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 Les pêchés parlent, le meurtre crie.

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Franck Beauregard
Franck Beauregard
MessageSujet: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeLun 10 Fév 2014 - 19:49



Comme chaque matin, Franck se réveille avec un mal de crâne monstrueux. Il se lève avec difficulté de son lit, tape son pied contre une bouteille et continue son chemin vers sa salle de bain. Il prit une douche rapidement, se coiffa à la même vitesse et s'habilla. Il prit soin de ne pas oublier le bandage de sa main, il préférait le garder encore quelques temps. Son petit déjeuner n'est pas des plus fameux, à peine ce que son ticket de rationnement lui permet d'avoir en plus de ses francs. Il mange sa pitance dans le silence, il regarde par sa fenêtre, il ne doit pas être loin de neuf heure du matin. Isabelle ne doit pas encore être partit à l'école. Après avoir débarrasser ses couverts dans son évier, il se dirige vers la porte de la chambre de sa fille. La poignet est proche de sa main mais celle-ci reste immobile, il frappe à la porte de sa fille. Aucune réponse, sûrement à cause de la dispute qu'ils ont eu la dernière fois.

- Isabelle, je sais que ça ne va pas fort entre nous ces temps-ci... J'aimerais qu'on puisse en parler... Je pars travailler, on en parlera ce soir.


Franck reste quelques minutes devant la porte, il n'aime pas savoir que sa fille lui en veut. Mais il allait être en retard à son boulot si il ne se décidait pas plus vite. Il tourna les talons, prit ses affaires et partit de chez lui en prenant soin de fermer la porte à clef derrière lui, Isabelle a un double sur elle donc ce n'était pas un problème. Le chemin vers le commissariat de Lutèce est court depuis chez lui, c'est un bâtiment juste à côté de la Mairie. Lorsqu'il arriva au commissariat, il eu à peine le temps d'allumer une cigarette qu'un de ses collègues l'interpelle pour lui dire :

- Beauregard ! On a une enquête pour toi, tiens voilà le dossier. Le premier suspect t'attend dans la deuxième salle d'interrogatoire.

La journée commençait bien. Le détective prit le dossier, s'installa sur sa chaise et l'ouvrit. La victime était Gérard Lafausse, Franck le connaissait bien, c'était un membre assez important du commissariat de Lutèce mais des rumeurs circulaient sur lui comme quoi il était corrompue jusqu'à l'os. L'homme a été retrouvé mort plus tôt dans la matinée, les causes de la morts sont de plusieurs coups de couteau dans le ventre. L'arme du crime à été retrouvé sur les lieux mêmes. L'appartement ne semble pas avoir été saccagé mais deux esclaves de Monsieur Lafausse avaient disparut. Le dossier avaient une photo de Lafausse accompagnée de ses deux esclaves : Jade Binert et Clémentine Parque. D'après le dossier, Lafausse avaient de nombreux problème avec l'Arc de Triomphe, une de leur transaction s'étant très mal passée, Monsieur Lafausse s'était permit de garder l'une de ses esclaves sans payer l'Arc. Franck soupçonnait déjà l'Arc d'avoir commanditer le meurtre mais cela lui paraissait trop gros, les Négriers étaient-ils aussi bêtes pour assassiner quelqu'un aussi peu discrètement ? En tournant la page du dossier, Franck eu quelques informations sur le suspect : Son nom était Eris Sarin, elle est Négrière à l'Arc de Triomphe et venait sur Lutèce justement pour une transaction, elle a été arrêté au Café Patriote moins d'une heure auparavant. Il allait falloir l'interroger pour éclaircir un peu plus la situation. Franck referma le dossier et se dirigea vers la salle d'interrogatoire n°2 que deux Miliciens surveillaient. Franck ouvrit la porte et entra dans la salle ou Eris Sarin l'attendait seule. Il fit alors la connaissance d'une demoiselle charmante comparé à ce que son imagination se faisait de la Négrière. Il s'installa en face de l'esclavagiste et il annonça :

- Bonjour Mademoiselle Sarin. Alors... Vous êtes soupçonner d'avoir tuer Monsieur Gérard Lafausse dans son appartement de plusieurs coups de couteau...

Il rouvrit le dossier pour se remettre les idées en place et continua :

- Nous savons justement que Monsieur Lafausse avait eu quelques soucie avec l'Arc de Triomphe. Et étrangement nous n'avons pas retrouvé les deux esclaves appartenant à Monsieur Lafausse. Qu'avez vous à dire pour votre défense ?


Maintenant, elle avait la parole. Franck savait qu'il ne pourrait pas l'accuser avec aussi peu de preuves et il faudrait qu'elle avoue elle même d'avoir tué Lafausse pour l'inculper. Pour le moment la balle était dans son camp
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Eris Sarin
Eris Sarin
MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeLun 10 Fév 2014 - 20:45

«Merci de votre achat ! J'espère vous revoir bientôt dans ma boutique ! »

Bon, ça c'est fait. Jean Benoit vendu à Marie-Christine Delaporte. Très bonne affaire. Les journées de voyage ont été longues mais, vu le prix que j'en ai tiré, ça valait le coup. 500 anneaux pour ma pomme, c'est que j'appelle une bonne vente, ça rattrape l'autre connerie avec... c'était quoi son nom déjà ? Legrand, Pierre Legrand. Putain que j'en ai perdu du pognon ce jour là, j'en ai la boule au ventre rien que d'y penser Bon, maintenant, qu'est-ce que je fais ? Je pars tout de suite où je me prend un verre avant ? Un verre, oui, quoique, un café, vu l'heure, c'est mieux. C'est parti pour le Café Patriote.

J'étais descendue de l’appartement de la vielle Delaporte et je me suis rendue compte qu'il était déjà le matin. Punaise, j'ai pas dormi de la nuit... Tu m'étonnes que j'ai les yeux explosés et les nerfs en pelote.

«Bonjour, un café serré s'il vous plaît. »

Je n'étais pas du genre petit-déjeuner, mais vu l'heure et la nuit passée à marcher et vendre mon esclave avec l'autre vielle peau, fallait que je comble mon manque d'énergie évident. J'étais usée.

