Euphème shoota dans un caillou sans grande motivation. Tata Mimine s'enquit du résultat de sa journée à l'école, ce qui n'eut comme effet que de lui taper sur les nerfs un peu plus. Il n'avait pas le cœur à expliquer au robot qu'il n'avait jamais vraiment été à l'école, et que même si ça avait été le cas, il était sans doute trop vieux pour qu'on lui pose cette question. À quoi bon ? D'ici dix minutes, le Monsieur Main répèterait la même question.
La machine lévitait d'ailleurs à vingt bons centimètres du sol, ce qui avait le don d'agacer le récupérateur ; lui se tordait les orteils sur ces cailloux, tandis que le tas de ferraille ne semblait nullement gêné par le terrain.

Honnêtement, ça avait semblé comme une bonne affaire ; une connaissance lui avait signalé qu'une goule cherchait un récupérateur : récupérer la recette d'un truc aussi simple que le Nuka-Cola, ça devait pas être bien compliqué. Il avait aussitôt accepté la mission, se mettant en route à travers les rues, malgré le danger. Il marchait rapidement et près des murs, l'oreille tendue pour repérer tout gang éventuel.
Sauf qu'il y avait un tout petit problème ; il ne savait pas du tout où chercher. À sa connaissance, il n'y avait pas d'usine de Nuka-Cola en ville. Alors quoi ? Des bureaux ? C'était la piste qu'il avait décidé de suivre, et il s'était mis en route vers Lutèce, qui abritait d'anciens bureaux d'avant-guerre. Bien sûr, il n'allait pas rentrer dans la ville aux mains de la FNF, mais il allait peut-être trouver un building un peu éloigné dans lequel il pourrait rentrer.
Bien sûr, ce n'était pas un excellent plan. C'était même vraiment une idée à la con. Mais bon, on faisait avec ce qu'on avait dans le ciboulot, hein.
Enfin bon, il était en route, et c'était tout ce qui comptait. Sur le qui-vive, il redoutait à chaque instant d'entendre un groupe de Psychotiques en vadrouille ; aussi, main sur son arme, il était prêt à... Se carapater. Oui, parce que jouer au héros, ça allait deux secondes, mais il comptait pas se faire trouer la paillasse pour la recette d'un soda d'avant-guerre. Quand même, il y avait des limites.
"Oh, je vois que tu as amené des petits copains, c'est trop mignon ! Tu veux que je fasse le goûter pour vous ?"
Et bien sûr, ce robot ne voulait pas se la fermer. Il ne voulait pas lui lâcher la grappe une seconde ? Enfin, je veux dire, c'est pas qu'il était chiant, mais presque. De toute façon, dès qu'il aurait fini ça, il comptait bien...
Attendez.
Comment ça, des petits copains ?

Réalisant ce que cela voulait dire, Euphème tenta de se mettre à couvert derrière une carcasse de voiture. Si l'intention était héroïque, la réalisation le fut beaucoup moins, et il s'affala de tout son long derrière le capot. De là, il put ramper jusqu'à l'abri, tandis que Tata Mimine, elle, restait bien à découvert, inconsciente du danger auquel elle s'exposait ainsi. Le jeune homme dégaina le LR6, vérifia que les diodes s'allumaient toutes en vert lorsqu'il pressa le bouton de mise sous tension, et se prépara à la fusillade qui n'allait pas tarder.
Crotte crotte crotte crotte crotte.
Mais aucun coup de feu ne retentit dans la rue, aucun cri de Psychotique, même pas un éternuement de raliéné. Rien, sinon un gros silence qui faisait passer Euphème pour un con. Bon...
"Euh... Il y a quelqu'un ou pas ?"
C'était crétin, mais il allait pas non plus rester vautré derrière sa bagnole pendant deux heures.

Spoiler:

"Ouais il y a quelqu'un et ce quelqu'un est armé."

"Ah euh... Merde.", répondit-il à haute voix.

Ouais, merde. Ça devait être sûrement tout un tas de psychotiques tous prêts à lui sauter sur la couenne, à lui piquer toutes ses affaires avant de le laisser mourir là comme une vieille voiture abandonnée. Ce n'était pas un bon programme, quelle que soit la façon dont il retournait le problème. Aussi, il allait tenter de la jouer fine ; il avait peut-être encore une chance de s'en sortir.
"Bon, je vais vous faire des tartes alors, puisque tu ne réponds pas. Je serai de retour dans une minute." déclara le robot de sa voix criarde et éraillée.
Et sans autre forme de procès, le Tatie Mimine décida d'aller léviter cinq mètres plus loin, bien dans la ligne de mire des psychotiques dont Euphème estima le nombre à une bonne cinquantaine, au bas mot. Décidément, il avait pas de bol. Mieux valait bluffer ; c'était encore le meilleur moyen de se sortir de ce faux pas.

"Bon bah ça tombe bien, parce qu'ici aussi il y a quelqu'un et qu'il est armé ! Donc pas d'embrouillades, okay ?"

Ça existait comme mot, ça, embrouillade ? Tout d'un coup, il était plus très sûr. Bah, il risquait pas grand chose à écorcher un peu la langue française. À moins qu'il tombe sur un de ces psychotiques qui vous arrachait la langue si vous disiez "si j'aurais". Maman lui en avait toujours fait peur avec ça, et du coup, il avait toujours fait attention à bien parler.
Mais là de toute façon, il allait peut-être mourir, donc autant se lâcher sur le néologisme, pour ce qu'il avait à perdre.

