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 Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]

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Andrealphus
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MessageSujet: Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]   Préparatifs de la  mission "Virus" [Volodia/Andrealphus] I_icon_minitimeJeu 24 Oct 2013 - 19:47



S'il me restais un peu plus de place sur la peau, je me ferais tatouer la carte du temple, le genre de coup qui offre la main "réduit au silence" à la prochaine pioche. Je suis sur que si je fouille bien le coin je peux trouver des trésors oubliés dans une vieille impasse en bordure, la collection de magazines pornos de d'Ibrahim par exemple. Je ne pense pas que le fait qu'il siège entre deux femmes soit un hasard.

La salle des bergers, compromis entre la table ronde des légendes Arthuriennes et une chapelle de Métropolitopia le dimanche matin. Des bergers qui complètent leur phrases comme issues de la bible dans une ambiance quasi divine à nous autres prophètes ascendants mercenaires. Pas de quoi ouvrir la mer en deux mais j’adore entrer dans leur jeu, je me demande si quelqu'un d'autre qu'El Hamadi s'en est rendu compte. Une vilaine envie de dégainer une clope mais j'ai le Gemini Cricket qui me tient la main en place, faudrait voir à ne pas manquer de respect.

Je suis en avance, quelle merde. Je me suis toujours pointé à la bourre et j'aime pas changer mes habitudes, ça leur donne l'impression d'un type qui croule sous le boulot. Une façon comme une autre d'éviter les missions banales. Un peu de patience mon grand, un collègue va bien finir par se pointer.

"Merde... Je suis coincé."


Pourquoi j'ai la gaule moi ? On est capable de ressusciter un fusil capable de générer un projectile énergétique à hyper-vitesse mais pas de faire de seconde peau capable d'offrir un mouvement ample à une queue digne de ce nom. La poisse, sans mon froc ça la foutrais mal de se pointer devant les patrons avec ce genre de bosse. Vestral pourrait le prendre pour elle, je voudrais pas froisser l'une des rares nanas sympa de la capitale. Va falloir que je demande au collègue comment il s'en sort dans ce genre de situation, ça nous offrira un sujet de conversation sur la route. V'la quelqu’un.

"Mauvaise pioche Alph."


Je vais pas vraiment pouvoir parler navigation de phallus mais ma trique soudaine prends tout son sens. Volodia Helsen magnifique Volodia si elle était restée à Lutèce elle aurait put doubler les effectifs en quelques jours juste en posant sur les affiches de propagande. Cette nana n'avait rien de bien particulier mais je jubilait en imaginant la tête des deux trois lascars qui lui couraient surement après quand ils se sont rendus compte qu'il ne la reverrais plus.

Je voudrais pas jouer les pervers caché dans l'ombre devant elle, le temps d'exercer une pression salvatrice entre mes jambes et je me pointe comme une bienfaisante en costard cravate à Menilmutant.

"Salut Helsen, ça faisait un moment."


C'est dingue j'en suis à un point ou j'ai du mal à causer sans le filtre d'une clope entre les lèvres. Pas moyen de la cerner mais au moins je ne l'ai pas surprise. Ça aurait bien été son style de surveiller le radar à son poignet, heureusement qu'elle ne se balade pas avec un détecteur de chaleur. La galanterie est assez rare dans mon curriculum vitae pour être de mise en présence d'une sœur. Un geste solennelle de la manicle vers la porte devrait s'avérer suffisant pour briser la glace, sans jeu de mot avec la température locale.

"Après toi je t'en prie."


HRP:


Dernière édition par Andrealphus le Dim 27 Oct 2013 - 19:34, édité 1 fois
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Volodia Helsen
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MessageSujet: Re: Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]   Préparatifs de la  mission "Virus" [Volodia/Andrealphus] I_icon_minitimeVen 25 Oct 2013 - 13:29

Quelques temps après le retour du Bois de Boulogne.
Dans le mess', début du premier service du soir.


