Age IRL : 33 Ville IRL : Strasbourg Inscription : 07/09/2014 Messages : 11 Seppi Labranche | Sujet: Seppi Labranche Lun 8 Sep 2014 - 1:32 | |
| Nom: A vrai dire il ne s’en rappel plus, mais Labranche est un surnom qu’il obtenu après passé sa première nuit dans les bordels de Nécropolita.
Prénom : Joseph dit Seppi Sort-le-fusil
Race : Goule Végétale
Date de naissance : 14 avril 2050
Description physique :
Comment dire…Une branche ? Voila, c’est surement le meilleur mot pour décrire Seppi. Avant il mesurait un bon mètre quatre-vingt, des muscles saillants et un sourire à faire mouiller sa culotte à n’importe quelles donzelles de Paris/Lutèce. Mais ça, c’était une autre vie ! Il n’a gardé que la taille, ses muscles ont littéralement fondu sa peau c’est flétrie prenant une teinte brune-verdâtre. Son sourire aujourd’hui ressemble plus à celui d’un carnassier en manque de dent et plus aucune pucelle ne mouillerait son froc devant sa tête, si ce n’est de peur peut être. A vrai dire, c’est bien compréhensible, lui aussi à faillit mourir de peur en se voyant lentement pourrir. Son nez à tout simplement disparu laissant place à un trou béant. Son visage est semblable à un tronc tortueux à l’écorce lisse. Ses veines sont brunes ou vertes et semble parfois exploser sous son épiderme. Il a perdu sa lèvre supérieure et sa lèvre inférieure semble figée dans rictus triste. Il a perdu cils et sourcils, ses yeux se sont enfoncés dans son crâne et on changé de couleur passant d’un vert émeraude à un bleue azur aux reflets maladifs. Il est aussi devenu totalement glabre perdant son ancienne barbe rousse. Son corps se recouvre lentement d’écorce, ce phénomène commence d’abord par une petite tache solide apparaissant sur sa peau et grandissant de plus en plus vite jusqu’à se solidifier complètement, une mousse verte apparait alors bien plus tard. Pour l’instant se phénomène ne concerne que son torse et ses jambes. Il garde pourtant une agilité parfaite de mouvement et sa démarche et svelte, c’est un homme discret si on oubli l’odeur fongique qui se dégage de lui. Sa voix c’est cassé mêlant aigu et grave sans aucun contrôle, il a gardé un accent de sa langue d’origine selon certaines goules. Une certaines aura malsaine se dégage de cette écorce sur patte. Enfin, on le surnomma Labranche pour une bonne raison, ses organes génitaux ayant curieusement prit l’aspect d’une branche de bois aussi longue que sa cuisse, afin de ne pas être dérangé il l’attache à cette dernière.
Profil Psychologique :
Seppi est une goule très saine d’esprit si l’on peut dire…Afin de ne pas sombrer dans une folie totale après le coup de sort qui le condamna à changer de vie radicalement, il lui fallut une grande force de caractère. Lui qui fut embrigadé et formaté pour servir la nation tel le trouffion de base du admettre qu’une vie d’immortel puant pouvait avoir des avantages. Il décida de devenir un hédoniste à sa manière dans se monde torturé. Le destin lui avait botté le cul l’envoyant rejoindre la fange de l’humanité. Alors plus de règle pour Seppi sauf celle du fusil et de l’argent maintenant. Et dans ces domaines, il est un serviteur plus que zélé. N’ayant plus fois en rien d’autre que l’argent il est devenu une goule calculatrice et froide (ha ha) n’ayant pour honneur que celui du chasseur de prime, un métier qui lui convient en faite parfaitement. Sinon il aime boire, fumer, baiser et jouer aux dés, tuer et devenu un passe temps plus qu’agréable et il ne refuse jamais une bonne viande fraiche. Il lui arrive de péter tout simplement un câble insultant armes, objets et en fait, tout ce qui passe à porter de voix. On l’entend alors vociférer d’ancienne insulte tirée d’une langue apprise dans un passé révolue.
