Nom : Aupra
Prénom : Maël
Race : Humain
Date de naissance : 14 Novembre 2158
Description physique :
Maël a de quoi avoir fier allure avec son mètre quatre-vingt-trois, et ses quatre-vingt-onze kilos. Taillé dans un roc, avec une masse musculaire plus développée grâce à la musculation, l’homme peut-paraître impressionnant. Son visage est dur, implacable, marqué par ses années d’aventures, de délinquance et de souffrances. Ses traits sont tirés par la fatigue et la tristesse. La tristesse de ne pas pouvoir offrir un monde meilleur pour sa famille. Le regard farouche, menaçant et déterminé, plein d’assurance, forgé par l’expérience de la rue, une lueur sombre dans ses iris marron. La mâchoire puissante.
De nombreuses marques de scarifications sur ses avant-bras, et une sur son visage dues à ses nombreuses dépendances. Le nom de sa fille et de sa femme, Maria, sur l’épaule gauche. Plusieurs marques de morsures de rad-poissons un peu partout sur le corps. Comme beaucoup, Maël sent très souvent la transpiration, car déodorants et parfums sont des produits dont peu peuvent s’offrir le luxe d’en posséder, mais aussi le cigare, un peu plus abordable.
Le cigare a rendu sa voix rêche et rugueuse, parfois peu agréable à entendre, selon les personnes. Ses années passées à Metropolitopia et dans le Bidonville de Neuilly-Sur-Seine, à côtoyer les prolétaires, ont à jamais marqué sa façon de parler. Sa manière de parler fait qu’il ne s’embête pas avec les mondanités, ne pèse pas ses mots, et les mâchent même parfois, son vulgaire et sa propension à souvent exagérer, trahissent souvent ses origines.
Maël marche d’un pas assuré, mais n’exagère aucuns de ses mouvements afin de se fondre dans la foule. Voir sans être vu est la clé pour survivre, il ne le sait que trop bien.
Il n’a pas de cheveux, le crâne rasé donc, qu’il a l’habitude de caresser lorsqu’il n’est pas à l’aise. Il est également intransigeant avec sa barbe, toujours rasée de près, qu’il frotte lentement en réfléchissant à de sérieux problèmes. Il s'est laissé par contre poussé une fine moustache qui ne dépassera jamais, au grand jamais le millimètre. De même, lorsqu’il analyse, ou observe, il passe longuement sa langue sur ses lèvres épaisses et ses dents. Un autre toc, est de se tortiller, de se gratter partout lorsqu’il est en manque de Jet, ou de Psycho.
En général, Maël a une attitude décontractée, il reste également sûr de lui et de ses capacités. D’ailleurs son assurance lui attire souvent les problèmes qu’il essaie d’éviter lorsqu’il se déplace.
Profil Psychologique :
Comme écrit dans la description physique, Maël est un homme sûr de lui, mais ce n’est pas tout. Il est exigeant, non seulement avec les autres, mais également avec lui-même. C’est quelqu’un qui a dû mal à accepter sa condition de drogué, quelqu’un qui également, n’arrive pas à concilier son passé et le moment présent. Tout comme n’importe quel résident de Métro’ ou du Bidonville, il aurait aimé une autre vie, il aurait aimé que sa fille grandisse dans un autre univers, de l’autre côté des grands murs de Lutèce par exemple.
A l’abri de tout, loin des drogues et de la violence, loin de la famine et des maladies. Loin de lui peut-être.
Maël, c’est un délinquant, mais c’est avant tout un homme fidèle à certains principes que sont ceux de l’égalité, de la famille et de l’amitié et capable d’une grande empathie. Il ferait tout pour sa femme et sa fille. Il ferait tout pour ses amis, et il ferait tout pour les gens de son quartier. Malgré son apparence impressionnante et menaçante, c’est un homme au grand cœur, qui n’utilise jamais la violence de manière injustifiée, car la situation des gens est déjà compliquée dans le bidonville, alors pourquoi l’aggraver en ayant recours au meurtre ?
Il ne supporte pas que tous ses riches vivant à Lutèce ne lèvent pas le petit doigt pour ces gens qui meurent de faim à leurs pieds. Il ne supporte pas que la FNF, qui brandit ses principes républicains à trois francs, six sous, ne leur lègue rien d’autre qu’une milice corrompue et ultra-violente, qui viole, tue et rackette en toute impunité.
Maël veut changer les choses, mais il n’en a pas la carrure, il le sait, et se réfugie dans tout un tas de choses pour tenter de l’accepter, accepter que jamais rien ne changera, et que tout ne peut devenir que bien pire. La FNF c’est de la poudre aux yeux, une bande de boyscouts en armure. Mais c’est la seule chose qui peut les protéger de ce qui rôde, là dehors, dans les Terres Désolées, alors il faut l’accepter. Accepter qu'ils sont le dernier rempart face à l'adversité. Accepter également que tout ne soit que poudrière prête à exploser. Et enfin accepter que Paris soit sur les genoux. Accablée.
