Élizabeth est de petite taille, un petit 1.60 seulement, svelte, peu musclée, on pourrait croire que la sa nature physique ne la favorise pas, mais au contraire vous pourriez être surpris. Essayez de vous cacher dans un recoin lors d’une course poursuite si vous êtes trop grand? Pas facile. La jeune femme compte plutôt sur sa rapidité et son agilité que sur une quelconque force musculaire, qu’elle n’a pas de toute façon, et vous pourriez voir ses muscles fins si elle osait se dénuder pour vos beaux yeux (vous pouvez toujours rêver là). Des tatouages tribaux d’un bourgogne profond orne ses bras et son dos jusqu’au bas de ses reins, chacun ayant une certaine signification pour elle. Sur sa nuque, on peut apercevoir un pentagramme noir comme la nuit dont les deux branches latérales supérieures s’étirent en dehors du cercle fermé du tatouage pour se prolonger par-dessus ses épaules pour venir finir leur course sur les clavicules de la femme. Une coupe de cheveux à la garçonne, c'est-à-dire plutôt courte, soit pas plus bas que le menton délimite sa chevelure sombre paré de mèches du même bourgogne que ses tatouages.

Niveau vêtement, Élizabeth est de nature assez simple. Un chandail plutôt banal, mais ajusté, assorti à ses mèches (un peu de coquetterie quand même), un pantalon beige sale et une veste de la même teinte. Un bandeau lui sert à retenir ses mèches rebelles pour éviter qu’elles ne lui tombent devant les yeux, ce qui aurait le don de l’irriter et de masquer ses jolis yeux. En effet, elle a des yeux très expressifs d’un vert tirant sur le gris, une couleur qui lui va bien sur sa peau claire.

Avant toute chose, Éli’ est une fille de gang, du genre à toujours rechercher la présence des autres autour d’elle. Non pas pour avoir leur protection en cas de problème, quoique cela puisse être pratique, mais plutôt pour leur faire profiter de son intelligence et sa ruse. Oh, je ne vous avais pas dit qu’Élizabeth est vantarde au plus au point? Désormais, vous êtes au courant. La vantardise qualifie très bien la jeune femme, parce qui pourrait être mieux qu’elle après tout. Si on en juge à ce qu’elle nous dit, pas grand monde. Vantardise qui s’accompagne, par définition même, d’une bonne dose d’orgueil. On a donc là un cocktail potentiellement explosif en cas de contradiction, l’orgueil démesuré de notre demoiselle l’amenant fréquemment à de violente crise de colère envers tous ceux qui oserait se croire supérieur à sa petite personne. C’est clair dans votre esprit maintenant? C’est elle la meilleure et elle n’hésitera pas une seconde à vous le rappeler en cas de besoin. Pour se faire, cette demoiselle à l’air plutôt angélique pourra user de toutes les abominations qui vous passe par l’esprit en ce moment même, après tout quoi de mieux qu’une petite démonstration de sadisme pour affirmer sa supériorité.

Ne vous en faite pas, Éli’ n’est pas violente, ni brutale au quotidien, plutôt sympathique et agréable à vivre (si on accepte de la laisser croire qu’elle est la meilleure en toute chose) en fait. Il ne faut pas s’étonner de l’absence de réel sourire sur son visage, même s’il est possible de lui en arracher un de temps en temps, elle n’est pas très démonstrative dans sa bonne humeur, ni dans aucune autre émotion, hormis la colère. Appréciant la compagnie des autres, Élizabeth est parfois, rarement, prête à faire des compromis pour la bonne entente de tout le monde. Refusant de vivre seule malgré tout, elle s’acclimate bien de la vie en gang et donnera un coup de main à ceux qui en aurait la nécessiter, encore là une manière de démontrer sa supériorité je le reconnais. Le seul moment où la jeune femme ne foncera pas la première pour faire sa vantarde c’est lors d’un combat, elle n’est pas idiote n’ont plus, elle a conscience qu’elle a la force physique d’un gamin de 10 ans. Sa seule chance de survivre lors d’une dispute est la fuite, la ruse ou les autres, faut bien qu’ils servent à quelque chose nos alliés. Attention, si elle vous capture par contre, elle pourrait faire preuve d’un grand sadisme joyeux (oui oui, elle trouve ça amusant) envers vous, cherchant les manières des plus originales pour vous faire avouer ce qui lui passe par la tête.

Faire cavalier seul, alors même que les éléments sont contre vous, idée attirante et j’en conviens tout à fait intéressante pour ceux qui possède une bonne force physique, une endurance à toute épreuve et bien entendu un sale caractère qui les rends totalement associable. Par chance, on s’éloigne ici de ce qui fait notre chère Élizabeth, si bien que son histoire n’en sera pas une de solitude sur un territoire dangereux plein de danger à tout les coins de rues, mais plutôt une de famille et de clan. Tout commence par une famille plutôt ordinaire, un père marchand et une mère on ne sait quoi, en plus d’une sœur et d’un frère. Deuxième enfant de la famille, Élizabeth a grandi entre sa grande sœur jolie, amusante, gentille et tout ce que vous voudrez, et son jeune frère, un gaillard qui lui mettait la raclée facilement malgré ses 4 ans de moins qu’elle.

Complexé par cette position familiale qui ne lui permettait d’être ni la plus jolie, ni la plus forte, Élizabeth a développé un immense orgueil à chacune de ses réussites, allant jusqu’à s’approprier celles des autre juste pour qu’on dise qu’elle était la meilleure. Un besoin d’attention qui dépassait la simple fierté d’un individu normal. Mis à part quelques incidents isolés de piètre importance et les excès de vantardise d’Éli’, on peut dire qu’elle a une enfance normale.

Le premier évènement assez intéressant pour retenir notre attention allait survenir durant l’adolescence d’Élizabeth. La situation en t’en que telle peu sembler bien banale d’un point de vu extérieur, seulement une jeune fille qui s’était fait dire qu’elle était jolie par un garçon, scène bien entendu vu par Élizabeth qui entra dans une colère noire (je ne vous cache pas qu’elle avait probablement de l’affection pour le dit garçon) allant jusqu’au pratiquement scalper sa rivale pour lui faire payer son affront. Il devenait alors évident pour sa famille qu’Élizabeth ne pouvait pas rester avec eux, elle en devenait ridiculement dangereuse. On devait s’en débarrasser subtilement (pour pas que les voisins le sachent) et faire croire à une fugue ou un autre truc du genre.

Le sale coup prévu par ses parents rata bien évidemment, Élizabeth étant trop ruser pour tomber dans un piège aussi mal dissimulé. Le message n’en restait pas moins clair, elle devait quitter sa famille et aller ailleurs. La demoiselle n’erra par très longtemps avant de tomer sur les Malebranche. Pour Élizabeth ce fut comme une révélation, il y avait des gens aussi avide qu’elle, il fallait qu’elle entre dans ce gang coûte que coûte, quitte à boire leur fameux Styx. Une expérience horrible si vous voulez mon avis, la jeune en fut malade pendant des jours, mais elle y survécu contre toute attente (elle-même commençait sérieusement à douter) et fut admis parmi le gang qu’elle avait choisi, ou qui l’avait choisi? Depuis, elle se contente de profiter de ce que la vie à offrir aux Malebranche, qui sont bien entendu les meilleurs individus du monde, on est orgueilleux et vantard jusqu’à la fin de sa vie.