaux pour qu'il se le permette de nouveau. Il soupira, avec son albinisme il se sentait tel un vampire : il avait l'impression de cuire au soleil tel un oeuf à la coque. L'albinos sortit son couteau en prenant soin de ne pas regarder une source de lumière, il commençait à avoir mal aux yeux et le simple fait de voir la lame refléter la lumière était douloureux pour ses yeux rouges. Alphonse enfonça la lame dans la serrure puis la remonta et tourna la serrure, la porte coulissa. Cette méthode abîmait les goupilles mais il n'avait pas le temps. Le jeune homme laissa échapper un soupir de soulagement, et rentra dans le wagon à la vitesse de l'éclair. Il alla de l'autre côté en quelques pas et saisit une petite boite en métal remplie de pilules blanches, Alphonse en avala une et tira les rideaux de son espace de travail de telle sorte qu'il soit plongé dans l'obscurité. L'albinos s'assit en tailleur sur un coussin noir et attendit que la douleur dans ses yeux s'estompe. Toujours garder une pilule sur soi, même pour une sorti banale. Il posa la bourse d'anneaux qu'il avait gagnée plutôt dans la soirée et alluma sa lampe à huile en veillant à ce que la lumière soit la moins vive possibles. La lueur chiche de la lampe donna une ambiance lugubre à cette partie du wagon, isolé du reste par des rideaux pourpres. Le jeune homme quitta le petit espace et s'adossa contre une fenêtre. -Bienvenue chez moi, désolé de m'être isolé une minute, j'avais besoin de quelque chose.Il sourit d'un air sincère, pendant qu'il enlevait son trench-coat puis le jetait sur un tabouret. L'habitation comportait un lit et quelques meubles de rangement. Une salle d'eau et de travail étaient séparées du reste du wagon par des rideaux aux couleurs sombres. Plusieurs pièces de tissus faisaient office de rideaux aux fenêtres et empêchaient la lumière de passer, pour l'instant l'habitation baignait dans une lumière qui lui donnait un air accueillant et rassurant. La seule chose qui empêchait de penser que c'était l'habitation d'un homme paisible était une prime accrochée au mur par une punaise. - Spoiler:
Comme tu me l'as demandé, j'ai essayé de contrôler le minimum possible ton personnage
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| | | Inscription : 24/04/2013 Messages : 38 Elisabetha | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Dim 5 Mai 2013 - 11:11 | |
| Eli' suivit Alphonse qui l'emmena chez lui. Les gens semblaient plus curieux que tout à l'heure, sûrement à cause du sang sur sa robe. Ou de l'étrangeté d'Alphonse.
« Plus discret que nous, on meurt. »
Même pas besoin de lui répondre. C'était vrai. Puis elle commençait à être fatigué. Vivement qu'ils arrivent. Sauf qu'en face de chez lui il trouvait plus ses clés. Elle cru qu'elle allait péter un câble. Sauf que là elle était invité bien gentiment par son sauveur. Fallait qu'elle soit patiente. Même si c'était dur. Était-ce vraiment chez lui au moins ? Elle eut ce doute quand Alphonse commença à crocheter la porte.
« C'est chez toi au moins ? » demanda t-elle inquiète.
Elle voulait pas avoir d'autre ennuis. Elle s'imaginait déjà au mains de miliciens qui abusaient d'elle tout en torturant Alphonse puis abandonnant leur cadavre dans les égouts. Elle frémit de dégoût. En plus le garçon ne semblait pas à l'aise. Ce qui n'arrangea pas la jeune fille. Elle prenait peur trop rapidement ! Quand elle le comprit elle se ressaisit.
« Alors c'est bon ? »
A peine eut-elle prononcer ces mots que la porte s'ouvrit. Ça semblait être chez lui car Alphonse posa sa bourse sur la table, puis se dirigea vers un coin sombre. Eli' s'assit en attendant. Le wagon était plutôt bien aménagé, pratique quoi. C'était bien. Par contre ça manquait de couleur et de lumière naturelle, ce qui était compliqué dans une ville souterraine mais pas impossible grâce au puits de lumière créé par le temps, les diverses destructions, et le besoin d'aération pour ne pas mourir dans un air vicié par la pollution. Par contre la lumière intérieur était plutôt douce et donnait une sensation d'être dans un nid douillet. La prime faisait tache par contre. Un peu trop même.
