Nom: Inconnu
Prénom : Hyacinthe
Race : Mutante
Date de naissance : 3 avril 2157
Description physique : Comme tous les mutants, Hyacinthe ne brille pas par sa beauté, elle même se définissant comme un monstre. Son teint entre le gris et le vert est la première chose qui frappe en la voyant, à moins que ça ne soit sa taille et sa carrure. En effet, la mutante fait près de deux mètres de haut. Elle a de larges épaules et est plus musclé que le plus musclé des bodybuildeurs. De ce fait, elle a une démarche assez lourde et il faut un temps avant de voir que ce n'est pas un mutant mais une mutante. Son corps est également couvert de cicatrices datant principalement du temps où elle était Amazone et que les types qu'elle chassait avaient une arme.
La jeune infectée se démarque également par ses dents acérées et dont les canines inférieures ont poussées telles des défenses d'éléphant. Ses yeux d'un marron brillant sont pénétrants et son regard est toujours dur. Rarement souriante, elle a pris pour habitude de faire la gueule et de manquer d'humour.
Son crâne est largement rasé et il ne reste qu'une chevelure noire au sommet qu'elle laisse détachée ou nouée en tresse selon ses envies. Côté vêtements, elle porte des fripes en peau de Brahmine, sales et déchirées. Elle aime se confectionner des accessoires en os lorsqu'elle ne les broient pas. Ces bijoux osseux sont pour elle le symbole de sa force et de sa dangerosité. Et aussi et surtout que ça la calme de réaliser ces créations.
Profil Psychologique : Ex membre du gang des Amazones, Hyacinthe a donc une légère aversion pour les hommes qu'elle adore torturer, tuer, découper, chasser... Mais plus encore, elle déteste les humains et les seuls contacts qu'elle souhaiterait avoir avec, c'est lorsque ils l'implorent de les épargner. Si elle s'en prend beaucoup à eux, c'est parce qu'ils la renvoient à tout ce qu'elle n'est plus. Un simple regard de travers de la part de ces derniers suffit à la mettre hors d'elle.
En dehors de ces crises de rage, la mutante est plutôt d'un tempérament calme et ne cherche pas trop les emmerdes. Elle a plutôt honte de ce qu'elle est et a beaucoup de difficultés à l'assumer, principalement à cause du fait que ses propres parents l'aient rejetée dès qu'ils l'ont su. Bien évidemment, elle essaie de ne pas trop y penser et canalise toutes ses frustrations dans le meurtre et autres joyeusetés.
SPECIAL :Compétence | Strength | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck |
Valeur | 8 | 4 | 8 | 3 | 6 | 5 | 6 |
Biographie : Son nom? Ça fait bien longtemps qu'elle l'a oublié, tout comme son humanité. Aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir, elle a toujours été une mutante : verdâtre, musclée, d'un tempérament bien trempé. En fait, si on voulait être exact, il faudrait remonter à son septième anniversaire à quelques jours près pour connaitre l'origine de sa mutation.
En effet, Hyacinthe n'était alors qu'une fillette parmi tant d'autres : petite, mignonne, curieuse, intelligente. Elle avait toujours vécu dans le chaos qu'était la ville de Paris. Ses parents lui avait tout de suite inculquée quelques règles qui leur semblaient importantes : les mutants et les goules n'étaient pas des humains, Dieu était à l'image des hommes, il fallait donc purifier toutes personnes qui pensaient le contraire et qu'il était impensable qu'ils daignent oser parler à des humains. Il faut dire qu'ils avaient vécu dans l’abri 87, celui où il y avait tous ces fêlés Calviniste de la branche Presbytérienne de la doctrine protestante réformée. Ils avaient été endoctrinés depuis leur plus tendre enfance. Quoiqu'il en soit, ils étaient sortis du bunker peu après qu'il fut ouvert car la mère de Hyacinthe, Marie Madeleine des trois croix en bois, était enceinte et qu'elle allait finir crucifiée ou pire, comme tant d'autres femmes avant elle.
Hyacinthe était donc née et avait grandi dans la cité souterraine de Métropolitopia dans une rame aménagée sur les rails de la ligne 7. Après toutes leurs années où ils étaient prisonniers du bunker, ses parents n'avaient rien trouvé de mieux que de se terrer à nouveau pour attendre que Dieu réalisent leurs prières. A l'aube de son septième anniversaire, la petite qui s'était aventurée à la surface revint malade. Très vite, on l'isola des autres par peur qu'elle ne contamine tout le monde. Lorsqu'il fut avéré qu'elle avait contracté le VEC, on la chassa de Métropolitopia. En fait, ses parents voulaient la tuer mais leurs voisins de wagon la relâchèrent avant qu'ils n'aient pu le faire. Mais ça, elle l'ignore.
