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 Le réveil du héros [Francis Mervault]

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MessageSujet: Le réveil du héros [Francis Mervault]   Le réveil du héros [Francis Mervault] I_icon_minitimeVen 12 Avr 2013 - 20:35

Francis rouvrit doucement les paupières. Elles étaient lourdes et il du lutter de toutes ses forces pour voir enfin apparaître un peu de lumière blanche.
Une infirmière se tenait devant lui et quand elle croisa son regard elle paniqua et parti de la pièce.
Le Caporal leva son bras droit pour observer sa main à la lumière du jour qui apparaissait entre les carreaux d'une petite fenêtre. Elle était piqué à diverses aiguilles qui le relié à divers tuyaux de toutes les couleurs.
Il souleva un peu son cou pour observer la pièce dans laquelle il se trouvait. Blanche, sans beaucoup de meuble, Francis était allongé dans un lit confortable aux draps bleus qui le tenait bien au chaud.
Ses muscles lui faisaient mal, ses côtes aussi, mais il se sentait bien. Enfin l'enfer du front était fini et il pouvait dormir. Il faut dire que la dernière fois qu'il avait dormi s'était au milieu des cadavres de ses amis...

L'infirmière revint accompagnée d'une femme qui semblait être sa supérieur.
C'était une rousse un peu grassouillette et portant de grosse lunette.


« Bienvenu parmi les vivants Caporal. Je suis le docteur Doris, c'est moi qui me suis occupé de vous pendant votre coma.
Rassurez vous, tout est fini, vous êtes dans l'hopital de Lutèce. »

Elle se tourna alors vers l'infirmière.

« Appelez moi le Colonel Chan. »

Puis elle se retourna à nouveau vers Francis, un sourire mielleux aux lèvres pour tenter de le rassurer.

« Vous avez été gravement blessé et vous êtes resté dans le coma pendant deux jours. Vous avez eu beaucoup de chance. Chance que n'a pas eu votre coéquipière malheureusement. Je suis désolé de vous l'apprendre mais elle n'a pas survécu à ses blessures et elle nous a quitté... »

Elle marqua une pause de condoléance avant de reprendre.

Vous allez sûrement avoir un peu de mal à vous remettre de vos blessures mais elle vont guérir avec le temps et vous allez pouvoir reprendre le service dans environ deux mois.
Mais il vous faut beaucoup de repos et je ne vais pas vous fatiguer encore plus donc je vais vous laisser pour le moment. Je reviendrais pour les formalités dans quelques jours. »


Elle adressa un signe d’au revoir à Francis puis prit la direction de la sortie avant d'être arrêté par l'infirmière du début.
Elle revint alors voir Francis.


« Vous avez déjà de la visite Caporal, un de nos patients aimeraient vous voir. »

Elle quitta cette fois la pièce, mais c'est au tour de l'infirmière de venir vois Francis.
Elle lui prit la main et lui dit à voix basse.


« J'ai veillé sur vous jour et nuit monsieur Mervault, vous êtes un vrai héros.
J'ai une petite fille à Lutèce et j'aimerai l'élever dans un monde en paix. Je n'ai pas dormi pendant trois jours quand j'ai apprit cette menace de bombe nucléaire. Je vous en serez éternellement reconnaissant pour ce que vous avez réalisé. Vous nous avez tous sauvé, vous êtes un vrai héros, un symbole pour nous tous, un espoir même ! Quand ma fille sera plus grande je lui parlerais du héros que vous êtes et je lui dirais de prendre exemple sur vous ! »


Elle lâcha enfin la main de Francis, les yeux quelques peu humidifiés par l'émotion.
L'infirmière quitta la pièce laissant seul le caporal avec ses pensées.

Mais quelques minutes plus tard, il entendit quelqu'un approcher.