"Bon, nous sommes dans une impasse je présume, alors on va faire un compromis ok ? Chacun sort en même temps, on tire pas, pas de mouvements brusques, rien de suspect est donc dans ce cas est seulements dans ce cas cas, chacun reprend sa vie où il la laissé et comme ça on vit plus longtemps tu retournes voir tes potes psychotiques et surtout comme ça tu me laisses trouver une putain d'usine, d'accord espéce de maboule des terres désolées sa te convient ?"

Ça semblait presque un bon plan. À ceci prêt que...

"Hein ? Je suis pas un psychotique, c'est toi le psychotique ! Je suis sûr que t'essaies de me faire croire que je suis un psychotique pour que je pense que t'en es pas un alors que c'est le cas !" s'exclama-t-il.

Euphème se pencha sur la question quelques instants.

"À moins que tu essaies de me faire croire que je suis un psychotique pour que je pense que t'en es pas un sachant que je penserait que c'est le cas, auquel cas... Attends... Et si t'avais prévu que je penserais l'inverse de l'inverse de ce que tu as dit ? Arrête d'essayer de m'embrouiller, sale psychotique !" continua-t-il, persuadé que se dernière heure était venue.

Le moment fut bien choisi par Tatie Mimine pour revenir vers lui en flottant au dessus du sol.

"Les tartes sont au four, mon chou, ça devrait plus tarder."

Il grommela un remerciement sans grande motivation, avant de réaliser que l'autre avait parlé d'une usine. Mais pourquoi un psychotique chercherait-il une usine ? Peut-être avait-il quelque chose à gagner là-dedans. Il pouvait peut-être négocier.

"Bon, écoute, je suis un spécialiste pour trouver des usines, et toi tu es du coin ; donc tu dis à tes copains timbrés de pas me tirer dessus, et je t'aide à trouver ton usine de je-sais-pas-quoi, okay ? Euh, si la réponse est non, me tire pas dessus, j'ai peut-être une offre en réserve." tenta le récupérateur, conscient qu'il jouait ses dernières cartes avant qu'une bande de malades en rut ne lui tombe dessus.

"Bon, écoute, je suis un spécialiste pour trouver des usines, et toi tu es du coin ; donc tu dis à tes copains timbrés de pas me tirer dessus, et je t'aide à trouver ton usine de je-sais-pas-quoi, okay ? Euh, si la réponse est non, me tire pas dessus, j'ai peut-être une offre en réserve."

"Je suis sûr que tu essayes de me faire croire que tu es un spécialiste des usines pour me faire sortir de ma cachette pour m'abbatre, à moins que tu essaies de me faire croire ça pour voler ce que je vais trouver dans l'usine ! J'ai besoin de personne pour la trouver moi, une usine à soda ça doit pas être dur.. et en plus si t'es un psychotique, je vais aller cherher des renforts à Metro' et ils vont te botter le cul.. Donc tu devrais m'écouter tu sais..."

Axel venait de se rendre compte de la stupidité de la situation, mais bon l'individu pouvait être trés dangereux donc prendre le plus de précautions était la meilleure chose à faire..

"Alors tu vas m'écouter ?"

Spoiler:

"Je suis sûr que tu essayes de me faire croire que tu es un spécialiste des usines pour me faire sortir de ma cachette pour m'abbatre, à moins que tu essaies de me faire croire ça pour voler ce que je vais trouver dans l'usine ! J'ai besoin de personne pour la trouver moi, une usine à soda ça doit pas être dur.. et en plus si t'es un psychotique, je vais aller cherher des renforts à Metro' et ils vont te botter le cul.. Donc tu devrais m'écouter tu sais... Alors tu vas m'écouter ?"

Euphème réfléchit quelques instants. Le psychotique en face était franchement malin, à essayer d'inverser les rôles, mais il allait pas se faire avoir ! Non non, ça il allait rien lui révéler du tout, sinon l'autre se dépêcherait bien d'essayer de le doubler. À moins qu'il réussisse à rester assez vague dans ses paroles pour que l'autre ne se doute de rien.
Bah, ça valait le coup d'essayer.

"Eh mec, je sais pas ce qu'un psychotique irait faire dans une usine de soda, mais tes affaires sont pas claires ; moi si j'allais dans une usine de soda ce serait plutôt pour chercher la recette du Nuka-Cola, mais là, j'allais plutôt voir si il restait des bureaux debouts pour trouver l'adresse de ladite usine ; tu vois bien que je suis pas dangereux, à la fin ! Dis à tes copains de pas me trouer la peau !"

Ah, mince, peut-être qu'il en avait trop dit, là. Bah, ça ne faisait rien, il était foutu, de toute façon. Mais Tatie Mimine ne semblait pas l'entendre de cette façon, puisqu'il annonça à voix haute qu'il allait chercher le manteau de ses petits camarades, avant de s'avancer en pétaradant un peu vers le rocher d'où venait la voix. Mais qu'est-ce qu'il faisait, ce con de robot ! Il allait se faire tuer !
...
Ouais, on peut pas tuer un robot. Il allait se faire démonter !

Mais Tatie Mimine ne semblait pas l'entendre de cette façon, puisqu'il annonça à voix haute qu'il allait chercher le manteau de ses petits camarades, avant de s'avancer en pétaradant un peu vers le rocher d'où venait la voix. Mais qu'est-ce qu'il faisait, ce con de robot ! Il allait se faire tuer !




Axel regardait ce spectacle, le robot s'était avancé jusqu'a sa position, Axel était tiraillé entre abbatre le robot ou le laissé faire, mais comme le robot ne faisait rien Axel baissa son arm et la remit dans le harnais accroché à son dos...