Le patron me regardait d'un air pas commode, probablement parce que j'avais mon casque. M'enfin, il peut me regarder autant qu'il veut avec sa tête de con, j'en ai rien à foutre. Bon, il arrive mon café ? Allleeeeeez.... Il me faut mon coup de boost moi. Mais merde, au lieu de parler avec les autre trous d'uc de la FNF, occupe toi de mon café ! J'en ai marre, j'veux rentrer là... MAIS APRES UN PUTAIN DE CAFE. Ca fait 2 jours que j'ai pas dormis... dépêche toi lààà, allez tête de con !

« Madame, vous êtes Eris Sarin ? »
«Oui, quoi ? Voyez pas que je suis occupée là ?»

C'était deux mecs là, qui venaient me parler, avec leur tête de thons et leur tenue de chiotte de milicien... Ils me veulent quoi ?

« Vous êtes suspectée pour le meurtre de Gerard Lafausse. Veuillez nous suivre s'il vous plait. »
« Attends quoi ? Suspectée ? Meutre ? Qui c'est ce Gérard la gausse ? »

Je comprenais que dalle à ce qu'ils me disaient.

« Ne résistez pas, mademoiselle, où vous pourrez le regretter. Nous ne voulons pas utiliser la force. »
« Quoi ?! Vous me menacez en plus ? Je connais pas de Gerard la gausse ! J'ai tué personne ! Laissez moi tranquille ! »
«Nous allons utiliser la force, dernier avertissement. »
« Mais fermez vos gueules avec votre force ! J'ai rien fait ! J'irais pas en taulle ! J'ai rien fait merde ! »

Et là, y'en a un des deux qui m'a prit les bras pour me les attacher derrière le dos. Oh putain il m'a niqué le poignet ce con.

« AHHH MAIS PUTAIN J'AI RIEN FAIS ! LACHEZ-MOI BORDEL ! »

Je me débattais de partout, j'allais pas me laisser faire, quand même. J'ai rien fais, putain.

L'un des péquenauds me fit un coup de pied dans l'arrière du genoux, je m'écrasa comme une merde sur le sol. En essayant de me relever je fila un bon coup de tête dans les boules du mec le plus pres. Et apparemment, j'avais bien réussi mon coup.

« AH LA SALOPE ! »

L'un me tira par les cheveux pendant que l'autre me poussait avec son pied pour me faire avancer. 'tain, c'est la honte. Je comprendrais qu'on m’inculpe pour quelque chose d'autre, mais là, j'ai rien fait bordel !

Et voilà, j'étais assise sur cette chaise en bois de merde, à une table de merde, dans une salle d'interrogatoire de merde, dans ce commissariat de merde. Putain, qu'elle journée de merde.

On m'avait enlevé mon masque en plus. Rhaaaaa, j'espère qu'ils vont me le rendre quand je serais partie. Je me sens à poil sans lui.

V'là qu'un poulet s’amène. Il est canon. Quel gâchis. M'enfin, c'est pas comme si j'avais envie de ça en ce moment mais... J'ai juste envie de fermer le clapet de Julien et lui prouver que je peux amener un gars à se plaire avec moi. Chose sûrement impossible en plus. Enfin, c'est pas le moment de penser à ça.

« Bonjour Mademoiselle Sarin. Alors... Vous êtes soupçonner d'avoir tuer Monsieur Gérard Lafausse dans son appartement de plusieurs coups de couteau... »

Il ouvra son dossier pour continuer son speech. Flemme de lui dire bonjour, c'est un poulet, et je dit pas bonjour aux animaux, et encore moins au cons qu'ils veulent me mettre un taule.

« Nous savons justement que Monsieur Lafausse avait eu quelques soucie avec l'Arc de Triomphe. Et étrangement nous n'avons pas retrouvé les deux esclaves appartenant à Monsieur Lafausse. Qu'avez vous à dire pour votre défense ? »

« Ce que j'ai à dire pour ma défense ? Bordel, c'est votre genre de prendre la première négrière venue dès qu'il y un problème avec l'Arc ? Et bah putain, on est pas sortis de l'auberge... Je connais pas votre gars mort là. Et puis merde, vous m'avez vue avec deux esclaves dernièrement ? J'ai rien à foutre ici, j'ai rien à voir avec cette histoire. Libérez-moi maintenant. Et rendez moi mon masque. »

Putain, elles m'font mal ces saloperies de menottes.
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Franck Beauregard
Franck Beauregard
MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeLun 10 Fév 2014 - 20:56

Une enquête qui ressemblait à beaucoup d'autre, voilà ce que ça semblait être. Un meurtre, un suspect ( Une suspecte dans ce cas ) et un dénouement. Franck connaissait le métier, si il ne trouvait pas une réponse à cette énigme, la fille allait se retrouver au trou sans qu'on lui demande son avis histoire que l'affaire soit classé ou alors ils allaient l’exécuter, tout bonnement et simplement. La Police de Lutèce était méconnus pour ne pas faire dans la dentelle, il n'y avait pas de présupposer « Innocence par manque de preuves ». Il fallait des résultats et parfois même si ça coûtait une vie innocente. Elle sera peut-être même exécutée sur la place publique et Lafausse aurait le droit à des funérailles des plus exemplaires, sacralisé comme étant un des meilleurs éléments de Lutèce alors qu'il n'était qu'un pourrie jusqu'à la moelle. Franck regarda la jeune femme aux cheveux carmins s'expliquer. Le détective se passa une main dans les cheveux en réfléchissant ; elle avait l'air d'être sincère, tous les coupables ont l'air d'être sincère quand ils se défendent. Beauregard ferma le dossier en cherchant une solution, il devait bien y avoir quelque chose à faire. Il allait annoncer quelque chose à Eris lorsque la porte s'ouvrit derrière lui. Un milicien venait de faire son apparition, une lettre à la main. Ils ne se dirent pas un mot, ils procédèrent juste à cet échange comme deux automates, l'un donnant la lettre et l'autre rendant le dossier. Franck surveilla la Négrière et ouvrit la lettre :

« A Monsieur F.Beauregard

Veuillez accomplir cette enquête avec la plus grande souplesse. Nous ne tolérerons plus les enquêtes faîtes à la va vite. Nous voulons des résultats fournis après une enquête plus poussé. Pour l'image de la Police, nous espérons que vous trouverez un coupable avec des preuves indéniables. Les journalistes ne nous serons d'aucune pitié. Vous avez carte blanche pour votre enquête dans le domaine du raisonnable. Votre enquête vous menant vers l'Arc de Triomphe, nous vous prions d'utiliser le suspect Eris Sarin à votre guise. Sachez que les forces de Police de Lutèce sont derrière vous.