« Alors héros ? Fini de roupiller ?
Tu sais qu'on ne parle plus que de toi depuis quelques jours ? »

Delalonde était venu rendre visite à son vieux copain de guerre. Celui ci était dans un fauteuil roulant, le corps recouvert de bandage.
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Francis Mervault
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MessageSujet: Re: Le réveil du héros [Francis Mervault]   Le réveil du héros [Francis Mervault] I_icon_minitimeJeu 18 Avr 2013 - 0:34

Comment exprimer ce sentiment aussi étrange ? Francis se sentait léger depuis quelque temps, plonger dans les ténèbres incertaines entre la vie et la mort… Il rêvait et cauchemardait. Il voyait ses amis mourir une fois de plus devant ses yeux, il revoyait l’enfer qu’il avait vécu : dormir au milieu de cadavres inconnus et des cadavres de ses amis n’était pas une expérience pour amateur. Alors qu’il rêvait plus ou moins de ses dernières mésaventures, il ouvrit les yeux. Il fut d’abord éblouit par la lumière, fut étonné d’être encore en vie et fut encore plus étonné de se trouver dans l’hôpital de Lutèce. Il était encore sonné par son réveil pour dire quoi que se soit à l’infirmière qui paraissait trop abasourdit pour lui faire un compte rendus de ce qui lui arrivait. Il reprit petit à petit ses esprits, remarquant les nombreuses perfusions à son bras droit. L’infirmière laissa place à une femme qui semblait être le médecin typique. Elle lui expliqua clairement la situation, elle se présenta brièvement comme étant son médecin et qu’elle s’était occupé de lui pendant ses deux jours de coma. Après cette présentation, elle demanda, ou ordonna selon les points de vues, à une infirmière de chercher le colonel Chan, celui-ci avait surement beaucoup de choses à dire au Caporal, après tout il n’était pas devenus un héros en claquant des doigts. Le Soldat regarda sur le côté et il ne vit qu’un lit vide, Diane était-elle déjà sortit ? Francis n’en serait même pas étonné vus la détermination dont l’agent avait à de nombreuses reprises montrée. Il sourit quelques instants mais Doris lui annonce la terrible nouvelle, Diane n’a pas survécut. Le sourire du soldat s’envole et Francis baisse la tête, un symbole de deuil pour quelqu’un dont il ne connaissait presque rien à part cette franche détermination pour le gouvernement Français. Il aurait aimé la connaître en dehors de cette guerre… Mais la guerre était synonyme de sacrifice et l’agent était morte pour sa patrie… Ce qui aurait pu arriver à Francis s’il avait succombé à ses blessures. Elle reprit la parole pour lui dire qu’il guérirait assez vite et que d’ici deux mois il pourrait reprendre du service. Deux mois de vacances… Peut-être le temps qu’il lui faudra pour signer des autographes. Le docteur quitta la pièce et laissa place à l’infirmière qui patientait depuis le début.

Francis fut étonné de son discours, elle parla de lui comme un héros, comme un espoir. Mais les gens savaient-ils vraiment ce qu’il était avant cette mission, quel paria il était vis-à-vis de ses camarades pour sa désobéissance et son caractère ? Non, c’était dans l’ordre militaire et la population avait besoin d’un héros dans ces temps troublés. Francis chercha les mots pendants quelques instants, ne trouvant pas quoi répondre à tout ça, il se contenta de la regarder dans les yeux avec un sourire gêné. Il était plutôt rare de se faire complimenter de la sorte ! Elle lâcha sa main et sortit de la pièce à son tour. Quelqu’un en fauteuil roulant entra et Francis sortit ses premiers mots :

- Delalonde ! Vous êtes en vie !

C’était la seconde bonne nouvelle de la journée et Francis continua de sourire malgré le fauteuil de son chef d’unité. Le capitaine avait toujours été un mentor pour lui et il était un véritable exemple. Delalonde lui répondit à la suite :

- Te réjouis pas trop vite fiston, t’as vus l’état de mes jambes ? La retraite assurée…

Francis avait eu une sueur dans le dos et quelque part, une voix résonna en lui « Gamma est morte dans cette fosse à cadavre ». Francis fit pendant quelques secondes une grimace mais il se ressaisit et il demanda à son chef d’unité :

- Et vous comptez la faire ou votre retraite ? Sur les bords de la Senne avec un bateau de pêche ? Ahah !

Et ils partirent tous les deux dans un éclat de rire commun comme il leur était habituel, mais dans la véritable habitude : Toute l’escouade Gamma aurait éclater de rire à l’unanimité… Delalonde s’approcha du lit avec son fauteuil et lui répondit :

- Je vais retourner sur l’île présidentiel finir le peu de temps qu’il doit me rester, le plasma à sévèrement toucher mes poumons en plus de mes jambes… C’est un miracle que je sois encore en vie d’après les médecins. Mais je dois te dire quelque chose.