Des chaises et des tables pas assorties, comme les rations qui étaient servies -dont la consistance variait entre chaque assiette- et un plafond bas avec des lumières trop forte. Pourtant le mess' devait être l'une des salles les plus accueillante du Temple.
Il était donc assez logique de voir un gardien à cet endroit pour lire autre chose que des rapports de la salle des archives. Volodia tenait en l'occurence entre ses mains une "chié" du philosophe de Ménilmutant comme on l’appelle, une goule de plus d'un siècle enfaite.
«Les humains disent que le temps passe. Le temps dit que les humains passent.»
[...] non, le Jour du Feu ne fut pas l'apocalypse, ce ne fut pas une fin comme beaucoup le pensent ( je reviendrais sur le courant Nihiliste dans mon numéro de la semaine prochaine cher lecteur ! ) mais au contraire une transformation, profonde, de notre société, admettons plutôt une continuité de [...]

Nom-de-dieu. Qui à pars une bande de con encapuchonné vivant dans un Temple caché dans le métro et adepte de la masturbation intellectuel, pouvait digérer ce genre de truc ?
Soudain nerveuse, elle n’aperçut pas sa main gauche trembloter... Putain lâche moi deux minutes, il doit bien me rester quelques pilules de buffout. Elle ouvrit et serra le poing plusieurs fois en se massant le poignée et le tremblement se dissipa ainsi que son agitation. Depuis son retour de la Fosse ça lui arrivait par intermittence ce genre de saute d'humeur, mais les légères convulsions étaient récente.

Une dizaine de gardiens et d'initiés firent leur entrée, à part deux jeunes recrues qui discutaient, les mines étaient sombres. Le gardien Boucher avait été blessé dans la matinée, gravement, du genre à voir un bout d'os lui sortir du coude. Le pire... le pire c'est que ce n'était pas au court d'une mission, juste d'une simple sortie à métrop'. Un racket qui était monté en violence apparemment...
Il y avait une autre personne qui souriait néanmoins. La jeune Éloïse, toujours aussi énergétique et bien remise de sa blessure. Il y aurait de ça quelques mois elle aurait répondu par un regard sévère, même si cela n'avait jamais amené la jeune gardienne à arrêter de lui lancer un regard, en affichant son sourire. Pour une fois, Volodia lui rendit avec bonne humeur ; car parfois quant on en a prit plein la gueule, c'est là où l'on retrouve le vrai gout des choses.
On posa une main sur son épaule.
- Salle des Bergers, immédiatement.
Putain connard, il faudrait que j'foute mon bras dans ton cul et remonte jusqu'à ta bouche et l'agiter pour que tu puisses me sortir un "Bonjour" ?
Elle se dégagea d'un mouvement d'épaule et se leva. Léthias et Éloïse avaient récoltés tout les honneurs de la mission au bois de Boulogne, alors pour eux c'était la quille ; pour les autres il fallait apparemment déjà rempiler.


* * *

Elle passa de couloir miteux aux canalisations rouillés, d'escaliers branlant et de nouveau dans un couloir mal éclairé en se demandant quelle tache on allait lui confier. Retrouver les petites frappes qui étaient tombées sur le gardien Boucher ?
Hé, qui v'là devant chez les grands manitous de la secte ?
"Salut Helsen, ça faisait un moment."

Mais c'était André, Le type qui ne connaissait pas l'existence des urinoirs alors qui pissait dans les couloirs du Temple !
- Pas assez longtemps si tu veux mon avis.
Voilà bien quelqu'un d'intéressant dans ce repère d'illuminés, une merde qui ne se prenait pas pour autre chose que ce qu'elle était. C'était appréciable.
Elle sortit son paquet de cigarette -pas de ces saloperies de radapple- et en proposa à ce qui semblait être son nouveau coéquipier.
- Quoi de neuf ? Lacha-t-elle en allumant sa cigarette.
- T'as toujours ta carte fidélité au moulin rouge, ou bien t'as enfin décidé de fonder ton propre bordel ?
Il y avait eut des bruits qui couraient sur lui, et qui revenaient parfois, comme quoi André était déjà aller au Moulin Rouge. Étrange de la part d'un gardien ? C'est sur, on aurait dis que la crasse et le vice était trop incrustés dans ce type pour que même le plus saint des hommes puisse laver ses pêchers. D'un autre coté n'avait il toujours pas exécuté les ordres des Bergers ?
Mouais, on pourrait dire que c'est ca André, un mec qui se sert de son coté sombre pour faire le bien.
Mais suffit les conneries, ils avaient rendez vous au sommet.
"Après toi, je t'en prie."

