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| Comment lancer une OPA sur PME ? | |
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Inscription : 01/09/2012 Messages : 682 Saint Vincent de Räzell | Sujet: Comment lancer une OPA sur PME ? Mer 9 Jan 2013 - 21:44 | |
| Comment lancer une OPA sur PME ?
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Monsieur Dubois, avait été introduit, non sans avoir prit des précautions, dans le QG des deux dealers. Arnold était présent, affairé à ses occupations. « De la visite, H. »
Son compère fit volte-face pour s'apercevoir de la présence de l'intrus au coeur de la base. « T'affoles pas, c'est pas un ennemi. J'vais t'raconter en détail. »
Le Saint, qui n'avait pas encore eu l'occasion de revoir H depuis sa mésaventure, entreprit de lui raconter sans omettre quoi que ce soit de son récit l'ensemble des péripéties qui amenaient à présenter un étranger dans la base. La trahison du mouchard, la dernière vente ratée et la fusillade musclée, le vol et la fuite, le germe de la vengeance dans son esprit, le refuge trouvé à Métropolitopia (en ne précisant toutefois pas que l'appartement était celui d'un Trident) et le contact qui lui trouva un spécialiste pour renforcer les effectifs, le salaire octroyé au-dit spécialiste, et les avantages qu'un tel coup pouvait représenter pour l'expansion de l'entreprise H & V ... Bref : tout.
« Maintenant qu'tu sais tout, il faut que j't'avoue quelque chose : Monsieur Dubois est certes un spécialiste, mais nous n'pourrons rien organiser sans savoir où réside notre charmant ami. Comme je n'ai même pas un nom, la chasse aux informations risque d'être longue. Il faut pourtant attaquer le plus tôt possible, pour une seule et unique raison qui suffit amplement : je ne tolérerai pas que ce vautour jouisse de nos efforts et continue de vivre sereinement pendant que nous investissons dans des tubes de pommade pour l'anus. Et en plus d'ça, et cette raison supplémentaire t'paraitra p'têt plus sérieuse, chaque minute écoulée diminue de plus en plus surement nos chances de remettre la main sur ... Il jeta un regard en biais, méfiant, à Marc. Tu sais ... notre dope. »
Le Psycho était la drogue la plus rare, et donc la plus recherchée et la plus chère sur le marché de la dope. Inutile de préciser devant un mercenaire de quel produit le duo s'était fait spolié. « Ton verdict ? » |
| | | Age IRL : 29 Inscription : 31/08/2012 Messages : 419 Arnold Habdaik "H" | Sujet: Re: Comment lancer une OPA sur PME ? Jeu 10 Jan 2013 - 19:30 | |
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Le travail de "réhabilitation" de l'immeuble était épuisant, les décombres a excaver, les mousses et moisissures des murs a enlever... Et puis, évidement, le matériel de chimie à entretenir avec le plus grand soin. Trop de boulot pour une seule personne... Cela faisait quelque temps déjà que H pensait à acheter un esclave à l'arc de triomphe, mais les fonds n'était pas encore là, la priorité restait de faire la deuxième fournée et renouveler le matériel.
