Nom : Habdaìk
Prénom: Arnold
Surnom : "H"
Race : goule
Année 2177 :
[ début d'enregistrement / 21Février 11h06 ]batterie 100 %A quelques centimètres de l'objectif de la caméra apparaissait un homme de petit taille, et derrière lui s'en trouvait un autre, grand, ses mains tremblantes tenant de vieux cartons.
-Donne m'en un autre, tu veux.Le grand, nerveux, découpa un morceau de carton, demandant de sa voix fluette :
-Pourquoi ne nous ont il pas donné une vraie caméra, ç'aurait été bien plus simple de la cacher.Le petit homme plaça le bout de carton hors-objectif, les rides du front soudainement plus saillantes, les lèvres crispées, prêt à insulter son comparse, mais il reprit son calme.
-Tu n'as pas la moindre idée de ce que ça coute. Les seules caméras encore fabriquées sont pour la FNF, il est bien plus simple de capturer un CamBot prés d'un poste de garde. Le plus dur est de le reprogrammer, mais tu sais bien que notre employeur n'est pas un putain de rigolo, il a parmi son gang toutes les compétences nécessaires à son business.-Sauf quelqu'un qui sait fabriquer du psycho... Renchérit le grand benêt.
Les rides réapparurent sur le front du petit homme « espèce d'abrutis... », lança-t-il tout en s'éloignant de l'objectif :
-Tu crois que le Trident, le gang qui vend le plus de putain de tonnes de cames, dans ce putain de monde ne savent pas fabriquer de la drogue ?!Il leva la main pour chasser toutes ces bêtises et tout deux reculèrent, dévoilant un grand espace rectangulaire, gris béton du sol au plafond... plafond dont il manquait une partie et certains murs étaient constellés de trous. Le tout avaient étaient réparé avec plusieurs couches de tôles rouillés. Au centre on discernait plusieurs tables en fer comme en bois, pleines de verreries salles, d'alambics et de ballons de chauffe.
-Indétectable, il ne la remarqueront jamais. Se flattait le petit en fixant l'objectif du CamBot.
-Ils ne vont plus tarder maintenant...
-Tu m'as l'air nerveux... Il se fit plus dur : n'oublis pas de ne jamais regarder l'endroit où l'on a caché la machine.
-Tu sais ce qu'ils feront d'eux une fois qu'ils auront ce qu'ils veulent ?
-Pour eux je sais pas, mais pour nous oui : on sera riche.[ 29Février 17h56 ]batterie 37%Quatre hommes avec gants en caoutchouc et masque à gaz embué s'affairaient chacun à leur poste de travail, certains flacon s'ébranlaient sous leur contenant en ébullition, un autre débordant de mousse fut rapidement vidé dans un gros ballon de chauffe en verre.
A l'entrée du grand bâtiment ce tenait trois personnes, une goule mâle, ce qui semblait une mutante plutôt svelte et une androide ( son bras étant clairement mécanique ). Ils échangèrent quelques formalités. La mutante : «
1200francs » en tendant une valise usée à la goule qui ne montra aucune émotion, mais, avant qu'il ne fasse demi tour, l'androide l'interpela «
Ils nous on encore fait la proposition, Arnold, ils ont dit... ». Il s'emporta :
-Jamais je ne vendrais cette recette, c'est Ma recette, à moi. Tu le sais bien.Elle hocha la tête en silence. Puis tout les trois sortirent du bâtiment.
Un homme enleva la buée de son masque et fixa l'objectif, et ce fit reprendre sévèrement par son collègue d'une tête de moins que lui.
[ 31Février 10h01 ]batterie 3%Il n'y avait que deux hommes qui s'affairaient autours des appareils, dans un coin était assis la goule et la mutante pris dans une discutions à voix basse.
Une rafale, étouffée par la tôle, se fit entendre et s'ouvrit aussitôt la porte d'entrée du laboratoire de drogue. Un impressionnant mutant pénétra le premier et lança le corps de l’androïde au sol, suivirent un autre de cette stupide race, puis Emilien Hoza-Soligni ( dit "EHS" ) armé d'une machette, et un homme rachitique avec un vieux pistolet mitrailleur et enfin, le chef de meute dans son débardeur crasseux laissant apparaître ses muscles saillant recouvert de crasse.
-Vous auriez du accepter notre offre.La goule se leva les poings serrés, suivit de la mutante qui empoigna son fusil... immédiatement abattu de deux balles dans le sternum et une dans la tête. La goule resta crispé, de terreur ou de colère ? On discernait mal son expression dans la pénombre.
-Vous... vous savez très bien que vous ne me ferez jamais parler. Cette recette m'appartient, elle est inimitable vous...