Sans morale, la politesse vaut de la merde disait bouddha.


* * *


- Gardiens, merci de votre venu, car les jours qui s'annoncent sont bien sombre[...]
Les Bergers partirent dans un laïus, insistant sur la gravité de la situation, traduisons par :
- Les mecs, c'est la merde. Un virus bien méchant semble vouloir nous foutre la mouille. La principale source de diffusion de cette merde semble être la clinique de Radolphe Duchien où a du venir le patient 0 et contaminer les autres malades, eux même une fois partit contaminant d'autres personnes qui, à leur tour, viennent à la clinique. La FNF n'a effectué, et ne semble pas préparer la moindre action pour le moment.
Le Trident, seul forme "d'organisation politique" du métro' semble réagir aux dernières nouvelles. Il y a quelques heure ils ont envoyés plusieurs équipes prendre contrôle de la clinique et... "réguler" la situation. Cela a une chance de tuer dans l’œuf l’expansion de ce virus. Mais actuellement, étant donné que la zone est étroitement surveillée, impossible d'y regarder de plus près.
Nous vous enverrons donc demain matin à six heure nous faire un rapport plus détaillé de la situation, voilà tout.

Spoiler:
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Andrealphus
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MessageSujet: Re: Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]   Préparatifs de la  mission "Virus" [Volodia/Andrealphus] I_icon_minitimeVen 25 Oct 2013 - 17:59

Un virus, j'ai déjà l'impression d'avoir un pied dans la tombe et ils ont les couilles de me demander d'y sauter à pieds joints. J'ai pas pris Marie Curie en spécialité dans ma formation, trop plate sur les photos des archives, mais j'imagine que je vais pouvoir me montrer utile si j'ai le matoss qu'il me ...
Merde, c'est quoi l'odeur de cramé ?

"..."


La clope de Volodia, cadeau empoisonné mais si doux au palais. J'étais pourtant sur de l'avoir écrasée histoire de garder la fin pour faire ma sortie dramatique. Faut qu'j'trouve un truc avant qu'ils n’interrompent la séance pour ma tronche. Un index bien placé et mon visage ressemble à celui de la vierge Marie en train de perdre son saint adjectif. La vache, manquerait plus qu'une larme coule et on pourrait prendre une photo du briefing pour en faire un tableau sacré à la cafet'. Tiens le coup mon vieux, j'ai le bout du doigt qui crame et pas intérêt à trop serrer le poing si je veux pas me prendre une dose d'Asmodée* dans la cuisse.

Suffit de secouer la tête comme en écoutant un morceau de Piaf pour garder l'air attentif, aucun effort à fournir pour paraître sérieux. Extase, je sens plus l’extrémité mais mon doigt ne douille plus.

Réguler. Les bergers avaient l'art de peser leurs mots, de travailler leurs verbes, je me prépare psychologiquement à faire le ménage là-bas. Plutôt eux que moi tant que je peux emporter un échantillon de sang au labo.

En quittant la salle Maya à le tact de m'offrir un petit signe de tête quand les autres avancent comme des spectres. J'ai toujours peur qu'elle se bouffe un mur quand elle fait ça, mais comme toujours, elle est bien trop douée dans ce qu'elle fait. Helsen me regarde comme si je venais d'égorger un chaton, je suis peut être parano mais je préfère la jouer cool avec elle. Elle sait pas mal de choses sur moi et j'ai dans l'idée que si je lui offrais ma bio en trois volume, elle purifierais le tout par le feu avant de laver les mains à l'eau bénite.

"j'crois que j' lui plait !"


