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Chargement réussit. Ouverture du dossier de capture N° A-502.

Prénom: Francis.

Nom: Bonhacter.

Race: Non définie.

Date de naissance: 14 Août 2152.

Lieu de capture: Environ du bois de Boulogne.

Raison de capture: Déserteur de la FNF.

Profil physique:
Le captif mesure à peu près 1m75 et pèse environ 70 kilos. Il a une musculature plutôt normale, mais est bien plus agile et svelte qu'un Homme lambda. Sa peau est légèrement hâlée.
L'individu présente une mutation régressive de son sternum, devenu une queue de primate. Elle semble parfaitement relié à son système nerveux et compte donc comme un membre supplémentaire à part entière.
Son bras gauche est cybernétique, et est d'origine FNF. La marque du modèle est "BBH classe IV" et est assez usé. C'est un vieux modèle qui ressemble à un assemblage d’engrenages, de pistons et de système horloger. Son bras droit arbore quant à lui un tatouage assez sombre.
Un autre tatouage est présent sur sa nuque et représente un crâne de Bélier dans un rouage. Les cornes sortent du rouage. En dessous est écrit "Chèvre de Guerre". Le tout est un ensemble de rouge et de noir.
Il arbore une barbe taillée en signes tribaux et ses cheveux sont marrons sombres. Ces derniers sont mi long, et n'ont pas l'air d'être souvent coiffés.
Ses yeux sont également de couleur marrons sombres. Ses sourcils sont assez fins, et également marrons, et son regard est plutôt serein pour un captif. Presque moqueur. Il a une marque, comme des crevasses, sur la joue gauche.
Il a une voix plutôt calme, voir posée, qui peut tout de même s'emporter très rapidement, un peu comme les psychotiques dans leur excès de folie. Néanmoins, elle n’apparaît jamais agressive.
Il a une posture lasse, très lente, qui paraît être au ralentit. Cette dernière est un leurre, et change du tout au tout lorsque l'individu compte attaquer. Il a une attitude assez simiesque, et une odeur assez forte. Je pense que c'est l'odeur de la came qu'il fume tout le temps qui reste collée à lui.

Profil psychologique:
Une nature extrêmement calme. Après avoir utilisé les procédures habituelles en cas de capture, nous avons pus noter qu'il ne ploie pas sous le stress (en réalité, c'est à peine si cet élément le perturbe) et semble loin d'ici, mais c'est à coup sûr l'effet de sa came.
A vrai dire, le captif s'est rendu sans offrir de résistance et en se marrant comme un imbécile, bien qu'en nous voyant, il a presque immédiatement adopté une attitude hostile pour ensuite devenir lent comme un Radcochon. Tellement mou qu'on a dû l’assommer et le transporter nous même pour aller plus vite.
Au réveil, l'individu à commencé la conversation comme si nous le connaissions depuis des années. Très franc. Après avoir un peu parlé, il nous a demandé de lui fournir une dose. Il est resté calme et à même sourit à notre refus, là où d'autre toxicos se seraient enragés.
Il donne l'impression qu'il est au dessus de tout, et peut se montrer cynique et manipulateur. Ou alors totalement Con. Il nous a lui même révélé qu'il marchait lentement pour nous emmerder.
Un attitude plutôt amical, en quelque sorte.
Le captif n'a pas l'air de se soucier des origines/factions/races/sexe/idéologies de celui à qui il s'adresse. Il nous a lui même avoué avoir plusieurs contact et amis chez les négriers ou les psychotiques, les qualifiant de "sympa quand on les connaît un peu".
Il a une basse estime de lui même, s'insultant et se dégradant assez régulièrement. Mais c'est sûrement une autre forme de cynisme.
Difficile à cerner.