"Heu... oui ? Tu veux quelqque chose le robot ? Moi j'ai rien pour toi tu sais.. en tous cas tu n'as pas l'air trés méchant, j'espére que ton copain non plus ? Tu devrais lui dire de sortir je crois c'est peut être mieux je suppose, tu sais je lui veux pas de mal hein... je veux juste éviter de prendre une balle en me relevant, tu peux allé lui dire s'il te plait ?"



Le robot regarda alors Axel quelques seconde avant de ...

Avant de faire demi-tour. Oui, Tata Mimine avait eu ce qu'il voulait, et même s'il ne s'agissait pas à proprement parler d'un manteau, ça lui suffisait. Il lévita donc vers Euphème, malgré un petit raté à mi-chemin qui le fit dériver sur le côté. Une fois devant la voiture, il déclara d'une voix haute et toujours aussi criarde :

"C'est bon mon chou, ton ami m'a l'air d'un garçon très respectable, tu devrais aller lui dire bonjour."

Euphème regarda le Monsieur Main avec un sourcil levé.
"Tu es sûre Tatie ?"
Mais déjà, la machine s'était intéressée à autre chose. De toute façon, il n'était pas pas programmé pour répondre à une question précise comme celle-ci. Le récupérateur soupira. Formidable, maintenant son compagnon de toujours voulait qu'il fasse ami-ami avec des psychotiques. Décidément, il fallait vraiment qu'il fasse réviser ce tas de ferraille.
En plus, il avait dévoilé sa position ! Franchement, bravo, Tatie Mimine. Maintenant, les psychotiques allaient sûrement le mitrailler de grenades pour le faire sortir de sa planque, avant de le trouer sur place. Il fallait agir, et vite ! Il entendait déjà les goupilles arrachées des explosifs... À moins que ce ne fut un raliéné qui faisait cliqueter des graviers sur ses dents en les prenant pour des petits insectes.

"Okay, c'est bon, je sors, ne tirez pas !" s'écria-t-il, éteignant le LR6 et le replaçant dans le holster à son flanc gauche.
En attendant, il ne savait toujours pas où étaient tous ces psychotiques... Il allait donc jouer la chose calmement, il avait repéré un gros rocher dont la voix venait approximativement : le type devait être dans l'immeuble derrière cette pierre ! S'il se mettait à côté, le type verrait bien qu'il était désarmé.

"Bon, je vais avancer jusqu'à ce gros caillou là-bas, alors me criblez pas de plomb !" annonça-t-il le plus fort possible, plein de l'espoir qu'un voyageur passant par là décide de le tirer de ce mauvais pas...

"Bon, je vais avancer jusqu'à ce gros caillou là-bas, alors me criblez pas de plomb !" annonça-t-il le plus fort possible, plein de l'espoir qu'un voyageur passant par là décide de le tirer de ce mauvais pas...



"Non, c'est moi qui vais sortir, mes armes sont rangées, il n'y a pas de dangers ok ? Je vais faire quelques pas dans votre direction, je garde les mains le long du corps.. Je vous l'ai dit je ne vous veux aucun mal, je suis juste un prospecteur qui vient de Métropolitopia, j'ai lu une annonce pour trouver la rectte du Nuka-Cola une boisson du passée, e tj'ai pas envie de me battre avec des gens et vous avez vu je n'ai rien fait à votre robot, je suis pas méchant vous savez !!! Et robot tu veux un manteau ? Il me reste une vieille veste sa te dit ? Bon j'arrive" annonça Axel en se levant et marchant vers la carcase de la voiture...



"Je m'approche" dit-il

"Non, c'est moi qui vais sortir, mes armes sont rangées, il n'y a pas de dangers ok ? Je vais faire quelques pas dans votre direction, je garde les mains le long du corps.. Je vous l'ai dit je ne vous veux aucun mal, je suis juste un prospecteur qui vient de Métropolitopia, j'ai lu une annonce pour trouver la rectte du Nuka-Cola une boisson du passée, e tj'ai pas envie de me battre avec des gens et vous avez vu je n'ai rien fait à votre robot, je suis pas méchant vous savez !!! Et robot tu veux un manteau ? Il me reste une vieille veste sa te dit ? Bon j'arrive, je m'approche." répondit le psychotique-qui-disait-ne-pas-en-être-un, tout en essayant de l'embrouiller.

Mais Euphème était trop malin pour se faire prendre au piège, ça oui. Il resta sur ses gardes, prêt à voir sortir de derrière ce rocher une sorte de malade mental, couvert de tripes et des têtes accrochées à sa ceinture par les cheveux avec des... Oulah, il se faisait peut-être un film.
Certainement parce qu'au lieu du détraqué attendu, ce fut un véritable éphèbe qui jaillit de derrière ce gros morceau de caillou. Il portait une sorte de harnais dont Euphème était familier, pour en avoir vu de nombreux chez d'autres récupérateurs ; l'histoire semblait alors crédible ! Il était même accompagné d'un gentil toutou qui avait l'air de remuer allègrement la queue. Ce n'étaient pas des psychotiques ! Mais alors, pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?

"Oh, vous en faîtes pas pour le robot, Tatie fait pas attention à ce qu'il dit."

Comme pour illustrer ses propos, le Monsieur Main se mit à se balancer d'avant en arrière, et à diffuser un bruit qu'aucun des deux survivants n'identifieraient : celui d'une grand-mère qui tricote sur une chaise à bascule.

