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 CRASH

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Tristan Decourtel
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MessageSujet: CRASH   CRASH I_icon_minitimeSam 25 Mai 2013 - 19:56

Hier soir, dans le ciel des Terres Désolées, une lueur s'est écrasée au loin.
Nous avons localisé précisément le lieu du crash. D'après les rumeurs se serait un vertiptère de la FNF qui se serait écrasé. Les causes de l'accident de sont pas encore connues, certains parlent d'un problème mécanique, d'autres d'un coup de roquette de psychotiques.
Quoi qu'il en soit, ce véhicule peut transporter des choses intéressantes pour nous, la technologie de la FNF est encore mal connue de notre Ordre. Il faut faire vite car l'équipe de sauvetage envoyée par la FNF ne devrait pas tarder, et les pilleurs et autres psychotiques ont du eux aussi être attirés par la lumière.
Allez sur le lieu du crash et récupéré ce que vous pouvez. S'il y a des survivants, vous vous devez en tant que gardien de les aider



[Voilà maintenant j'attends]
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Aigle
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeLun 8 Juil 2013 - 15:50

Quelque part dans les Terres Désolées, un matin presque comme les autres.

Aigle courait. Dans les rues en ruines, il enjambait les tas de gravats pour se rendre au plus vite sur la zone d’incident de la veille. Aigle fonçait à travers le brouillard matinal qui couvrait les Terres désolées en ce matin plutôt frais, sans se soucier de la fatigue. Tant que sa pile à fusion n’était pas vide, il pouvait rester au maximum de ses capacités à longueur de journée ; l’avantage d’être un rob-homme. Aigle avait été réveillé quelques heures plus tôt, au beau milieu de la nuit, pour un briefing express, avant de partir aussitôt.

« -Major, pour vous résumer la situation, un vertiptère s’est écrasé il y a deux heures dans cette zone, fit le capitaine en désignant une zone sur un plan de Paris, pour une raison encore inconnue. Soit un problème mécanique, soit un tir de roquette ou autre des psychos. Votre mission est de rejoindre le lieu du crash au plus vite, voir s’il y a des survivants, mais surtout récupérer le boitier de communication reliant l’appareil à LINDA. Il est hors de question que quelqu’un n’appartenant pas à la FNF récupère un accès à notre base de données. Reprogrammer toutes les fréquences de communication serait bien trop long. Vous partez seul, une équipe de secours plus conséquente sera mise sur pied demain matin et vous rejoindra dès que vous aurez repéré l’appareil. Il se peut également que vous ne soyez pas seul sur le coup. Des psychos, ou je ne sais qui d’autre, voudront surement récupérer le matériel de bord. Vous devez les en empêcher ! Soyez prêts à toute éventualité, je ne saurais que trop vous conseiller de prendre de l’armement sur vous. »

Aigle opina, et sortit de la pièce sans tarder. Il fonça à l’armurerie, récupéra quelques chargeurs pour son fusil d’assaut et son PL-A1. Quelques minutes plus tard, il se retrouvait dans les Terres Désolées, courant dans la nuit noire. Ses deux capteurs optiques qui remplaçaient les yeux lui étaient d’un grand secours, avec la vision nocturne intégrée. La moindre source de lumière, aussi faible soit-elle était amplifiée, lui donnant l’impression de voir comme en plein jour, à l’exception de la teinte verte que prenait le décor. Le jour s’était levé, et il était presque sur zone. De temps  autres, ses capteurs infrarouges repéraient quand à eux des petites sources, apparaissant au détour d’une rue, disparaissant au prochain mur. Des raliénés, mouchams ou autres bestioles des Terres Désolées. Un peu avant que le jour ne se lève, il s’était arrêté sur l’Ile de la Cité, afin de contacter le QG, en quête d’informations de dernière minute. Mais rien de nouveau n’était à signaler, la liaison radio avec l’équipage du vertiptère était toujours coupée. Aigle discuta quelques instants avec des soldats, puis reprit sa route. Il traversa les ponts enjambant la Seine, fit quelques détours pour éviter des zones sensibles, mais arriva finalement non loin de la zone estimée de l’impact. Après avoir traversé presque tout Paris, il entraperçu une colonne de fumée se dissipant à quelques kilomètres de sa position. En voyant celle-ci, il s’accroupit derrière un muret, et ouvrit un canal sécurisé vers LINDA, en espérant qu’il soit dans la zone de couverture radio de l’intelligence artificielle.

« -Aigle pour LINDA. Je suis bien sur zone ?
-Confirmé. Probabilité d’impact dans un rayon de trois kilomètres : quatre-vingt dix pourcent.
-Super ! »

La situation allait commencer à devenir intéressante. Au milieu des immeubles en ruines de Paris, ces trois kilomètres pouvaient regorger de pièges. Aigle avisa l’immeuble le plus proche, y rentra en courant, et monta sur le toit. A trois reprises, il manqua de passer à travers les marches de métal rouillé, mais arriva finalement en haut de l’immeuble. Il se mit à plat ventre, et rampa vers le bord. De là, il avait un point de vue assez stratégique sur toute la zone. Au loin, la colonne de fumée se dissipait peu à peu, mais sa couleur noire faisait penser au major qu’il ne s’agissait pas d’un simple feu de camp. Il attrapa son fusil d’assaut, le posa sur le bord du toit, et observa la zone à travers le viseur légèrement grossissant. Malheureusement, il n’y voyait pas d’assez prêt. Il observa la zone aux alentours, et vit un petit groupe de personne passant dans une rue à quelques centaines de mètres de là. Il recula un peu, ne voulant pas être démasqué.

« -Aigle pour LINDA. Mouvement inconnu sur zone.
-Compris. Ordre de mission confirmé. Étape une : rejoindre et sécuriser zone du crash. »

Sans blague ! Bref, pas de temps à perdre. Repartons.

Aigle redescendit de son perchoir, pour se retrouver de nouveau dans les rues en ruines. Il enleva le cran de sécurité de son fusil d’assaut, et se mit à marcher, tout doucement, ne voulant pas faire le moindre bruit susceptible de la trahir. D’après sa position en hauteur, il estimait la distance à un peu moins de quatre kilomètres, il serait donc sur place dans moins d’une heure. En espérant que personne n’y soit avant lui... Le Major continua de marcher, longeant les murs de pierres qui s’effritaient, en direction du point d’impact…
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Tristan Decourtel
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeLun 8 Juil 2013 - 17:01

Tristan courait dans les longs couloir du temple des gardiens, direction l'armurerie pour s'équiper pour la mission qui venait de lui être confiée, il y a quelques minutes, les bergers lui avaient rapidement expliqué la situation à laquelle il serait confrontée.

" -Gardien, on va vous résumer rapidement la situation, Hier soir, dans le ciel des Terres Désolées, une lueur s'est écrasée au loin. Nous avons localisé précisément le lieu du crash. D'après les rumeurs se serait un vertiptère de la FNF qui se serait écrasé. Les causes de l'accident de sont pas encore connues, certains parlent d'un problème mécanique, d'autres d'un coup de roquette de psychotiques.

Quoi qu'il en soit, ce véhicule peut transporter des choses intéressantes pour nous, la technologie de la FNF est encore mal connue de notre Ordre. Il faut faire vite car l'équipe de sauvetage envoyée par la FNF ne devrait pas tarder, et les pilleurs et autres psychotiques ont du eux aussi être attirés par la lumière. Allez sur le lieu du crash et récupéré ce que vous pouvez. S'il y a des survivants, vous vous devez en tant que gardien de les aider malheuresement vous partirez seul, on peut pas se permettre d'envoyer des recrues et beaucoup de gardien comme les Gardiens Osniaril , Lanvas ou encore Joris sont partis en mission crucial et nous ne pouvons les faire rentrer, équipez vous avant de partir, vous pouvez prendre tous ce qu'il vous plaira"

Il venait d'arriver à l'armurerie, les bergers lui avaient laissé carte blanche niveau armurerie -du fait qu'il partait seul sans doute, chose que les gardiens faisaient très peu en général car le binôme était le minimum pour qu'une mission soit donnée-

- Intendant Morvan, j'ai besoin d'équipements pour une mission, les gardiens me laissent  carte blanche pour celle-ci.