Le capitaine s’approcha un peu plus du Caporal et lui dit dans le ton de la confidence :

- La disparition du général Madof à entraîner l’arrivé d’un nouveau général. Le fils du président Henin. Je te connais Francis, tu as horreur des politiciens et il est arrivé avec sa garde d’honneur… Méfie toi d’eux mais reste calme… J’ai appuyé ton dossier et tu te retrouves désormais à la tête de l’unité Gamma. Mais on ne fais pas une unité tout seul, même quand on est un héros ! J’ai crut entendre que le Colonel Chan devrait arrivé d’une minute à l’autre, il te renseignera plus que moi !

Le Capitaine donna une claque amicale sur l’épaule du Caporal et s’éloigna quelques peu du lit en direction de la porte. Le capitaine tourna une dernière fois la tête vers Francis et lui dit :

- Je pars de Lutèce d’ici quelques jours, je reviendrais te voir demain. Bon rétablissement, « Héros » !

Francis lui fit tant bien que mal à lui faire un signe et le Capitaine Delalonde disparut dans les couloirs de l’hôpital de Lutèce. Francis se retrouva seul pendant quelques minutes et cela lui permit de se poser une question dérangeante : « Etais-il en sécurité ici alors que des alliés de Madof devaient rôder dans les parages ? »… Avaient-ils déjà été capturés ? Le Soldat l’espérait qu’il n’allait pas se faire assassiner pendant son sommeil, se serait bête de mourir d’une telle façon après l’épreuve qu’il avait endurer ! Quelqu’un frappa doucement à sa porte et celle-ci s’ouvrit…
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MessageSujet: Re: Le réveil du héros [Francis Mervault]   Le réveil du héros [Francis Mervault] I_icon_minitimeJeu 18 Avr 2013 - 3:26

Mais ce n'est pas une personne qui entra dans la pièce mais des dizaines, des dizaines de personnes bruyantes qui faisaient crépiter des flash qui éblouissaient le regarde de Francis.
Le Colonel Chan calma la foule.

« Messieurs Dames, doucement, le caporal est toujours convalescent il ne faut pas le brusquer ! »

Mais comme s'ils n'écoutaient pas les paroles de l'officier une journaliste s'approcha de Francis, micro en main qu'elle tendit après avoir posé sa question.

« Caporal Mervault, que s'est-il passé à la bataille de Nanterre ? Est-il vrai que vous avez vu tous vos équipiers mourir sous les tirs ennemis et que vous vous êtes réveillé sur leurs cadavres ? »

Mais Chan attrapa la journaliste par le bras.

« S'il vous plaît madame, le caporal Mervault répondra à toute vos questions dans quelques instants. Faite quelques photos mais ensuite je vous demanderai de quitter les lieux. »

A ses mots les flash crépitèrent de plus belle. Le Colonel Chan prit la main de Francis et la serra tout en donnant aux appareils photographiques son plus beau sourire.
Puis des soldats s'occupèrent de faire sortir toute la foule.
Le calme revint dans la pièce et le colonel Chan resta un instant silencieux, l'air soucieux.

« Désolé Caporal pour cette entrée, mais vous savez il faut savoir gérer l'opinion publique, nous vivions dans une époque où c'est peut être l'arme la plus forte.
Vous êtes devenu plus qu'un simple soldat Francis, ces derniers temps on ne parle plus que de vous à Lutèce. »


Chan mit un silence avant de se tourner vers la fenêtre de la chambre qui donnait vers une cour intérieur balayée par des bourrasques de vent et mouillée par la pluie.

« Nous sommes au courant. Nous avons décrypté les informations de LINDA sur les activités de Madof pendant la bataille de Nanterre. Nous connaissons la vérité.
Et je pense que nous en connaissons déjà assez pour vous évitez un interrogatoire, nos témoins nous ont déjà tout dit et redit.
Je suis simplement venu vous voir pour vous briefer sur la situation. Vous allez avoir à faire à votre plus délicate mission Mervault : parler aux journalistes. »


Chan se retourna, un léger sourire aux lèvres, puis il se rapprocha du lit de Francis pour s'asseoir sur une chaise.