Je devrais arrêter de me la jouer, je fais plus gaffe à ce que je fais et torture mon doigt en grattant le zippo. Un effort pour pas secouer ma main, et un mouvement de tête pour cacher la grimace.

"Il est bon ce tabac. On devrait bosser plus souvent ensembles"


La pauvre, j'entame ma sortie dramatique clope au bec. Faut que je me foute la main dans la glace.



********************



00:14 - Une impasse du temple.

Il fait noir, il fait froid, elle est aveugle et glaciale. Décidément cette nana ne cessera jamais de m'épater. Affalé prêt de mon petit coffre aux trésors, j'allais entamer le troisième chapitre d'un bouquin traitant des infections virales et achever mon demi litre d'un rouge ancestral quand elle s'est pointée. D'un geste lent et plutôt  maladroit, je cache les mégots et la bouteille derrière le coffre.

"Tu sais pourtant que je suis aveugle, pas sourde."

"Tu sais, si quelqu'un nous surprends tout les deux ici, il va se faire des idées"


Je ne savais plus si je devais la vouvoyer, la tutoyer ou même lui adresser la parole selon le contexte. Elle avait changé, plus sombre, plus ... Bergère.

"Je profite de ma soirée avant d'aller renifler un virus, tu va pas me faire les gros yeux parce que je m'amuse un peu, enfin les gros yeux ..."


Il fut un temps ou je lui aurais arraché un sourire, si ce n'est plus. Là, le silence. La v'là muette ? Ne me dites pas que c'est de l'inquiétude ? Non ça ne lui ressemble pas. Enfin je crois, la bouteille me secoue les neurones, pas évident des les garder alignés.

"T'en fait pas, je serais tout frais demain pour le voyage de noces avec Helsen."


"Notre choix te pose problème ?"

"C'est pas comme-ci mon avis comptait."


"Tu est en conflit avec elle ?"

"Tu sais ce que je pense des gens trop doués. Cette gamine est insupportable"


La vache on se demande pourquoi je suis avare en compliment ? Pas dur, dès qu'il sortent de ma bouche ils prennent la forme d'une insulte, j'ai une véritable glande à venin quelque part entre mon esprit et ma langue. Elle est habituée, elle aura compris.

"Heureuse de voir que tu es encore capable de tenir quelqu'un en estime Andrealphus. Mais renseigne toi sur son age, tu pourrais être surpris."

Qu'est-ce que je disais. Point noir, quand elle m'appelle comme ça ça pue. Je fais mon possible pour pas la mettre en rogne pourtant.

"Heureux de voir que tu me considère pas comme un cas désespéré."


"Un berger se doit de veiller même sur sa brebis la plus égarée."

Charmante image, elle est douée, même pour les sorties dramatiques. Pas moyen que je la laisse partir comme ça, elle est difficile à comprendre mais je me suis forgé mon petit talent d’interprète avec le temps. Allez, je fais même l'effort de me relever.

"Berger !"


La vache, ça tourne dans mon crâne.

"J'ai compris le message, allez en paix."



********************


05:45 - Couloirs proches des quartiers.

J'ai un léger mal de crane, la raddaple à jeun du matin me donne l'impression d'être une brahmine traînant sa pie sur une route de pointes. Au moins j'ai réussit à me glisser jusqu'à une piaule, j’espère que l'initié ne s'est pas rendu compte que je squattait son plumard, à moins que se soit lui qui soit venu squatter le miens, je sais plus trop.
Au moins le coup de flotte que je me suis mis sur le visage à eut le mérite de remettre en état.

Volodia, fraîche comme une fleure sous la rosée du matin. Un petit buffout à faire passer avec de la nicotine et je la rejoins. J'ai le cul humide mais la manicle légère, ça va être une bonne journée !

*Asmodée:
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MessageSujet: Re: Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]   Préparatifs de la  mission "Virus" [Volodia/Andrealphus] I_icon_minitimeSam 26 Oct 2013 - 10:36

✲ ✲ ✲

Une piaule de neuf mètres carrés, tout en béton, avec une porte de l'épaisseur d'un chips et un lit de 1.5m sur 2.1 c'était pas ce qu'il y avait de mieux pour la baise, sans compter sur les gémissements d’Éloïse qui avaient du tenir éveiller leur deux voisins de chambre un bon bout de temps...