« De la visite, H. » Affolé, il faillit faire tomber le bécher qu'il époussetait, la silhouette décharné se découpa dans la pénombre en s’approchant, mais il l'avait déjà reconnu à sa voix. Cela faisait... longtemps. Il ne se leva pas pour accueillir l'inconnu et se contenta de le dévisager. « T'affoles pas, c'est pas un ennemi. J'vais t'raconter en détail. » Il a intérêt d'avoir une bonne raison... Et il en avait une. Le Dealer de Nanterre dés qu'il l'eut nommé, Arnold savait qu'ils étaient dans une sacrée merde... et puis lui revint en mémoire les bruits qui courait sur le quartier, beaucoup - énormément - de rumeurs supputaient sur Nanterre depuis quelques semaines, Hector l'avait aidé à démêler le vrai du faux dans toute cette affaire. « Ton verdict ? » Le chimiste n'avait pas le temps de réfléchir soigneusement à ce qu'il allait dire et se pencher sérieusement sur l’élaboration d'un plan, la situation était extrêmement préoccupante et Vincent l'ignorait : - Quant je travaillais dans mon ancien labo... ( un coup d’œil en direction de l'étranger, trop bien habillé et coiffé pour être honnête ) on avait eu une proposition du Dealer, c'était la seule fois où je l'ai vu et j'ignorais complétement qui il était mais mon ancienne associé m'informa un peu plus sur son sujet. Le souvenir du bonhomme était flou, le teint mat et une petite bouée de graisse tout autour, c'était les seules traits de l'individu qui lui revenait mais ce que lui avait dis Cyrielle restait encore claire, mais l'entreprise du dealer semblait avoir prospéré depuis le temps, selon les rumeurs. - Ce Dealer fait partis d'un petit gang posté à Nanterre, ils seraient quatre voir cinq types dans cette "entreprise", le chef que je ne connais pas, le dealer lui même et puis le reste sont des hommes de mains... L'école Sainte Marie voilà comment ses clients appelle leur entreprise, ces types "forment" des enfants soldats. Il se permit une courte pause. Avaient ils déjà croisé ce genre de gosse... en avaient ils tués ? Pour Vincent pas sur mais son associé semblait le genre de type qui n'était nullement bouleversé s'il tuait un gamin. Pour l'autre, ce "Marc", était décidément bien trop mystérieux pour qu'il ne puisse tirer la moindre conclusion là dessus. - Les hommes de mains de l'Ecole Sainte Marie s'occupent de ramener dans leur repaire des orphelins, les gosses paumés ce n'est pas ce qui manque dans les Ruines pas vrai ? Même s'ils ne vivent pas bien longtemps. Le travail du Dealer de Nanterre est de fournir en drogue ce gang, des memtats, du buffout et surtout du psycho, ils les bourrent de drogue pour les briser et prendre leur contrôle en quelque sorte, vous voyez le truc ? F'in pour ma pars je n'ais pas marchandé avec lui quant il était venu me voir, son offre n'était pas assez... généreuse, elle frisait l'insulte pour un produit de cette qualité. Le Dealer est ensuite partis se fournir chez le Trident en psycho, enfin ce semblant de psycho qu'ils vendent. Venait ensuite la partie qui allait sérieusement poser problème : - Je ne sais pas exactement où se trouve leur planque mais... L’École Sainte Marie c'est plutôt éloquent non ? Il y a un lycée et une seule école à Nanterre si je me souviens bien, cela fait des putains d'années que je n'y suis pas passé ! Je situerais l'école vers l'ouest, peut être même au nord du quartier... ou non, je ne sais plus trop... Hum, bon il y a quelque chose qui va nous compliquer les opérations, est ce que tu connais Nanterre ? Et toi Marc ? C'est qu'un putain de repère de psychotique vous le savait mais si ce n'était que ça ça nous arrangerais, il y a aussi la FNF au sud, pas foutu depuis le temps qu'ils sont arrivé à Paris à les déloger, mais ca ne restait jusque là qu'un conflit minime, deux pas en avant, un pas en arrière, un coup l'un des deux camps tente une percée aussitôt il est repoussé, la FNF avait trop peu d'hommes mobilisés dans le coin... Mais tout à changé.