« Voici la version officiel Caporal : Vous avez réussi à désamorcer la bombe qui prenait la direction de Lutèce, et cela vous l'avez fait seul, sans aide. Vous avez réussi à éliminer le Maréchal et à mettre fin à la menace des parasites de Nanterre.
Madof est mort dans les combats. Il est mort en héros, un grand héros de la république.
Bien évidemment ce n'est sûrement pas la version que vous avez en souvenir... mais de nos jours nous avons besoin de symbole et pour cela peu importe la vérité. Madof est un symbole pour beaucoup et vous à présent, vous en êtes un aussi. 
Vous êtes un exemple, un vrai héros de la république. Notre recrutement à augmenté depuis votre exploit, vous êtes l’idole de toutes ces jeunes recrus qui veulent vous ressembler, ils veulent tous être le prochain Francis Mervault, sauveur de Lutèce.
Soyez digne des fleurs qu'on vous lance Caporal, pas de vague. »


Chan se leva puis s'apprêta à partir avant de se retourner une dernière fois vers Francis.

« Oh, j'oubliais. Une lettre de votre famille est arrivée aujourd'hui, je vous la remet en main propre.
Ah et aussi, j'ai croisé Delalonde en venant, il vous a parlé de nos projets. Il vous a dit pour l'unité Gamma. Cette unité comme vous est aujourd'hui un symbole. Un symbole d'abnégation pour son devoir, un symbole de sacrifice pour la cause juste. Personne d'autre que vous ne serait meilleur pour reformer cette unité, il est naturelle que cette tâche vous revienne.
Mais reposez vous en paix, nous n'allons pas vous ennuyer avec ces histoires, videz vous la tête.
Un vertiptère part après demain pour l'île si vous voulez vous reposer auprès de votre famille.
On se revoit à votre remise de médaille, bonne journée Mervault. »

Chan rouvrit la porte et sorti pour que rentre à nouveau une horde de journalistes. Mais l'excitation passée, ils étaient à présent plus disciplinés. Ils posèrent chacun leur tour une question, attendant impatiemment la réponse de Francis pour en poser une nouvelle.

« Monsieur Mervault ! Quelle a été votre réelle implication dans la bataille de Nanterre ? »
« Comment réagissez vous quand on vous dit que vous êtes un héros de la république ? »
« On raconte beaucoup de chose sur vous, est-il vrai que vous avez anéanti un mecha psychotique à vous tout seul ? »
« Est ce que la mort tragique du général Madof vous a tel touché ? A t'il était un exemple pour votre carrière militaire ? »
« Est ce qu'il existe une Madame Mervault ? Etes vous célibataire ? Avez vous des enfants ? Aimez vous les enfants ? Car sachez que les enfants vous aime Caporal ! »
« Quelle est votre avenir au sein de l'armée, allez vous rester caporal ou prendre du galon après votre remise de médaille ? L'unité Gamma est-elle finie ? »
« Que pensez vous du choix du Président de nommer son fils le Général Gabriel Hénin à la tête de la FNF ? »
« Combien de temps allez vous rester à l'hopital ? Quand allez vous reprendre votre poste ? La France a besoin de soldat comme vous Francis Mervault. »
« Ou avez vous grandit ? Qui vous a enseigné cette abnégation pour votre devoir envers les habitants de la FNF ? »
« Le Maréchal est-il vraiment mort ? Vous avez vu son cadavre ? La menace de Nanterre est-elle vraiment finie ? Quand est-il de la bombe nucléaire qui menacée Lutèce ? Où se trouve t-elle aujourd'hui ? »
« Une rumeur dit que l'unité Epsilon aurait été dissoute après la bataille de Nanterre. En savez vous plus à ce sujet ? »


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MessageSujet: Re: Le réveil du héros [Francis Mervault]   Le réveil du héros [Francis Mervault] I_icon_minitimeDim 21 Avr 2013 - 17:47