- Bien Gardien Decourtel, dîtes moi que vous faut il ?

- Et bien , deux HG-23 avec plusieurs piles à fusion, un Camop et un Bracelet radar ...

- Bien.

Quelques minutes plus tard, le jeune gardien était dehors en direction des lieux du crash de ce vertiptére, la nuit était froide et brumeuse, il portait une oreillette reliée avec le temple pour le guider alors dans les Terres Désolées, il courait alors à en perdre haleine pour éssayer d'arriver le plus vite possible sur les lieux et surtout pour arriver le premier au crash et récuperer le plus de matériel possible.
Le petit jeu de piste dura encore une bonne demi heure suivant les indications des gardiens à la lettre mais au bout d'un moment le contact fût complétement rompu, chose assez normal, le gardien était déjà assez loin du temple et là portée des appareils ne pouvaient pas non plus être faramineux, il devait donc maintenant se débrouiller seul et il continua alors son chemin d'après les dernières indications que lui avait donné les gardiens.
Tristan se déplaçait de ruines en ruines, avec pour seul compagnon le décor apocalyptique qui s'offrait à lui, de partout des immeubles éventrés tenaient encore sur leurs fondations, des gravats étaient répartis un peu partout bloquant des fois le chemin et obligeant le gardien à quelques acrobaties dont il se serait bien passait, malgrés tous ça, l'endroit était désert, personne, aucune personne, ni aucun animal.
Le gardien avait quasiment fait le trajet et pour le prouver, il pouvait maintenant apercevoir la colonne de fumée de l'appareil qui commençait à se rarifier ...

- Bon derniére ligne droite, j'y vais, je recupére et je me barre. Ah merde, j'ai rien pris pour transporter des trucs putain, de toutes maniéres je vais pas faire demi-tour maintenant... Et c'est sans doute maintenant que les choses vont se corser. Le gardien sorti ses deux armes et y inséra dans chacune une pile à fusion. Enfin c'est parti derniére ligne droite.
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Aigle
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeMar 9 Juil 2013 - 14:25

Aigle continuait d’avancer, pas après pas. Le brouillard matinal commençait à se lever, le rendant encore plus visible auprès des autres personnes intéressées par le vertiptère. Alors il se faufilait sous les porches de pierre recouverts de mousses, longeait les murs de béton effrités, et se servait du moindre débris pour dissimuler sa position. Il se tournait régulièrement, pour voir s’il n’était pas suivi. Jusque là, il n’avait croisé personne, bien qu’il ait repéré quelques minutes plus tôt un autre groupe se dirigeant vers le site du crash. Fusil d’assaut au poing, il parcourait, mètre après mètre, les derniers kilomètres le séparant de sa cible. Au détour d’un immeuble, il crut entendre une voix. Il se colla alors au mur, et jeta un coup d’œil furtif à ce qui se passait dans la rue adjacente. Il vit alors ce fameux groupe, quatre personnes habillées de manière hétéroclites, portant de multiples armes.

Des psychos, aucun doute là-dessus… Ils sont aussi sur le coup.

« -C’était quoi ça ?
-Quoi ?
-J’ai cru voir un truc bouger dans le coin de l’immeuble. Je crois qu’on nous surveille.
-Vas voir. »

En entendant ces mots, Aigle recula rapidement de sa position, et fit quelques enjambées pour finalement glisser derrière un petit muret. Il laissa son fusil collé contre sa poitrine, et dégaina son PL-A1. Dans l’angle de l’immeuble où il se trouvait une poignée de secondes plus tôt, un psychotique observait la scène. Il regarda à droite, à gauche, et se rapprocha dangereusement d’Aigle, qui attendait sans bouger, comme cloué au sol, pistolet pointé vers l’avenue. Si jamais ne serait qu’un demi-centimètre de la tête du guetteur dépassait, cette dernière se prendrait un tir laser dans la tête avant même qu’il n’ait eu le temps de se rendre compte de la présence du rob-homme. Aigle entendait les pas de l’homme se rapprocher de position, petit à petit, menaçant à chaque instant d’apercevoir le major de la FNF planqué derrière les quelques briques abimées. A une vingtaine de mètres de là, le reste du groupe attendait, et l’un d’eux interpella le guetteur.

« -Alors ?
-Non, fausse alerte ! »

Il fit demi tour, repassa l’angle de l’immeuble, et Aigle put sortir de son éphémère cachette. Il rengaina son pistolet dans son holster, et se releva. Il épousseta sa veste, quelque peu recouverte par la poussière dans laquelle il venait de s’étendre, avant de se remettre en route. Il décida de suivre une route parallèle à celle qu’empruntait le groupe de psycho, n’ayant pas spécialement envie de les suivre directement, au risque de se faire chopper bêtement. Il vira à l’angle d’un immeuble, et aperçu à une trentaine de mètres devant lui un homme, qui lui tournait le dos. Il s’assura que personne n’était dans les parages, et aussi que l’homme était seul, avant de ressortir son pistolet et de s’approcher de lui. Alors qu’il était à moins de cinq mètres de sa cible, il donna un involontaire coup de pied dans un pavé décelé, qui décolla avant de rebondir à deux reprises sur le pavé. L’homme devant lui se retourna, et avant qu’il n’ait pu faire quelque chose, Aigle le braqua et lui fit signe de se taire. L’homme s’immobilisa, et Aigle s’approcha de lui. A part un petit pistolet à sa ceinture, l’homme ne portait aucune arme. Avec un lourd sac sur le dos, il ressemblait à un simple survivait et pas à un de ces psychotiques.

« -T’es quoi toi, demanda-t’il en chuchotant, tu fous quoi ici ?
-Calme, répondit l’homme sur le même ton, je suis un simple récupérateur ! Je veux juste voir ce qu’il y a du côté de cette colonne de fumée.
-Même pas en rêve. C’est ton jour de chance mon gars. C’est plein de psychotiques, et crois moi, tu as beaucoup plus à y perdre en y allant. Alors écoute-moi, tu vas faire demi-tour, et partir d’ici le plus vite possible.
-T’es qui pour me dire ça ? T’es p’tet un récupérateur aussi, tu veux me piquer ce qu’il y à la bas ?
-J’ai l’air d’un récupérateur ? »

L’inconnu dévisagea Aigle, avec son simple petit sac, son fusil d’assaut n’ayant rien d’une arme artisanale, sa capuche et son foulard sur la tête. Non, en effet, le major n’avait rien d’un récupérateur. L’homme ne dit pas un mot de plus, contourna Aigle, et se mit à courir dans l’autre sens.

En voilà un qui ne devrait pas causer d’ennuis supplémentaires… Ne trainons pas.