"Tiens, bah voilà, il recommence. Bon, moi c'est Euphème," il lui tendit une main ouverte et accueillante "et le hasard fait bien les choses, parce que je suis aussi un récupérateur. Et figure-toi — je peux te tutoyer, hein ? — que je cherchais aussi l'usine de Nuka-Cola pour la vieille goule de Nécrop'. Enfin, au départ je cherchais les bureaux pour trouver l'adresse de l'usine parce que..."

Mais Euphème ne termina jamais sa phrase. En effet, son regard venait de glisser sur les vêtements du nouveau venu. Et ce qu'il y vit l'y terrifia.
L'homme... L'homme portait une tenue de la FNF. Une multitude de scénarios volèrent à travers son esprit : un déserteur ? Un tueur de soldats ? Dans tous les cas, un homme dangereux, et il valait mieux pas s'approcher de Lutèce ainsi... Soudain, l'homme parut moins accueillant à ses yeux ; sa beauté avait gagné quelque chose de froid, et dur, tandis que là où il avait vu un chien aimant, se tenait désormais un molosse dont les dents étaient faites pour déchiqueter la chair humaine, et les yeux humides pour traquer ses proies d'un regard vicieux et sans merci.
Il blêmit, déglutit sèchement et tenta de se refaire une contenance d'une phrase.

"Oh euh... Jolie... Jolie veste..." tenta-t-il, bafouillant, la main toujours tendue dans le vide comme un appendice ridicule.

Axel émit un large sourire et lui serra la main d'une façon bien masculine et il lui tapa l'épaule, enfin il n'était plus considéré comme un des ces maboules des terres désollées de la capitale...



"Tu vois pas besoin d'avoir peur, je suis un gentil... Ouais moi aussi je me suis dit que Lutéce était un bon endroit tu fais que jamais je n'ai vu d'usine de ce genre par ici, tiens regarde j'ai même récupéré l'affichette pour éviter que des aventuriers du dimanche prennent part à cette recherche" il lui tendit le morceaux de papier " Et sinon est ce que tu veux que ..." Axel venait de se rendre compte que Euphéme venait de blêmir.

"Oh euh... Jolie... Jolie veste..." tenta-t-il, bafouillant, la main toujours tendue dans le vide comme un appendice ridicule.



"Ah .. euh merci, effectivemment elle est plutôt agréable et protectrice, dommage qu'elle appartienne..appartenait à la FNF faut que je pense à y passer un petit coup de peinture pour mieux la camoufler" Dit Axel avec un sourire "Vu que nous cherchons tous les deux enfin tous les quatre la même chose, on pourrait le faire ensemble se serai plus facile e ton se partage la récompense sa te vas ?" Dit alors Axel avec un sourire en croisant les bras...

"Ah .. euh merci, effectivemment elle est plutôt agréable et protectrice, dommage qu'elle appartienne..appartenait à la FNF faut que je pense à y passer un petit coup de peinture pour mieux la camoufler" lui répondit le psychotique avec détachement. "Vu que nous cherchons tous les deux — enfin tous les quatre — la même chose, on pourrait le faire ensemble, ce serait plus facile et on se partage la récompense, ça te va ?"

Oh mon dieu, l'homme parlait de son meurtre avec un tel détachement ! Quel sang-froid, c'était impressionnant — et un peu terrifiant. Avec un type comme ça à ses côtés, il ne risquait à peu près rien. Il valait mieux le garder dans son camp, sinon il allait s'attirer bien des ennuis.
L'autre avait récupéré l'affichette qui proposait la mission ; bonne initiative. Euphème se serait bien tapé la tête sur les murs pour l'avoir laissée en place, mais la providence lui avait envoyé un tueur chevronné comme compagnon : finalement, la chance lui souriait.
Bon et bien ce n'était pas tout ça, mais il allait devoir se remettre en route ! Et accompagné, qui plus est. Le fait qu'il ait un professionnel de la gâchette à ses côtés le rassurait un peu — même si son passé avait l'air plus que douteux.

"Bon, et bien je suppose qu'on devrait se remettre en route vers les bureaux... Au fait lui, c'est Tatie Mimine... Enfin c'est comme ça que je l'appelle, même si il sait pas que c'est son nom. Et vous deux ?"

Pendant ce temps, son robot semblait s'intéresser de très près à des restes de voiture, puisqu'il tapotait dessus avec une de ses appendices — comme pour en apprécier la maturité. Quelqu'un devrait dire à ce robot que les voitures n'étaient pas des fruits.

" Moi ? Je suis Axel Courtain , prospecteur de Metropolitopia et elle c'est ma chienne Sardine, dire que je l'ai récupéré tout bébé. Effectivement il est peut être temps de se mettre en route, on va dire que ces salamalecs on pris du temps en tous cas ravit de vous rencontrer.. J'espére que le jeu en vaut la chandelle" Dit Axel avec un sourire

Il alla recupéré son sac, sorti son fusil et le garda à la main -on n'ai jamais trop prudent-

Il appella son chien et lui dit de le suivre au pas, il lui accrocha un collier avec un grelot.. Il se releva et lui tapota le flanc...