SPECIAL :Compétence | Strength | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck |
Valeur | 8 | 7 | 8 | 3 | 5 | 5 | 4 |
Biographie :Maël est né à Metropolitopia en 2158, fils d'immigré africain d'avant-guerre, mis au monde dans la clinique du métro, sa mère y est morte, faute de matériel médical. D'ailleurs, lui aussi n'aurait jamais dû voir la lumière du jour plus d'une fois, car il a très rapidement attrapé une pneumonie qui fût heureusement traitée à temps. Son père, Eric, l'a donc élevé seul, Maël ne regretta jamais l'absence de sa mère, ne l'ayant pas connue. Il en voulut très longtemps à ses parents de lui avoir donné la vie dans ce monde où seul le chaos et le désordre ne régnaient, jusqu'à ce qu'il eût sa propre fille à 16 ans, par accident.
Eric était érudit, il adorait lire, et avait un tas de bouquin sur ses étagères, c'est ainsi qu'il pût enseigner la lecture, les mathématiques et quelques valeurs fondamentales, telles que la tolérance, le respect et l'égalité à son fils, ainsi qu'à d'autre en ouvrant une petite école dans le taudis qu'il habitait. Une trentaine de petits enfants venaient ainsi, chaque jours, gratuitement. Le père de Maël ne réclamait aucun salaire. Eric le faisait par passion, animé par de profondes convictions, il était convaincu que l'éducation empêchait les jeunes de sombrer dans la délinquance. Le savoir, est le pouvoir. La vie continua tranquillement son bout de chemin, lorsque Maël ne travaillait pas, il jouait dehors avec Sandro, un petit garçon dont les parents étaient originaires d'Espagne avant la chute de bombes. Il avait également une sœur jumelle, Maria. Tous trois avaient le même âge.
Souvent, les enfants se prenaient à rêver de Lutèce, la ville tout juste créer par la FNF et leur nouveau gouvernement. Ils ne comprenaient rien à toutes ses histoires de politiques, mais ils étaient néanmoins sûrs d'une chose. Ils voulaient vivre là-haut un de ses jours, ils se l'étaient promis. Et chaque jours, ils se perchaient sur un wagon défoncé, et admiraient les grands murs de la cité de Lutèce par le trou béant qui dévorait le plafond. Une lueur d'espoir dans cet enfer sombre qu'est Metropolitopia.
Lorsqu'il eût 12 ans Maël et Sandro tombèrent dans la drogue par inadvertance. En effet, à force de fréquenter les grands du quartier, leur influence néfaste les corrompirent finalement. C'est ainsi qu'ils tombèrent accroc au Jet, et au Psycho, mais qu'ils devinrent également alcooliques et dépendants du tabac. Il perdirent tous deux Maria de vue, refusant d'entrer dans leur jeu. Petit-à-petit, Maël délaissa son père et son éducation, reniant tout liens avec ce dernier, farouchement opposé au comportement antisocial de son enfant. Maël quitta le foyer, et tomba dans le vice. Il gagna ses premiers anneaux en effectuant des livraisons de dopes, ou en surveillant des transactions, guettant l'arrivée de la milice, ou pire, du Trident, toujours flanqué de Sandro. Ce trafic se faisait au nez et à la barbe de Médéric. Les boulots payaient plutôt bien, assez pour s'adonner à sa dépendance. Maël gagna en notoriété et en respect, il avait 17 ans désormais, et il menait lui même les transactions, Sandro était l'un de ses hommes les plus fidèles. C'était désormais Maël qui recrutait des gamins de 12 piges pour surveiller les transactions ou faire des livraisons.
Un jour, perché sur l'un des wagons sur lesquels ils avaient l'habitude de se hisser, Sandro, Maria et lui, en pleine réflexion sur lui-même, il fût rejoint par la sœur de son meilleur ami. "Te souviens-tu de la promesse que l'on s'étaient tous les trois faites ?" lui demanda t-elle alors en fixant les hauts murs. Une attirance sans précédent anima les deux adolescents, et pour une nuit ils oublièrent tout ce qui les rendaient si différents l'un de l'autre. Elle était une fille de bonne éducation, restée droite, passant ses journées à aider sa mère. Lui, un délinquant juvénile, plongé dans les vices les plus monstrueux de la société et responsable d'un réseau de drogue qui se développait chaque jour, devenant une aiguille dans le pied du Trident.
Quelques mois plus tard, alors que leur relation n'avait pas évoluée, et qu'il n'était resté d'eux, que cette nuit. Elle lui annonça la dure nouvelle. Elle était enceinte de lui c'était sûr. Il était le seul à l'avoir fait avec elle. Ce fût une véritable claque que Maël se prît en pleine figure, un retour fracassant à la réalité encore plus fort que le Jet, le Psycho ou tout autre merde de dope.
C'est à partir de ce jour qu'il s'en voulut à lui-même, il songea à se donner la mort, plusieurs fois. Il songea également à partir, laisser sa femme et sa fille. Il voulut l'abandonner, mais Maria refusa, car elle le lui répétait sans cesse que la fuite n'était pas la solution.
