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Ville IRL : Rennes Inscription : 23/10/2013 Messages : 356 Thomas Dole | Sujet: Re: I - L'aterissage. Dim 27 Sep 2015 - 22:51 | |
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| | | Age IRL : 28 Ville IRL : Avignon Inscription : 31/08/2012 Messages : 488 Fonction : Admin Axel Courtain | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 12:18 | |
| *** Petiot était à l'avant de l'escouade, chacun étaient en formation répétée durant des heures et des heures d'entraînements intensifs. Tous furent assez soulagés de ne tomber que contre un petit groupe d'enfants, la tension - du moins du côté des militaires - retomba légèrement. Il fallait maintenant faire preuve de tact pour ne pas effrayer les enfants, après tout ils connaissaient la zone ce qui était un plus pour retrouver les autres escouades. Petiot inspecta alors chaque enfant. Il y avait une fille et trois garçons, dont un d'eux semblait être le plus vieux.C’était un petit garçon âgé de douze ans environs, maigrichon, blafard et au teint assez blanc : signes significatifs de malnutrition à un stade assez avancé, de toute évidence ces enfants ne devaient guère manger à leur faim. Il a les cheveux long bruns avec une petite mèche en virgule qui retombe sur son front. Il semble aussi faible que les autres mais du fait de son âge il est bien plus grand qu'eux. Les autres enfants étaient cachés derrière des masques de fortune ressemblant à de petits masque à gaz - problème de radiation ? Pas le moment - et portaient des tenues patchwork avec des objets récupérés ça et là qui pouvaient leur être utile.Petiot se décida à prendre la parole, en tant que chef d'escouade s'était son rôle, il retira son casque pour paraître moins effrayant et mit un genou à terre pour être à leur hauteur, il fît signe avec sa main pour que les soldats baissent leurs armes. - Bonjour. N'ayez-pas peur, on ne vous veut aucun mal, d'accord ? On est des gentils. Il se retourna vers De Sousa. Sergent, allez me chercher quelque chose à manger pour eux, des barres et de l'eau en flasque. On peut vous donner à manger si vous le voulez et à boire aussi. Petiot attendait maintenant que De Sousa revienne et d'avoir la réponse des enfants qui pourraient jouer le rôle de guide pour l'escouade. |
| | | Inscription : 25/07/2012 Messages : 223 Maître du Jeu | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 18:48 | |
| 01:17 Ville fantôme escouade Mistral
Les mots de Petiot furent précédés d'un long silence, lorsque De Sousa revint avec la nourriture réclamée et qu’elle l'offrit aux enfants, ceux ci n'y touchèrent pas. Le plus âgé des garçons s'approcha lentement du vertiptère, le toucha du bout des doigts et lui donna un violent coup de pied avant de faire un bond en arrière. La petite troupe se regroupa, chuchotant pendant quelques secondes puis se mit à lancer de chaleureuses acclamation à l'égard de l’escouade Mistral. L’aîné fit un signe de la main pour obtenir du calme et pris la parole.
- Bravo aux géant qui ont vaincu le monstre ! - Bravo aux géants ! Reprirent les autres en cœur. - Dévorés vivants, ils l'ont ouvert de l’intérieur ! - De l’intérieur ! Reprirent-ils une nouvelle fois. - Mangeons la chair du monstre et festoyons ! - Festoyons avec les géants.
Les enfants s'inclinèrent poliment devant Petiot et dévorèrent les barres avec leur emballage, se jetant des regards amusés et réjouits en étanchant leur soif. Finalement, le chef de la petite troupe s'approcha la bouche pleine.
- Je suis Chiffon le frère de Lampion, je vous remercie de l'avoir vengé. Comment les hommes de petit-mont peuvent-ils vous remercier ? 01:30 Station barricadée escouade Eryx - Non !
Le petit inconnu avait senti l'agacement de son partenaire qui s’apprêtait à abattre Marceline, mais celui-ci n'avait fait que sortir son pistolet électrique pour neutraliser les deux soldats républicains. Il grogna en empoignant les FLAMAS puis désigna la jeune femme.
- Attrape celle-ci.