Aigle ne s’attendait pas forcément à trouver des récupérateurs en plus des psychotiques. Gérer toutes ces potentielles cibles dans ce dédale de ruelles n’allait pas être une mince affaire. Les restes de la colonne de fumée se rapprochaient, aussi décida-t-il de faire un nouveau point depuis les hauteurs. D’ailleurs, l’immeuble à côté de lui était assez haut, et semblait dominer une bonne partie de la zone. Il s’approcha de la grille de fer forgé fermant l’accès à la cour intérieure, mais celle-ci était fermée. La défoncer n’était pas la meilleure solution, car cela risquait de faire du bruit. Il s’agrippa plutôt à l’un des murs sur laquelle elle était fixé, et passa par-dessus, avant de traverser la cour en courant et de monter sur le toit. De là, il reposa son fusil sur le bord, et observa la scène. Il revit le groupe de psychotique qu’il avait croisé, mais également un autre homme solitaire, une capuche également rabattue sur la tête. Il avait l’air décidé, observa le major, il allait devoir se méfier de ce type, qui qu’il soit. De l’autre côté de la zone du crash, il devait également y avoir d’autres personne, mais pour le moment, il n’y voyait pas grand-chose. Déjà fallait-il qu’il voit l’appareil, ce qui n’était pas encore le cas. La zone du crash était encore dissimule par un ou deux pâtés d’immeubles.

Bon… Attendre la nuit pour agir ? Faut voir…

L’homme qui marchait seul continuait son trajet, longeant habilement les immeubles et se servant de ce que lui offrait le décor pour se planquer. Aigle avait presque l’impression qu’il avait reçu une sorte d’entrainement. Aigle n’allait donc pas être seul sur place. Il allait devoir opérer le plus furtivement possible s’il voulait récupérer le boitier…
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Tristan Decourtel
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeVen 12 Juil 2013 - 23:42

Le gardien continuait d'avancer d'un pas déterminé pour remplir sa mission avec succès, il longea les ruines des immeubles en marchant toujours dans la même direction. Maintenant il ne devait plus être qu'a deux kilométres tout au plus.
Il n'avait alors rencontrait personne, ce qui lui semblait assez bizarre m'enfin il n'y prêta pas plus attention que ça réellement et continua alors son petit bout de chemin malgrés il ressentait un leger malaise comme si ont l'observait.

 Va falloir que je me depêche, si je perd trop de temps, ça laisse le temps à d'autre de venir voir la carlingue de l'avion et justement il ne faut pas que des gens viennent quels qu'ils soient

La sensation d'être observer du gardien était encore plus présente et c'est lors qu'il eût l'idée de vérifier avec son bracelet radar :
Effectivement un point venait de s'illuminer en plus de lui sur l'écran de son appareil, cette chose ou personne ne l'avait pas attaqué pour l'instant, mais il ne pouvait prendre le risque de se retourner et c'est alors qu'il suiva une régle qui est enseigné chez les gardiens : fuis ! Court, court et court encore !
Il suiva alors cette régle, il replace les deux armes dans leurs holsters et se mît alors à courir vers la colonne de fumée



 
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Aigle
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeLun 15 Juil 2013 - 16:50

De son perchoir, Aigle vit l’homme inconnu se mettre à courir en direction de la colonne. Tout cela n’était pas bon pour ses affaires ; même un homme seul pouvait contrarier ses projets. Récupérer le boitier ne prenait que quelques minutes, il suffisait juste de le dévisser et de couper les câbles le reliant au reste du cockpit du vertiptère.
 
Et merde ! Bon plus de temps à perdre, ceux qui m’emmerderont, faudra les neutraliser.
 
Le fusil d’assaut passa du bord du toit au dos d’Aigle, et ce dernier rentra à l’intérieur du bâtiment, où il descendit les escaliers en cavalant. Il fut en bas bien plus vite qu’il ne l’aurait cru, non sans avoir manqué de se casser la gueule en sautant sur des marches… Comment dire, plus forcément très stables. Le rob-homme retrouva ainsi les rues des Terres Désolées, et reprit sa progression, en direction du vertiptère accidenté. Il ne savait pas où était l’homme qu’il avait vu quelques instants plus tôt, aussi préférait-il se tenir sur ses gardes. Hors de question de se faire avoir comme un bleu par un type seul, lui, un rob-homme d’avant-guerre. Aigle tourna dans une rue, pour faire demi-tour dans la seconde, et pour se plaquer derrière le mur le plus proche. Au bout de l’avenue dans laquelle il se trouvait une fraction de seconde plus tôt, on pouvait distinguer le vertiptère, au beau milieu d’un carrefour, encerclé par plusieurs psychos. Et pas les quatre qu’il avait vus auparavant, mais une bonne demi-douzaine d’inconnue. A deux cent mètres tout au plus de la cible, il se retrouvait bloqué.
 
Re-merde ! Bon, pas trop le choix, faut quand même s’approcher.
 
Aigle analysa rapidement les différentes options qui se proposaient à lui. Traverser l’avenue, hors de question, du moins en plein jour. S’il voulait procéder de la sorte, il devrait attendre la nuit. L’autre solution était de passer par les immeubles. Sauf qu’il se heurterait forcément à un mur, à un moment ou un autre. Sans compter le vide entre les immeubles. Il restait malgré tout une solution : les toits, encore eux. Monter sur le haut des immeubles, et passer d’un à l’autre en sautant. Le plus risqué, mais la seule solution viable pour arriver assez vite sur le site du crash.
 
Bon bah… Y’a plus qu’à.
 
Aigle observa les alentours, avant de grimper sur le toit le plus proche. Il s’approcha du bord, histoire de voir où se situait le bâtiment suivant. Petit coup de chance pour lui, seule une petite ruelle séparait les deux édifices, et quelques pas d’élan lui suffire pour traverser le précipice. Il continua donc, traversa le toit, passa sur celui du bâtiment adjacent. La rue était cette fois un peu plus large, et le toit en face pas vraiment plat. Aigle avait beau ne pas craindre la chute, du fait de son armature plus résistante qu’un squelette humain, il préférait éviter de dégringoler d’une quinzaine de mètres. Cette fois, il prit bien le temps de reculer, avant de courir le plus vite possible pour prendre son élan. Il traversa le vide, et s’écrasa contre le mur en face de lui, les mains agrippées sur le rebord du toit.
 
« -Putain ! »
 
L’exclamation était sortie toute seule. Il espérait juste que personne ne l’avait entendu. Il regarda en dessous de lui, mais visiblement, il n’y avait personne. Aigle tira donc sur ses bras pour se hisser sur le toit, et, collé à la paroi, fit le tour, de l’immeuble, presque les pieds dans le vide. De l’autre côté, se trouvait l’immeuble donnant sur la place. Le soleil était face à lui, l’éblouissant quelque peu, mais évitant au moins qu’une ombre se détache autre part que derrière lui. Jetant un rapide coup d’œil en bas, il vit un homme, qui semblait patrouiller dans les environs. Aigle préféra attendre quelque peu avant de sauter, n’ayant pas envie de se faire repérer. Il en profita simplement pour repérer le meilleur endroit pour arriver dans l’immeuble voisin. Seulement, il allait devoir jouer serré. A part une large ouverture dans le mur, où devait se tenir une grande fenêtre, un peu plus bas que sa position actuelle, il n’y avait pas grand-chose.  Il soupira, attendit encore un peu que le psychotique en contrebas s’éloigne, plia les jambes et sauta de toutes ses forces. Il passa à travers la fenêtre, et effectua une roulade histoire d’amortir un peu le choc. Aigle gagna ce dernier toit, histoire d’avoir une vue d’ensemble de la scène. Il ne distinguait plus personne dans l’appareil, mais peut-être les éventuels survivants s’étaient-ils enfuis… Comme prévu, une grosse demi-douzaine de psychos entouraient l’appareil, l’approcher en plein jour allait donc être difficile…
 
Mouai. Bah j’attendrai bien la nuit, moi…


Dernière édition par Aigle le Lun 28 Oct 2013 - 13:38, édité 1 fois
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Tristan Decourtel
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeVen 25 Oct 2013 - 17:21

***
 
Tristan avait continué à courir comme ça encore quelques minutes mais même pour lui, l'effort devenait bien trop intense et il du se remettre à marcher pour récupérer son souffle. Il utilisa son bracelet encore une fois pour sonder les environs. Et maintenant il n'y avait plus trace d'autres présence que la sienne. Il continua à marcher encore deux-cents mètres sur son chemin de gravas et autres débris qu'il s'arrêta.  Le gardien retira alors sa capuche, on pouvait maintenant apercevoir son visage. Il fouilla dans son sac et y sortit une petit bouteille en plastique remplie d'eau.