« Bienvenue chez moi, désolé de m'être isolé une minute, j'avais besoin de quelque chose. »
C'était Alphonse, il sortit la jeune fille de sa contemplation.
« Ouais c'est pas mal chez toi. Je trouve ça bien d'avoir un chez soi. Même si ça manque de couleur. »
Elle sentit un manque. Si jamais son père avait apprit ce qui lui était arrivé jamais ses agresseurs ne s'en seraient sortit. Toutes les Familles l'auraient apprit et aucun de ses hommes n'auraient d'endroit où se cacher. Le courroux des Zingaros pouvaient être millénaires. Sauf qu'elle ne devait pas être nostalgique, elle rentrerait un jour. Mais pour l'instant elle devait trouver un job et cette prime l'intriguait. Elle savait qu'on payait des gens pour faire la sale besogne des autres et que la plupart du temps c'était des sales types qu'on butait.
« Excuse moi mais ce truc m'intrigue, dit-elle en montrant la prime, tu serais pas un chasseur de prime ? Parce qu'en faite j'aurais besoin d'un travail et je pense que ça me plairait. Tu peux m'en dire plus ? » |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Lun 6 Mai 2013 - 16:21 | |
| -Bienvenue chez moi, désolé de m'être isolé une minute, j'avais besoin de quelque chose. Il sourit d'un air sincère et enleva son trench-coat. -Ouais c'est pas mal chez toi. Je trouve ça bien d'avoir un chez soi. Même si ça manque de couleur. -J'évite les couleurs vives, pour mes yeux. Elisabetha regarda quelques instants la prime, puis dit : -Excuse moi mais ce truc m'intrigue, dit-elle en montrant la prime, tu serais pas un chasseur de prime ? Parce qu'en faite j'aurais besoin d'un travail et je pense que ça me plairait. Tu peux m'en dire plus ?
Cette fille voulait devenir chasseur de primes? Alphonse douta un instant puis en se souvenant de ce qui s'était passé peu de temps auparavant, elle serait sans doutes une bonne chasseuse de primes. Quoi qu'il en soit, l'albinos prit une inspiration et lui expliqua :
-Eh bien oui, je suis chasseur de primes. C'est un peu comme la chasse, on se renseigne sur les habitudes de sa proie et quand on est sur de savoir ou elle va, on se tapit dans l'ombre à l'affût du bon moment et on tire. Je trouve ça grisant, d'autres restent insensibles à cela, mais... Il s'éclaircit la gorge, comme s'il avait du mal à dire le reste de sa phrase. -Le métier est rempli de fou dangereux qui aime le sang et la violence.
J'aime le plaisir de la chasse, je suis un fou dangereux ou pas au fait?
Il eut l'impression un instant qu'Elisabetha déglutissait. C'était peut être son imagination, en tout cas. Rien d'étonnant, lui aussi avait ressenti du dégoût en voyant le comportement de certains chasseurs envers les animaux blessés -Mais bon, être chasseur de primes c'est surtout savoir tirer et faire preuve de sang-froid, et aussi ne pas se poser trop de questions. Elle ne dit rien, cette fille l'intriguait. Était elle horrifié par ses dire? A t-elle point qu'elle en restait sans voix? Ou attendait elle une réponse. -Je veux dire ne pas se poser des questions du type : "ai-je le droit le tuer?". Moi j'essaie de ne pas y penser, beaucoup de recrue arrête à cause de ça. Il se racla la gorge. Toujours tenter par ce travail? |
| | | Inscription : 24/04/2013 Messages : 38 Elisabetha | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Mar 7 Mai 2013 - 17:19 | |
| Alphonse fut surprit de la question d'Elizabetha. C'est sur, on voyait pas tout les jours une jeune fille à peine sortie de l'enfance vouloir tuer des gens pour de l'argent.