- Veuillez accepter mes salutations les plus distinguées, M. Mainard, chef de la Sécurité Intérieure de Lutèce »


En voilà une agréable surprise. Le cas d'Eris venait de passer miraculeusement de l'état désastreux à un état plus rassurant. Pour l'enquête, il allait devoir aller à l'Arc de Triomphe. Mais l'Arc n'acceptait aucuns visiteurs, juste les Négriers. Il aurait bien put être accompagné par Eris mais il éveillerait tous les soupçons au moment ou il commencerait à fouiner. Il fallait qu'il trouve une solution. Il s'assit en face de la jeune demoiselle et alluma une cigarette avec un sourire aux coins des lèvres. Il inspira un bon coup pour pouvoir profiter des doux effets de la nicotine puis expira aussi calmement qu'une brise du matin. Il venait de trouver une idée. Il regarda la jeune femme dans les yeux et lui expliqua la situation :

- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.


Il reprit une bouffée de sa cigarette, laissant ces nouvelles en suspens. Lorsqu'il eu terminé, il continua :

- La bonne, c'est que vous ne serez pas accusé du meurtre de Monsieur Lafausse par manque de preuve, mais moi j'ai le sentiment que vous me dîtes la vérité. La mauvaise c'est que vous allez devoir m'accompagner à l'Arc de Triomphe pour que je continue mon enquête.


Mais le plan ne consistait pas qu'à ça, Franck était quelqu'un de malin et il n'hésitait pas à se mettre en danger ou en difficulté si ça pouvait le faire avancer dans son enquête. Il regarda la jeune femme de son perçant regard bleuté et il acheva :

- Mais j'ai un tout autre plan. Si je viens à l'Arc ainsi, tous vos collègues me verront comme un élément perturbateur et je n'aurais aucuns moyens d'avancer ou que se soit. Il faut donc que je passe pour l'un de vos esclaves. Une fois à l'intérieur, je pourrais enquêter sur les deux esclaves qui ont disparut. Vous n'avez pas d'autres choix que de coopérer, croyez moi, la Milice vous a à l’œil et si nous ne sortons pas d'ici ensemble ils ne vous laisseront même pas revoir un rayon de soleil... Je pense que malgré tout ça reste un marché honnête, qu'en pensez vous ?


Franck sentait quelque chose en lui qui le démangeait, il avait envie d'aller à l'Arc pour résoudre cette enquête. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu quelque chose d'aussi captivant et il n'allait pas laissé l'occasion lui passer au dessus de la tête. Le regard de Franck fixait toujours celui d'Eris, il n'attendait qu'une réponse d'elle et alors il pourrait regarder ailleurs, c'était sa façon de procéder et elle avait toujours marché.
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Eris Sarin
Eris Sarin
MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeLun 10 Fév 2014 - 22:31

Il ne disait plus rien. Et réfléchissait faut croire. Vu son regard, j'avais été plutôt convaincante. Tant mieux. Un milicien entra et donna un bout de papier au gars devant moi qu'il lu.  Après ça, il me regarda et annonça ce genre de phrases qui me plaisent pas des masses...

« J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. »

Génial. Je soupirais un bon coup. Punaise, j'ai eu cet instant d'espoir qui me disait que j'allais sortir de ce trou d'ici l'heure... J'ai l'impression de m'être bien plantée. Il s'alluma une clope. J'étais pas une fumeuse régulière mais punaise là, m'en griller une me ferais pas de mal...
Après un autre soupire, je le regardais, lui et ses yeux gris.
Je t'écoute, mon gars.

«La bonne, c'est que vous ne serez pas accusé du meurtre de Monsieur Lafausse par manque de preuve, mais moi j'ai le sentiment que vous me dîtes la vérité. La mauvaise c'est que vous allez devoir m'accompagner à l'Arc de Triomphe pour que je continue mon enquête.»

Je sais pas comment je dois le prendre. Je suis partagée avec un sentiment de soulagement, avec un peu de joie eeeeet ce truc là, qui vient de m'annoncer. Un bon gros merdier. Punaise... Je peux déjà fermer boutique si j'emmène un poulet à l'Arc... Cette idée ne me plaisait pas, du tout, du tout, mais vraiment pas du tout. Je me mordillais les lèvres rien qu'à la pensée de perdre mon gagne-pain de folie. J'allais dire ce que je pensais mais il continua son affaire.

« Mais j'ai un tout autre plan. Si je viens à l'Arc ainsi, tous vos collègues me verront comme un élément perturbateur et je n'aurais aucuns moyens d'avancer ou que se soit. Il faut donc que je passe pour l'un de vos esclaves. Une fois à l'intérieur, je pourrais enquêter sur les deux esclaves qui ont disparut. Vous n'avez pas d'autres choix que de coopérer, croyez moi, la Milice vous a à l’œil et si nous ne sortons pas d'ici ensemble ils ne vous laisseront même pas revoir un rayon de soleil... Je pense que malgré tout ça reste un marché honnête, qu'en pensez vous ? »

J'étais restée là, hébétée, pendant une bonne minute. Et il me regardait encore, avec ses yeux francs et fermes. Il venait de me proposer... de me proposer... d'être mon esclave ? Non, qu'on me pince là... C'est une blague... Non, c'est trop drôle...
Et je crois que ce fut le jour où j'ai piqué le plus gros fou-rire de toute ma vie.

« AHAHAHAH ! J'en ai entendu des vertes et des pas mures, mais celle-là c'est la meilleure ! »

Je continuais à rire, en essayant de reprendre mon calme, difficilement.

« C'est la première fois-haha-qu'on me demande d'être mon esclave ! C'est excellent ! J'en ai vu des pervers me demandant de jouer à ce petit jeu là... Mais vous... Avec ce regard aussi sérieux.. ! C'est tordant ! »

Je respirais un bon coup. Et une fois mon sérieux repris, je mis mes pieds sur la table, comme je le faisais dans ma boutique.