Et au tour d'Arnold de raconter tout à Vincent. C'était au bar des immondices, le seul endroit où H allait hormis sa nouvelle planque, que lui était parvenu les rumeurs. Complétements folles, elles retinrent néanmoins son attention car semblait plus barrées qu'à l'accoutumé. Un psychotique de passage à Nécrotopia ( tout semblait indiquer qu'il venait acheter des munitions conclu H après avoir eut en mains les autres pièces du puzzle ) avait pris la peine de s’arrêter boire un verre chez Hector, puis deux et enfin trois de la mixture que versait le patron à ses clients, complétement saoul le gars beuglait à qui voulait l'entendre que Lutéce était au mains des psychotiques puis il précisa "au mains du peuple libre de Nanterre !", puis il affirma de suite que la ville avait été vaporissée, puis enfin que la FNF était en marche contre "nous", Hector avait balancé le fauteur de trouble à la porte. Mais dans les trois jours qui suivirent les rumeurs allaient en s'amplifiant. La FNF serait en train de mener une attaque contre les Négriers de l'Arc et contre les psychotiques de Nanterre. Une, puis deux autres goules marchandes affirmaient avoir vu un char gigantesque sortir de Lutéce peu de temps avant de partir. Mais les propos du déserteur de l'armée venu trouver un refuge et, peut être ? le début d'une nouvelle vie à Nécrotopia achevèrent de convaincre Arnold. - On raconte que la FNF attaque Nanterre, et non pas l'arc de triomphe, par ce que le chef des psychotiques de ce quartier serait en train de fabriquer "une arme secrète", oui c'est complétement con mais... pourquoi la FNF préparerait une attaque pour demain sinon ? Il fallait s'y mettre et maintenant. Arnold prit un bloc note et ce qui ressemblait à un résidu de crayon, il dessina de mémoire la carte de Nanterre, plus qu'approximativement, il avait beau avoir bonne mémoire cela faisait quatre ans qu'il n'avait posé les yeux sur une carte de Paris. - A trois je pense que l'on sera assez. M'est d'avis que l'on se mette en route demain matin... vers les six heures ? Bon, ensuite pour rejoindre l'école qui doit se situer dans cette zone, on aura trois choix. Passer par le sud et le camp de la FNF, prendre le chemin direct et se retrouver en plein milieu des combats soit, troisième solution, passer par le nord et faire un grand détour qui nous prendra du temps. Évidement ces trois voies sont exclus... - On ne peut pas passer par au dessus alors tachons de passer par en dessous. Il doit bien y avoir un tunnel de métro, des égouts ou quoi que ce soit, cela nous permettra de passer sans encombres. Espérons. Je propose que l'on parte demain matin, l'attaque de la FNF serait prévu pour dans deux à trois jours selon certains, d'autres affirme que ce sera pour demain soir... Je ne sais absolument pas à quoi m'attendre une fois là bas, peut être que l'école sera protégé par tout ces enfants soldats, peut etre que les gosses seront tous pris dans les combats plus loin et laissera le bâtiment sans défense ? Une chose est sur, si la FNF l'emporte on ne pourra jamais mettre la main sur notre marchandise donc on devra agir avant qu'ils ne gagnent. Si ce sont les psychotiques qui en sortent vainqueur... ce qui me semble peu probable, ce sera plus facile pour nous je pense. - Bon, je pourrais préparer deux ou trois truc qui nous seront utile, vous tachez de trouver un plan des souterrains de Nanterre ou chopper des infos sur l'attaque ou quoi que se soit qui pourra nous aider.
Le lendemain ; QG de H et V ; 6h
- Voilà ce que j'ai pu faire. La goule désigna la table. - Ça c'est de la thermite première qualité. Ce truc va nous ouvrir toute les serrures, il suffit de le coller à une poignée de porte et d'allumer, ça creusera un trou sans difficulté mais... avec beaucoup d'étincelles. J'ai choisis de faire réagir l'aluminium avec de l'oxyde de fer ça... Il s’arrêta, ils s'en foutaient surement et avaient bien raison. - Et puis ça c'est des grenade à gaz, au Dichlore, appelé Bertholite, j'ai préféré jouer la sécurité avant l'efficacité, si une de ses grenades venaient à nous lâcher en route... Bref ça nous sera totalement inutile si on l'utilise en extérieur mais dans une petite salle ca tuera tout le monde. Rapidement. - Il y a aussi trois sacs de sports et mon sac à dos, deux lampes et... c'est tout.