J'aurais pas du courir comme ça,  avec cette chaleur en plus.
Il tourna la tête vers la colonne de fumée , celle-ci commençait à s'estomper peu à peu , une partie kérosène devait déjà être partie en fumée depuis que le vertiptére s'était écrasé cette nuit. Le gardien reprit alors une gorgée et se versa un peu d'eau sur la tête. Il replaça la bouteille et reprit sa route en direction de l'épave. La mission en elle même n'était pas bien difficile récupération et peut-être secours, rien de bien compliqué pour le gardien mais ce qui pourrait lui poser problème c'est le - peut-être - futur comité d'accueil qui pourrait l'attendre plus tard.
 
J'espère que ça n'a pas attiré trop de monde en tout cas ...
 De plus l'endroit n'était sans doute pas plus sur non plus. La périphérie de la capitale était connue pour ne pas être un endroit sûr, quasiment aucune protection si ce n'est aucune. La FNF possède aucune influence ici , normal c'est le trou du cul du monde ici ! Ici se sont les psycho' qui dominent à se planquer dans les environs à attendre que des personnes seules passent par là ... un peu comme Tristan en fait. Il décida avant de sortir de cet enclavement de ruines de vérifier une dernière si personne ne l'avait suivi à son insu. Il releva alors sa manche pour utiliser son bracelet ...
- Va crever fils de pute ! Hurla une voix derrière lui, il eût à peine le temps de se retourner qu'il fût plaquer au sol par un type qu'il n'avait pas vu arrivé.
L'homme était armé d'un couteau, il était assis sur le gardien et tenta de l'enfoncer en pleine poitrine de Tristan. Mais le gardien ne l'entendait pas comme ça. Il plaça une des ses mains sur le poignet de l'individu et l'autre directement sur la lame. Il tenta de repousser le couteau de toutes se forces. Le rapport de force était plutôt égal mais le gardien quand à lui possédait un avantage : Son manicle. Le gardien réussit à dégager son bras gauche et à asséner un coup de manicle sur la tempe de son assaillant. Celui-ci sous la force du choc roula sur le côté. Samuel se releva et tenta de sortir son HG-23 mais reçut alors un coup d'épaule et finit sa course contre un vieux mur qui à son contact manqua de s'écrouler. Un deuxième homme avait rejoint le combat, il releva le premier mec.
- Toi crois moi tu vas prendre très cher, connard.
Le gardien reprit ses esprits une fraction de seconde, et arma son manicle et tira sur un des deux hommes. L'une des fléchettes se planta lors dans la gorge du malheureux. Il tomba alors à terre soulevant un nuage de poussière t commença à se tordre de douleur. Tristan allait alors abattre le deuxième mais le mur sur lequel était adossé le gardien lâcha alors prise et une partie du mur vint alors bloquer le bras gauche de Tristan. Son HG finit sa course quelques mètres plus loin. Le psycho' se mit alors à rire et ramassa l'arme du gardien et se rapprocha de lui.

- Je te l'ai dis , tu ... Vas ... Souffrir !

Une détonation brisa le silence tout relatif du lieux et rajouta un mort à la liste.
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Aigle
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeLun 28 Oct 2013 - 13:39

Non loin du lieu du crash, dans un bâtiment…

Aigle avait un peu attendu, tranquillement posté dans le bâtiment qui lui servait d’abri. Surplombant la zone d’action, il pouvait voir presque tout ce qui se passait en contrebas, sans trop de risques d’être repéré. Les psychotiques tournaient encore en rond autour de la zone. Bizarrement, il avait l’impression de voir plusieurs groupes distincts, comme si plusieurs gangs se jaugeaient avant de se disputer le butin de a FNF. Il ne voyait personne bouger aux alentours de l’épave, ce qui signifiait que les survivants, s’il y en avait, avaient dû foutre le camp. Le major jeta un nouveau discret coup d’œil par la fenêtre, et son cerveau quantique analysa en une fraction de seconde la situation. Aigle soupira. S’il avait pu avoir un fusil de précision semi-automatique comme ceux d’avant le Jour de Feu, tout cela aurait été réglé en moins d’une minute. Mais non, les choses n’allaient pas être aussi simples. Il avait un bon fusil d’assaut, largement suffisant pour les missions qu’on lui confiait, mais qui n’arrivait pas à la cheville des armes d’avant-guerre. La fumée commençait à s’estomper, signe que le combustible commençait à s’épuiser.

Bon, et maintenant ? L’épave ou les survivants ?

Les psychos continuaient de se dévisager, se tenant à distance respectables les uns des autres. Si jamais quelque chose bougeait, il y aurait surement un coup de feu, voire plusieurs. Dans le silence des Terres Désolées, on les entendrait d’assez loin. Aigle décida donc d’essayer de retrouver d’éventuels survivants ; en plus, ces derniers pourraient l’aider à reprendre le contrôle sur l’appareil. Le rob-homme s’éloigna de la fenêtre tout en restant accroupit, ne voulant surement pas être repéré. Il accrocha ensuite son fusil d’assaut dans son dos, pour prendre dans ses mains son PL-A, plus discret. Marchant prudemment dans les escaliers, il rejoignit le rez-de-chaussée, en priant pour ne pas tomber sur un groupe de psycho juste devant la porte. La chance fut plus ou moins au rendez-vous. Personne à proximité immédiate, mais quatre hommes trainaient quand même près de la zone du crash, au bout de la rue. Ils avaient tous les yeux rivés vers le vertiptère écrasé, aussi Aigle en profita-t-il pour s’aventurer dans la rue. Regardant régulièrement devant et derrière lui, pistolet au poing, il avança pas après pas, faisant le moins de bruit possible, jusqu’à atteindre l’angle formé avec la rue adjacente. Puis il se mit à marcher un peu plus rapidement réfléchissant rapidement à ce que les survivants auraient pu faire. Naturellement, se mettre à marcher dans la direction de Lutèce, ou bien de Métropolitopia. Sauf que l’une était à l’Ouest, et l’autre au Sud. Deux chemins pas vraiment identiques.

Mouai. On est plus proche de Métrop que de Lutèce… Va pour Métrop.
« -Aigle pour LINDA. Des signaux radios venants de potentiels survivants ?
-Négatif.
-Combien de personnes dans l’équipage ?
-Deux pilotes, quatre soldats, et deux ingénieurs.
-C’est tout ? D’habitude, on ne déplace pas un vertiptère pour si peu… Enfin bon. Continue de scanner les fréquences, et préviens-moi s’il y a du nouveau.
-Affirmatif. »

Le rob-homme se mit à trottiner, et commença à parcourir les rues environnantes, s’éloignant quelque peu de la zone du crash. Essayant de couvrir la plus grande zone possible, il explora les environs, sans croiser le moindre être vivant. Retrouver des survivants allait être plus compliqué que prévu… Il continua malgré tout son travail de recherche, qui demeura malheureusement infructueux.