« Etre mon esclave, alors ? C'est une bonne idée. Mais vous allez devoir me suivre au doigt et à l’œil. Ca rigole pas là bas. J'ai nettement plus peur des gars de l'Arc que votre pauvre milice bidon. Même si votre plan est pas idiot et que ça m'enchante pas des masses, je crois que j'ai pas le choix. Mais voilà. Ça fait 3 jours que j'ai pas pioncé, et que je n'ai pas eu de repas correct. Si vous voulez aller à l'Arc entre de bonnes mains, ce sera avec moi avec quelques heures de sommeil, un repas, et mon masque.  C'est tout ce que je demande. »
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Franck Beauregard
Franck Beauregard
MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeLun 10 Fév 2014 - 23:24

Au départ elle avait rit, mais étrangement Franck s'attendait à cette réaction. En même temps qui n'aurait pas rit quand quelqu'un propose d'être son esclave, même temporairement ? L'homme était pourtant plus que sérieux, il ne voyait pas d'autres plans. Le fait d'entrer dans l'Arc en tant qu'Esclave était dangereux et il fallait qu'Eris joue le jeu jusqu'au bout, et la plus grande peur du Détective soit qu'elle joue trop le jeu en finissant par le revendre. Ça aurait été d'une ironie sans nom. Mais les Forces de Police savaient qu'il devait coopérer avec la Négrière et il n'y avait pas de doutes qu'elle serait immédiatement suspectée si il disparaissait mystérieusement. Franck laissa un sourire apparaître sur son visage et se leva de sa chaise, elle venait de lui demander un repas et quelques heures de sommeils. Il se passa une main instinctivement dans les cheveux, éteignit sa cigarette sur la table et il lui annonça :

- Bon, laissez moi juste le temps de prendre quelques affaires ici et je vais vous trouver un endroit ou dormir. Allez m'attendre au hall du commissariat.


Il sortit de la salle et fit signe aux deux Miliciens de la laisser sortir à son tour. Il repartit dans son bureau et vit le dossier posé sur son bureau. Rien n'avait changé à part le fait que quelqu'un avait rajouté qu'Eris Sarin avait été innocenté par faute de preuve et que l'enquête continuait. Le détective prit sa clef, ouvrit le tiroir de son bureau et sortit son arme de poing, un magnifique Garibaldi qui avait toujours fait sa fierté. Franck n'était pas un excellent tireur mais il ne se débrouillait pas trop mal. Il rangea son arme dans son holster et prit le dossier, c'est tout ce dont il avait besoin. Ensuite il ressortit de son bureau, rejoignit le hall et y trouva Eris en train de l'attendre. Il lui fit un bref signe pour qu'elle le suive et ajouta :

- Votre masque et vos armes vous attendent gentiment à la sortie de Lutèce. Une fois que nous partirons, vous pourrez les récupérer.

Après ces doux mots, ils partirent en direction de l'appartement de Beauregard. Le chemin était toujours aussi court, moins de dix minutes à pied. Une fois entrés dans le bâtiments, ils montèrent jusqu'au deuxième étage par la cage d'escalier et arrivèrent dans l'appartement de Franck. L'entrée se composait d'un couloir qui menait jusqu'au salon. Une fois arrivé dans le salon, il n'y avait que quatre possibilités, la cuisine, la salle de bain, la chambre de Franck ou la chambre d'Isabelle. La salle de bain contenait aussi des toilettes, c'est pas le plus charmant mais ça économise les travaux pour faire une autre pièce. Le salon n'était pas très grand mais il était au moins composé d'un canapé dans un état normal, un peu usé mais confortable, d'une table basse avec une radio, de quelques cadres avec des photos de Franck et sa petite famille, une de Franck avec ses amis, une de Franck avec sa fille et une de Franck de dos, seul face à la Seine. Il y avait au milieu de la pièce une table rectangulaire avec trois chaises autour. Franck posa le dossier sur la table basse à côté de la radio et fit visiter l'appartement à Eris :

- Alors là vous trouverez ma chambre, si vous voulez y dormir vous pouvez. La pièce derrière cette porte est la chambre d'Isabelle, ça c'est la cuisine et là c'est la salle de bain. Maintenant faîtes comme chez vous, je vais aller consulter le dossier en profondeur dans le salon.


Il allait vers le canapé, une nouvelle cigarette était apparut comme un miracle sur ses lèvres et il annonça avant qu'elle ne fasse quoi que ce soit :

- Et essayez pas de me planter un de mes couteaux dans le dos, vous risquerez de le tordre et ça vaut son pesant de Francs ! Ah !


L'humour n'était pas son fort mais il avait besoin de se détendre un peu. Il n'avait eu personne d'autre qu'Isabelle depuis fort longtemps dans ce petit appartement et un peu de compagnie ne lui faisait pas de mal même si c'était la compagnie d'une esclavagiste. Lorsqu'il s'installa dans le canapé, il rouvrit le dossier, regarda la photo des deux esclaves attentivement. Il allait devoir les trouver rapidement, c'était elles les clefs de l'énigme. Elles avaient sûrement vue l’agresseur. Mais sur la photo, la chose qui mit sa curiosité à vif, c'était les étranges colliers qu'elles avaient au cou. Il demanderait des informations à Eris quand elle aurait finit ses petites affaires. En attendant, il devait faire un plan.
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Eris Sarin
Eris Sarin
MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 23:19