- Thermite x5 - Grenade "Bertholite" x2 - Lampes x2
- Fusil ferroviaire. ( arme de H ) |
| | | Inscription : 01/09/2012 Messages : 682 Saint Vincent de Räzell | Sujet: Re: Comment lancer une OPA sur PME ? Mer 16 Jan 2013 - 22:54 | |
| Arnold avait déjà eu à faire à ce salopard ! C'était une surprise de taille, pour Saint-Vincent, qui écarquilla grands ses yeux bleus, enfoncés dans leurs orbites creux. Il écouta l'anecdote de "H" avec attention et intérêt, rassemblant les informations pour recréer le puzzle qui leur servirait à se venger. « Ce Dealer fait parti d'un petit gang posté à Nanterre, ils seraient quatre voir cinq types dans cette "entreprise", le chef que je ne connais pas, le dealer lui même et puis le reste sont des hommes de mains... L'école Sainte Marie voilà comment ses clients appelle leur entreprise, ces types "forment" des enfants soldats. Les hommes de mains de l'Ecole Sainte Marie s'occupent de ramener dans leur repaire des orphelins, les gosses paumés ce n'est pas ce qui manque dans les Ruines, pas vrai ? »Arnold ne pensait pas si bien dire. Le regard de Saint-Vincent se fit sombre. Il se souvint de sa jeunesse, alors qu'il n'était encore qu'un gamin. Une attaque de psychotiques sur la caravane de survivants où étaient ses parents et les autres. Les cris. Le sang éclaboussant le sol. Depuis sa cachette lui parvenaient les cris, pendant des heures, et les rires sadiques. Et puis le silence macabre qui retomba après le massacre. Sa fuite en larmes des lieux du drame. La solitude, perdu, au milieu du rien. Les ruines, et la nuit, et la faim. Et ces hommes qui le trouvèrent à demi-mort, et le vendirent au gang du Trident. Oui, les orphelins, les gosses paumés, ce n'était pas ce qui manquait dans les Terres Désolées de Paris, la Ville Lumière. Arnold était déjà passé à autre chose, et ce n'est que lorsqu'il posa une question à Saint-Vincent que ce dernier sortit de sa douloureuse introspection. « Hum, bon il y a quelque chose qui va nous compliquer les opérations, est ce que tu connais Nanterre ? Et toi Marc ? »Vincent haussa les épaules et secoua la tête négativement. Il tourna son regard vers Marc, pour savoir ce qu'il en était de celui qui avait été engagé. « C'est qu'un putain de repère de psychotique vous le savez mais si ce n'était que ça ça nous arrangerait, il y a aussi la FNF au sud, pas foutus depuis le temps qu'ils sont arrivé à Paris à les déloger, mais ça ne restait jusque là qu'un conflit minime, deux pas en avant, un pas en arrière, un coup l'un des deux camps tente une percée aussitôt il est repoussé, la FNF avait trop peu d'hommes mobilisés dans le coin... Mais tout à changé. »Il capta à nouveau la pleine attention du toxicomane. A nouveau, H fut surprenant par ses connaissances. Il semblait ne pas avoir perdu son temps pendant que lui-même écoulait la marchandises dans les rues. L'anecdote sembla être une information sure et fiable, et la déduction d'Arnold sur l'objectif des forces armées de la France parut évident, même si la rumeur d'une arme secrète semblait un peu vague. « Un char gigantesque ? Une attaque ? Pour demain ? Mais faut qu'on s'magne ! Profiter du désordre ! C'est l'occasion idéale ! Et si la zone tombe au main de la FNF on pourra dire adieu à la dope et à toute possibilité de récupérer nos pions. - A trois je pense que l'on sera assez. M'est d'avis que l'on se mette en route demain matin... vers les six heures ? Bon, ensuite pour rejoindre l'école qui doit se situer dans cette zone, on aura trois choix. Passer par le sud et le camp de la FNF, prendre le chemin direct et se retrouver en plein milieu des combats soit, troisième solution, passer par le nord et faire un grand détour qui nous prendra du temps. Évidement ces trois voies sont exclus... »Vincent portait la main à son menton, les sourcils froncés, essayant de comprendre à quoi pensait Arnold, qui visiblement faisait fonctionner les rouages de ses méninges à plein régime pour organiser un plan de qualité dans l'urgence. « On ne peut pas passer par au dessus alors tachons de passer par en dessous. Il doit