Nom: Tirel.
Prénom : Lola.
Race : Rob-Homme (enfin... Rob-Femme
).
Date de naissance : Activation le 25 janvier 2065.
Description physique : Une poupée rousse, pâle, frêle, au visage rond un peu juvénile.
Ce qui est très mignon sur une photo mais probablement pas idéal pour être prise au sérieux lors d'une négociation marchande ou d'une discussion scientifique.
Profil Psychologique :Lola est conçue pour être intelligente, cultivée et efficace scientifiquement. Depuis qu'elle fonctionne uniquement grâce à ses capteurs solaires, cela dit, son intelligence marche au ralenti et Lola s'en rend parfaitement compte. Elle est en conséquence particulièrement susceptible dès que quelqu'un s'avise ne serait-ce que de formuler un doute sur ses capacités intellectuelles - une susceptibilité d'autant plus poussée que son régulateur d'humeur (incluant notamment un inhibiteur lexical) est endommagé, elle a tendance à sauter verbalement à la gorge du premier qui l'emmerde.
Ce qui, vu son physique de gamine poids plume, n'impressionne, il faut l'avouer, strictement personne.
D'une rigueur toute robotique, Lola est également assez rigide d'un point de vue moral et peu encline aux arrangements avec l'éthique.
SPECIAL : Compétence | Strength | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck |
Valeur | 5 | 6 | 3 | 7 | 8 | 7 | 4 |
Biographie :Lola est une conception du programme français OPFS (Optimisation Positronique des Forces Scientifiques) lancé en 2060 par la branche robotique du CNRS, dans le but d'assurer la pérennité de la recherche face à la progression de la peste et aux pertes humaines qui lui sont associées.
Elle est activée en 2065, et constitue le prototype - forcément peu avancé - de la conception anthropo-robotique française d'alors. Afin d'éviter d'avoir à gérer des questionnements identitaires potentiellement ralentisseurs de productivité, le CNRS fait le choix (vecteur de houleux débats éthiques en son sein) de la laisser inconsciente de son état de Rob-Homme, sincèrement persuadée d'être humaine. Un brouillard de souvenirs peu développés lui est implanté à cet effet.
Elle travaille pendant trois ans à la conception des Armures Assistées européennes, vivant comme n'importe quel scientifique du service : elle a un appartement, un chat, une petite amie. Elle est une chercheuse efficace, quoique sans génie, les compétences robotiques françaises d'alors limitant clairement les potentialités dans le domaine.
Sa petite amie, Judith, scientifique au CNRS chargée de remplacer subrepticement sa pile à fusion chaque année, la désactive le 11 avril 2068 pour la sauver de la percée chinoise dans Paris. Éprise malgré tout, et craignant de la voir disséquée par des scientifiques chinois curieux, Judith dissimule sa dulcinée robotique dans l'armurerie scellée d'un abri artisanal discret, non estampillé Vault-Tec France. Lola y restera cachée pendant plus d'un siècle.
Judith meurt du VEC sept ans plus tard. Les bombes américaines tombent, tuant tous les habitants de l'abri, trop artisanal pour n'être pas poreux aux radiations. Lola se réveille en 2074, gravement endommagée, entourée d'ossements. Un récupérateur (trop gentil pour la revendre, pas assez pour s'abstenir de lui dérober sa réserve de piles à fusion ou de "faire un tour dedans pour voir si c'est serré" tant qu'elle est inconsciente, comme le gang de psychotiques qui a découvert l'abri avant lui quelques années auparavant) la réactive et la laisse à son sort.
Lola souffre d'une faiblesse chronique, qu'elle attribue aux radiations, et s'explique difficilement son long sommeil par des spéculations un peu absurdes sur la cryogénisation. Elle a également de nombreuses lésions internes dues aux ballades touristiques de ces messieurs, et son régulateur d'humeur est endommagé.
Elle découvre le Paris post-bombardement avec effarement et angoisse puis, bientôt, débrouillardise forcée par les événements.
Pour payer ses soins et acheter du matériel, elle travaille dans la caravane de cinéma porno de Luigi, à Métropolitopia, sous le délicieux pseudonyme de Charlotte Trampoline. Vous l'avez peut-être vue dans ses grands succès,
Lesbiennes dans la benne,
Gouines sous la bruine, ou encore le film de baise trans-espèces
Charlotte et les goules gougnottes. Elle bosse aussi un peu chez la Grosse Rosa au Moulin Rouge, récupérant les rares clientes qui demandent une fille.
En 2076, elle a rassemblé assez d'argent pour investir dans un équipement basique de récupératrice.
Elle commence à travailler pour la branche métropolitopienne de Prospecteur et Cie, qui l'embauche pour les missions nécessitant un binôme gros bras-scientifique. Elle est spécialisée dans le piratage de terminaux et l'évaluation marchande du matériel technologique.
La faiblesse physique et intellectuelle la gagne pourtant de plus en plus, ses capteurs solaires accusant leur âge. Elle est désespérément à la recherche de quelqu'un, médecin, n'importe qui, qui pourra lui expliquer son état.
Statut/Rang/Grade/Classe : Récupératrice.
Faction : Survivants des Terres Dévastées, pour l'instant.
HRP Ancien(s) ou autre(s) compte(s) : Nope !
Comment ai je découvert le forum : Par TdJ.