SPECIAL :

Compétence	Strength	Perception	Endurance	Charisma	Intelligence	Agility	Luck
Valeur	5	8	6	6	5	9	1

- ...ssier N° A-502, captif Francis Bonhacter. Début de l'interrogatoire.
- Excusez la question, mais c'est pas un peu con de dire numéro "A"? C'est pas vraiment un nu...
- La ferme, abrutit, ou j'te coupe la queue.
- Laquelle? Emit Francis en riant.

L'image bugga et ralentit un peu, mais on distinguait quand même le soldat qui donna le coup de crosse que Francis reçu, interrompant son rire. Le membre de la FNF sortit du champ, et le captif se redressa. Il cracha rouge:

- Aïe, ça pique...
- Répond au questions qu'on te pose, répondit l'autre soldat qui devait écrire son rapport sur le terminal.
- Bande de chèvres, vous ne m'avez rien demandé!

Un moment de silence s'ensuivit.

- Qu'est-ce que tu foutais au bois de Boulogne, putain de mutant?
- Quelle grossièreté, j'vous ais rien fais pourtant, j'me suis même rendu gentiment... J'examinais simplement quelques pousses de chanvre que j'avais planté là, histoire de voir le développement de cette plante en milieu irradié. Ca donne des effets assez étonnants sur sa teneur en THC, conclut t-il.
- Mais qu'est-ce que tu raconte?
- En gros, c'est la came que je fume.
- Pourquoi tu porte tout l'attirail d'un patrouilleur FNF? T'a buté l'un des notre?
- Pas vraiment, disons plutôt que j'étais l'un des votre.
- Explique nous ça.

Francis prit un air étonné et leva la tête de sorte qu'on puisse voir l'expression ridiculement amplifié de son visage. On distinguait également ses yeux rieurs.

- Oh, vous ne me connaissez pas? On me chiait pas mal sur la gueule pour ça, pourtant.

Second coup de crosse. Du sang gicla, cette fois ci, et le captif gémit de douleur. Un hématome se fit de plus en plus visible sur sa joue gauche.

- Tu va te mettre à table, oui?!
- Pas la peine d'être violent, mec, j'y viens là, dit il après un temps.
On va commencer par le début, ça vous va ? Je suis né dans une ferme dans les environs de Paris, assez proche d'Orlean, le 14 Août 2152. Mes parents cultivait la terre comme ils pouvaient, et à vrai dire ça marchait bien. On faisait pousser du tabac à cette époque, et on avait même quelque bestioles du style Brahmine et tout le bordel, voyez ? Ah, et mes parents et moi même étions parfaitement « normaux » à ce moment là.
A mes 3 ans, ma mère accoucha d'une second enfant : Raymond. Tout le contraire de moi le frérot, aussi bien physiquement que mentalement ! M'enfin bon, c'était bien cool d'avoir un p'tit frère dans un monde pourri comme ça, quoique nous on avait pas trop à se plaindre.
Tiens, tu peux bourrer la pipe qui vous m'avez piqué avec les plantes dans ma bourse ? Demanda t-il, souriant comme un gosse.

- Tu peux te la mettre au cul.

Francis sourit. On aurait dit qu'il s'y attendait.