La jeune gardienne somnolait déjà sur Volodia qui elle, se demandait comment elle n'avait pas pu voir tout ces "signaux" envoyés par Éloïse depuis... depuis combien de temps ? Peu importe. Elle regarda une nouvelle fois sa montre et se dégagea de l’étreinte de sa partenaire qui marmonna en s'éveillant.
- Reviens vite...
Volodia finissait d'enfiler sa seconde peau, observée par Éloïse qui se tenait relevé sur ses coudes, plusieurs mèches rebelles sur son visage ; elle mit botte, bandeau et foulard par dessus l'ancienne tenue de technicien de la FNF  et finit en vérifiant son HG.
- Ça... ça fait quoi de tuer un homme ?
Rangeant l'arme dans son holster, elle se tourna à peine.
- Évites ce genre de question.



* * *


- J'espère que t'as passé une aussi bonne nuit que moi André.

Lacha-t-elle en même temps que le rognon de pomme qui avait constituait son petit déjeuné.
Ils passèrent des larges couloirs du temple aux passage étroit et labyrinthique qui menaient aux passages secrets, reliant le Temple à une large zone du métro parisien. Elle éclaira la pièce dans laquelle ils avaient débouchés, une petit salle tout en béton, certainement un ancien local de stockage, des graffitis, quelques cartons pourris d'humidité qui servait de repas à un rat boiteux, animal handicapé qui finit écrasé contre le mur devant lui par un coup de botte de la gardienne.
Andrealphus s'occupa de jeter un oeil à l'extérieur pendant que sa collègue refermait le passage du Temple derrière eux.
- J'espère que t'as prévu une barre de fer, les attaques de gardiens ne sont pas rare.
Ah ! Une pensée pour le gardien qui avait l'os du coude qui pointait à l'extérieur dans l'infirmerie du Temple. Gardien Boucher. Y a pas comme une ironie là ?
Non ?
Même pas un p'tit peu ?

Ils s'enfocérent plus en avant dans le tunnel en ruine, pourri de moisissure par endroit, partiellement effondré à d'autres. Et humide dans cette partie. Humide et puant.
Comme un boyau, ouais exactement ça. Comme un boyau de ce que serait la bête qu'est la Ville, et eux, pauvres humains, seraient des microbes avec les deux pieds dans la merde.
Le faisceau de sa lampe s’arrêta  sur la silhouette d'une bonne femme portant une batterie de voiture, derrière elle venait un jeune gars qui essayait d'allumer un feu. Et sur le coté, dans ce qui semblait une tente, on devinait deux paires de pieds dépassant de leur couverture éliminés. On arrivait à Métrop'.
- Tu y es souvent allé dans cette ville ?
Salle endroit, je dis pas, il y a quelques années ça ce tenait encore, mais maintenant ce n'est plus qu'un bidonville.