bien y avoir un tunnel de métro, des égouts ou quoi que ce soit, cela nous permettra de passer sans encombres. Espérons. »Saint-Vincent secoua la tête, négativement, et fouilla dans sa besace pour en sortir un plan plié en huit, rapiécé et écorné sur les bords. Il le déplia tout en expliquant : « Les égouts peut-être. Mais la ligne de Métro s'arrête à Lutèce, à la Défense. Et la ligne RER vers Nanterre part de la Défense justement. Regarde, c'est celle-ci. La Rouge. En plus, je suis pas sur, mais je crois que la ligne RER est à découvert. T'façon, ce serait blindé de soldats ras la gueule, même sous terre. Il ne reste plus que les égouts de Paris. C'est étroit, ça pue, et la progression s'ra lente. Et les égouts sont dangereux, plus dangereux que le métro. C'est c'qu'on dit en tout cas. »- Je propose que l'on parte demain matin, l'attaque de la FNF serait prévu pour dans deux à trois jours selon certains, d'autres affirme que ce sera pour demain soir... Je ne sais absolument pas à quoi m'attendre une fois là bas, peut être que l'école sera protégée par tout ces enfants soldats, peut-être que les gosses seront tous pris dans les combats plus loin et laisseront le bâtiment sans défense ? Une chose est sur, si la FNF l'emporte on ne pourra jamais mettre la main sur notre marchandise donc on devra agir avant qu'ils ne gagnent. Si ce sont les psychotiques qui en sortent vainqueur... ce qui me semble peu probable, ce sera plus facile pour nous je pense. »Le Saint approuva. Une victoire des psychotiques arrangerait le business, particulièrement si les psychotiques de Nanterre devait subitement changé de fournisseur suite à une attaque vindicative et sans pitié. « Tuer des enfants ... Le Saint soupira. J'espère que nous ne devrons pas en être réduit à ça, mais s'il le faut, nous les neutraliserons. »Sous ses airs de nihilistes haineux, le Saint était un homme abritant encore une âme et un semblant d'étique. Il ne discriminait personne en fonction de son apparence, haïssant tout le monde de manière égale sans faire de jaloux ; il n'avait pas de clients dont l'âge était inférieur à dix ans ; il ne pratiquait pas et ne tolérait pas la pédophilie ; et, tant que se faire se peut, il évitait de maltraiter les jeunes enfants. Il n'avait jamais su dire pourquoi toutes ces règles s'étaient imposées çà lui. Peut-être se rappelait-il sa propre enfance ? Peut-être considérait-il les jeunes âmes comme étant encore innocentes ? Sans doute tout ça, et autre chose encore, qu'il ne saurait pas pointé du doigt tant qu'il n'y aurait pas songé sérieusement. « Bon, je pourrais préparer deux ou trois truc qui nous seront utile, vous tachez de trouver un plan des souterrains de Nanterre ou chopper des infos sur l'attaque ou quoi que se soit qui pourra nous aider. » Le lendemain ; QG de H et V ; 2h30
Le Saint s'était défoncé toute la nuit. Il n'avait pas fermé l'oeil, et quand la goule et le gangster le laissèrent monter la garde pendant qu'il prenait un sommeil bien mérité, et nécessaire avant la bataille, le Saint laissa là son poste de vigile et partit en chasse. Quand il revint, il était armé d'un fusil de mauvaise qualité encore tâché de sang sur la crosse. Sur le vêtement noir qu'il portait, les tâches morbides ne se voyaient pas trop. Il déposa le fusil de chasse et sortit de ses poches une vingtaine de cartouche. Du gros sel. Du plomb. Il les fit rouler sans précaution et bruyamment sur la table, mais personne ne se réveilla. Il passa les mains sur son visage et les regarda. Maculées de sang. Il sourit. Et se mit à chantonner, très bas. « Ce matin, un lapin, à tuer un chasseur ... C'était un lapin ... Avec un marteau ... »Il prit le marteau à sa ceinture. Il était couvert de sang, et des bouts d'os et de cervelle était encore visible. Consciencieusement, il entreprit de le nettoyer avec de la vodka pure, frottant pour enlever les tâches. Une fois son nettoyage effectué, il monta les étages pour vérifier la présence des deux dormeurs. Il se déplaçait comme une ombre dans la nuit, silencieux, malgré le grincement ponctuel d'une marche trop gâtée. Ils dormaient tout deux. Il redescendit, et fit un sort à son armoire à pharmacie. (Inventaire : +20 Cartouches de Plombs. +1 Fusil de Chasse. -1 Desert Eagle sans munitions (posé dans le labo du QG) -1 plaquette de DXM -Gélules d'Ecstasy (8%) -Gélules d'Amphétamines (4%) -8g de Cannabis -10g de Tabac - Nuka Cola )