Il sorti un morceau de viande de son sac et le porta à sa bouche... il tourna ensuite sa tête vers Euphéme : " T'en veux"

L'autre lui répondit assez vite. Axel Courtain, voilà un nom qui ne lui disait rien. Bossait-il pour l'un des groupes de récupérateurs de Métrop' ? Ou alors était-il plus indépendant, comme Euphème ? Le jeune homme vendait l'essentiel de ses trouvailles au Quai Chinois, ce qui expliquait le fait qu'il fût séparé des autres ramasse-merdes de Métropolitopia. Mais celui-ci, avait-il une bonne excuse ?
Peut-être s'agissait-il encore d'une sorte d'excuse... Euphème décida qu'il valait mieux rester un peu sur ses gardes. Le fait que l'autre garde son fusil dans les mains le lui confirma, et si lui ne dégaina pas, il se tenait prêt à dégainer si le besoin s'en faisait sentir.
Axel — ou quel que soit son véritable nom — lui proposa un peu de nourriture, qu'il refusa poliment.
"Non merci, j'ai déjà mangé aujourd'hui."
Ahah, prends ça sale tueur en série, tu n'empoisonneras pas aussi facilement Euphème. Trop malin pour toi, hein ?

Enfin, ils feraient peut-être mieux de se mettre en route. Le bricoleur reprit sa route sans se retourner, sans vérifier si l'autre le suivait. Tatie, lui, ne tarda pas à emboîter le pas — si l'on peut le dire ainsi — au récupérateur, se dirigeant lui aussi vers Lutèce.

"Bon, bah il y a plus qu'à espérer qu'on trouvera les bureaux Nuka-Cola, qu'ils seront pas entre les murs ! En attendant... Pourvu qu'on croise pas de psychotiques" lança-t-il derrière lui, comme une provocation.

"Bon, bah il y a plus qu'à espérer qu'on trouvera les bureaux Nuka-Cola, qu'ils seront pas entre les murs ! En attendant... Pourvu qu'on croise pas de psychotiques" lança-t-il derrière lui, comme une provocation.



"Trés drôle" dit Axel à voix basse "Tu veux jouer à ça ok, jouns" Dit Axel un peu énervé...



"Ouais ta raison c'est dangereux par ici, on sait pas ce qui rôde, surtout que les psychotiques aiment bien tirer dans le dos de leurs ennemis, regarde moi je peux t'abbatre trés facilement si j'en suis un, juste à viser ta tête et pan, plus de euphéme e ton retrouve ton cadavre dans une semaine" Dit Axel bien fort pour qu' Euphéme entende..



Putain qu'est ce qu'il a hein ? Oh monsieur n'a jamais vu quelqu'un porté une tenue de la FNF ? Putain chochotte si j'avais envie de le tuer il le serai déjà, c'est quoi son probléme je devrais le surveiller on sait jamais, il n'a plus trop l'air coopratif... Pensa Axel

La réponse du tueur sans âme ne se fit bien sûr pas attendre, au grand dam d'Euphème.
"Ouais t'as raison c'est dangereux par ici, on sait pas ce qui rôde, surtout que les psychotiques aiment bien tirer dans le dos de leurs ennemis ; regarde, moi je peux t'abbatre très facilement si j'en suis un, juste à viser ta tête et pan, plus de Euphéme et on retrouve ton cadavre dans une semaine."

La vache, mais c'est qu'il avait raison ce con ! Ils avaient pas fait une dizaine de mètres que déjà il se faisait menacer. En principe, la prochaine chose qu'il ferait, ce serait détrousser son corps encore chaud avant d'aller revendre toutes ses possessions.
Rah, il aurait du s'en douter, il s'était laissé avoir comme un bleu, à écouter ses belles paroles. Le seule solution qui lui restait, c'était le bluff.

"Tatie, activation du protocole trois."
Le robot ne répondit pas bien sûr, lui qui n'avait pas été programmé pour répondre à quoi que ce soit. De toute façon, s'il avait pu il aurait répliqué qu'il ne connaissait aucun protocole numéro trois. Ensuite Euphème se retourna lentement.
"Ah ouais ? J'adorerais voir ça, surtout que j'ai installé il y a pas plus de trois jours le châssis de combat ECT-M3-FR sur ce Monsieur Main — Équipement de Combat Tactique Modèle 3. Tu peux me faire péter la cervelle, mais vous seriez très certainement atomisés tous les deux sur place avant d'avoir pu faire un autre geste... Enfin je sais pas, après c'est toi qui vois" répondit-il avec un rictus éloquent, un filet de sueur coulant le long de son dos.

Le bluff était crédible ; Tatie Mimine avait l'air assez bricolée pour qu'on puisse croire qu'il avait été trafiqué pour le combat. C'était à peu près le seul échappatoire d'Euphème à cette situation épineuse, et il avait bon espoir que ça marche. Un peu.
...
Oh par pitié, faîtes que ça marche.

"Ah ouais ? J'adorerais voir ça, surtout que j'ai installé il y a pas plus de trois jours le châssis de combat ECT-M3-FR sur ce Monsieur Main — Équipement de Combat Tactique Modèle 3. Tu peux me faire péter la cervelle, mais vous seriez très certainement atomisés tous les deux sur place avant d'avoir pu faire un autre geste... Enfin je sais pas, après c'est toi qui vois" répondit-il avec un rictus éloquent, un filet de sueur coulant le long de son dos.

Axel se mit à la hauteur de Euphéme avant de le saisir par le col

" Bon vas y putain ! Qu'est ce qu'il y a ? T'es une mauviette ou quoi.. C'est quoi qui te dérange hein ? Cette armure ? Me prends pas pour un con, tu connais le métier, tu tires ou tu te fais tirer dessus et ensuite tu créve !!! Moi j'ai une famille et si je meurs hein ? hein ! Tu crois qu'en on m'attaque je riposte, me fais pas croire que tu l'as jamais vécut ? Ce mec à essayé de me tuer et puis voilà le résultat, je suis pas fiére d'avoir tué un homme mais cet homme avait de mauvaises intentions, est ce que sa fait de moi une mauvaise personne ? Je ne crois pas, alors arrête car si j'étais un tueur, un détraqué, un psycho' ou autres tu serais déjà mort. ! Dit Axel sensiblement trés énervé..