Sans parler des immigrants de cette dernière décennie. Des descendants des survivants d'Orléans, de Rouen à l'ouest, de Reims à l'est, et d'Amiens au nord. Des petites poignées, certes, mais regroupés ça en faisait un tas de loqueteux. Attirés par la lumière, repoussés à l'entrée de Lutèce alors échoués ici, venant gonfler une population déjà grandissante... Les gars s'étaient quant même ramenés avec leur bagages. Pour les migrants de Reims par exemple, avec le large patrimoine religieux de cette ville, bien que salement atteint par la guerre, les gars avaient ramenés des objets ouvragés, des coupes en cuivre et en or ce genre de truc. Et, toujours pour cet exemple, avec l’ancienne garnison de Reims, avaient ramenés avec eux pas mal de munitions. Vraiment pas de quoi améliorer la situation ici.
Ils passèrent devant une première rame, toute lumière éteinte, la ville semblait encore endormie. Les taudis s’accumulèrent à mesure de leur avancée, des bicoques en tôle et bâche plastique et, au détour d'un embranchement, plusieurs rames.
La clinique de Radolph.
Son estomac se noua un instant. Il y avait comme un voile fragile de fumée grisâtre qui stagnait au ras du sol, et rien pour le déranger. Les environs semblaient complétement inerte. Volodia releva son écharpe jusqu'à couvrir son nez et avança.
Une pile de cadavre carbonisé. Incomptable tant ils étaient éliminés. D'une demi douzaine à plus d'une douzaine, c'est selon. Un type sortit soudain d'un wagon, les aveuglant de sa torche.
Elle se protégea les yeux.
- Demi tour, c'est une zone interdite.
Le type se trouvait lourdement armé, protège tibia et gilet lourd, casque de sécurité -visière relevée- et mitraillette en main. Le détail qui retint son attention fut son masque, comme ses masques de chantier là, pour protéger le nez et la bouche.
Un milicien donc. N'était ce pas pourtant le Trident qui avait pris en charge la clinique ?
Le Trident commençait il déjà à abandonner le navire ?
- Qu'est ce qu'il s'est passé ici ?
- Reculez, dernière fois.
Toujours mains en l'air la gardienne fit quelques pas en arrière.
- Où est passée la clinique ?
- Elle est désormais au quai numéro 5, ligne bleue. Dégagez maintenant.
Tout un quai pour une clinique ?
La gardienne fit demi tour. Sale histoire.
- Direction la clinique ou bien on passe faire un tour au poste de la FNF, s'ils sont encore là, c'est auprès d'eux qu'on aura les meilleurs informations, tu me dis ?
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MessageSujet: Re: Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]   Préparatifs de la  mission "Virus" [Volodia/Andrealphus] I_icon_minitimeSam 26 Oct 2013 - 16:20

Mes souvenirs de la nuit passée commençaient à refaire surface, quelques images se matérialisant dans chaque nuage de fumée que j'avais le tact d'expulser en direction d'un sympathique rongeur local. Je me demande ce qui se dirait sur mon compte si on apprenait que j'ai partagé l'intimité d'un initié pendant toute une nuit... J'espère qu'il ne se tiendra pas compte de l'odeur, fort possible que j'ai eut un coup de gerbe entre 03 et 04.

"Nuit tranquille, j'l'ai commencé tôt histoire d'assurer le coup."


Chaque trait de mon visage hurle au mensonge. Tiens, bha fini le rat. Vilaine Helsen, elle doit pas piffrer les p'tits poilus.

- J'espère que t'as prévu une barre de fer, les attaques de gardiens ne sont pas rare.

J'rêve ou elle me tant une perche là ? Non la v'la pensive, paraîtrait qu'ils en ont bavé dans le coin pendant que je gardais la tête dans l'erlenmeyer. Alors qu'on s'ballade dans les tunnels de l'amour, je m'dis qu'on va bien s'entendre si j'arrive à ne pas dépasser la ligne, elle cause pas inutilement et semble plus douée que moi pour se localiser dans le dédale. Peut-être que son coup de pied au rat relevait plus de la concurrence que du dégoût.

- Tu y es souvent allé dans cette ville ?
Salle endroit, je dis pas, il y a quelques années ça ce tenait encore, mais maintenant ce n'est plus qu'un bidonville.


Métrop' l'intestin du diable. Crasseux, étroit, grondant et organisant la merde dans une parodie de civilisation sous-terraine. Un mec comme moi pourrait trôner ici, mais non, trop de soucis avec les groupies de Poséidon. Je me demande s'ils avaient compris la référence quand je leur est conseiller de foutre leur QG à notre-dame vu la gueule du patron.

"Tu connais le truc hein, l'histoire de l'enfer qui déborde et finit par vomir ce qu'il a de plus abjecte. L'endroit fut charmant, je suppose que je suis trop vieux pour apprécier l'évolution, le progrès et les joies de la vie en communauté entre deux wagons. Parait qu'on pouvait même croiser une cinglée pas foutue de causer autre chose que de l'Anglais y'a quelques jours, arnaque j'te dis."