SPECIAL :
Compétence | Strength | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck | Valeur | 5 | 7 | 7 | 2 | 5 | 10 | 4 | Biographie :
2050 sonne comme le glas de la misère…Enfin presque ! Le crac boursier des USA à prit fin il y a peut et la France ce relève doucement et difficilement de ce sombre moment. Hansi et Mitzy un jeune couple originaire d’un petit village perdu d’Alsace décide de migrer vers ce qu’ils appellent « La très grande ville ». Le travail doit y être plus facile d’accès, la nourriture aussi, bref Paris résonne un peu comme un Eldorado pour cette famille naïve. Comble de la connerie, la dame est enceinte et ensemble ils pensent fièrement que se bébé aura droit à un meilleur avenir que le leurs une fois qu’ils auront atteint la capitale du pays. Hansi et Mitzy se trompait, l’avenir ne serait plus jamais aussi doux que celui qu’il avait connut en fait. Mais quand le 12 avril de l’année sonna, la jeune femme âgée alors de vingt et un ans mis au monde son premier enfant dans la douleur, les cris et les mauvaises odeurs sur la table basse du salon. Une grosse claque sur les fesses et le petit qu’ils nommèrent Joseph et surnommèrent tout aussi vite Seppi, vit le jour ! Joseph eu ce qu’on peut appeler une enfance « heureuse » selon les standards de l’époque. Son père avait réussi à dégoter un petit boulot chez Peugeot, il s’occupait de surveiller un des entrepôts la nuit, sa mère elle s’occupait du ménage à domicile de personne ayant assez d’argent pour payer le fait que se soit quelqu’un d’autre qui jette et nettoie leurs merdes. Bref, pas beaucoup d’argent, mais un toit et de quoi manger tous les jours. A la maison on ne parlait qu’Alsacien, c’était d’ailleurs la première langue qu’apprit le petit Seppi, il adorait faire rouler les r dans sa bouche. Mais quand on le catapulta à l’école, tout changea. Les vieux clichés sont tenaces et pour les petites canailles du primaire de son arrondissement, il était la cible parfaite. Assez frêle, ne maitrisant pas bien le français, des vêtements troués et une sacrée tendance à se curer le nez. On le bastonna à de nombreuses reprises, il rendit les coups mais il avait rarement l’avantage du nombre. Pourtant il ne garde pas un souvenir si sombre de cette époque, il y avait aussi une petite blonde aux longues tresses qui semblait assez attiré par son coté « péquenot » et son sourire naïf. Adèle, c’était son nom et les quelques baisés volés qu’il reçut de sa part lui suffirent pour accepter sa condition de souffre douleur.
Heureusement les temps changent et les enfants grandissent. Il retira les doigts de son nez, commença à se coiffer et à faire enchainer les petits boulots pour ce faire un peu d’argent. Il cira les chaussures d’un nombre impressionnant d’homme avant de pouvoir se payer son premier pantalon tout neuf, un jeans de la marque au cheval venu d’outre-atlantique. On l’employa aussi pour nettoyer les pigeonniers, empoisonner les rats d’un immeuble ou tailler simplement des haies. Seppi était devenu un véritable couteau suisse même pas adolescent ! Mais comme dit plus haut, les temps avaient changés. Renault avec fusionné avec PSA, le pétrole était épuisé disait on. Cela affecté peu Joseph car trop jeune et n’ayant jamais eu besoin d’essence. Mais l’entreprise essaya de pousser la plus pars de ses employés à la porte et après une bonne année de combat, Hans son père fut licencié. Ce fut la dégringolade. Il se retrouva bientôt à effectuer les mêmes petits boulot que son père, ils durent déménager pour un quartier moins chères et malfamé. Cette situation dura presque cinq ans avant que sa mère ne craque. Pendant une soirée ou l’atmosphère était particulièrement tendu et suffocante, elle piqua une de ses nombreuses colères légendaire dans sa langue maternel. Elle incendia littéralement son mari de parole acerbe et claqua la porte en criant qu’elle était devenu la fiancé d’un riche avocat qui l’emmènerait loin de se trou à merde et qui la faisait grimper bien plus haut aux rideaux que lui ! Seppi serra les dents se soir la, il n’avait pas vu le coup venir. Son père resta figé dans une colère sombre mais il ne dit rien d’autre.