Tourmenté, il noya son malheur dans absolument toutes les substances possibles. C'est pendant une cuite qu'il se fît choper par des types du Trident. Il fût passé à tabac durant plusieurs heures avant que Sandro ne soit aussi amené. Ils étaient allés trop loin, mais Maël, raide défoncé ne se rendait compte de rien malgré les supplications de son ami.
La sentence fût sans appel, l'on brisa les rotules de Sandro qu'on laissa pour mort, sur place, et l'on balança Maël dans la Seine.
Toujours sous l'emprise de la drogue, il ne sentit même pas que les rad-poissons déchiquetaient sa chair, tout ce dont il se souvient, c'est de ce mollusque visqueux qui les chasse. La chaîne alimentaire se mettait en place, et ile ne tenait pas à en faire partie. Il nagea tant bien que mal, affaiblit par le sang perdu et par les radiations. Un harpon vint se loger dans son épaule, sous la douleur, Maël voulut hurler mais avala de l'eau et manqua de se noyer. Le projectile, relié à un câble le hissait à la surface. Lorsqu'il se retrouva sur le quai de seine, personne n'osa s'approcher de lui. C'est avec la seule aide sa condition physique qu'il trouva la clinique de Métropolitopia afin de s'y faire soigner.
Mais les médecins n'appliquèrent que quelques bandages et ne lui donnèrent rien d'autre que du MédX. Dévasté, Maël était hanté par ce qui était arrivé à Sandro, comment annoncerait-il cela à Maria ? Comment allait-il gérer sa situation d'ailleurs ? Elle était enceinte de lui, la dernière chose dont il avait besoin. Honteux, il repris le chemin de la maison, épuisé.
Il retourna chez lui, revu son père, qu'il n'avait pas vu depuis quelques années. Il s'attendait à se faire jeter dehors mais Eric l'accueillit à bras ouverts. Le savoir, c'est le pouvoir. Et c'est ce qui lui permit de prodiguer de meilleurs soins à Maël que ceux qui avaient été faits par les types de la clinique. C'était l'occasion de faire le point, il approchait de ses 18 ans. Son père l'aida à retrouver le droit chemin. Durant plusieurs semaines, voir plusieurs mois, il fût l'unique repère de son fils, aussi bien spirituel que psychologique. Il lui confia son accident avec Maria, c'est alors que son père lui fît une troublante révélation. Maël aussi, avait été un enfant non désiré et son père, s'était retrouvé à la même place que lui une vingtaine d'années plus tôt. Il ne lui fît ni la morale, ni son procès, là était la grandeur de cet homme. Il lui conseilla d'écouter attentivement son cœur. Il lui conseilla d'oublier tout ce qui faisait de lui un être mauvais, et d'écouter seulement son cœur. Cet organe qui le maintient en vie, et qui lui murmure d'aller la retrouver et de surmonter cette épreuve à deux. Il lui répétait également ce que Maria lui disait constamment, que l'on ne pouvait fuir ses problèmes éternellement et qu'il n'était pas un monstre. Non, il était seulement jeune et naïf lorsque le cercle vicieux de la délinquance l'absorba tout entier.
Parce que l'homme est un loup pour l'homme, et que survivre seul dans ce monde de souffrances n'est pas aisé. Il lui révéla qu'il fallait croire en ses rêves et en ses convictions. "La véritable valeur d'un homme se mesure en sa capacité à rester fort et intègre mon petit Maël." Lui disait-il.
Maël entreprit un long travail sur lui même, et c'est lors du dernier mois de grossesse de Maria qu'il décida finalement d'aller la voir. Ils vivraient cette épreuve ensemble. Il ne l'abandonnerait pas, mais garda tout de même le secret concernant son frère. Elle accoucha, et Maël proposa de lui donner le même nom que sa mère, en son honneur, pour avoir été symbole d'espoir pour lui. Néanmoins, il s'en voulait toujours énormément pour la petite, grandir dans ce monde était la pire des supplications.
La raison fît qu'il s'occupa d'elles comme seul un père de famille responsable pouvait le faire. A partir de ce jour il ne vécut que pour elles deux, leur promettant qu'un jour, elles vivraient au delà de ses murs.
Maël bossa alors comme serveur au Bar à Kooda afin de subvenir aux besoins de sa petite famille, le temps de retrouver une vie équilibrée, qui sera bien vite balayée par l'attentat de Metropolitopia. Toute la famille s'en sortira. La population survivante fût déplacée vers le Bidonville de Neuilly-Sur-Seine, sous l'étroite surveillance d'une milice impitoyable qui passa plusieurs tabac à Maël comme ils avaient l'habitude de le faire avec les prolétaires. Il devait retrouver un boulot, toujours désireux d'arracher une place pour sa famille à Lutèce, il s'engagea fin 2177 dans la FNF, peut-être que cela pourrait bien arranger les choses, laissant "ses petites Maria" à son père.
Statut/Rang/Grade/Classe :Soldat de Deuxième Classe
Faction : FNF
HRPAncien(s) ou autre(s) compte(s) : Non
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