- Ok d'acc', j'ai mon temps t'façon. Bref, j'en était ou ? Ah, ouais, mon enfance.
Un peu près à l'âge de 12 ans, mes parents ont décidé de faire pousser autre chose que du tabac : une certaine sous-espèce de chanvre : le cannabis. Avec les radiations et tout le bordel qu'on a eu durant ces derniers siècles, ça a pas été facile de reproduire ce genre de plantes. Mais j'crois qu'ils travaillaient dessus depuis un p'tit moment, donc bon...
Enfin bref, on a vite fait le commerce de cette came, en plus du tabac. Ca marchait du tonnerre, et on se faisait des couilles en or. Autant dire qu'on avait pas mal de chance jusque là.
'Fin, sauf moi. J'ai jamais eu beaucoup de chance à vrai dire. Avant de perdre un bras complet, j'avais déjà perdu plusieurs doigts dessus, à mes 14 ans. La raison ? J'ai glissé dans la boue, et ma main à ripé sur de vieilles scies rouillées. Là, mes doigts étaient juste charcutés, pas coupés net, mais ça s'est vite infecté, cette saloperie. Ni une ni deux, mon père à chopper un hachoir et a coupé ce qui devait l'être. Sans anesthésiants. On avait utilisé les derniers la veille pour les douleurs du dos de ma mère. Et on aurait bien injecté des stimpaks pour stopper l'hémorragie qui repeignait les murs, mais on en avait plus (forcément) depuis deux jours, et la caravane était sensé arriver le soir même. Mais, comme par hasard, la saloperie s'est faite attaqué en route. Alors on a fait un bandage avec du linge plus ou moins propre, en espérant que je clamse pas pendant la nuit.
Bref j'suis resté au pieu comme un pauvre con à attendre l'arrivé de la mort et en douillant comme pas possible. Mais c'est jamais arrivé. J'm'en suis sortis. Bon, avec des doigts en moins, mais vivant quand même.
A partir de là, j'ai été un véritable nid à poisse. Déjà qu'avant c'était pas terrible: vers 8 ans, alors qu'on jouait avec Raymond, j'me suis à moitié pommé dans un bois. Y'avait pas mal de plantes bizarres, qu'on peut retrouver au Bois de Boulogne. J'me souvient plus très bien, mais j'crois être tombé dans le cratère laissé par une bombe sale. Le truc devait pas trop être radioactif, mais j'me suis assommé en arrivant au bout. J'y suis resté la nuit. Le lendemain, j'avais super mal au cul.
La dérouillé que j'ai pris en revenant! Pas qu'mon père était violent, mais il se faisait du mouron (perdre un gamin pendant une nuit, de nos jours, la plupart du temps on le retrouve plus.). 'Fin bref, de là est partie une sorte de passion pour les plantes, qui s'est mué en adoration pour une certaine plante, celle que je fume. Ah, et petit à petit mon sternum s'est changé en queue depuis ce jour. Là par contre je sais pas trop comment l'expliquer.
Lorsqu'à mes 16 ans j'ai fais part à mes parents de mon projet de devenir soldat de la FNF, mon père m'a tout de suite interdit de partir. La meilleure chose à faire si on veut se débarrasser d'un fils con comme ses pieds. J'me suis barré le soir même, emportant tout ce que je pouvais niveau nourriture et came (j'adorais déjà ça à cet âge) et en piquant la carabine à levier de mon père. Ah, j'me suis aussi bien servis dans le coffre familial.
J'ai pris direction Paris, Lutèce en tête, et plein de rêve dans les yeux. En chemin, j'suis tombé sur une bande de psychotiques. Au début, ils voulaient tous me violer, me buter, m'estropier. C'est ce qu'ils ont d'ailleurs commencé à faire (je parle de l'estropiage) en me coupant la main. Ils disaient qu'une main sans doigts, c'est comme une bite sans couilles : ça sert à rien. Alors autant couper.
Avant qu'ils ne fassent d'autre conneries sur mon corps (surtout que ma queue en plus avait l'air de les déranger), je réussis -entre deux vomissement de douleur et de peur- à bégayer quelque trucs sur mes connaissances en botaniques et du cannabis. Bien entendu, ces trous d'balles ont sauté sur l'occaz' de se shooter à l’œil et gratos, et on tout fait pour me soigner (t'façon j'avais des stimpaks sur moi ce coup ci).
Durant les deux ans qui suivirent, j'me suis lié d'amitié avec eux en faisant pousser du chanvre. A vrai dire, ils sont assez sympa quand on les connaît un peu. 'Fin, ceux là en tout cas. J'ai appris ce que je savais à l'un d'eux, celui qui me semblait le plus intelligent (j'ai longuement hésité entre lui et une Brahmine de somme) et je suis partit direction Paris (ils m'ont même un peu accompagné en chemin).
Je parvint donc à Paris à 18-19 piges, une main en moins, quelque blessures sur le torses (ouais, la chance m'a pas trop épargné chez les psycho' aussi), et un Napoléon dans son holster. Ils avaient eu pitié de moi quand ils m'ont laissé, sachant comment je tenais ma carabine avec une seule main...
Ah ça commence à devenir intéressant pour vous là, non ? Après avoir vaincue toute la paperasserie administrative je suis finalement devenu patrouilleur FNF à 20 ans.