Ainsi les deux hommes pensèrent bientôt à regagner leurs terres natales, l’est de la France. Mais c’est sans compter les tensions qui déchiraient le monde. Pourtant cela sonna comme un second eldorado, le métier de soldat était dangereux mais il payait bien. On accepta le père et le fils sans rechigner. Hansi fut envoyé directement aux fronts car il possédait un permis d’armes, on considérait donc qu’il était capable de défendre son pays, bien qu’il n’est reçut aucun réel entrainement militaire. Seppi quand à lui resta dans une des bases, on lui inculqua l’éducation stricte de l’armée. Même si cela l’emmerdait au plus haut point, son esprit se plia lentement à cette nouvelle doctrine. A un tel point qu’il ne tressaillait pas d’un poil quand on lui apprit la mort de son géniteur quelques mois plus tard. On l’envoi sur le front à peine l’enterrement terminé, mais le jeune adulte est maintenant prêt. Plein d’espoir et se croyant immortelle, il fut étonné et impressionné par le déploiement des nouvelles armures de combat. Lors du premiers assaut, tous ses sens étaient en éveille, il se souvient avoir tiré une bale qui emporta avec lui un homme du premier coup en pleine tête. Tellement fier de lui il en oublia toute sécurité et effectua un petit pas de victoire. Juste assez de temps pour qu’un tireur ennemi lui colle une balle bien placé dans le cul ! Vacillant sous l’effet d’une douleur qu’il ne connaissait, il s’effondra et ne vit même pas arrivé l’infirmier. Quand il rouvrit les yeux, le champ de bataille avait laissé place aux murs aseptisé d’un hôpital.
Pestant un mélange d’insulte en franco-alsacien, rageant d’être arrivé la pour une simple écorchure il se calma très vite quand dans la porte s’ouvrit et lui dévoila la vision parfaite d’une chimère de son enfance, mais devenu bien plus attirante. C’était elle, la petite blonde aux longues tresses qui lui servait d’infirmière ! Alors il en rajouta des tas, profitant de chaque moment pour effleurer sa peau et zieuté sous sa blouse. Paris avait été prise par les chinois, l’avenir semblait bien sombre pour un militaire, il décida de se concentrer sur la drague plutôt que sur son devoir maintenant révolu. Et a force de persuasion et d’un peu d’esbroufe, la jeune fille fut bientôt dans son lit. Et pour une fois, le destin semblait sourire à Seppi, cette Adèle était la fille d’un homme ayant récemment fait fortune en collaborant avec les chinois. Bien sûr cela aurait du l’offusquer mais, l’amour lui fit changer d’opinion, l’argent aussi sûrement. Il vécut ainsi à la solde de sa compagne et de son beau-père, il n’eut même plus besoin de travailler à vrai dire, profitant simplement de l’argent comme il le désirait. Adèle semblait transporter d’avoir retrouver son premier amour, Seppi l’était aussi mais quand on n’avait pas connu la misère, on n’appréciait pas de chier sur un chiotte en or. Les chinois semblaient avoir des problèmes, ils se retirèrent même de Paris afin de lutter contre les américains. La situation devint très tendue dans se pays privé de gouvernement. Seppi du défendre la propriété familiale contre des voisins un peu trop envieux. Mais la situation ne dura pas longtemps, on ordonna aux familles de rejoindre les abris. Agés d’alors vingt-sept ans, l’avenir semble vraiment très sombre pour Seppi et sa femme. Heuresement, son père Gaston possédait un abri personnel installé par les entreprises Vault-tech dans un garage du centre ville servant de « couverture » pour ne pas attirer l’attention. Ce fut surement le plus beau des cadeaux que reçu Seppi. Celui de pouvoir survivre au Jour de Feu et dans le confort en plus. Certes l’endroit était petit et il devait le partager avec son beau père, n’aurait plus aucune intimité, mais au moins il était en vie ! Si les premières années se passèrent relativement bien, les tensions furent de plus en plus insoutenables à mesure que le temps passait. Après cinq ans d’un calme presque plat, le père de sa femme essaya de le tuer dans son sommeil. L’homme vieillissant semblait peu à peu perdre la raison, comme si le fait d’être enfermé ici pour le reste de ses jours avec l’homme qui avait dévergondé sa petite fille lui était impossible. Seppi toujours très alerte, se défendit avec rage et il eu l’ascendant dans se combat. Tout se passa très vite, à moitié éveiller et les sentiments floués par la haine accumulée ses derniers jours, il n’entendit pas le cri d’effroi de sa femme