« -LINDA pour Aigle. J’ai deux signaux de faible intensité au Nord-Ouest de votre position. Probabilité de correspondance avec signaux de l’équipage élevée.
-Nord-Ouest ? Sur un axe Lutèce-lieu du crash ?
-Affirmatif.
-Merde, qu’est-ce qu’ils sont allés faire là-bas ? Merci de l’info. »

Aigle fit subitement demi-tour, et se mit à courir dans les rues désertes. Le soleil venait de passer à son zénith, et allait commencer à décliner ; mieux valait ne pas tarder. Après un bon quart d’heure, le major arriva dans la zone indiquée par l’IA. Mais trouver les émetteurs du signal n’allait pas être simple, et en plus, il ignorait si ces derniers se planquaient pour échapper à des psychotiques ou autres poursuivants.

« -LINDA, quelle direction ?
-Les signaux étaient originaires du Nord-Ouest de votre position.
-Très bien. J’aurai besoin de l’indicatif du vol.
-Sierra Tango vingt-deux.
-Parfait, pas d’autre contact ?
-Négatif. »

Léthias continua de courir, parcourant rue après rue, sans grand espoir de tomber nez à nez avec des survivants. Alors qu’il approchait d’une place, il se décida à grimper une nouvelle fois en haut d’un immeuble. Il défonça la porte du bâtiment voisin, et grimpa les escaliers sans s’arrêter, jusqu’à se retrouver sur le toit. Il s’approcha du bord, observa attentivement les environs, mais toujours rien. Aigle grommela : il commençait à se demander s’il avait bien fait de quitter les abords de la zone du crash. Il se rendit sur un autre bord du toit, et juste à ce moment, une lointaine déflagration lui fit tourner la tête. Non loin de la zone de crash, quelques radpigeons s’envolaient subitement d’un bâtiment.

« -Merde ! »

Et il fonça dans la cage d’escalier.
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Tristan Decourtel
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeSam 23 Nov 2013 - 19:03

***

Le corps du psychotique tomba lourdement au sol, relevant une gerbe de poussière quand il toucha terre. L'homme était étendu là, encore vivant pour quelques secondes. La balle l'avait atteint lui aussi à la gorge et lui avait emporté une bonne partie de la carotide gauche, et à chaque respiration, un geyser de sang était expulsé en dehors de la gorge du malheureux et finissait sa chemin à trente centimètres de lui sur le sable. Le gardien avait toujours l'arme pointé en l'air, une légère fumé se dégageait encore du canon. Le gardien lâcha sont arme qui tomba à côté de lui, la main tremblante. Sous l'effet de l'adrénaline qui venait de disparaître. Il essayait de reprendre son souffle. On aurait dit qu'il avait couru sans s'arrêter. Il ferma les yeux pour se calmer. Mais le coup de feu pourrait attirer bon nombre de personne aux même motivations. Le gardien, une fois qu'il eût repris ses esprit essaye tant bien que mal de se dégager de sa situation peu confortable.
Tu vas bouger putain de mur !
Le gardien tenta à plusieurs reprises de dégager son bras de dessous les décombres. Mais à son grand mécontentement, celui-ci ne voulait rien entendre, de plus à chaque fois que le gardien voulait tirer sur son bras, le reste du mur risquait de s'écrouler une bonne pour toute et cette fois, ce ne se serait pas que le bras du gardien qui serait touché. Celui-ci tanguait de droite à gauche faisant tomber quelques pierres de temps en temps. Mais que pouvait-il faire de plus ? Attendre là que quelqu'un passe pour l'aider ou bien tomber sur un autre groupe de psycho qui en finirait avec lui ? Il devait le tenter quoi qu'il se passe, au pire la chute du mur le tuerait sur le coup pensa t-il.
Au moins je suis optimiste comme gars
Le gardien était prés, après avoir prit une grande inspiration. Il tira de toute c'est forces et son bras fût dégagé. Et ... rien ne se passa. Le mur ne broncha pas à part quelques pierres et de la poussière. Il se leva alors. Et se mit à rire comme un dératé. Sans doute un effet de tous ça. Alors qu'il marchait vers son deuxième pistolet un bruit sourd se fît entendre derrière lui, un bruit de chute, que quelque chose qui s'écroule ... comme un mur par exemple. Il eût à peine le temps de se retourner surpris il tenta de reculer. Il s'échappa au plus gros des décombres mais une pierre finit sa course en plein visage du gardien. Celui-ci sous l'effet du choc, perdit l'équilibre et s'étala sur le dos, l'arcade sourcilière droite complétement explosée.
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeMer 27 Nov 2013 - 21:52

Après failli se casser la gueule sur une marche qui partait en miette, Aigle sortit dans la rue en courant. Il jeta rapidement un œil autour de lui, avant de se remettre à courir -encore une fois- en direction de la zone du crash. Un peu plus loin, il tourna brusquement, pour tomber nez à nez avec deux types en uniforme. Aigle avait son fusil d’assaut sur son dos, aussi n’eut-il pas le temps de réagir que les deux soldats le mettaient en joue.

« -Les mains en l’air !
-Oh, calmez…
-Les mains en l’air j’ai dit ! »

Aigle obtempéra, ne tenant pas spécialement à se prendre une balle dans la tête. Ok, elle était en alliage de titane, mais quand même ! L’un des hommes lui fit signe de se tourner, et quand Aigle voulut se remettre à parler, l’homme lui fit comprendre que ce n’était pas le moment. Le major se tourna donc lentement, jusqu’à ce que les autres voient le fusil attaché sur son dos. Forcément,  leur réaction ne fut pas très amicale.

« -Écoutez les gars…
-La ferme ! »

Aigle soupira. Derrière lui, l’un des hommes s’approchait doucement, tandis que l’autre continuait de le tenir en joue. S’il voulait faire savoir qui il était, il allait devoir le faire sans l’accord des hommes de FNF.

« -Sierra Tango vingt-deux !
-Quoi ? »

L’annonce brusque de l’indicatif du vol eu l’effet désiré. Les hommes cessèrent de s’avancer, et bien qu’il ne pouvait pas voir leur tête, Aigle se doutait qu’ils étaient perplexes.

« -Vous venez de dire quoi ?
-Resco pour Sierra Tango vingt-deux. Major Aigle, FNF.
-Sérieusement ?
-Deux pilotes, quatre soldats, et deux ingénieurs  à bord.
-Merde ! Désolé major, avec le coup de feu... »

Aigle se retourna, et jeta un œil aux barrettes des soldats. Deux hommes du rang. Ceux-ci virent à leur tour les barrettes du major, et se mirent au garde à vous.

« -Repos les gars. Vous êtes que tous les deux ?
-Non. Le lieutenant, les deux pilotes et les deux ingés sont planqués dans un immeuble. Ils sont blessés.
-Merde. C’est loin ?
-Négatif.
-Allez, on fonce, je veux les voir. »

Le petit groupe se mit à courir, et rentèrent dans un immeuble avoisinant. Par mesure de précaution, l’adjudant siffla trois coups brefs, suivit d’un long, avant de passer la porte.

« -C’est nous, lieutenant !
-Adjudant, qu’est-ce que vous faîtes là ?
-On a de la visite ! »

Les trois hommes passèrent à l’étage, où trois hommes les attendaient. Aigle reconnut immédiatement un pilote, ayant encore son casque vissé sur les oreilles. Puis il y avait ledit lieutenant, avec ses barrettes caractéristiques, et enfin un ingénieur,  toujours avec son lourd sac sur le dos. Aigle salua le lieutenant, avant de s’expliquer.