Peu peu une odeur rappelant l'Abraxo peinant à recouvrir celle de chaire calcinée me force à balancer ma clope histoire de garder l'estomac en place. Elle a la bonne idée  de se protéger le visage, je suis baisé mais au moins ça m'évite d'avoir à faire la discussion. Difficile de récupérer quoique ce soit d’intéressant d'ici, j'essaie de repérer un quelconque déplacement de cadavres mais rien. On dirait bien que tout ces gars ont participé au dernier barbecue de leur vie sur place. Je vois pas de quarantaine et vu le ton sur lequel le gars cause à Volodia, il à l'air en bonne santé, je voudrais me foutre de sa gueule mais j'ai l’impression qu'il est à cran le cabot.

- Reculez, dernière fois.

J'ai la manicle qui me démange c'est pas des façons de causer à une dame et les lieux n'ont jamais étés aussi propices à un empoisonnement, il finirait probablement grillé par ses petits copains. Elle sait que la saison n'est pas aux vagues inutiles.

- Direction la clinique ou bien on passe faire un tour au poste de la FNF, s'ils sont encore là, c'est auprès d'eux qu'on aura les meilleurs informations, tu me dis ?

"J'ai bien l'impression que ton charme ne marche pas des masses sur ce genre de mecs, tu crois que ça changeras avec tes anciens potes ? Ces types là nous diront, s'ils acceptent de nous dire quelque chose, ce qu'on leur à dit de nous dire, tu agirais différemment ?"


Et je préfère que t'évite les porte FLAMAS pour le moment, ces gars la sont les méchants. On tir tout bleu et eux tout rouge, c'est une preuve flagrante non ?

"Les gars du trident sont pas forcément plus abordables mais eux ils sont d'ici. Et quoiqu'il arrive on récoltera plus d'informations directement à la clinique. On se contente d'observer et de constater. Pas de risques inutiles hein, j'ai pas envie d'avoir à étudier ton cadavre pour comprendre ce qui se passe ici."


Par contre je dis pas non à une étude en ... Merde, j'ai dit cool. Reste concentré Alph !

"On devrait pouvoir trouver de quoi se protéger et peut-être passer un peu plus inaperçu là-bas."


J'avais peur de tomber sur quatre cinq types qui coulent du nez mais le tas de cadavres carbonisé me trôte dans le crâne. Y'a comme un truc qui m'échappe, je me remue tout ça, les nettoyeurs, la FNF, le trident. Un truc m'échappe, ce déplacement de la clinique, et tout un quai ... Ma réflexion s'accompagne d'une nouvelle raddaple, j'aurais pas dut déconner hier soir, j'ai pas l'esprit clair.

"Tu m'attends deux secondes ? Faut que je pisse."
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MessageSujet: Re: Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]   Préparatifs de la  mission "Virus" [Volodia/Andrealphus] I_icon_minitimeDim 27 Oct 2013 - 20:26

-> Retour de Metropolitopia

-L'épidémie à pris plus d'ampleur que prévu...
-... Il est trop tard pour la contenir...
-... Il faut trouver l'origine, le point de départ ...
-... Si un remède n'est pas rapidement trouvé, des mesures seront prises.
- Metropolitopia n'est en aucun cas équipé pour contenir ce genre d'épidémie, soyez prudents, nous préparerons le temple à vous accueillir en toute sécurité à votre retour.


Si des paris avaient étés lancés sur la réaction des bergers j'aurais surement de quoi prendre ma retraite quelque part sur une plage loin des radiations. Conneries, tout ça partirait en quelques passes au moulin rouge, je suis trop attaché à ma merde pour la quitter. Avant de quitter la pièce je me demande comment ils font pour faire résonner leur voix même hors de la salle des bergers. J'avais lu un truc sur le système double des cordes vocales, c'est terrible comme effet.

********************

"Andrealphus ! Je t'ai cherché toute la matinée."

"Je suis occupé là, m'emmerde pas."


"Tu as plusieurs traductions à me remettre, je n'admets pas que ton attitude - des plus dégradante pour l'image de l'ordre - me fasse prendre du retard sur mes travaux."