Dès lors, sa vie fut faite de rejet et d'isolement. A mesure qu'elle prenait de la masse musculaire et qu'elle devenait un monstre, elle se sentait de plus en plus seule. Au bout de quelques mois d'errance solitaire et de douloureuses mutations, elle fut accueillie pour un temps par les Amazones. Le gang qui était composé exclusivement de femmes parvenait presque à lui faire oublier ses différences. Certaines humaines étaient même fière de pouvoir compter parmi le groupe une petite mutante presque plus forte qu'elles.
Ainsi, Hyacinthe passa son adolescence à mépriser les hommes, à les chasser, les tuer. Sa méfiance et sa haine envers eux étaient amplifiées lorsqu'ils osaient se moquer d'elle. Alors elle entrait dans une rage folle qui débouchait généralement sur un bain de sang et un humain en bouilli. Lorsque cela se produisait, toutes les Amazones étaient ravie de la voir torturer les hommes ainsi. Oui, car elle prenait son temps. Elle était peut-être devenue un muscle sur pâte mais elle savait maitriser sa force et la mutante adorait sentir les os craquer sous sa main.
Elle partit vers dix-huit ou dix-neuf ans à cause d'une sordide histoire. Un jour qu'elle chassait l'homme avec quelques "sœurs", elles tombèrent sur une humaine un peu perdue qui essayait de semer des goules. En bonnes Amazones qu'elles étaient, elles décidèrent de l'aider mais l'humaine refusa à cause de la mutante. Elle disait qu'elle ne voulait pas se rabaisser à ça et qu'elle préférait pourrir ici. Elle en rajoutait, encore et encore, se moquant de la femme à la peau verdâtre. Les deux Amazones, voyant que Hyacinthe supportait mal le ton de la jeune fille, essayait de la faire taire mais cette dernière continuait sans relâche, une vraie pipelette. Hyacinthe ne put se contenir plus longtemps, elle savait que ça violait toutes les règles du gang mais c'était une vraie révélation. Le problème, ce n'était pas les hommes mais les humains en général. Elle attrapa le cou de la bavarde d'une main et la souleva d'une main, comme une plume. Plus sa victime essayait de se débattre, plus elle resserrait son étau. En quelques secondes, le cou craqua. L'humaine ne fut plus qu'une poupée désarticulée, une morte de plus contre l'intolérance. Mais c'était fini, elle n'avait plus de maison, plus d'amies. Il fallait tout recommencer. Les deux Amazones, surprises du comportement de Hyacinthe -qui ne blessait jamais les femmes-, la regardèrent s'enfuir, oubliant même de la retenir. Elle pensait qu'elle reviendrait plus tard dans la journée. Ce ne fut jamais le cas.
Encore aujourd'hui, la mutante pense que si Hippolyte, qui est franchement à cheval sur le respect des femmes entre elles, ne l'a pas encore tuée, c'est parce que les deux amazones qui ont assisté au spectacle ne l'ont pas dénoncée. Peut-être que si elle les voyait un jour, elle les remercierait.
En attendant, Hyacinthe vit désormais à Ménilmutant où elle trouve à sa place parmi les gens qui lui ressemblent. Installée dans l'une des nombreuses cryptes du cimetière, une spacieuse - qu'elle a gagné grâce à un combat face à un mutant sans cervelle - pas comme la première, elle ne voit pas d'un très bon œil l'ouverture de son havre de paix aux humains. Bien évidemment, il lui arrive encore de casser quelques os. Mais, elle essaie de se tenir à carreau pour ne pas à avoir à bouger à nouveau, ordre de la Reine. Et puis, comme c'est une femme, la demande passe beaucoup mieux.
Statut/Rang/Grade/Classe : Tueuse de passants
Faction : Psychotique
HRPAncien(s) ou autre(s) compte(s) : Nope
Comment ai je découvert le forum : Par hasard avec google
Il y a juste pour la possible contraction du virus en 2064, je ne suis pas sûre de moi. Mais ça collait mieux avec les parents fraichement sortis d'un abri.