-Nous avons tout ce qu'il nous faut.Comme prit de vertige, la goule s'adossa au mur pour ne pas tomber... il se doutait qu'Armand et Matt l'avait trahis... mais personnes ne connaissaient les dernières étapes de la fabrication, lui seul procédait, une fois que tout le monde était partis.
Quelques secondes plus tard et Romain sortit le CamBot de sa cachette et le confia au gringalet au pistolet mitrailleur, puis se rapprocha des deux « cuisiniers »...
-Ils pourraient bosser pour nous ceux là. Lança-t-il peu enjoué en les pointant avec sa machette.
Roland ne se tourna même pas vers eux : «
Tues les ».
La goule baissa la tête alors que le premier coup fendait la visière du masque, le second type ne bougea même pas et se contentât de hurler.
Le calme revenu, leur chef conclut en disant d'un ton que l'on ne savait faux ou sincère «
J'aurais aimé que vous travaillez pour nous, Mr Habdaïk. »...
Il n'eut pas le temps de bouger que le gringalet vida son chargeur sur lui, grêlant d'impact le mur au pied duquel s'étalait la carcasse de la goule.
Emilien Hoza-Soligni fit demi tour alors que d'autres membres du gang s'engouffraient à l'intérieur, emportant tout le matériel. Un des mutants de dire alors : «
On devrait s'assurer qu'il soit bien mort, les goules c'est on ne peu plus... ». Il le fit taire en levant la main. «
Lâchez les chiens » hurlât-il alors qu'il restait encore quelques un de ses hommes à l'intérieur.
Comment je m'en suis sortit ? Et bien la chose qui m'avait fait le plus défaut dans toute ma vie, la chose qui me chiait à la gueule depuis toute ces années, voilà qu'elle se trouvait de mon coté : la chance. Deux balles dans la jambes gauche, une à la droite, deux sur le flanc et une à l'épaule. J'étais encore vivant, dans la souffrance, l'esprit à peine claire mais qui ne m'avait pas abandonné. Ma main se balada sur une des tables, c'était le premier appuis que j'avais trouvé pour me relever, faisant tomber la verrerie restante, qu'ils n'avaient pas encore emportée, alors que leurs molosses affamés entraient. Il restait deux de leur gars, mais pas assez pour les ralentir. En titubant j'ai atteint la seule autre porte de la salle ( l'autre étant la sortie ), donnant sur la partie en ruine, qui était aussi mes appartements. Toujours fermé à clés, malheureusement... pourtant j'ai eux le temps d'ouvrir et de refermer à clé derrière moi. C'était tout simplement les produits que j'avais renversés... évidement moi ça ne m'a rien fait, un picotement dans le nez, à peine, mais pour les bêtes ce fut assez pour les ralentir quelques secondes. Mais déjà je les entendais se cogner sur la porte. En fer, ouais, mais pas plus épaisse qu'un putain de chips. J'ai pris ce que je pouvait et suis sortit par l'escalier en ruine et me suis retrouvé dehors.
Qu'est ce que j'y connaissais au TD ? Cinq ans que je bossais ici. Et je ne sais combien de décennie dans ce minuscule quartier. Le 15eme et le désert par delà le périphe' au sud-ouest voilà tout ce que je connaissais. Je n'aurais jamais du quitter Orléans... cela faisait déjà si longtemps que j'm'en souvint à peine, tellement de douleurs là bas, de blessures que je garde encore et pour toujours. Non qu'est ce que je raconte bordel.
Le premier immeuble venu me servit de refuge, au dernière étage. La trousse de soins était bien garnie, mais les blessures trop graves...
Sauf pour une goule ! Méditez là dessus les peaux-lisses.Biographie :
*2065 : naissance. Il grandira pendant ces huit années dans un village avec ses parents et sa grande sœur ( quatre ans de plus que lui ) dans un village au sud d'Orléans, dans une France saigné par la guerre.
*2077 : Lors de la chute des bombes, leur parents les enfermèrent dans leur vieux congélateur dans la cave, espérant que cela suffirait, ils laissèrent néanmoins de l'eau et de la nourriture. Quant à eux, ils se réfugièrent dans la baignoire au premier.
La maison fut soufflé, seul le sous sol fut épargné.
*La zone n'était que légèrement irradié, mais pour les deux enfants malingres s'en était déjà trop ( ils commençaient à ressentir le mal des radiations, pire leur goulification ralentit leur croissance ). Pendant plus d'une dizaine d'années, ils survécurent en explorant la zone. C'était à chaque fois elle qui partait dans les zones les plus irradiés pour pilier les maisons encore épargné, elle qui cuisinait, chassait et faisant bien plus pour ramener quelques vivres. Elle en mourut.