L'autre s'exécuta. Le vieux pillard avait effectivement été irrité par le monologue mais en voyant leur équipement il se dit qu'après tout il y avait peut être une part de vérité et que le Goth voudrait voir ça.
- L'autre est trop lourd, je vais le fondre.
Mais avant qu'il n'ai put faire quoi que ce soit, un coup de feu retentit de la station. Les deux pillards s'abaissèrent, restèrent immobiles un instant puis prirent la fuite en emportant Delachesnais inconsciente avec eux.
Dans la station, plus précisément dans le garage duquel s'échappait l'odeur de la mort, Fauchard tomba face à une pile de cadavres. Il était facile d'en discerner deux sorte. D'un côté des hommes et des femmes vêtu d'une sorte d'armure de cuir et de l'autre plusieurs hommes dépareillés. L'un des cadavres bougea, leva un revolver et tira tout près de Fauchard avant de cracher une gerbe de sang et d'y passer définitivement. Sur sa main, le symbole d'un trident était visible, symbole reproduit sur les armures de cuir. Mis à part le tireur mort, tous semblaient avoir été dépouillés de leurs armes. |
| | | Ville IRL : Rennes Inscription : 23/10/2013 Messages : 356 Thomas Dole | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 19:16 | |
| - Chef putain !
Fauchard s'était retourné et se préparait à flinguer la cible. Mais le pauvre gars était déjà mort. Fauchard observa les cadavres un moyen, s'approchant du mort le plus récent. Il le poussa avec sa botte pour s'assurer qu'il était passé dans l'autre monde. Il se pencha, attrapa le revolver, et l'observa un moment.
- C'est un Garibaldi d'avant-guerre... Putain de massacre... On dirait une sorte de secte, ou un groupe de mercenaires. Fouille voir leurs corps pour voir s'ils ont pas des trucs ut- - Sergent ! Les autres sont en danger ! - Qu'est-ce que tu racontes ? - Ils sont attaqués !
Il ne me demanda pas de me justifier. Il devait bien se dire que je déconnais pas. Il se leva, et s'approcha de la porte du garage. Il commença à la soulever, et je fonça l'aider. On remontait ainsi le large volet avant de passer en-dessous, sprintant vers notre position de départ, dans les ruines. Au loin, on voyait effectivement un groupe d'homme partir, et Gignac gisait à terre. Tandis que le sergent fonçait pour l'aider, je prenais mon FLAMAS, et visait vers leur direction. Difficile de voir, mais il fallait bien tenter sa chance... J'appuyais sur la détente, crachant une rafale de lasers incandescents vers leur position, puis une deuxième.
- Noircet ! Viens m'aider !
Je me tournais vers André, m'agenouillant à ses côtés. C'était un grand type, il allait s'en remettre.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?! Où est Marceline ?! - Ces... Ces mecs, là, ils nous sont tombés dessus... Ils devaient nous observer... Ils l'ont prise, ils sont partis... Ils parlaient de je sais pas quoi... Ils racontaient qu'on était des soldats d'un type qui s’appelait « le baron ». - Qu'est-ce que tu me racontes, bordel ?! - C'est elle ! Cette grosse conne ! Incapable de fermer sa gueule ! Putain !
Je me levais pour observer au loin. Les bâtards étaient en train de s'échapper.
- Je peux les rattraper chef ! - Quoi ? Non ! Il manquerait plus que ça, encore se séparer ! Qu'est-ce qu'ils ont dit, exactement ? - Ils... Ils racontaient qu'ils avaient, je sais pas moi, attaqué les hommes du baron, ils disaient que ce type préparait quelque chose...
Fauchard aida Gignac à se relever en le soulevant.
- Peut-être que les hommes du baron en question sont les cadavres à l'intérieur. - Qu'est-ce qu'on fait pour Marceline ? On va pas la laisser là-bas ! - Du calme, Noircet. Nous sommes des soldats, un soldat doit savoir se sacrifier. C'est une grande fille, elle saura se démerder. En plus, je doute qu'ils aillent loin... - Mais bordel, ils l'ont capturée ! - On est en pleine nuit, et on est plus que trois. Si on commence à la poursuivre on a pas fini. Nous avons une mission, une mission qui vient du ministre Hénin lui-même. Voilà ce que nous allons faire : On va fouiller les cadavres à l'intérieur pour voir si on peut pas trouver des informations, des renseignements. Ceci fait, on va immédiatement continuer plus loin, tout droit après la station service. On fait une recherche pour voir s'il n'y a pas d'autres groupes hostiles. Une fois ceci fait, on va quadriller le secteur à la recherche de Marceline.