qui le suppliait d’arrêter. Il était trop tard. La tête de Gaston ne ressemblait plus qu’à une pulpe de chaire sans vie. Seppi se releva et vomi, réalisant enfin ce qu’il venait de commettre. Les jours qui suivirent se passèrent sans un mot avec sa femme, il du s’occuper du corps du mort et la seul façon de rendre l’endroit saint était de le brûler dans le petit four mis à disposition. L’odeur de chaire brûler s’imprégna longtemps et a chaque nouvelle chauffe on pouvait sentir les effluves du beau-papa disparut. Autant dire que l’ambiance n’était pas à son beau fixe entre les deux amants. Bientôt naquit la rancœur et même s’il fit tout ce qui était possible pour se faire pardonner, Adèle n’oublia pas. Un jour il la surprit entrain de cacher un couteau. Depuis il ne dormit plus que d’une oreille.
Curieusement, un évènement auquel ils ne s’attendaient plus tout les deux se produisit. 2090 fut l’année choisit par l’abri pour s’ouvrir. Seppi se souvint très bien de se jour, la tension était à son comble et il prévoyait d’égorger sa femme la nuit suivante avant qu’elle ne le fasse. Quand ils entendirent tout les deux la portes s’ouvrirent, ce fut comme si le mince filet d’air provenant de l’extérieur les ramena à la raison. L’animosité entre eux s’évanouie, remplacé par le désir de pouvoir enfin recommencer. D’abord aussi craintif que des animaux sauvages, ils sortirent bientôt de leurs cachettes, pouvant ainsi apprécier la vue de désolation et de chaos. Paris n’était plus, remplacé par un amas de débris et de poussière. De vieil instinct appris à l’école militaire se réveillèrent en lui. Il prit naturellement la place de chef de meute, sa compagne se soumettant facilement à son autorité symbole de stabilité. Elle devint la maitresse du foyer et lui l’homme chasseur. Les dangers étaient nombreux, mais l’abri disposait d’une cache d’arme spécifique et Seppi réussit alors à tirer son épingle du jeu. Discret et rapide il ne sortait que très peu de temps, assez pour faire des réserves de vivre. A de nombreuses fois il tomba presque nez à nez avec des êtres difformes aux hurlements à faire froid dans le dos. Son principal lui de chasse était le Bois de Boulogne, les arbres et la nature avaient décidés de reprendre leurs droits ici. Dans cet espace de non droit ou même les plantes représentaient un danger, il rencontra un homme qui tentait lui aussi de survivre comme il pouvait, il se nommait Nicolas Mathus et Seppi appréciait de pouvoir enfin retrouver un peu de compagnie différente. Bizarrement, l’homme disparut quelques jours plus tard sans donner signe de vie. La sélection naturelle se dit Seppi. Mais le destin décida une nouvelle fois de jouer avec ses nerfs. Un jour pendant une chasse, il traquait ce qui ressemblait le plus à une ancienne biche, trouvant un petit coin surélevé, il entreprit de le désherber sommairement afin de ne pas être mangé par une liane cannibale ou que sais-je de pire. Mais dans sa hâte, il ne remarqua même pas la petite plante inconnue. Sans vraiment faire attention il marcha sur une et déracina une autre de la main, celle-ci dégagea très vite un jet de spore en pleine figure. Surprit par cette attaque soudaine de son environnement, il rentra en hâte à la maison, cachant l’évènement à sa femme, il partit se coucher sans attendre. Et la nuit fut difficile, très difficile. Il rêva de mort, de sang et bizarrement de fougère. Les jours qui suivirent furent très spéciale. Seppi ne savait pas exactement ce qu’il se passait, mais il perdait des dents et des touffes de cheveux. Il raconta à son épouse que la nourriture devait être contaminée ou que son lieu de chasse devait être hautement irradié. Mais après une bonne semaine il dut se rendre compte, il était entrain de devenir un monstre ! Adèle déjà très suspicieuse le surprit un jour dans la salle d’eau d’ont-ils disposaient. Seppi étaient entrain de s’arracher un ongle sans ressentir de douleur, il était maintenant totalement chauve et quand il releva sa chemise, des plaques brunâtres semblable à du bois c’était formé sur son corps, sa peau elle-même semblait changé de couleur. Sa femme hurla de terreur, quand à son tour il essaya d’élevé la voix pour la faire taire, ses cordes vocales semblèrent se casser lui donnant un ton crissant. Un lourd silence s’en suivit. Adèle prit la fuite, préférant affronter le monde extérieur plutôt que de vivre avec ce qu’on appellerait bientôt, une goule végétale.