« -Lieutenant, Major Aigle. J’ai été envoyé pour vous secourir. Enfin, du moins, récupérer le boitier de com, et trouver d’éventuels survivants.
-Vous ? Un homme seul ? Vous vous foutez de moi ?
-A vrai dire, lieutenant, je ne suis pas un simple homme.
-Un machine, hein ? Mouai. C’est toujours ça.
-Lieutenant, je peux me permettre de vous demander pourquoi vous n’avez pas appelé LINDA ?
-Le boitier de com a été détruit lors du crash. Il ne sera plus d’utilité à personne. Et nos radios n’étaient pas assez puissantes.
-Bon. Je préviens Lutèce qu’il y a des survivants. Lieutenant, si je puis me permettre, vu que vous n’êtes pas vraiment en état de marcher, on m’a ordonné de surveiller le vertiptère. J’aurais bien besoin de l’aide de vos hommes.
-Désolé Major, mais je ne peux pas. Ces hommes sont sous ma responsabilité, et il est hors de question que vous les emmeniez dans ce guêpier. Déjà qu’on a eu de la chance de s’en sortir vivant…
-Au fait, il lui est arrivé quoi, à votre engin ?
-Le circuit hydraulique a lâché. Le rotor droit est tombé en rade, ce qui a déséquilibré l’appareil. On a eu de la chance d’avoir cette avenue avec la place au bout, sinon on aurait foncé dans un bâtiment.
-Très bien. Bon, écoutez, je dois rejoindre au plus vite la zone du crash, il y a eu un coup de feu, et avec les psychos qui tournent autour, ça va bientôt finir en bain de sang. Je préviens LINDA de votre position. Ne bougez qu’en cas d’extrême nécessité. Lieutenant. »

Aigle salua le lieutenant, et sortit de la pièce, avant de se mettre en relation avec l’intelligence artificielle de la FNF.

« -Aigle pour LINDA. Rescapés du crash sur ma position. Un pilote, un ingénieur et un soldat mort. Cinq survivants : deux soldats, un pilote, un ingénieur et un lieutenant. Ils sont blessés, et auraient bien besoin d’une mission d’évacuation.
-Compris. Je transmets l’information au commandement.
-Le lieutenant m’a également informé que le boitier de communication de l’appareil est HS. Quels sont les ordres ?
-Il faut malgré tout le récupérer. Personne ne doit pouvoir le retrouver pour ensuite le réparer.
-Reçu. Aigle, terminé. »

Le rob-homme se retrouva dans la rue, et se rapprocha de la zone d’impact. Bientôt, des cris de psychotiques se firent entendre au loin. Le calme tout relatif qui régnait autour du site du crash s’était dissipé, et à présent, ceux qui rodaient autour de l’épave étaient sur le qui-vive ; ce qui n’allait pas faciliter les choses pour Aigle. Le soleil se rapprochait lentement de l’horizon, il faudrait encore quelques heures avant que l’épave ne soit longée dans l’obscurité. D’ici là, les psychotiques se seraient déjà appropriés l’appareil. Le rob-homme vérifia que son PL-A1 était bien à sa place dans son holster, prit son fusil d’assaut, et se colla contre un mur. Doucement, il commença à avancer, pour gagner l’immeuble dans lequel il s’était posé auparavant pour observer le site. Il ne voyait personne à proximité, mais monta doucement les marches, histoire d’être sûr de ne pas être entendu. Soudain, alors qu’il approchait du deuxième étage, il entendit le cliquetis d’un pistolet. Instantanément, il s’arrêta, et posa son fusil le long de sa poitrine. Il attrapa son petit pistolet, et grimpa les dernières marches. Là-haut, devant une fenêtre, un psychotique seul observait la discrètement la scène. Tout doucement, le rob-homme s’approcha. L’homme, obnubilé par la scène qui se passait devant lui, ne se rendit compte de rien, jusqu’à ce qu’Aigle marche sur un petit bout de pierre friable. Cette dernière émit un sinistre craquement quand il l’écrasa, et le guetteur se retourna. Aigle se jeta sur lui, et son bras métallique rencontra directement les cervicales de son adversaires. L’homme tomba dans les bras du soldat, le cou immanquablement brisé.
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Tristan Decourtel
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeMer 11 Déc 2013 - 15:38

***


Tristan était couché sur le sol, une bonne partie du front salement abîmé et surtout une bonne partie du visage complétement en sang, même si la gravité de celle-ci était faible. La douleur commença à augmenter de plus en plus ainsi qu'une sensation de nausée plus que désagréable. Sa respiration bien que saccadée était assez rapide, le yeux grands ouverts scrutant le soleil qui commençait à disparaître. Il ferma les yeux une demi fraction de seconde avant de les rouvrir, à sa grande surprise une silhouette était au dessus de lui.

- Lèves-toi fillette, tu vas pas rester parterre quand même ? La voix lui paraissait tellement familière.

- Mais vous êtes qui putain ! Il recula de quelques centimètres.

- Tu mérites même pas d'être un gardien enfaite.

L'inconnu se mit alors à rire, plus qu'énervé et ne comprenant pas comment cet homme pouvait savoir pour les gardiens, Tristan tenta de se lever et d'assener un coup de poing à l'inconnu, mais à peine fût-il levé qu'il retomba à la renverse, après avoir été prit de vertige. L'inconnu se mit alors à rire de plus belle.

- Mais, ... ferme ta ... ta putain de gueule !

- Tu fais honte aux gardiens, honte à l'ordre !

- Mais vous êtes qui ?! Comment vous savez tous ça ?!!

Le gardien commençait vraiment à ne plus apprécier la situation. La seule réponse qu'il eût fût un autre rire sarcastique de la part de l'inconnu.

- Comment je sais ça ? Et bien c'est simple je suis un gardien enfin j'étais un gardien plutôt.

- Vous êtes un gardien ? Aidez-moi alors ! Tristan ne comprenant pas le comportement de cet homme.

- Ahah, ça je peux pas le faire désolé ... Tristan.

- Comment vos connaissez mon nom ?! Déclinez votre identité, tout de suite ! Tristan réussit tant bien que mal à se lever.

- Voyons tu m'as pas reconnu, je suis un peu vexé Tristan.

- Non, je sais pas qui vous êtes, enlevez votre capuche et je vous direz ensuite.

L'homme ne se fît alors pas prier et s'exécuta directement.

- Non, non ... non non non, non, pas possible, non pas possible  ! C'est impossible ! Tu es mort !

- Heu , ouais tu as pas tord, je suis mort et même bien mort.


Samuel était bien mort, et pourtant Samuel Decourtel, son frère se tenait là devant lui, plus vivant qu'autre chose, et pourtant, il le savait que c'était impossible, le coup avait du être plus fort que prévu  apparemment, le gardien ne comprenait plus t se laissa glisser au sol la tête entre les genoux. Il se mit alors à pleurer, il ne ressentait plus rien, le choc n'aurait pas pu causer des hallucinations telles que ça, peut être que la mort de son frère était trop récente

***
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeSam 14 Déc 2013 - 20:37

« -Sentinelle, quelle est la situation ?
-En approche de la zone cible. Maintenez votre position.
-Compris. Delta Alpha en attente. »

Le groupe de combat s’était approché du site du crash, et devant la présence de nombreux ennemis, avaient préféré reculer quelque peu, le temps d’effectuer une reconnaissance aérienne un plus poussée. Loin au-dessus de leur tête, un drone d’observation, volant à plusieurs kilomètres d’altitude, approchait. Les deux opérateurs de l’engin, bien à l’abri dans leur centre de commandement, observait leur écran. Le pilote, voyant la zone ciblée approcher, commença à faire faire des cercle au drone, tandis que l’opérateur image analysait les informations.