Ne pas avoir mes affaires tout de suite ne m'enchantais pas vraiment mais voilà, j'avais pas le choix. Celui que j'allais traîner jusqu'à l'arc accepta sans broncher ma demande, enfin une bonne nouvelle. Bon, j'allais devoir réfléchir pour le rendre plus « esclave »... Car là, plus tête-de-flic, tu meurs.
On était dehors, dans Lutèce, et on se dirigeait je-ne-sais-où. C'était... bizarre. Je sentais le vent sur ma peau et je respirais l'odeur de la rue. Cette sensation m'avais presque manquée... Enfin, juste quelque secondes. Après j'ai croisé un ivrogne. Un ivrogne qui ne devait pas s'être lavé depuis quelque jours. C'est dégoutant. Je marchais la tête baissée jusqu'à qu'on arrive devant un immeuble. Où étais-je ? Un dortoir de la police ? Une chambre d'hôte ? Bref, je montais et... l'autre me dit que c'était en fait chez lui. Dis-donc... A peine rencontrés qu'il m'invite déjà chez lui...
Ill me présenta vite fait son chez-lui. C'était un peu sale et bordélique par endroits mais bon, ça va. Je préfère ma tente mais bon, pour quelques heures, je vais me satisfaire de ça... Je fis un petit tour, quelque chose me frappa l'esprit... L'appartement était digne d'un bon vieux célibataire et... il y avait une photo de famille avec lui dessus. Il était père de famille, avec une jolie femme et une jolie gosse. Bon, bah tant pis, c'est raté pour ce gars-là. Dommage, il était vraiment canon. Je m'attaque pas au gars casés, et surtout pas avec une môme, trop chiant. Bon, vu qu'elles sont pas là, l'une doit être à l'école et l'autre au travail. Bien que je sois claquée, je vais prendre une douche et manger avant. Il fit une petite blague, qui me fit plutôt rire. A vrai dire, je n'avais même pas eu l'idée de lui faire quoi que ce soit. Je n'en tirerai aucun intérêt, si ce n'est de la tranquillité, mais pour combien de temps ? J'aurais une nuée de problèmes et de poulets à mes trousses, non merci.

La salle de bain était pas très grande. J'enlevais mes chaussures à l'entrée de la pièce. Je jetais un œil au policier, et il avait l'air très concentré dans son dossier. J'enlevais ma veste en cuir, mon tee-shirt col en V, mon jean et mes chaussettes que je mis en tas dans un coin. La douche était bonne, surtout quand elle s'était faite désirée... La pièce était vide de toute présence féminine... Et pourtant, tout le monde sait que toutes les femmes -même moi- ont tendance à s'étaler dans une salle de bain. Faut croire qu'elles sont l'exception. Bref, je sors de la douche et je trouve pas de serviettes. Enfin si, il y en a, mais elles sont toutes déjà utilisées... Bon, je ne suis pas une relou en matière d’hygiène mais quand même, je veux pas utiliser ce tissus qui a touché d'autres corps sales.. Eurk. Bon, c'est pas grave, je m'habille comme ça. Je risque pas d'attraper un rhume, avec la chaleur qui fait... C'est juste une peu chiant d'avoir la sensation du vêtement qui colle à la peau. Sortie de la pièce, je laissais mes godasses là où je les avais posées tout à l'heure. Il était toujours là, au même endroit. Rien avait changé, sa position était la même, son regard était le même, il n'y avait que la page qui avait changé et la longueur de sa cigarette qui avait sacrément diminué. J'avais du rester une bonne quinzaine de minute là dedans et maintenant, j'allais, pieds nus, dans sa cuisine. Je passais derrière le canapé et j'observais d'un œil distrait son dos, il était large et musclé. J'ouvrais le frigo, prit une, quoi que, non, deux bonnes bières, et je cherchais un peu partout dans les placards de quoi me mettre quelque chose sous la dent. Tiens. Une conserve. Lentilles et saucisse. Bien, ça me plaît. Ça fait longtemps que j'ai pas mangé de lentilles. Vu que j'avais quand même chaud, j'ouvrais la fenêtre et je mis le contenu de la boite dans une casserole que je fis chauffer doucement. En attendant, je m'asseyais sur le plan de travail tout en regardant par la fenêtre. On était au deuxième étage et visiblement, les locataires arrosaient pas souvent leurs fleurs. Il y avait du linge qui pendait un peu partout et en bas, c'était la cour intérieure. Il y avait une balle et une cage. Avec un panier, aussi. Je sentais mon repas chauffer. Cela devait être prêt. Pendant quelques secondes, j'hésitais à mettre mon repas dans une assiette mais finalement, la flemme. Je pris une fourchette, que je plantais dans la saucisse, pour prendre le manche de la casserole d'une main et les deux bières de l'autre main. Pour pas faire la grosse asociale de service, je me dirigeais vers le salon ou je mis une des bières près de lui et je m'asseyais sur une chaise que je mis en face de lui. Je décapsulais d'un coup la bouteille avec mes dents, je bu un coup et commença mon repas avec joie.

A peine ai-je avalé un bout de viande que je lui adressa la parole

« Au fait, je sais plus si tu me l'as dit ton nom, mais, c'est quoi ?  Ah et va falloir te rendre un peu plus esclave... Parce que là, on va se faire griller à trois kilomètres. »

Je pris une bouchée que j'avala en vitesse pour reprendre :

« Je sais qu'on y est pas encore mais, inutile de dire qu'à l'Arc, tu m'obéira au doigt et à l'oeil, et surtout, surtout, tu fermera ta gueule. On aime pas les esclaves bavards. »

Je fis un petit sourire à l'idée qu'il serait mon esclave. Bon, une fois que j'ai fini mon repas, je vais dormir quelques heures.
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Franck Beauregard
Franck Beauregard
MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeLun 17 Fév 2014 - 3:32