Désabusé mais pas encore mort, Seppi resta seul dans l’abri de fortune encore un bon mois, il refusait d’abord de sortir, sur qu’on allait lui loger une bale entre les deux yeux, sans attendre. Le temps aussi de s’habituer à sa nouvelle apparence. Bientôt il ne lui resta plus que deux choix. Accepter ce qu’il était devenu ou mourir. Mais de nature, Joseph était un résilient. Il s’habilla afin de cacher son corps au maximum et prit avec lui autant d’arme qu’il le pouvait. Il erra alors un petit temps dans l’ancien Paris et rencontra bientôt d’autre personne ayant comme lui décider d’accepter leurs apparences. Ses « nouveaux » amis le conduire dans une ville fondée sous le Louvre uniquement par des représentant de sa race. Elle portait le nom de Nécrotopia et ce fut encore une fois le départ d’une nouvelle vie. Vivre parmi ses compagnons d’infortune lui donna assez de cran pour accepter définitivement ce qu’il était. De plus la transformation n’avait pas que des désavantages, il était maintenant quasi immortel et possédait un attribut masculin qui ferrait pâlir n’importe quelle acteur porno. Il trouva d’ailleurs très plaisante la compagnie des goules de bordels, il gagna son surnom après sa première nuit ou il visita toutes les maisons de passe et devint bien vite un habitué qui n’avait plus forcément besoin de payer à chaque fois, chose rare parmi les temps qui court. Il fit la rencontre d’un mutant nommé Ad un an après son arrivé. Dans un bordel justement. Seppi fut intrigué par cette abomination qui avait réussit à s’imposer dans ce monde. Ils partagèrent un verre et une fille. Le mutant lui parla de son projet, projet qui consistait à surfer sur un phénomène lucratif, la chasse aux primes. Labranche fut de suite séduit par l’idée, cumuler argent et violence, voila quelque chose qui lui plaisait. Le lendemain il se rendit dans l’enceinte de la toute récente guilde des Chasseurs de primes.
Seppi s’accommoda très vite à cette rente d’argent régulière. De plus il était très doué pour ce qui était de la chasse. Il fit rapidement ses premières preuves, remplissant avec bravoure et rapidité les contrats que lui donnait l’abomination. C’était un métier dangereux, mais pas plus que celui qui consistait à trouver sa pitance sans le sous dans les bas-fonds de Gouleville. Il s’amouracha bientôt d’un type d’arme précis, le fusil à longue distance. C’était le meilleur moyen de ne pas se mettre trop en danger et d’accomplir une tache rapidement. Il lui arrivait de planquer pendant des jours voir des semaines à la recherche de sa cible. Souffrant bien moins de la faim que les humains et ayant souvent la même couleur que son environnement, Seppi se fit vite un nom dans le milieu. Son efficacité devenez légendaire, il se fit un nombre assez important d’ennemi, mais les bordels de Nécrotopia étaient un refuge inviolable s’il voulait disparaitre quelque temps. Ainsi les années passèrent, le temps n’avait plus d’emprise sur son corps, sauf peut être le fait qu’il commençait lentement à se recouvrir de plaque d’écorce et que son odeur corporelle était proche de celle d’une cave à champignon d’avant guerre. Il devint un des plus vieux chasseurs de la guilde, un des premiers à atteindre le rang de 1er classe. En 2168 il se rendit à la poudrière. Voila quelques mois qu’un ancien collègue nommé Roland avait fondé son armurerie personnelle. Il fut sous le charme devant un prototype de fusil qu’avait crée l’homme. Après une petite négociation, le marchand d’arme accepta de lui céder pour un très bon prix, ses relations avec Ab arrangeant surement les choses. Ce fut une révélation pour lui, cette arme dispensait d’acheter des cartouches, de plus un système de munition spéciale câbler permettait une meilleur approche des missions de capture. Ayant rarement besoin d’un second tir, Seppi devint le harponneur de ses hommes et de ses dames.