Le lendemain ; QG de H et V ; 6h
Les autres s'étaient levés et préparés aux aurores. Le Saint était déjà prêt, lui. Les yeux rougis, l'air absent, il était assis à même le sol sur le bitume froid, adossé à un mur, à regarder ses deux compagnons s'activer. Il se leva avec une lenteur qui lui parut phénoménale. Tout, absolument tout, était mobile et immobile. Le temps semblait passer plus lentement, comme ralenti. Pourtant, du regard extérieur des autres, il semblait normal, se déplaçait à vitesse normale, et se levait normalement. Pour lui, chaque geste lui semblait lent, inaltérable, immuable, pachydermique. Il se sentait puissant, et comme mené par une puissance supérieure. Celle de la drogue. Celle des Anges. Il passa sa besace sur l'épaule, prit un autre sac à dos vide qu'il passa par dessus - en prévision du butin qu'ils ramèneraient - et prit sont fusil de chasse dans les mains. Il regarda les autres. Arnold semblait parler tout seul. « Prêts ? On y va, les hommes. » |
| | | Inscription : 29/11/2012 Messages : 33 Marc Desbois | Sujet: Re: Comment lancer une OPA sur PME ? Sam 19 Jan 2013 - 19:39 | |
| Marc se contentai de sourire a chacun des regards supicieux qu'Arnold lui lançait . Ces dealer, si renfermé qu'on pourrait pensé qu'il fabriquaient des bombes atomiques dans leur sous sol . Il se dégourdit un peu les jambes avant de s'assoir dans un vieux fauteuil miteux qui trainait là . Ce genre d'attitude envers lui était normal, et beaucoup de ses anciens partenaires se porteraient bien mieux a l'heure actuel si ils avaient partagé la suspicion de «H» . « Ce Dealer fait parti d'un petit gang posté à Nanterre, ils seraient quatre voir cinq types dans cette "entreprise", le chef que je ne connais pas, le dealer lui même et puis le reste sont des hommes de mains... L'école Sainte Marie voilà comment ses clients appelle leur entreprise, ces types "forment" des enfants soldats. Les hommes de mains de l’École Sainte Marie s'occupent de ramener dans leur repaire des orphelins, les gosses paumés ce n'est pas ce qui manque dans les Ruines, pas vrai ? »Ça Desbois voulait bien le croire, mais une balle sortant du fusil d'assaut tenu par un gosse de douze ans ou bien par un adulte trentenaire a la même efficacité lorsqu'elle touche, et Marc n'allait pas se poser la question bien longtemps pour savoir qui choisir entre lui et un mioche complétement shooté . « Hum, bon il y a quelque chose qui va nous compliquer les opérations, est ce que tu connais Nanterre ? Et toi Marc ? »Le criminel secoua la tête de gauche a droite . Il n'avait entendu que des ragots entre soldat concernant un taré qui réunissait une armée de psycho . Rien que des rumeurs et rien de vraiment pertinent . « C'est qu'un putain de repère de psychotique vous le savez mais si ce n'était que ça ça nous arrangerait, il y a aussi la FNF au sud, pas foutus depuis le temps qu'ils sont arrivé à Paris à les déloger, mais ça ne restait jusque là qu'un conflit minime, deux pas en avant, un pas en arrière, un coup l'un des deux camps tente une percée aussitôt il est repoussé, la FNF avait trop peu d'hommes mobilisés dans le coin... Mais tout à changé. - Un char gigantesque ? Une attaque ? Pour demain ? Mais faut qu'on s'magne ! Profiter du désordre ! C'est l'occasion idéale ! Et si la zone tombe au main de la FNF on pourra dire adieu à la dope et à toute possibilité de récupérer nos pions. - A trois je pense que l'on sera assez. M'est d'avis que l'on se mette en route demain matin... vers les six heures ? Bon, ensuite pour rejoindre l'école qui doit se situer dans cette zone, on aura trois choix. Passer par le sud et le camp de la FNF, prendre le chemin direct et se retrouver en plein milieu des combats soit, troisième solution, passer par le nord et