Spoiler:

L'autre ne crut pas un instant à sa tentative de bluff. Il aurait le temps plus tard d'être déçu, quand la situation sera un peu moins explosive. En effet, le dénommé Axel venait de faire un pas en avant et de le saisir par le col, le surplombant d'une bonne dizaine de centimètres. Toute la ferraille qu'il transportait partout brinquebala lorsque l'autre le secoua comme un prunier, l'assommant d'un flot ininterrompu de paroles.

"" Bon vas-y putain ! Qu'est ce qu'il y a ? T'es une mauviette ou quoi... C'est quoi qui te dérange hein ? Cette armure ? Me prends pas pour un con, tu connais le métier, tu tires ou tu te fais tirer dessus et ensuite tu crèves !!! Moi j'ai une famille et si je meurs hein ? Hein ! Tu crois quand on m'attaque je riposte, me fais pas croire que tu l'as jamais vécu ! Ce mec à essayé de me tuer et puis voilà le résultat, je suis pas fier d'avoir tué un homme mais cet homme avait de mauvaises intentions, est ce que ça fait de moi une mauvaise personne ? Je ne crois pas, alors arrête car si j'étais un tueur, un détraqué, un psycho' ou autres tu serais déjà mort."

"Jeux de mains, jeux de vilains !"

Le silence qui suivit fut interrompu par le bruit de la mise en tension du revolver LR6, chaque petite diode s'allumant l'une après l'autre. Euphème l'avait dégainée et la braquait sur la bidoche de l'autre récupérateur. Il fallait pas se leurrer, l'autre le tenait bien serré contre lui ; à cette distance-là, s'il tirait, le type en tenue de la FNF aurait le plaisir de ramasser des restes d'entrailles fondues à la petite cuillère.
Bon, à la grosse cuillère s'il avait vraiment de la chance.
Enfin dans tous les cas, l'autre était certainement conscient que le canon d'une arme recouverte de petites loupiotes collé sur le nombril équivalait à une mauvaise nouvelle. Malgré tout, ce fut d'une voix mal assurée qu'Euphème prit la parole.

"Écoute mon gars... Je sais pas si t'es vraiment pas un malade comme tu dis... Mais si t'as dézingué ce type de la FNF — c'est pas mes oignons hein — c'est que t'es un type qui sait y faire avec une. J'ai bien le droit de te trouver dangereux, non ? commença-t-il, avant de prendre un peu d'assurance. Sauf que là, la situation est peu mal barrée. Donc vaudrait peut-être mieux que euh... Que tu m'lâches avant qu'il se passe un truc qu'on regrettera tous les deux. Après, on pourra oublier ça, par exemple, ranger nos affaires respectives et aller tranquillement trouver cette usine, d'accord ? proposa-t-il d'une voix appuyée par le gros calibre énergétique qu'il avait braqué à bout portant sur les tripes d'Axel.

"Écoute mon gars... Je sais pas si t'es vraiment pas un malade comme tu dis... Mais si t'as dézingué ce type de la FNF — c'est pas mes oignons hein — c'est que t'es un type qui sait y faire avec une. J'ai bien le droit de te trouver dangereux, non ? commença-t-il, avant de prendre un peu d'assurance. Sauf que là, la situation est peu mal barrée. Donc vaudrait peut-être mieux que euh... Que tu m'lâches avant qu'il se passe un truc qu'on regrettera tous les deux. Après, on pourra oublier ça, par exemple, ranger nos affaires respectives et aller tranquillement trouver cette usine, d'accord ? proposa-t-il d'une voix appuyée par le gros calibre énergétique qu'il avait braqué à bout portant sur les tripes d'Axel.



Axel approcha sa bouche de l'oreille d'Euphéme..

"Et beh enfin tu vois, tu es bien d'accord avec moi tu tues, tu vies c'est la régle... Je t'ai dit que je n'étais pas dangereux sa commence à rentrer.. Tu me trouves dangereux ? Dangereux hein ? Laisse moi rire, si j'étais dangereux je serai au trident et pas récupérateur... Tu as montré que tu as des couilles, me mettre ton flingue comme ça, faut en avoir dans le froc pour quelqu'un comme toi... Tu montes dans mon estime, mais il faut que tu sâche quelque chose , cette armure je l'ai eût dans cette même position, une arme braqué sur moi, à l'époque c'était sur ma tempe mais le petit détail c'est que" Axel repris son souffle et un rictus se dessina sur sa bouche... "Que se soit toi ou quelqu'un d'autre ceux qui me menace d'un flingue, ils finissent la gorge tranchée, ceci à été un avertissement, tire si tu veux... mais est ce que toi tu supporterais le fait d'avoir tué un mec bien, un innocent ?

Axel lâcha le col d'Euphéme et repris sa route àprés avoir appelé son chien..

"Tu es un mec bien sâche le" Dit -il alors qu'il était à une trentaine de métre..

Spoiler:

Il fallait bien l'avouer, l'arrivée des trois bonhommes changea un petit peu la situation. Là où Euphème regardait, décontenancé, s'éloigner Axel, il se retrouvait maintenant à contempler les psychotiques la bouche ouverte et le regard vide. Car c'était bien des psychotiques. Il se retourna vers l'autre récupérateur, bouche-bée, comme s'il s'attendait à ce qu'il les accueille comme de vieux amis.
Ce ne fut pas le cas, sans surprise.