*2099 : Arnold est vendu comme esclave à un de ces nouveau propriétaire terrien. Un ancien soldat québécois qui avait quitté le Canada voilà longtemps, ici il utilisait la main d’œuvre goule jusqu'à ce qu'ils en crèvent la gueule ouverte. Pas de garde, seulement des colliers explosif.
*Pendant les années suivantes, Arnold cultiva la terre déséché...
*2115 : Leurs vieux maitre succombât d'une overdose. Les quelques esclaves survivants prirent ce qu'ils purent et s'enfuir. Mais pas Arnold qui resta. Pourquoi ? Tout ce qu'il savait faire s'était cultiver cette terre. De ce que les esclaves n'avaient pas emporté durant leur fuite ne restait que du matériel agricole, énormément de livres d'avant guerre et le vieux laboratoire au sous sol où leur ancien maitre tentait désespérément de recréer du psycho, drogue à laquelle il était devenu accroc pendant la guerre.
*2119 : alors que sa croissance reprenait, il quitta son physique de "goule-enfant" et commença à créer, expérimenter à l'aide du kit de chimiste. Car ce n'était pas ses maigres récoltes qui le faisait vivre mais bien le commerce avec les caravanes de produits chimiques.
*2120 : Mais Arnold éprouvait un terrible remord de vendre les substances qui ont certainement fait de son ancien maitre le monstre qu'il était et faire subir cette violence indirectement à d'autre. Il quitta Orléans pour le Nouveau Paris.
*2122/2142 : Les communautés déjà formé le rejetèrent, malgré ses services en tant que médecin dans les TD, les humains était toujours sur la défensive, au pire le détroussait. Mais en cette fin 2140, il découvrit un minuscule laboratoire abandonné dans un grand bâtiment du 14eme, le peu d'argent qu'il lui restait servit à acheter les produits et appareils qui lui manquaient.
*2142/2174 : Il fabriquait peu, le strict nécessaire pour survivre.
*2174 : Rencontre avec Abi, une mutante, ils s’associèrent et Arnold tripla sa production et l'écoula au cimetière du père Lachaise.
*2175 : Cyrielle, une rob-homme rejoignit le groupe et leur offrit protection et nouveaux contacts.
*2176 : Association avec le Trident. La demande étant énorme, ils recrutèrent à tour de bras.
*2177 : Trahison de deux de ses associés ( évidement tué par le Trident une fois leur travail terminé ).
Les deux seules personnes qu'il n'avait jamais considéré comme ses amis, sa famille, sont morte, et ce qu'il reste de son laboratoire est infesté de radcaniches.
SPECIALForce : En dessous de la moyenne, mais juste au dessus du statut de "faible", son manque de force il le compense avec son endurance ( moins fort mais plus longtemps ! )
Perception : Un sens aigüe de l'observation, ses quatre sens il les connait parfaitement, mis à pars le toucher où il a légèrement moins de sensation qu'un humain.
Endurance : Moins gringalet que dans sa jeunesse il n'en parait pour le moins toujours aussi dégingandé et pourtant, il peu survivre à certaine condition extrêmes. ( résistant à certaines douleurs, à la torture, c'était d’ailleurs l'une des raison pour laquelle Oncle Sam n'a pas voulu prendre les informations qu'il voulait par cette méthode )
Charisme : D'aucune façon, ni en bien ni en mal on le remarque, ni beau ni laid ( pour les critères humains ), taille moyenne et aucun signe particuliers. Il passe inaperçu dans la foule.
Intelligence : Ding Ding Ding, Jackpot. On peu dire qu'il pêche pas mal de ce coté. Chimie, médecine et de bonnes connaissances en mécaniques.
Chance : Vivre dans un tel enfer n'est pas une chance.
Physique et attitude Irradié légèrement, mais suffisamment pour être reconnaissable comme goule, ses cheveux noirs sont clairsemé et ont arrêté de pousser il y a bien longtemps. Sa peau est loin d’être affreusement écorché comme la plus atteint des goule mais comme parsemé de brulure et de cicatrice quant on s'en approche. Un restant de barbe au menton. Le teint légèrement grisâtre.
Boite légèrement de la jambe gauche, se tient parfois les cotes quant la douleur reviens.
Légère toux.
Des yeux qui ont encore gardé leur éclat, nez et oreilles encore en état mis à par le lobe droit manquant.
Tatouages / piercings : aucun
Se gratte le menton quant il réfléchit, parle en faisant des moues et avec gestes.
PsychologieIl aura essayé de garder foi en ce qu'il y a de bon dans l’être humain, mais sa vie lui à toujours montrée le contraire : violent, arrogant, raciste...
Il ne vous pas une haine envers les humains mais garde en lui un certains dégouts quant il en croise un.
Peut être quelqu'un lui prouvera que l'humanité n'est pas morte lors de cette apocalypse.
Faction : survivant des TD