C'était un plan totalement débile. Pourquoi pas suivre les trois types ? Fauchard abandonnait volontairement l'un de ses hommes, il devait vraiment pas y tenir.
Mais pas moyen de discuter avec lui. Il s'était déjà retourné pour revenir au garage.
Dernière édition par Thomas Dole le Lun 28 Sep 2015 - 19:58, édité 1 fois |
| | | Age IRL : 28 Ville IRL : Avignon Inscription : 31/08/2012 Messages : 488 Fonction : Admin Axel Courtain | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 19:55 | |
| *** La situation était plutôt bonne, peut-être que maintenant les enfants pourraient aider l'escouade Mistral. La première rencontre avec des natifs se passait pour l'instant comme prévu dans le calme le plus total - si on ne compte pas le gamin mort - , d'ailleurs il faudrait penser à l'enterrer, bref Petiot verra plus tard. Petiot s'avança un peu de l'enfant pour lui poser quelques questions qui pourraient être très utiles pour retrouver les deux autres escouades. - Et bien, c'est très simple en fait. J'ai juste besoin de réponses pour le moment. Donc voilà tu peux répondre à mes questions ?Il acquiesce. -C'est vrai, ça te dérange pas ?Il acquiesce. -D'accord dans ce cas.Petiot demanda à de Sousa de ramener plus de nourriture. -Et bien voilà, premièrement j'aimerais savoir où nous sommes. Ensuite vous d'où venez-vous ? C'est quoi petit-mont ? Est-ce que vous avez vu d'autres "monstre" aux alentours ? Vous pouvez nous parler un peu des alentours ? Quel genre d'animaux vive ici ? Est ce qu'il y a un genre de village avec des gens par ici ... ?Petiot arrêta de poser des question pendant quelques secondes ... -Désolé de toutes ces questions Petit. De Sousa, donnez leur encore des vivres. |
| | | Age IRL : 14 Inscription : 31/01/2012 Messages : 1560 Fonction : Compte Fondateur LouetRinkin | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 20:10 | |
| Jusque là Charlie Bravo n'avait rien dit et avait laissé Petiot s'occuper de la situation. Même quand le petit avait donné un coup de pied dans la carlingue du vertiptère, le pilote n'avait pas protesté. Il venait quand même de tuer un enfant, le frère d'une des gamins, et il n'avait pas vraiment la légitimité pour mener les négociations, Charlie se faisait tout petit. Mais apparemment ces gamins idiots n'avaient pas comprit que c'était lui le responsable de la mort de « Lampion », ils pensaient que c'était le monstre de métal. Charlie riait intérieurement.
Mais voilà qu'Alexia revenait une seconde fois pour récupérer des vivres à donner au enfant. Charlie se mit devant elle.