Jade et Clémentine. Voilà deux noms et deux visages qu'il n'allait pas oublier de si-tôt. Alors que lui consultait les dossiers, Eris était partit en direction de la salle de bain. Isabelle devait être partit à l'école vu l'heure qu'il était. Jade était blonde et Clémentine rousse. Jade avait une légère cicatrice au sourcil gauche mais Clémentine n'avait pas de marques pareilles sur le visage. Elles avaient toutes les deux les yeux bruns. Jade avait un visage presque creux, sûrement à cause d'une mauvaise alimentation alors que Clémentine semblait mieux portante. Elles portaient toutes les deux un collier au cou, mais tous les esclaves en portaient un. Alors qu'il mémorisait tous ses signes distinctifs, il entendit le bruit de la douche, l'esclavagiste avait trouvé comment ouvrir l'eau. Maintenant il espérait juste pour elle que l'eau soit d'une température agréable et pas glaciale comme certains jours ou le chauffe-eau déconnait, ce qui arrivait la plupart du temps, dans le monde d'aujourd'hui : avoir un chauffe-eau, même pour tout un immeuble, c'était déjà une chance et un luxe. Franck c'était laissé allé dans des pensées futiles et retourna immédiatement dans son dossier. Après plus d'une dizaine de minutes, il entendit Eris sortir de la salle de bain. Le détective avait eu largement le temps de fumer une cigarette entièrement et d'en entamer une autre qu'il avait déjà presque entièrement fumé. Il entendit la porte du frigidaire s'ouvrir, deux bouteilles se cogner, aucuns doute elle allait taper dans ses bières. Mais dans une surprise quasi-dissimulée, elle posa une bière à côté de lui. Il avait de nombreux préjugés sur les Esclavagistes, certains étaient sûrement vrais mais il n'imaginait pas qu'une Esclavagiste invitée chez lui irait jusqu'à lui proposer une des bières du frigo alors qu'elle avait la possibilité simple de n'en prendre qu'une pour elle. Avec un sourire, il ferma le dossier, le posa sur la table basse et prit la bière. Il n'allait pas l'ouvrir comme un barbare avec ses dents, non, il prit son briquet et s'en servit comme un levier ce qui eu pour effet de la décapsuler. Il prit une gorgée du breuvage et écouta ce qu'Eris lui disait. Elle lui demanda premièrement son nom, ce qui eu pour réaction de la part de Franck un sourire élargit par une certaine honte de ne pas s'être présenté plus tôt. Elle lui dit aussi qu'il fallait qu'il soit plus « Esclave », qu'il lui obéisse sans poser de questions et qu'il ne soit pas bavard, ce qui lui paraissait tout à fait logique. Il avait néanmoins remarqué qu'elle était passé du vouvoiement au tutoiement.  Il se redressa et remarqua qu'il ne l'avait pas regarder depuis qu'elle était sortit de la douche. Elle n'avait pas pris la peine de s'essuyer et put voir un spectacle plus ou moins inattendus mais qui n'était pas désagréable pour un franc. Il fut pendant quelques fractions de secondes hypnotiser par ces cheveux carmins mouillés, descendant jusqu'à des vêtements trempées qui faisaient ressortir des formes agréables à observer. Il sortit la moindre pensée intense de son esprit et décida de se présenter, il n'y avait eu que quelques secondes pour lui mais il semblait qu'une éternité était passée dans cette contemplation :

- Moi c'est Franck Beauregard, mais appelle moi simplement Franck. Pour ce qui est de l'apparence, des vêtements abîmés et un collier d'esclave feront l'affaire. Je suppose que tu as des colliers dans ce genre dans les affaires qui t'attendent à la sortie ?


Il reprit une gorgée de sa bière et se leva du canapé. Il déposa la bière sur la table ou était installée Eris et se déplaça vers ses photos encadrées sur le mur. Une d'elle attira son attention, il s'agissait de lui et de sa fille avec quelques écritures dessus, tous les deux magnifiquement habillés pour le jour de sa promotion.

Photo:

Il ne s'était jamais vue aussi bien habillé et n'avait jamais vue sa fille aussi resplendissante. Il prit le cadre entre ses mains et se déplaça vers la table. Il s'assied sur une chaise en face d'elle et annonça d'un air mélancolique en montrant le cadre à Eris:

- Elle, c'est ma magnifique fille, Isabelle. J'aurais aimé que tu la rencontre. Ça peut paraître étrange mais j'aimerais qu'elle rencontre des gens de l'extérieure. Elle n'est jamais sortit en dehors de Lutèce...

Mais après avoir finit sa phrase, il sentit quelque chose couler de son nez. Cela aurait été plus rassurant si il s'agissait là de mucus nasale, certes moins classe mais plus rassurant car il s'agissait là d'une perle de sang sortit pour une raison obscure. Franck, par réflexe, toucha l’extrémité de son nez avec son index et fut surpris à la vue de ce sang. Que faisait-il là ? Il se leva de sa chaise et se dirigea dans sa cuisine pour s'essuyer avec un peu d'eau et de tissue. Une fois la chose faîte, il retourna du côté d'Eris et il lui annonça :

- Si tu veux te reposer, tu peux aller dans ma chambre. Je te réveillerai une demi-heure avant notre départ.


Sur ces paroles, il repartit sur le canapé, accompagnée de son liquide peu enivrant, et reprit le dossier. Il avait laissé le cadre sur la table et il y referait attention une fois qu'il aurait mémorisé le dossier entièrement.
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeMer 19 Fév 2014 - 14:04

Attends... Il m'a maté là non ? Nahhh c'est pas possible... Sisi il m'a regardée, enfin, il s'est arrêté sur mon haut mouillé quelques secondes.... Non, il est marié quand même... Mais si ça ce trouve c'est un vieux lubrique infidèle ! Nooon, ça à l'air d'être un bon gars... Oublie oublie Eris, tu psychote. Respire. Même si...Se sentir regardée comme ça fait plaisir.... Même si j'ai pas besoin de ça pour savoir que je suis canon. Enfin bref. Il s'était déplacé pour prendre une des photos qui étaient là. La photo le montrait très bien habillé avec sa fille. Elle avait l'air d'avoir une quinzaine d'année et lui dans la trentaine, voir un peu plus... Il avait du l'avoir plutôt jeune.

« Elle, c'est ma magnifique fille, Isabelle. J'aurais aimé que tu la rencontre. Ça peut paraître étrange mais j'aimerais qu'elle rencontre des gens de l'extérieure. Elle n'est jamais sortit en dehors de Lutèce... »

Me rencontrer, moi ? Eris Sarin ? Esclavagiste et chieuse de première ? Il est sûr de ce qu'il dit ou l'alcool lui ait monté à la tête ?
Après avoir dit ça, il a saigné du nez... Bizarre. J'espère qu'il ne va pas penser que j'ai mis du poison dans sa bière... Je vais être dans la mouise après. Il doit se mettre trop souvent les doigts dans le nez... Pour saigner comme ça... Dégouttant. Il laissa la photo là, sur la table et je la regardait un instant. A vrai dire je m'en fichais un peu. Elle est mignonne sa gosse mais voilà, ça me passe au-dessus son histoire.
Je m’étais contentée acquiescer de la tête, l'histoire de dire que ça m’intéresse. Depuis quand je suis polie avec les gens moi ? J'ai vraiment un problème... La fatigue, sûrement. Bon, c'est pas tout, mais oui, faut que j'aille dormir. Je vais m'endormir dans ma gamelle si ça continue.