faire un grand détour qui nous prendra du temps. Évidement ces trois voies sont exclus... »Deux armées qui se font face, et la FNF qui sort un de ses chars d'assaut . Quoique que manigançait ces psycho, ça devait être gros, très gros pour que la Force de la nouvelle France sorte un de ses précieux blindé . En tout cas, à moins que les psychotiques se soit procuré des mines anti-char ou quoi que se soit pour éliminé le mastodonte, Marc ne donnait pas cher de la peau de ces tarés . Il lui avait été donné d'apercevoir le Tank, un énorme canon de 120mm sur une forteresse d'acier dont les chenille lui permettait de passer a peu près partout . Le tout devait être accompagné d'au moins quelques mitrailleuse de gros calibre histoire de donner une bonne mélodie pendant que le canon plaçait les basses afin de rythmé la bataille . « On ne peut pas passer par au dessus alors tachons de passer par en dessous. Il doit bien y avoir un tunnel de métro, des égouts ou quoi que ce soit, cela nous permettra de passer sans encombres. Espérons. »Marc remarqua l'air désapprobateur du Saint qui sortait une carte abimé de son sac . Le criminel se leva pour observé le plan avec ses deux complices : « Les égouts peut-être. Mais la ligne de Métro s'arrête à Lutèce, à la Défense. Et la ligne RER vers Nanterre part de la Défense justement. Regarde, c'est celle-ci. La Rouge. En plus, je suis pas sur, mais je crois que la ligne RER est à découvert. T'façon, ce serait blindé de soldats ras la gueule, même sous terre. Il ne reste plus que les égouts de Paris. C'est étroit, ça pue, et la progression s'ra lente. Et les égouts sont dangereux, plus dangereux que le métro. C'est c'qu'on dit en tout cas. »- Je propose que l'on parte demain matin, l'attaque de la FNF serait prévu pour dans deux à trois jours selon certains, d'autres affirme que ce sera pour demain soir... Je ne sais absolument pas à quoi m'attendre une fois là bas, peut être que l'école sera protégée par tout ces enfants soldats, peut-être que les gosses seront tous pris dans les combats plus loin et laisseront le bâtiment sans défense ? Une chose est sur, si la FNF l'emporte on ne pourra jamais mettre la main sur notre marchandise donc on devra agir avant qu'ils ne gagnent. Si ce sont les psychotiques qui en sortent vainqueur... ce qui me semble peu probable, ce sera plus facile pour nous je pense.- A moins qu'il ne planque une arme redoutable pour éliminé le char d'assaut avant qu'il ne transforme toute leur troupe en charpie, leur chance sont nul, commenta Marc en secouant la tête . - Tuer des enfants ... lâcha le dealer en un souffle .
- J'espère que nous ne devrons pas en être réduit à ça, mais s'il le faut, nous les neutraliserons. - Je n'sais pas si ça peut t'aider, mais dis toi qu'ils ont consommé une bonne parti de la cam que tu t'es fait soutiré et que c'est pas pour autant qu'il hésiterons a t’abattre » répondit Desbois en retournant sur le canapé .Pour quelqu'un aussi imbu de sa personne, tué un gosse ou plusieurs pour garantir sa survie n'était pas un problème . De plus, il ne devait avoir d’enfantin plus que l'apparence et encore, la drogue devait les avoir métamorphosé en une bande de petit soldats sans pitié sans plus de valeur que le plus bas des psychotique . Le lendemain ; 6h Desbois avait mal dormi . Bien que le canapé miteux soit plus confortable que le lit d'Huggy, le criminel détestait dormir chez quelqu'un d'autre qu'il ne connaissait a peine . En plus de ça, Vincent n'avait cesser de circuler dans le bâtiment désaffecté obligeant Marc a se mordre continuellement la langue afin de ne pas s'endormir par manque de confiance et feindre le sommeil . Malgré ses efforts il avait finit par tomber dans les bras de Morphée autour de trois heure du matin et heureusement car d'après le visage du Saint, il n'avait pas fermé l’œil de la nuit . « Prêts ? On y va, les hommes. »Marc remit sa cravate en place, vérifiait que son arme était bien dans son holster avant de se lever, prêt a partir . - Spoiler:
Désolé pour le retard
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