« On va peut être pas leur donner toute notre bouffe non ? Qui sait combien de temps nous allons rester ici ? J'ai pas vraiment envie de chopper un cancer en bouffant une tomate irradiée. Je suis désolé, mais je suis le responsable de ce vertiptère et de tout ce qui se trouve à l'intérieur, notamment sa cargaison qui est sous mon autorité. Dit à Petiot qu'il devra trouver autre chose pour amadouer les petits. A t-il pensé aux claques dans la gueule ? Ça marche bien aussi sur les mômes. »
Charlie se tenait devant son ancienne petite-amie, droit comme un « i », les bras croisés et les sourcilles froncés. |
| | | Age IRL : 28 Ville IRL : Avignon Inscription : 31/08/2012 Messages : 488 Fonction : Admin Axel Courtain | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 20:22 | |
| *** De Sousa revint pour dire que Bravo refusa de donner quoi que se soit et que plus rien ne sortirait du Vertiptère, c'était sérieux ça ? Il était sérieux ? Petiot ne répondit rien sur le moment et prit quelques secondes pour réfléchir à la situation. Ce qui est dans le Vertiptère est sous son autorité ? C'est une blague .. C'est ça une grosse blague. Mais ce mec sait qui dirige ici ? Apparemment non ... Et par conséquent il fallait lui apprendre. - De Sousa ... Il se tourna vers le Sergent. Vous allez je voue prie, me faire le plaisir de retourner au Vertiptère et de me ramener des vivres. Et si ... Bravo, trouve quelque chose à redire, vous me le faîtes descendre, avec votre Flamas sur sa tronche si il continue à l'ouvrir. Il a pas compris je crois, ici je commande, on a peut-être le même grade, mais il oublie que c'est le ministère qui m'a accrédité comme tout les chef d'équipe c'est à dire les plus hautes institution. Vertiptère ou pas Vertiptère, je m'en fous à un point qu'il ne peut pas imaginer. Allez-y maintenant ! Blanc ? Vas-y avec elle je te prie, et fais en sorte que je n'ai pas à me déplacer cette fois. Petiot passa sa main sur son visage. -Alors les enfants, revenons la où nous en étions. |
| | | Age IRL : 14 Inscription : 31/01/2012 Messages : 1560 Fonction : Compte Fondateur LouetRinkin | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 20:36 | |
| Charlie savait bien que Petiot n'allait pas se laisser faire. Rapidement il vit revenir Alexia, cette fois accompagner de Blanc. La Sergent en fidèle soldate refit le discourt mot pour mot que son supérieur lui avait tenu une minute avant. Mais Charlie resta de marbre, nullement déstabilisé par la présence de Blanc.
« Le lieutenant Petiot est le chef de cette escouade. Mon vertiptère et moi nous ne faisons pas parti de cette escouade, nous ne sommes là qu'en soutient. Alors je te le répète Alexia, je ne donnerai pas notre bouffe saine à ces gamins qui doivent déjà être pleins de cancers. Ça ne vous dérangerez pas vous de manger de la bouffe irradiée ? Petiot est inconscient à jeter par les fenêtres nos vivres comme ça, moi on moins je pense à la sécurité de l'escouade avant tout. Vous n'avez pas envie de rentrer vivant de cette mission ? » |
| | | Age IRL : 35 Ville IRL : Compiègne Inscription : 09/10/2012 Messages : 320 Versailles | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 20:57 | |
| Le vent sur la côte avait redoublé de puissance, l'épave du navire hurlait dans ses entrailles agressées par la montée des eaux. Sur le pont, Saint-Clair s'approchait furtivement d'un des vertiptères, FLAMAS en main, il se glissa à l’intérieur.
-Bordel ça ne tiendra jamais ! -Nous aurons de la chance si cette épave elle même tiens le coup !
Le visage enfoncé dans son épais manteau, De Coubertin était agrippé à la rambarde de la passerelle intermédiaire et fixait le cordage au plus haut point du navire. Simonova à ses côtés, maintenait une épaisse paire de lunette sur son nez et observait la marée montante d'un air inquiet.
- Lieutenant !
Le scientifique attira l'attention de l'officier sur le pont principal, le bateau venait de tanguer dangereusement et plusieurs aeronefs sortirent de leurs entraves et glissèrent vers le vertiptères. Le premier appareil encaissa viollement le choc et passa par dessus bord en tournoyant sur lui même, le second fut moins heurté mais fut tout de même projeté vers les eaux.
- Et merde !
Le second vertiptère cependant, réapparut et vint se placer au dessus de l'épave. Les Becs de Simonova et De Coubertin grésillèrent.
- Qu'est ce que vous feriez sans moi hein ? J'ai sauvé vos boites maintenant je dois vous sauver aussi ! -Saint Clair ?