Alors je me levais pour aller faire un somme. Si je me souviens bien, sa chambre c'est celle du fond...
J'entrais dans la pièce. Le lit était fait à la va-vite et il y avait de nombreux cadavres de bouteilles jonchant le sol. Sa femme doit vraiment être insupportable pour qu'il puisse boire autant... dans la chambre parentale en plus. Il y avait le choix, vodka, whisky, schnaps, cognac, armagnac... Ça y va ici... !
J'avançais vers le lit, doucement, regardant les murs et le peu de décoration présente.
Tout ça était vraiment curieux. La famille était composée de deux femmes et il n'y a vraiment rien de féminin ici... Ça ressemble vraiment à une garçonnière ! Une garçonnière... Attends... Je me retournais vers le salon le regard inquiet...  Je suis pas du genre à me faire des films mais... bon si un peu quand même, mais il est seul, son chez lui ressemble à un un appartement de célibataire ou presque et... et... j'suis presque sûre qu'il m'a maté tout à l'heure... J'espère qu'il ne va rien tenté pendant que je serais dans les bras de Morphée... Flippant. Mais non, les flics sont à priori plutôt saints d'esprits et à peu près moraux quand même. Au pire il tente un truc je lui casse une bouteille de whisky ou autre dans la tête. Ouais c'est bien ça comme tactique. Je pris une des bouteilles que je mis sous l'oreiller et je m’allongea sur le lit.  Je réfléchissais à ma matinée passée. Mouvementée quand même. On m’arrête, on m'envoie en garde-à-vue, on m'interroge sur un meurtre que j'ai pas commis... Je me rend compte que j'étais vraiment en colère tout à l'heure... Bon, c’était légitime mais quand même, il faudrait que je me détende de temps en temps... Mais le meilleur de tout ça, c'est que j'ai un esclave... Un faux, certes, mais j'en ai un. Je vais m'amuser tiens. Il m'a proposé de lui mettre un collier d'esclave, mais il n'a pas précisé lequel... Hahaha. Mais je doute qu'un simple collier et des vêtements abîmés suffiront... J'apporterai ma petite touche personnelle à la sortie tiens... Il va être surpris. Hahaha. Le sommeil ne se fit pas long à venir, et je dormis quelques heures comme un bébé.

Ça fait du bien quand même. Mon rêve fut curieux, mais étant donné mon côté.. « spécial », ça m'étonne pas. Il était quand même inspirant. Le rêve se déroulait à la suite de ce somme. Je m’étais levée et nous étions sortis de Lutèce. J'avais mis le collier d'esclave à Franck que j'avais accroché à une chaîne que je tirais lors du chemin jusqu'à l'Arc. Je l'avais un peu maltraité, profitant de la situation, et cela tout le long de son séjour. Lors de son enquête, j'avais laissé le collier tout le long, jusqu'à sa résolution. A ce moment là, je l'avais enlevé. Normal ? Non non, je l'ai enlevé pour le vendre, naturellement. Sa stature était bonne, il était plutôt jeune et avait l'air en bonne santé, il valait donc un bon prix....

Et il m'avait réveillée. Je n'avais donc eu pas la chance de voir la suite de ce rêve, voir la réaction de Franck. Mais... si le faisais vraiment... peut-être j'aurais la chance de la voir ?
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Franck Beauregard
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MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeMer 19 Fév 2014 - 19:55

Ce dossier était une plaie. Il aurait préféré une simple enquête dans Lutèce et là il doit aller à l'Arc, dans le nid des Négriers pour enquêter. Le fait de savoir qu'il allait devoir être un faux esclave pour pouvoir entrer le mettait un peu mal à l'aise mais c'était le meilleur moyen de ne pas attirer l'attention et d'être à l'intérieur. Il n'avait pas un bon pré sentiment mais il n'avait pas le choix, il avait signé pour ce boulot et il l'assumait maintenant. Eris venait d'aller se coucher, il avait quatre heures devant lui pour s'occuper. Il regarda les photos, répéta les signes distinctifs de Diane et de Clémtentine dans sa tête. Il referma le dossier et les répéta une fois de plus. Il continua ainsi pour près d'une demi heure pour se souvenirs du moindre détail que la photo pouvait contenir. Lorsqu'il fut midi, il alla lui aussi se faire à manger. Il trouva exactement le même plat qu'Eris et prépara sa pitance. Une fois son repas prêt, il prit son temps pour manger en continuant de réfléchir. Une fois sur place, il devrait trouver une solution pour approcher les autres cages. Mais il n'avait d'autre choix que d'être sur place pour pouvoir trouver la dite solution. Il avait déjà quelques idées mais il devait se faire discret. Lorsqu'il eu finit de manger, il repartit dans le canapé pour terminer d'étudier le dossier en profondeur, profitant du stylo sur le dossier pour faire quelques notes. Il ne vit pas le temps passer mais il était déjà quatorze heure et il allait devoir réveillé Eris. Il se leva du canapé rapidement et se dirigea discrètement jusque dans la chambre. Il ouvrit la porte silencieusement et s'approcha du lit. Il n'avait aucune mauvaises pensées en tête, il ne voulait pas la réveiller brusquement simplement, quand il était Milicien et qu'il vivait avec les autres, il détestait être réveillé brutalement, arraché d'un joli rêve. Il resta debout à côté d'Eris, se pencha et la réveilla simplement en secouant légèrement son épaule. Lorsque cela fut fait, il partit en direction de son armoire, il l'ouvrit et prit un sac. Il plia sa veste en cuir et la mit dans le sac, plia une chemise propre et un jean qu'il mit aussi dans le sac. Il mit dedans son flingue, un deuxième chargeur, son insigne et son tabac, il en aurait besoin en sortant de l'Arc. Il prit d'autres vêtements, les moins classieux et déchira un peu le jean qu'il venait de prendre. Après avoir fait cette petite opération, il mit ces vêtements dans le sac. Il y avait un bâtiment à côté de Lutèce complètement vide ou il pourrait se changer, il tenait à rester propre tant qu'il était encore à Lutèce. Il termina de tout préparer en laissant un mot pour Isabelle, la prévenant qu'il ne serait pas là cette semaine sûrement mais qu'il y avait assez à manger pour elle et qu'au cas ou il avait laissé un peu d'argent dans le tiroir de la table. Il regarda Elise et lui annonça :

- Tu es prête ? Il est temps pour nous de prendre la route.