« -Delta Alpha, ici Sentinelle, on vous a en visuel. Confirmons présence ennemie sur zone, tout autour du site du crash. Vingt-six hostiles confirmés à proximité immédiate, suspicion sur trois.
-Reçu. Vous pouvez transférer les données ?
-Affirmatif. »

Dans la vision virtuelle des soldats, plusieurs indicateurs d’intensité variables firent leur apparition, désignant un groupe d’ennemis. Un petit nombre à côté du symbole indiquaient le nombre d’individus le composant.

La puissance des systèmes tactiques connectés en temps réel…

« -Très bien… Sentinelle, c’est la merde. On ne va pas pouvoir sécuriser la zone avec tant de monde dans le coin.
-Vous demandez un appui ?
-Affirmatif.
-Bien reçu. On fait passer le message. »

Moins de cinq minutes plus tard, le Delta Alpha reçut un nouveau message, émanant d’hommes aux fonctions bien différentes de celles des opérateurs Sentinelle.

« -Delta Alpha, de Vampire. Venons de décoller, avec dix hommes à bord. Arrivée sur zone dans… dix minutes.
-Compris, Vampire. On monte se mettre en position ! »

Le Delta Alpha se mit aussitôt en mouvement, pour rejoindre un point où ils pourraient intervenir rapidement, tandis que Vampire fonçait vers eux. A priori, un total de quinze hommes contre près d’une trentaine pouvait semblait peu, mais c’était sans compter sur l’équipement du vertiptère. Le transporteur, modifié pour transporter des troupes d’assaut, possédant deux mitrailleuses latérales, une de chaque côté. Deux canonniers manœuvraient ces armes de 7.62mm, conçues pour faucher l’infanterie ennemie. Et puis, de chaque côté, sous les imposants rotors latéraux, il y avait deux paniers de roquettes explosives, à utiliser si la résistance était plus forte que prévue ; ou encore si quelques unités blindés légères faisaient leur apparition.

« -Delta Alpha en position.
-Compris. Vampire en approche finale. »

Et en effet, le vrombissement des rotors se faisait entendre au loin. Le Delta Alpha, fusil d’assaut au poing, attendait, accroupi près d’un bâtiment. Dès que le vertiptère attaquerait, ils fonceraient vers l’engin au sol. Les ennemis à proximité tournaient la tête dans tous les sens, essayant de deviner d’où allait sortir leurs nouveaux agresseurs. Soudain, une forme imposante noire fit son apparition au-dessus des bâtiments. Les tireurs latéraux commencèrent leur travail, et méthodiquement, groupe après groupe, éliminaient les forces hostiles. Pendant ce temps, le Delta Alpha profita de la diversion pour s’approcher de l’épave, abattant au final les cibles postées devant l’engin. Le tout dura à peine quelques minutes, mais la zone était à présent presque aussi calme qu’avant le crash.

Dommage que cela ne puisse pas être aussi simple.

Et en effet, la FNF ne disposait plus des même moyens que l’armée d’avant le Jour de Feu. Aigle était seul sur le coup, sans possibilités de soutien, ni reco aérienne. Impossible de savoir exactement où étaient ses ennemis, et combien ils étaient. Son seul atout était l’obscurité qui se faisait de plus en plus présente, et la haine presque viscérale que se portaient les différents gangs de psychotiques rodant, tels des radcaniches affamés, autour de l’épave. Le major se demanda même comment tout cela avait fait pour ne pas être déjà devenu un bain de sang. Planqué dans son immeuble, le corps du psycho étendu au sol juste à côté de lui, il espérait juste que personne ne s’intéresse d’aussitôt au guetteur. Si ce dernier devait rejoindre d’autres personne dans les cinq minutes et qu’il ne revenait pas, ces derniers se mettraient immanquablement à sa recherche… Et tomberaient sur le rob-homme ; pas forcément la meilleure option possible. Sur ce coup, le major doutait. Seul, sans coéquipiers ni soutien, sécuriser l’épave risquait d’être passablement ardu.

Merde, les soldats de l’équipage survivant n’auraient pas été de refus pour finir le boulot… Sérieusement, un homme seul pour sécuriser une épave de la FNF… C’est à se demander s’ils savent l’intérêt que ce truc peut avoir…

La nuit, le noir et l’obscurité, voilà qui était la seule option pour Aigle. Et bien que cela n’était pas très passionnant, la seule chose à faire, c’était attendre. Aigle soupira. Avant sa stase, il aurait pu rester des heures, sans bouger ni parler, allongé sous un camouflage, en attendant le moment fatidique pour attaquer. Le fait de savoir que quatre rob-hommes faisaient la même chose à côté de lui, et qu’une armée entière s’activait plus ou moins loin lui permettait de tenir sans difficulté. Mais là… C’était différent. Il était le dernier survivant du Delta Alpha, et l’armée ultra-moderne et nombreuse s’était vue remplacée par quelques milliers –en étant gentil- d’hommes, avec un pauvre char d’assaut, et quelques camions et vertiptère. On était bien loin des moyens d’avant le Jour de Feu. Mais il devait faire avec, et à vrai dire, il n’avait pas trop le choix. Alors, il devait attendre. Aigle vérifia son matériel : que le chargeur de son fusil d’assaut était bien plein, prêt à ouvrir le feu, que on PL-A1 était bien à portée, dans son holster, et son couteau de combat à sa place dans son étui à la hanche. Par mesure de précaution, il se décida à changer de bâtiment. Après avoir poussé le corps inerte, trainant à côté, dans un coin d’une pièce voisine, à l’abri des regards indiscrets, il quitta le bâtiment. Il ne pouvait pas vraiment s’aventurer n’importe où, à cause des nombreux psychos qui trainaient dans le coin. Il monta dans un bâtiment non loin de là, et s’installa près d’une fenêtre. La vue était moins bonne qu’à son observatoire précédent, mais au moins, il y avait peu de chance qu’on le cherche dans ce bâtiment, pas idéalement bien placé. Il s’assit près de la fenêtre, et contempla la scène du crash. L’épave gisait au sol, et la fumée cessait de s’échapper de la carcasse…
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeSam 25 Jan 2014 - 23:28

***

Il fallait y aller maintenant, mal ou pas le gardien devait se dépêcher de rejoindre l'épave au plus vite malgré la présence psychotique dans les environs. Le gardien avait tout de même reprit ses esprits quelques instants, histoire de se calmer et d'oublier un peu tous ça. La nuit avait commencé à vraiment étendre son manteau et le soleil n'en avait encore que pour une demie heure environs. Le gardien récupéra ses armes et s'assura qu'elles étaient chargés et décida de se remettre en route le plus rapidement et furtivement possible.
Le gardien continua alors son chemin en direction de l'épave. Le carburant était maintenant complètement épuisé et ne signalait plus la localisation de l'épave du vertiptère. Le gardien frôlait les murs, en escaladant de temps en temps les obstacles de gravas. 


Putain si je pouvais rentrer en contact avec le temple, se serait plus simple. 


La présence psychotique semblait avoir légèrement diminué avec la tombée de la nuit, il est vrai que depuis le crash, plusieurs petits groupes, ne faisaient que se jauger en errant dans les environs s'en chercher à se rapprocher de la carcasse même si c'était le but pour la plupart d'entre-eux : Et pour Tristan.Posté legérement en hauteur il observait la zone avec ses jumelles pour détecter toutes traces suspectes dans les environs. Il scruta tous les coins des alentours pour éviter de tomber sur une embuscade ou un truc dans le genre, la topographie de la zone donne peu de chance de fuite et donne un bon nombre de cachettes.Rien. Tristan marchait le long du chemin, main sur une de ses armes pour éviter malgré les précautions prises d'être surpris. La carcasse n'était plus très loin.

Bon encore quelques centaine de mètres et j'y suis.