La porte s’ouvrit, Francis s’attendait à voir entrer le colonel Chan seul mais la salle fut d’un coup envahit par une bande de journaliste motivé à interviewer le Soldat en convalescence. Le Capitaine n’avait pas mentit, tout le monde s’intéressait à lui depuis son exploit. Ils attaquèrent le Caporal avec leurs nombreux appareils photo et Francis fut aveuglé pendant quelques instants après les fulgurants flashes. Le colonel tenta de calmer la foule mais une journaliste fit la sourde oreille et posa une question qu’il ne fallait surtout pas poser à Francis : S’il avait vraiment vus ses amis mourir à ses côtés et s’il s’était vraiment réveillé dessus. Le Caporal tenta de se lever mais sa cotte endolorie empêcha tout mouvement et il se contenta de lancer un regard noir à la journaliste pendant que celle-ci se faisait réprimander par le Colonel. Chan parla de photos, s’approcha de Francis, lui serra la main avec son plus grand sourire le temps de la photo. Francis fit de même, tout sourire malgré ses douleurs et attendit les nombreux flashes, impatient de parler avec son Colonel. Une fois que cette tache fut passée, les journalistes sortirent de la pièce un par un, ne pouvant s’empêcher de jeter un coup d’œil derrière leur épaule pour voir une dernière fois le héros et le colonel avant de sortir. Après leur sortie, Chan expliqua à Mervault qu’il fallait savoir gérer l’opinion publique car c’était l’une de leur plus puissante arme, il ajouta que Francis était devenus plus qu’un Soldat. Francis regarda par la fenêtre et esquissa un sourire en entendant le Colonel lui dire ça, jamais il n’aurait imaginé gagné autant de prestige en si peu de temps, lui qui était encore traité de Paria par ses camarades il y a encore quelques jours avant la bataille de Nanterre. Le colonel entama son briefing. Le Soldat retint tout ce qu’il y avait d’important à retenir mais il était tout de même dégouté de savoir que Madof allait être vénéré comme un héros alors qu’il était le responsable de cette crise. Alors que le Colonel Chan allait sortir, il lui donna une lettre de sa famille, précisant qu’il pouvait aller se reposer sur l’île présidentielle s’il le voulait et il lui donna rendez-vous le jour de sa remise de médaille. Avant qu’il ne quitte la picèe, Francis lui adressa :

- Merci mon Colonel. Mais je pense rester ici, on pourrait avoir besoin de moi qui sait ? Je vous redonne ma réponse le plus tôt possible. Bonne journée à vous aussi.

Il posa la lettre sur la table de chevet à côté de son lit et attendit les journalistes. Ceux-ci rentrèrent plus calmement, ce qui était un bon point pour lui. Il regarda les journalistes et aperçut celle qui lui avait posé la fameuse question délicate juste avant et il s’adressa à eux :

- Bonjour à tous, vous avez surement beaucoup de questions à me poser et naturellement je vais y répondre. Posez les moi une par une c’est tout ce que je vous demande.

Il reporta son regard sur la journaliste et il lui annonça calmement :

- Mais avant tout je vais répondre à la toute première question tout de suite. Oui, j’ai bel et bien vus tous mes équipiers mourir sur le front et je me suis réveillé sur leurs cadavres. Mais vous devez savoir une chose, ce n’était pas que des camarades pour moi mais des frères d’armes, mes amis les plus chers.

Certains journalistes baissèrent légèrement la tête en signe de condoléance et le Soldat ne fut pas mécontent de voir qu’il y avait un semblant d’humanité chez les médias. L’ingénieur se redressa du mieux qu’il put sur le dossier de son lit et il leur annonça :

- Comme je vois que tout le monde est attentif, nous pouvons commencer.

Et les journalistes se mirent à questionner :

- Monsieur Mervault ! Quelle a été votre réelle implication dans la bataille de Nanterre ?
- Je faisais partie de l’unité Gamma, unité chargé de s’infiltrer dans le camp Psychotique du Maréchal et désamorcer la bombe nucléaire des psychotiques. Et le résultat ? Nous sommes encore là non ?

- Comment réagissez vous quand on vous dit que vous êtes un héros de la république ?
- Je suis très surpris et fier de moi-même. Je n’ai fait que mon devoir pour la république Française et je pense que n’importe quel soldat des Forces de la Nouvelle France aurait fait comme moi.

- On raconte beaucoup de chose sur vous, est-il vrai que vous avez anéanti un mecha psychotique à vous tout seul ?
- Il ne faut pas croire tout ce que l’on dit, il y avait deux mecha ! Ahah vous devriez voir vos têtes !

- Est ce que la mort tragique du général Madof vous a tel touché ? A t'il été un exemple pour votre carrière militaire ?
- Le général Madof est un exemple d’héroïsme, il est mort pour la France. Sa carrière est un exemple pour tout Soldat. Ne regrettez pas sa mort, réjouissez vous de l’avoir connus.