Et ils partirent de l'appartement. Franck portait son bagage sur le dos avec facilité malgré les escaliers mais ça n'était rien comparé à ce qui l'attendait. Ils marchèrent ensuite une vingtaine de minutes avant d'arriver à la sortie de Lutèce. Eris put récupérer tout son arsenal et ses objets personnels. Après cela, ils sortirent de la ville. Comme convenus, à cinq minutes de la ville se trouvait un petit établissement vide, sûrement un ancien restaurant à en croire l'affiche usée par le temps. Ils entrèrent rapidement, Franck regarda l'état des lieux pour vérifier qu'il n'y avait personne et fut soulagé de ne pas y faire une mauvaise rencontre. Il connaissait ce lieu pour une bonne raison : Quand il était Milicien, ses collègues avaient l'habitude d'emmener les pochetrons, les junkies et autres fouteurs de merde ici pour les passer à tabac tranquillement sans prendre le risque qu'un supérieur ne viennent les emmerder. C'était un lieu emprunt de violence, il y avait encore du sang sur l'un des murs témoignant de ces atrocités et plusieurs chaises en morceaux. Franck sortit son déguisement et se déshabilla rapidement, dévoilant sa musculature dont il devrait tirer de la fierté. Il enfila ses nouveaux vêtements et regarda Eris qui allait lui mettre son collier. Cette enquête était prometteuse.
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Eris Sarin
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MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 15:21

Nous étions dans Lutèce, il faisait chaud, c'était la pleine après-midi et j'allais enfin récupérer mes affaires. Oui enfin, j'allais retrouver mon arbalète, mes chers carreaux, mes poisons, tout mon matériel d'esclavagiste et surtout... Mon cher masque. J’accélérais un peu le pas pour les avoir au plus vite. Il n'y avait pas grand monde, cet après-midi, la chaleur était accablante et on voyait bien les gouttes de sueur perler sur le front des passants. Par chance pour nez, les soûlards étaient rentrés, probablement dans les bars à se « rafraîchir ». Je suivais Franck, il avait pris un sac avec ses affaires et son déguisement, en plus d'armes. Il fallait que je fasse gaffe, on laisse pas un esclave avec une arme. Mais bon, il s'agissait de Franck, et bizarrement, même si cela faisait que quelques heures que je le connaissais, je lui faisait confiance. Il avait été gentil et contrairement aux autres il était le seul à ne pas me regarder avec dégoût en connaissance de mon job. En plus, il m'avais pas réveillé comme une brute, j'apprécie de geste. Oui, moi Eris Sarin éprouvait un certain respect pour quelqu'un. Bon, pas énorme non plus, hein, faut pas rêver. Il avait besoin de moi et moi... bah j'avais pas vraiment besoin de lui en fait. Je devais juste l'aider, gratuitement. « Gratuitement », je n'aime pas ce mot, sauf lorsque c'est à mon avantage, bien entendu. Cette journée s'annonçait longue mais calme. Je ne pense pas trop avoir de problèmes jusqu'à l'Arc. Il est possible qu'on me pose des questions arrivée à la maison, mais les autres gars m'aiment bien donc il devrait pas trop avoir de remous là dessus avec Franck.

Une fois sortis de la ville, il m'emmena dans un endroit assez glauque, un bar-resto' je crois bien. Il était vide, crade et il y avait plein de sang partout... Il avait l'air de connaître bien l'endroit.. Il me donna mes affaires chéries et je mis avec soulagement mon masque. J'espère que ces connards de la milice ont pas pissé dedans. Bon, ça à l'air de rien sentir, tant mieux.
Je restais près de la porte, observant l’extérieur pour surveiller quelconque visiteurs ou autres indésirables. Il s'était mis plus loin, pour se changer. Et l, je fis une des choses les plus sombres de ma vie, la plus honteuse mais pour l'instant, l'une des plus agréables, pour mes yeux, en tout cas.
Oui, oui. Je l'ai regardé DISCRETEMENT pendant qu'il se changeait. J'ai des yeux, si je dois regarder, autant regarder un truc beau, non ? Bah voilà. Et c'est dans ces moments là que mon masque est aussi pratique, je peux regarder ce que je veux sans me faire griller. Pratique hein ? Bref, passons.

Une fois près, je le regarda de haut en bas. Et comme je le pensais, il y avait quelque chose qui clochait. Je le fis sortir du taudis. Pour vite prendre un peu de sable terreux dans ma main. Je m'approchais de lui.

« Ferme les yeux. »

Je n'attendais pas vraiment de réponse où qu'il le fasse, j'étalais la saleté sur son visage avec un peu d'eau. Il avait déjà l'air plus dégueu, comme un esclave que j'aurais pêché. Mais, avant de lui mettre le magnifique collier d'esclave, il fallait que je fasse quelque chose d'autre... Je pris un couteau de ma poche et je m'approcha de son bras.

« Désolée, ça va faire mal. »

D'un geste ferme et précis, je lui entaillais le bras. Le sang coulait comme il faut. J'hésitais à lui mettre un coup au visage mais je voulais pas qu'il le prenne mal et veuille me tuer. Enfin, si il y arrive, naturellement.

Là, il avait l'air, dans son état, d'un pauvre pommé que j'aurais trouvé à mon retour de Lutèce... Bien.

Après lui avoir mis le collier d'esclave, je pris ses mains pour lui mettre les chaînes au mains, mais curieusement... Il n'avait pas d'alliance.

« Je vois que tu as enlevé ton alliance pour l'occasion, bien vu. Par contre va falloir cacher ton arme, hein. Normalement je devrais la prendre mais je te fais confiance pour pas faire de bêtises...  On est bien d'accord ? Allons-y maintenant. »

Nous avions marché 2h sous le soleil de plomb des terres désolées. C'était fatiguant, naturellement, mais nous avions réussi à le faire sans trop de mal. En tout cas, moi ça allait, par contre, lui, avec son collier, ça n'a pas du être de la tarte.
Je voyais les stands et les commerçants au loin et le bruit qui allait avec. Dans quelques minutes, j'allais être à la maison. Parfait.
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Franck Beauregard
Franck Beauregard
MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 17:47

Suite : Ici
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MessageSujet: Re: Les pêchés parlent, le meurtre crie.   Les pêchés parlent, le meurtre crie. I_icon_minitime

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Les pêchés parlent, le meurtre crie.

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