« Eh bien oui, je suis chasseur de primes. C'est un peu comme la chasse, on se renseigne sur les habitudes de sa proie et quand on est sur de savoir ou elle va, on se tapit dans l'ombre à l'affût du bon moment et on tire. Je trouve ça grisant, d'autres restent insensibles à cela, mais... Il s'éclaircit la gorge. Elizabetha prit peur, elle craignait la suite. Le métier est rempli de fou dangereux qui aime le sang et la violence. »
C'est ce qu'elle pensait, y'avait des fous partout. Elle se calma. Elle avait encore peur de ce qui venait de lui arriver et si elle empruntait cette voie elle rencontrerait des gens comme ça : totalement cinglé et qui hésiteraient à la violer juste parce qu'ils le pouvaient. Sauf que là elle serait prête à les buter, ou à être buter s'il le fallait.
« Mais bon, être chasseur de primes c'est surtout savoir tirer et faire preuve de sang-froid, et aussi ne pas se poser trop de questions. Je veux dire ne pas se poser des questions du type : "ai-je le droit le tuer?". Moi j'essaie de ne pas y penser, beaucoup de recrue arrête à cause de ça. Toujours tenté par ce travail? »
Oui, elle savait chasser, c'était l'une des traditions zingaro. Puis peut être qu'en tuant des types comme ça elle pourrait venger des gens qui auraient vécus ce qu'elle avait faillit vivre. Sauf qu'eux devaient avoir peur tout le temps. Elle les vengerait, comme elle se vengerait. Dans le sang et les larmes.
« Oui, tu peux m'emmener là où on peut avoir des contrats. J'en ferai un on verra bien si je continue avec. »
Elle avait les yeux qui brillaient, elle sentait sa voie se tracer. Elizabetha sentit aussi une grande fatigue s'abattre sur elle.
« Je te remercie de m'avoir sauvé et ramener chez toi, mais j'aimerais bien me reposer. Je pense que je me contenterai du canapé pour ce soir. J'ai de quoi manger, pas besoin de me fournir. »
Elle sortit sa viande séché et commença à mâcher l'une des bandelettes. Elle s'allongea. Quand elle se réveilla le jour devait s'être levé. Eli' sentit encore un morceau de viande dans sa bouche, elle s'était endormie tandis qu'elle mangeait ! N'importe quoi. Elle réunit ses affaires. Alphonse était déjà réveillé.
« Alors, tu m'accompagnes ? Sinon tu peux me dire par où c'est? » |
| | | Inscription : 27/04/2013 Messages : 79 Alphonse Lebrac | Sujet: Re: Fugue en Ennuis Majeurs Mer 8 Mai 2013 - 13:02 | |
| -Oui, tu peux m'emmener là où on peut avoir des contrats. J'en ferai un on verra bien si je continue avec. Alphonse hocha la tête en signe d'approbation, ils seraient donc collègues, ou concurrents dans un avenir proche. -Je te remercie de m'avoir sauvé et ramener chez toi, mais j'aimerais bien me reposer. Je pense que je me contenterai du canapé pour ce soir. J'ai de quoi manger, pas besoin de me fournir. Elle avait déjà commencé à sortir un morceau de viande séchée, l'albinos prit un sachet de fruit sec et s'éclipsa dans son atelier en ne pipant et dormit d'un oeil. Les rideaux qu'il avait posé dans son atelier atténuaient le brouhaha du métro, il avait souvent dormit dans cet pièce.
Il se réveilla en sursaut après avoir fait un cauchemar, il jeta un coup d'oeil dans son habitation. Elisabetha était endormit sur son canapé. Le jeune homme prit un livre et bouquina le temps qu'elle se réveille. Il retourna dans la pièce principale quand elle l'entendit réunir ses affaires. -Alors, tu m'accompagnes ? Sinon tu peux me dire par où c'est? -La guilde des chasseurs de primes s'est établie près de Nécrotopia. Je t'accompagne, ce sera l'occasion d'aller prendre un nouveau contrat, et je pense qu'une recommandation pourrait te servir quand tu te présenteras à Ab. Le patron n'apprécierait pas que tu prennes un contrat sans être chasseur de primes. Je t'expliquerai aussi quelques trucs sur la guilde pendant le trajet. Il prit son trench-coat posé sur une chaise et l'enfila, et attendit Elisabetha devant le wagon. Malgré la fatigue liée aux événements d'hier soir il devait se faire un contrat, il ne pourrait pas vivre éternellement en gagnant au lancé de couteau. |
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