- Est ce qu'il existe une Madame Mervault ? Etes vous célibataire ? Avez vous des enfants ? Aimez vous les enfants ? Car sachez que les enfants vous aime Caporal !
- Il n’existe actuellement aucune Madame Mervault et je suis Célibataire. Question suivante ?

- Quelle est votre avenir au sein de l'armée, allez vous rester caporal ou prendre du galon après votre remise de médaille ? L'unité Gamma est-elle finie ?
- Je ne pense pas rester Caporal toute ma vie messieurs dames, L’unité Gamma renaîtra de ses cendres d’ici peu car je compte reprendre le commandement de l’unité à la fin de mon rétablissement.

- Que pensez vous du choix du Président de nommer son fils le Général Gabriel Hénin à la tête de la FNF ?
- Le président Hénin est le mieux placer pour nommer son nouveau général.

- Combien de temps allez vous rester à l'hopital ? Quand allez vous reprendre votre poste ? La France a besoin de soldat comme vous Francis Mervault.
- Mon médecin m’a prescrit deux mois de repos et je compte reprendre mon poste à la fin du deuxième mois de repos.

- Ou avez vous grandit ? Qui vous a enseigné cette abnégation pour votre devoir envers les habitants de la FNF ?
- Je suis né, j’ai grandit et fait mes études militaires sur l’île présidentiel. C’est le Capitaine Delalonde qui m’a enseigner le véritable sens du devoir envers ma patrie.

- Le Maréchal est-il vraiment mort ? Vous avez vu son cadavre ? La menace de Nanterre est-elle vraiment finie ? Quand est-il de la bombe nucléaire qui menacée Lutèce ? Où se trouve t-elle aujourd'hui ?
- Le Maréchal est mort, le hangar s’est effondré sur lui tout comme il s’est effondré sur moi. Mais vous savez quelle différence il y a entre lui et moi ? il n’avait pas d’unité de secours spécialisé pour venir le chercher et croyez moi que ce n’est pas sa racaille qui serait venus le secourir. J’ai réussis à changer la direction de la bombe nucléaire et je l’ai envoyé vers l’est le plus loin possible.

- Une rumeur dit que l'unité Epsilon aurait été dissoute après la bataille de Nanterre. En savez vous plus à ce sujet ?
- Les rumeurs ne sont que des rumeurs. Comme cette histoire de mecha que j’ai détruit seul n’est-ce pas ?


La dernière question venait d’être répondu et Francis n’était pas mécontent que se soit terminé. Il regarda la réaction des journalistes, attendit qu’ils partent et ouvrit la lettre à son intention.
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MessageSujet: Re: Le réveil du héros [Francis Mervault]   Le réveil du héros [Francis Mervault] I_icon_minitimeDim 21 Avr 2013 - 21:42

Francis ouvrit la lettre délicatement. Sur un papier blanc, marquée au stylo noir, une écriture fine s'étalonnait sur la page. Le caporal ne reconnaissait pas du tout ce style et n'appartenait vraisemblablement à aucun des membres de sa famille.

« Mon cher Francis.

Je suis désolée de ne pas avoir été à tes côtés à ton réveil mais le devoir me rappel déjà. : la menace n'a pas totalement disparue et il me reste du travail à terminer.
Grâce à toi je n'ai pas beaucoup été touchée lors de la chute et mes blessures étaient beaucoup moins graves que les tiennes.

Sur que les gens en font peut être un peu trop, ils en rajoutent beaucoup, l'armée veut faire de toi une icône, ils t'idéalisent. Mais sache qu'ils ont en parti raison, tu es un vrai héros. Les gens te prennent pour un symbole d'espoir et c'est exactement ce que tu es, tu m'as redonné espoir, tu m'as redonné la force de mener cette lutte que nous menons chaque jour.

On ne se reverra peut être jamais et nous n'avons finalement pas eut beaucoup le temps de se connaître. J'aurais aimé le contraire mais mon emploi ne me le permet pas.
Tu comprendras donc que je ne peux même pas signer cette lettre, pour les mêmes raisons qui nous a poussé à te faire croire à ce mensonge,. J'espère en tout cas que tu me reconnaîtra.

Repose toi bien, remet toi bien de tes blessures, la république à besoin de toi ! »
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Le réveil du héros [Francis Mervault]

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