Chasseur solitaire, il y a dix ans maintenant il rencontra un certain Théopold. Un mutant à la carrure plus qu’impressionnante, étoile filante du Trashball. Il revenait d’une mission particulièrement difficile. Il c’était fait surprendre et sa cible, un psycothique assassin avait prévu qu’on le traque. Ainsi il était devenu proie sans le savoir et l’homme qui se nommait Vincent le « Sans-dent » avait appelé une joyeuse bande de copain pour tendre un piège à Seppi. Il avait tiré le premier, son harpon avait fait mouche mais il n’avait pas entendu le petit gémissement caractéristique du blessé. Quand il se rendit enfin compte que c’était un leurre, quatre gaillards armés de machette lui fondirent dessus. Il rechignait à utiliser autre chose que des armes à longues portées, vouant presque un culte à cette manière de tuer. Mais cette fois ci il du utiliser son arme de poing, il tua le seul sauvage possédant une arme à feu après avoir prit une balle dans le pied. Cela laissa un flottement assez conséquent dans l’air pour qu’il puisse supprimer deux autres assaillant rapidement. Vincent le Sans-dent n’avait pas demandé son reste, préférant prendre la fuite. Seppi avait alors eu tout le temps qui lui fallait pour recharger son Lance-Harpon et ajuster son tir. Après cette journée mouvementée où, il avait décidé de se reposer dans une auberge malfamée de Métropolita. Sirotant un verre sans vraiment faire attention à ce qu’il se passait aux alentours, il ne remarqua pas le groupe de quatre hommes qui s’approchait de lui. Des chasseurs de goules qui n’acceptaient pas qu’un monstre viennent boire en ces lieux. Gardant son sang-froid et déjà blessé, Seppi ne répondit pas, jusqu'à qu’un des hommes, irrités par son silence, décide de lui envoyer son droite en pleine tête. A terre et sonnez, la goule se prépara à vendre chèrement sa peau en saisissant son couteau de chasse. Mais il n’eut pas le temps de répondre que déjà un des assaillant volé par une des fenêtres. Le mutant qu’il avait reconnu en entrant venez de prendre partit pour lui. S’en suivit un règlement de compte pas joli joli qui transforma le bar en un gruyère géant. Le mutant et la goule s’enfuir ensemble avant l’arrivé d’une milice un peu mieux armée.
Il discuta un moment avec cet être à l’intelligence limité mais à la force impressionnante. Il lui proposa alors un job car celui-ci semblait avoir besoin d’argent. Le lendemain il le conduisit devant Ab qui accepta volontiers l’aide d’un mutant. On ne peut pas dire qu’ils soient liés par une réelle amitié, car c’est un sentiment devenu superflu dans ce monde actuellement. Mais Seppi et T.O devinrent vite un duo de chasseur de prime à l’efficacité redoutable et la force brute du mutant combiné à l’adresse de la goule ne laissait que peu de chance aux cibles des contrats qu’ils entreprennent. Dix ans bientôt que les deux compères opèrent ensemble. Seppi du apprendre à canaliser le mutant, mais il c’était un mal qui apportait plus de bien, car grâce à lui, ils pouvaient accepter des contrats que peu de chasseur de prime solitaire pouvait entreprendre. Depuis la goule mène une vie plutôt paisible, profitant de son statut et n’hésitant pas à prendre du service quand il s’ennuie un peu ou que plus aucune de ses « poules » ne désirent de sa compagnie.
Statut/Rang/Grade/Classe : 1er Classe Faction : Chasseurs de Primes
HRP
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