- Pourquoi ça t'a pris un an ? Et pourquoi patrouilleur ? Ce sont les plus exposés.
- Ah, c'est très simple en fait : démissionne, coupe toi la main et ré-essaye de t'engager. On accepte pas facilement un handicapé (mutant, avec ça!) dans une armée comme la FNF. Et patrouilleur parce que justement, c'est plus de la reco que du combat, même si on est plus... à même de faire de mauvaises rencontres. Donc pas besoin de gros flingues, tu vois ?

Un soldat approcha, et sortit brutalement son beretta, le colla à côté de la joue du singe et tira en visant le trou dans le mur.
Le captif hurla de douleur, pendant que le son de la détonation satura les enceintes. Les Radcaniches dehors redoublèrent d'aboiements encore une fois.

- zzztt... endre, à nous -cccrrr- ...our des cons, moi!
- Soldat Damien, je vous conseille de vous calmez. Il coopère de son plein gré. On ne vous a pas parlé du protocole en ce qui concerne les interrogatoires ? Commença celui qui pianotait sur le terminal.
- Capitaine, sauf votre respect, ce putain de déserteur nous prend royalement pour des débiles! Il mérite ce qui lui arrive.

On voyait toujours le captif en train de hurler, l'oreille droite laissant perler un filament de sang, pendant que les soldats conversaient.
Au bout de quelque longues minutes, le mutant semblait avoir reprit ce qui lui restait d'esprit.