Aussi, Euphème reporta son attention sur les nouveaux venus. Ils avaient mentionné leur repas... Les Wendigos ! Ce gang de mabouls passionnés de chair humaine ! Alors là, pour le coup, ils étaient mal barrés. Tatie Mimine continua de léviter à ses côtés, sans vraiment faire attention aux nouveaux. De son côté, il sentait toujours le poids du LR6 au bout de son bras qui pendait, ballant. Ça il devait avoir l'air fin.
En face, il y avait au moins deux armes à feu ; ils étaient très mal barrés, surtout qu'Euphème était bien loin d'être un tireur d'élite. Aussi, il tenta une magnifique négociation, du grand art, comme toujours.

"Euh, les gars, attendez, je suis sûr qu'on peut s'arranger... Il suffirait que vous..."

Malheureusement, le type à la tronche balafré ne lui laissa pas vraiment le temps de s'épandre en explications, puisqu'il lui coupa la parole immédiatement.

"La vache, c'est pas la première fois que je vois ma bouffe qui parle, mais c'est toujours aussi chiant" déclara-t-il, déclenchant les ricanements de ses deux petits camarades.

Euphème eut à ce moment précis très envie de lever son arme et d'aligner trois tirs super précis qui leur auraient tous arraché la tête. Ensuite il aurait fait quelques moulinets de revolver, l'aurait rengainé et serait reparti vers le soleil couchant.
Le problème, c'est qu'il était déjà pas sûr de pouvoir en toucher un seul. Hum, oui, ça compromettait un petit peu ce plan autrement parfait.
Non, il lui valait mieux mettre en place une technique qui avait fait ses preuves ; et il choisit donc le Jetage-Derrière-Une-Voiture, mouvement survivaliste qui, s'il manquait de superbe, avait au moins l'avantage de mettre à couvert son propriétaire de façon relativement efficace. Un atout que n'aurait pas manqué de préciser un vendeur de télé-achat, pourvu qu'un tel service existât dans les Terres Désolées.

Aussi, sans se poser plus de questions sur la situation, il se jeta pour la deuxième fois en une demie-heure derrière une carcasse de véhicule. Non pas que la tôle puisse arrêter les balles, mais le métal avait une chance de dévier les balles ; et c'était toujours mieux que de rester debout comme un gland devant un trio de cannibales.

Axel s'était retourné, il venait de distinguer Euphéme se jettant au Sol, il ne fallut que quelques secondes pour l'imiter, il avait raison on avait vraiment l'air con dans c'te position
Il reussi à se rapprocher au plus prés d' Euphéme pour lui chuchotter :

"Mes copains hein Euphéme, je vais leur demandé de se calmer"

"La vache........fois que ....... ma bouffe ......parle, mais c'est ......aussi chiant" Cette phrase se fît suivre par les ricannements des deux attardés qui accompagné cette homme..

Bouffe... Boufe ? Bouffe ! Putain de Wendigos, ce coup allé être chaud, trés même, , il ne pouvait pas tuer les trois, un à la rigueur, mais de cette distance...

"Euphéme , ces gentlemans veulent nous dévorer à premiére vue que c'est intéressant"

Il devait essayer, il devait essayer, il devait essayer, il devait essayer !

Axel se leva d'un bon et tira sur un des hommes qui s'écroula à terre mais fût touché par une rafale de fusil d'assaut, il attrapa quelque chose et le donna à Euphéme :

"Euphéme, tiens une grenade à toi de jouer, je sais que tu dois en mourir d'envie de tirer sur mes "amis"" Dit-il à Euphéme avec un rictus mélangeant humour et crispation


"On va tuer ces cons, je les veux dans mon estomac ce soir"

Finalement, Axel le rejoignit en deux temps trois mouvement derrière la voiture. Quel chieur ! Il ne pouvait pas s'en choisir une autre ? Euphème l'avait vue en premier ! L'autre récupérateur lui glissa une phrase qui devait avoir un but humoristique, mais il ne put vraiment déterminer si c'était du lard ou du radcochon.
Finalement, il fut à peu près sûr qu'il était de son camp lorsqu'il se leva et jaillit hors de sa cachette, tira un unique coup de fusil, envoyant directement un wendigo mordre la poussière. La mâchoire d'Euphème se décrocha d'un coup, lui qui n'avait jamais vu une telle action, digne de Ginette la Vengeresse, l'héroïne dont il avait écouté religieusement toutes les aventures étant enfant. Jamais personne ne le croirait lorsqu'il racontera qu'il avait vu de ses propres yeux quelqu'un effectuer un tel tir.
Sans surprises, les deux psychotiques restant étaient à couvert. Bah oui, on pouvait être psychotique sans être totalement con. Et pour celui qui était resté debout au milieu du chemin en se contentant de tirer dans la vague direction de la bagnole, et bien s'il était mort, c'était bien fait pour lui après tout. Sélection naturelle, darwinisme, seuls ceux assez malin pour ne pas courir vers les balles survivent. La dure loi des Terres Désolées, somme toute.
Axel ne s'en était toutefois pas sorti indemne, puisqu'une balle de fusil d'assaut l'avait touché. Où, Euphème ne pourrait le dire ; mais le récupérateur devait en avoir vu d'autres, puisque chassant la douleur sans même sembler y prêter attention, il sortit une grenade de nul part — nul part, vraiment ? — et la passa à Euphème, l'enjoignant à la lancer. Pourquoi il ne l'avait pas fait lui-même, voilà bien un mystère que nul ne pourrait jamais résoudre.