***
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 18:35

« -Delta Alpha en mouvement. »

Cette petite phrase résonna dans sa tête faîte de processeurs quantiques. Il aimait bien se souvenir ce qui se faisait avant. Le soleil avait assez décliné, et maintenant, de larges ombres couraient partout autour du site du crash. En fin de compte, mieux valait régler ça le plus vite possible, car la nuit allait surement être agitée. Du groupe de combat Delta Alpha, il était le seul survivant ; du moins à priori. Peut-être y avait-il d’autres rob-hommes en stase, comme lui, dans les Pyrénées. Plusieurs fois, il avait demandé à ses supérieurs l’occasion de s’y rendre, mais à chaque fois, on lui avait sorti les mêmes prétextes : refusé, trop d’incertitudes, potentiel de gain pas assez élevé, présence à Lutèce primordiale. Le major soupira en descendant les escaliers de l’immeuble où il s’était planqué, pistolet au poing. Arrivé devant l’entrée, il vérifia rapidement qu’il n’y avait personne dans la rue, avant de la traverser, pour se plaquer au mur d’en face, qui était dans l’ombre. Il s’accroupit, et avança doucement. S’il voulait s’approcher du vertiptère, il n’y avait pas trente-six solutions. Soit attendre la nuit complète, ce qui était exclu, étant donné l’agitation chez les psychotiques ; soit se tailler un chemin jusqu’à la carcasse. Le problème était que cette dernière était cernée par des gangs en tous genres, tous désireux de récupérer une quelconque technologie de la FNF. La partie arrière de l’appareil semblait la moins gardée, et pourtant, il y avait là un accès facile à l’intérieur de l’appareil. Aigle réfléchit rapidement. S’il voulait neutraliser les psychos qui patrouillaient dans le coin, il allait lui falloir une diversion. Le soldat grommela en pensant à l’énième détour qu’il allait devoir faire pour mettre son plan à exécution. Se résignant à s’éloigner une nouvelle fois de la zone du crash, et priant pour que les psychos ne se lançant pas sur le vertiptère, il recula de quelques rues, avant de contourner une bonne partie de la zone. Encore une fois, il réussit à grimper dans un bâtiment qui donnait sur la vaste esplanade où s’était écrasé l’engin. Avec précaution, il sortit de son sac une charge explosive, et la fixa à un détonateur à distance. Il cacha cette dernière sous une pierre, sur un rebord d’une fenêtre au dernier étage. Maintenant, il devait retourner d’où il venait, soit à l’exact opposé de sa position actuelle. S’il continuait ses allers et retours incessants, il allait finir par attirer l’attention ; il s’estimait déjà heureux, sans système de brouillage, camouflage optique ou autre gadget d’avant-guerre, d’avoir fait tout ce chemin sans se faire remarquer Alors qu’il descendait, son système auditif beaucoup plus sensible qu’un être humain entendit des chuchotements

« -De là, on aura une belle vue.
-Ouai, faisons gaffe quand même, on ne sait pas s’il y a du monde.
-On monte à l’avant-dernier. J’ai repéré un balcon tout à l’heure, ça sera parfait pour se poster.
-Ça roule. »

Aigle passa sa tête dans la cage d’escalier, et vit trois hommes monter. Il la retira une fraction de seconde avant que l’un deux ne tourne la tête vers le haut, manquant de peu la tête métallique du rob-homme. Aigle s’arrêta juste en dessous de l’avant-dernier étage, et sa cacha dans une salle. Il rangea son pistolet dans son holster, prêt à le dégainer, et s’équipa de son couteau de combat. Pas besoin de respirer, pas besoin de faire le moindre bruit susceptible de trahir sa présence. Les hommes passèrent à l’étage sans se soucier de sa présence. Une fois qu’Aigle eut la certitude qu’ils s’étaient installés à l’étage du dessus, il descendit, longeant les murs extérieurs de la cage d’escaliers, pour éviter que l’on repère en regardant dans le trou central. Arrivé en bas, il quitta l’immeuble en courant, pour rejoindre au plus vite la position d’où il avait prévu de passer à l’action. A priori, le détonateur serait toujours à portée. D’ailleurs, si les trois psychotiques restaient où ils étaient, une partie de l’étage supérieur risquait de leur tomber sur la tête. Le rob-homme finit par regagner sa position de départ. Cette fois, il ne grimpa pas en haut d’un bâtiment, mais se contenta de se poster au premier étage. A quelques dizaines de mètres, en contrebas, se tenaient un groupe de psychotiques. S’il voulait rejoindre l’appareil, il allait devoir les éloigner. Aigle s’assit contre le mur en dessous de la fenêtre, et attrapa le détonateur accroché à sa veste militaire. Il fit glisser la protection de plastique, qui empêchait une mise à feu impromptue, et appuya sur le bouton rouge. Aussitôt, de l’autre côté de la place, une boule feu emplit un étage, et dans un nuage de poussière et de débris, de lourds blocs de pierre chutèrent au sol, ainsi que sur le balcon de l’avant dernier-étage.

Spoiler:
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Tristan Decourtel
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MessageSujet: Re: CRASH   CRASH I_icon_minitimeLun 16 Juin 2014 - 15:41

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Une explosion se fît alors entendre, une boule de feu s'éleva alors dans le ciel . Une partie des ruines d'un vieil immeuble explosa alors libérant alors plusieurs blocs de pierre qui s'éparpillèrent dans tous le périmètre. La situation devenait de plus en plus dangereuse, Tristan avait vraiment trop attendu, ça faisait déjà plusieurs heures qu'ils étaient sur la zone ce qui devenait trop long maintenant, bien sûr foncer tête baissée n'aurait rien apporté non plus, mais maintenant il était temps d'agir. La nuit était maintenant quasiment tombée, l'épave ne fumait plus et le gardien n'était plus bien loin de l'épave du vertiptére de le FNF. Il s'étai éloigné des ruines des différents bâtiments étant donné que le vertiptére s'était écrasé sur une surface plane totalement à découvert - un bon endroit pour un tireur isolé - mais bon, quand faut y aller, faut y aller. Tristan ne voyait plus grand chose, même il pouvait toujours se déplacer convenablement, il ne voyait pas ce qui se passait tout autour de lui, valait-il mieux d'ailleurs et se dire qu'il n'y avait rien. Il marcha le long d'un reste de route arme au poing - vaut mieux rester prudent tout de même - , il tenta de contacter le temple une dernière fois. "Temple, ici le Gardien Decourtel toujours sur la zone du crash, si vous me recevez, répondez. " Le gardien patienta dix secondes, aucune réponse ne lui parvînt grâce à son oreillette, il devait se rendre à l'évidence, de sa position il ne pourrait contacter le temple. Pour la première fois depuis la dernière explosion, le calme était revenu, la légère brise soulevait des nuages de poussières entouraient le jeune gardien. L'épave était à moins de 800 mètres. Un coup de jumelles rapide vers celle-ci pour contrôler l'activité. Bon ça a l'air de se calmer là-bas. Si ça reste comme ça, ça devrait le faire .  Il regarda une derniére fois par dessus son épaule, l'amas de gravas était où aussi calme. Son regard se posa maintenant sur l'étendue désertique entre lui et l'épave. Une étendue brûlante et hostile, mouvante et sournoise. C'est le moment .... Tristan se rappela alors qu'Henri Guillaume lui avait donné quelque chose  avant de partir , le gardien prit alors son briquet  et alluma le petit objet, maintenant la possibilité d'atteindre le vertiptére sans être blessé était plus qu'élevé, enfin il allait y arriver, il jeta l'objet le plus loin possible. Dans trente secondes, Tristan sera à l'épave .... tant que la fumée le protége.



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