- Vous êtes malades ou quoi? Tenta t-il d'articuler.
- Tu veux que je recommence ? Arrête de nous prendre pour des abrutis.
- C'est bon, c'est bon ! Deux minutes, j'suis encore plus sonné que sous psycho... Et j'entend plus rien de l'oreille droite, maintenant!
Bon, euh, par la suite, continua t-il sous la menace de l'arme de poing, et pendant 3 ans j'ai donc été patrouilleur. Bien entendu, il m'arrivait tout le temps quelque couilles, la plupart à mon bras gauche. Vous savez, quand un membre comme ça devient inutile -sans main, un bras ça sert pas beaucoup- c'est le premier truc qu'on pense à mettre entre sois et ce qui va nous tomber sur la gueule.
J’enchaînais les missions basiques, sans jamais gravir d'échelon à cause de ce handicap. Pas que la FNF n'autorise pas les handicapés doués à grimper dans la hiérarchie. C'est juste que j'me démerdais toujours comme un manche avec un seul bras. Pour le coup, mon handicap m'handicapait vraiment.
J'ai même été capturé, à 22 ans, par des négriers alors que je faisait de la reconnaissance. Mais bon, ils m'ont vite relâché quand ils ont vus ma section débarquer. J'l'ai ai revus, depuis. Très sympa, en fait. C'est des marchants de bétails comme les autres, quand on y pense. Sauf que les animaux qu'ils vendent sont bien plus pratiques que les autres.
Vers ma vingt-quatrième année, ma vie a basculée dans la merde, et j'ai commencé à plus trop aimer la FNF qui me faisait rêver, étant jeune.
C'était lors d'une mission de reco assez classique dans le métro sous Paris. On devait repérer et trouver un groupe de Banshees, les buter et récupérer des échantillons de leurs sangs. A ce moment là, nos têtes d'ampoules s'intéressaient beaucoup aux propriétés mutagène de ce liquide.
J’étais en tandem avec un bleu (je ne me souvient plus de son nom d'ailleurs...) en quête de piste à suivre. On savait que le groupe était dans cette zone du métro, mais pas où exactement.
Le nouveau savait pas trop comment marchait son matériel informatique et électroniques (vous savez ce que c'est, l'entraînement des recrues...) en particulier au niveau de son casque. Enfin, c'est plutôt qu'il ne pensait jamais à utiliser ses dispositifs. C'était un peu son baptême du feu en quelque sorte. Quant à moi, ma vision infrarouge déconnait de temps en temps, alors c'était pas trop la joie niveau repérage. On remontait une piste qu'on venait de trouver, et c'est à ce moment que ça à merdé.
Une des Banshees était planquée dans une intersection et à sauté sur la recrue qui me suivait. Il n'avait pas activé sa vision thermique, et la mienne avait déconné pile poil à ce moment (comme par hasard).
J'ai eu assez de réflexe pour vider le chargeur de mon arme de poing sur ce monstre avant qu'il n'arrache la tête de mon co-équipier. Une fois la chose morte, j'en ais profité pour demander de l'aide à notre section via le canal vocal.
Le problème, c'est que cette saloperie et les détonations du beretta avaient alerté tout le groupe entier. J'ai même pas eu le temps d'aller vers lui avant qu'il ne se fasse bouffer... et à vrai dire, j'avais tellement les boules que je pensais qu'à tirer. Mon arme s'est enraillée, classique chez les berettas. J'ai pris mes jambes à mon cou, mais les Banshees sont vachement rapide. L'une d'entre elles me bouscula, me faisant tomber à terre, et me bloqua au sol. Comme d'hab' dans des situations de ce type, j'ai tiré dans le tas avec mon second beretta tout en me protégeant du bras gauche. Elle l'a attrapé comme un gosse choppe un joujou et me l'a arraché. Putain, ce que j'ai eu mal... La plus grande douleur de TOUTE ma vie, et sûrement jusqu'à la fin.
Ma section est arrivé à ce moment, canalisant toute l'attention des Banshees.
Quelque morts plus tard, j'étais blanc comme un fantôme et on me transporta d'urgence à la tente médical la plus proche.
Durant la bataille, j'avais reçus pas mal de sang de saloperie sur moi. Ca a eu quelque effets bénéfiques pour ma survie, mais c'est sur que ce sont les doc' qui ont fait la majeur partie du boulot.
Entre deux états d'inconscience, j'ai réussis à demander aux docs d'en profiter pour m'installer un bras mécanique, mais même avec tout ce que j'avais, je n'ai pus que payer le moins cher. M'enfin j'm'en suis pas plains, ce que c'était bon d'avoir de nouveau un bras gauche ! Et avec une main, en prime !
Mais bon, j'suis vite devenu le "Singe noir" de la section. Singe noir pour mes cheveux qui sont pas mal sombre. 'Fin, surtout étant donné que vus que tout ce qui est chance je laisse ça aux débutants, j'ai tendance à porter un peu la poisse aux autres. Ca explique pas vraiment Singe noir, mais je crois que c'est une sorte de rapprochement avec un genre de superstition sur un animal nommé "Chat noir" qui portait la poisse lui aussi.
On me chariait pas mal, et j'avais plus trop l’impression d'être à ma place. Alors j'ai pété un câble et j'ai déserté.
Depuis, je reste un peu à l'écart de Lutèce et je continue à faire pousser mon chanvre. J'en revend pas mal à quelques potes psychotiques, même si ce sont loin d'être les seul consommateurs.

Les deux soldats attendirent un instant. Puis l'un d'eux manipula la caméra :

- On va arrêter pour cette journée, la nuit tombe. On reprendra demain.

L'image tremblota un peu, puis se figea sur une ultime grimace du Singe noir.
Invité réfléchit un moment. Il était plus probable que des gens de l'extérieur soient venus aider le captif plutôt qu'il se soient débarassé de deux soldat de la FNF en position de force. Invité décida de s'approcher des deux cadavres. Comme le feu, ils étaient encore chauds.