Ce fut le moment que choisit Tatie Mimine pour passer au milieu de la fusillade, attirant irrémédiablement les tirs du Napoléon. Les balles de 12mm rebondirent sur sa carcasse, ajoutant quelques bosses supplémentaires à ce qui était déjà dans un piètre état. Il acheva son trajet contre une voiture, ses bras inutiles s'agitant désespérément pour le désencastrer de la vitre dans laquelle sa partie supérieure s'était prise. Quant au chien d'Axel, avec son nom à trois anneaux — Sardine, ou Sabrina, enfin, un des deux quoi — il était définitivement hors de vue.
De son côté, Euphème ne savait pas vraiment quoi faire. Il retourna deux fois la grenade dans ses mains, avant de se résoudre à l'utiliser. Rengainant son LR6, il saisit fermement l'engin explosif dans la main gauche, arracha la goupille de la main droite, poussa un cri guerrier de sa voix modérément virile, se leva d'un coup, détendant ses jambes comme de ressorts...
Pour se trouver nez-à-nez avec le psychotique balafré qui avançait pour aller les cueillir, couvert par son ami.

Enfin nez-à-nez, tout est relatif. Il y avait bien trois mètres entre eux. Le wendigo avait une drôle d'allure, un peu comme un gosse qui essaie de marcher discrètement dans un couloir en pleine nuit, alors que ses parents viennent de le cramer en allumant la lumière. Bref, il ne s'attendait pas à voir ce petit récupérateur tenter une action héroïque.
Et pourtant ce fut le cas ! Euphème balança son bras droit, ouvrit la main, et observa le projectile tracer une magnifique parabole avant de toucher son ennemi sur le coin du nez. Une courbe parfaitement calculée, l'explosion qui allait suivre devrait très certainement éparpiller les morceaux du psychotique à travers toute la rue.
La goupille retomba au pied du balafré, aussi inoffensive qu'une cuillère en plastique. De son côté, Euphème abaissa les yeux sur sa main gauche, qui tenait encore la grenade. Il poussa un petit cri paniqué, vite suivi d'un deuxième quand une balle de 12mm siffla à côté de son oreille. D'un petit geste maladroit, il balança l'explosif devant lui, aussi loin que possible de la bagnole, un peu derrière le psychotique à la cicatrice, et replongea derrière son abri.
L'explosion ne tarda pas à suivre, envoyant des éclats cribler les masses tôles environnantes connues sous le non de "voitures", la carcasse de Tatie Mimine, et le dos du psychotique.

Une bonne chose pour lui, il portait un gilet pare-balle bien costaud qui avait arrêté la plupart des éclats ; mais l'un d'entre eux, plus vicieux que les autres, l'avait frappé à l'arrière de la jambe, au dessus de la rotule, le forçant à mettre genou à terre. Pendant ce temps-là, et après s'être bouché les oreilles pour éviter de souffrir du contrecoup sonore de l'explosion, Euphème avait ressorti le revolver à plasma et l'avait remis sous tension, prêt à un nouvel échange de tirs.

L'explosion venait de se produire, des morceaux de taule et autres débris mécaniques virvoltaient en l'air ce qui était il y a quelques minutes un amas de voitures et autres est deven un No man's land de pouissiére, de feu et d'acier.

Axel avait l'épaule ensanglantée la balle avait traversé donc pas besoin de la retiré, mais il fallait tout de même faire attention àl'hémorragie il décida de penser à autre chose à ce moment comme survivre en éliminant les deux fous qui voulait en finir avec eux malheuresement, ils étaient tombés sur deux personnes dont le coeur battrait encore ce soir..


D'aprés ce qu'il avait pû constaté Euphéme ne s'était pas trop mal démerdé enfin presque, un ennemi à terre et l'autre -il ne savait pas trop- l'autre porc hurlait à la mort le morceau de aule lui transperçait la rotule et ressorté de l'autre côté un spectacle presque jouissif à voir il essayé de ramper lamentablement vers son dermier collégue encore en vie.

Axel eût un sourire malsain et se mit à siffler...Un bruit de cloche se fît entendre de plus en plus prés, vingt, puis quinze et enfin cinq métres avant de voir Sardine débouler de nulle part et se jetter sur l'homme à terre et de littéralement l'égorguer d'un coup sec de canine qui venait se planter dans la carotyde de l'homme qui fût broyée, le malheureux plaqua sa main sur sa gorge pour stopper l'hémorragie en vain son supplice se termina quelques second eplus tard, noyé dans son propre sang..., le sang qui sortait par gerbes finissait sur le pelage du chien, un autre sifflet et le chien revient se blottir contre son maître la truffe rouge..

"Euphéme, on devrait s'occuper du dernier, mais avant tous tu devrais chercher monsieur Main pour voir ses dégats, moi je vais bien , et toi tu as l'air en forme aussi donc pour l'instant sa roule" Dit il avec un sourire d'amitié qui s'estompa bien vite dans un rictus de douleur "Cherchons ce connard, il mérite de souffrir et pas qu'un peu, s ava être amusant, même sans grenade, tiens prends mon fusil, il a une lunette, c'est plus facile pour l'avoir, dés qu'il sort la tête.....pan" Dit-il en lui tendant le fusil.. "Avec mon bras sa va être un peu dure, je crois qu'il se planque par là-bas mais je l'ai perdu de vue àprés l'explosion donc il peut être n'importe où à moins que tu l'es aperçu toi ? Lui demanda t-il

"De toute façon, il n'avait qu'une barre de fer donc si on le trouve, il sera mort le premier"