Je néantise, difficile avec la petite voix criarde de ce gars là, faut que je fasse les comptes de ce dont j'ai besoin. Le bruit du livre claquant contre la surface de travail manque de faire sursauter, non. Il va trop loin.

"Tu va me traduire ça et ..."

Je ne supporte plus cette voix, mes mains lui agrippent le col indépendamment de ma volonté. Je peine à distinguer son visage derrière les vapeurs de raddaple.

"Tu va la fermer ta gueule à la fin ? Continue à gueuler et je t'élargie le cul à coup de bites jusqu'à ce qu'il soit assez large pour y faire entrer ton bouquin sans lubrifiant. Je suis clair hey, Suis-je-clair ? Ou alors tu veux une traduction de mes paluches ?"


Un initié nous matte, quoi qu'on dise sur moi, j'aime pas faire mauvaise impression, passer pour le méchant et tout ça. Je le repose à terre alors que sa capuche s’effondre, dévoilant sa calvitie naissante. Je crois que tout est là, le sac paie pas de mine mais y'en a pour pas mal d'anneaux la dedans.

"J'informerais les bergers de ton comportement Andrealphus, tu va devoir rendre des comptes tu entends ? Tu ne va pas t'en tirer comme ça cette fois !"

Self-contrôle vieux machin... Craque pas maintenant.

"Des gens meurent le binoclard tu piges ? Ce sont les même bergers derrière lesquels tu te réfugie comme un gamin qui m'ont assigné. J'en suis pas sur mais je crois que c'est un brin plus important que ta traduction de comptines pour mioches."


Tiens, j'avais pas remarqué la présence de Volodia.

"T'as tout ce qu'il faut ? J'ai besoin de respirer un air un peu moins pollué moi."
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MessageSujet: Re: Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]   Préparatifs de la  mission "Virus" [Volodia/Andrealphus] I_icon_minitimeLun 28 Oct 2013 - 14:55

- Il faut ramener tout nos agents en mission dans le métro et ses environs, y compris Nécrotopia, ici au Temple pour...
- Suffit. Cela n'est pas encore un impératif. Nous avons prévenu tout les Gardiens hors du Temple sur la situation, mais il est encore bien trop tôt pour s'emballer ainsi.

[...]


* * *

[...]
"J'informerais les bergers de ton comportement Andrealphus, tu va devoir rendre des comptes tu entends ? Tu ne va pas t'en tirer comme ça cette fois !"
"Des gens meurent le binoclard tu piges ? Ce sont les même bergers derrière lesquels tu te réfugie comme un gamin qui m'ont assigné. J'en suis pas sur mais je crois que c'est un brin plus important que ta traduction de comptines pour mioches."

Hum, sale affaire. Voilà qui pouvait lui en couter. Volodia pu rattraper l'archiviste avant qu'il ne passe la porte.
"Quel foutu merdeux !"
Elle l’arrêta en se calant devant l'embrasure de la porte.
- Il revient de la clinique de métrop', plus un "mourratoire" qu'un hôpital tu vois l'idée ?
Des cadavres empilés qu'on fait brulé sur les rails, des flots de sang à en remplir des baignoires. Il est sur les nerfs, je le suis, mais pardonne le.

"Hum, la situation est si grave que cela ?"
- La situation ? J'peux pas encore te dire.
Mais ce virus... Si tu viens à découvrir que tu l'as, fais moi confiance, prends ton arme et crame toi la gueule avant que tu n’ai plus assez de force pour lever ton bras à cause de tout le sang que t'auras gerbé...

Silence. regardant de haut la gardienne à cause de sa petite taille, il poussa ses binocles sur son nez.
"Allons. Bon pour cette fois, mais je n’oublie pas. Faites attention à vous."


"T'as tout ce qu'il faut ? J'ai besoin de respirer un air un peu moins pollué moi."

- Un air moins pollué ? Je voudrais bien aussi, mais j'crois qu'on est tombés sur la mauvaise mission pour ça.
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Préparatifs de la mission "Virus" [Volodia/Andrealphus]

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