Le bateau tangua une nouvelle fois, cette fois-ci le cordage émit une longue note et au lieu de céder, il arracha un grand morceau de la barrière de débris, laissant la marée s’engouffrer vers la vallée. Le vertiptère fumant s'approcha au maximum des deux hommes de l’île qui purent non sans une certaine difficulté pour Simonova, grimper à l’intérieur. L’appareil s'éloigna alors que l'épave basculait sur le côté, puis disparut dans la nuit. |
| | | Age IRL : 28 Ville IRL : Avignon Inscription : 31/08/2012 Messages : 488 Fonction : Admin Axel Courtain | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 21:13 | |
| *** Voyant que personne ne revenait au bout d'un moment, Petiot commença à s'impatienter, cette fois plus qu'il ne l'aurait voulu. Bon beh il ne lui restait qu'une chose à faire, il ne voulait pas mais il n'avait pas vraiment le choix. Après tout si ça devait se passer comme ça, ça se passerait comme ça. Petiot demanda aux enfants d'attendre quelques instant le temps de régler, l'affaire. Petiot se dirigea vers le Vertiptère, de loin, il vit De Sousa le regarder et de faire "non" de la tête, elle s'approcha de lui et lui raconta alors mot pour mot ce que Bravo avait dit. "D'accord, suivez moi." et ils marchèrent tout les deux en direction du Vertiptère. Il finit par y arriver et rejoignit les deux autres membres. - Blanc approche s'il te plait, tend les bras.Petiot sortit un couteau et détacha un carton de vivres, qu'il déposa sur les bras de Blanc. - Voilà c'est bon ? Pas trop lourd ?- Non c'est bon. Répondit Blanc. - Voilà c'est bon, tout le monde à son équipement ? Parfait. On y va alors. Petiot lâcha un regard vers Bravo. - Ouais tu as raison. Ce Vertiptère et toi ne faites pas partie de l'expédition très bien. Mais c'est vivres si, il appartiennent à la République, à cette expédition, à cette escouade. On prend donc ce qu'on veut et quand on veut, compris ? Bonne chance Bravo dans ce cas.Petiot se tourna vers la sortie. - Escouade Mistral, en avant, on bouge et maintenant. C'est partis.- Compris.- BienLes trois soldats se suivirent et rejoignirent les enfants qui s'étaient assis parterre pour attendre les soldats qui leurs avaient de demander d'attendre. Au moins ils étaient sages. - Bon les enfants, on y va. On doit trouver une lieu en hauteur, il y en a par ici ? Le chef répondit par l'affirmation, qu'une colline n'était pas loin et qu'elle permettait de voir une bonne vision globale de la topographie de la zone sur plusieurs kilomètres. Petiot essaieraient de trouver des traces des autres à ce moment là. Le groupe se mit alors en route en direction de cette colline. |
| | | Age IRL : 14 Inscription : 31/01/2012 Messages : 1560 Fonction : Compte Fondateur LouetRinkin | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 28 Sep 2015 - 22:02 | |
| Petiot finit par intervenir lui et força le passage avec Blanc. Charlie n'était pas un combattant, il ne pouvait rien faire face à deux soldats aguerris. Il les laissa emporter un carton.
« Très bien, très bien, faite comme vous voulez. Dilapidez nos réserves pour des mioches, mais surtout ne venez pas pleurer quand vous allez devoir bouffer des tomates irradiées. Quand t'auras un cancer sur la gueule et que tu seras devenu encore plus difforme que moi je vais bien rigoler. »
Les soldats s'éloignèrent pour retourner voir les enfants. Charlie mit un violent coup de pied dans le casque de Lampion qui traînait encore par terre. Le comportement de Petiot l'enrageait, il l'avait snobé et n'avait même pas écouté son avis. Le lieutenant allait causer leur perte s'il continuait à agir ainsi. De plus, il venait de se mettre son pilote à dos. Charlie était le seul de l'escouade capable de piloter un vertiptère. Cette pensée lui redonna le sourire, finalement, il avait entre ses mains la vie de ses coéquipiers, car s'ils ne voulaient pas crever ici et revoir leur île natale il allaient devoir être un peu plus sympathique avec leur pilote. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid, en attendant Charlie devait nettoyer le ragout étalé sur le sol. |
| | | Inscription : 25/07/2012 Messages : 223 Maître du Jeu | Sujet: Re: I - L'aterissage. Mer 30 Sep 2015 - 18:11 | |
| 01:20 Ville Fantôme escouade mistral Les jeunes garçons le ventre plein commençaient à montrer des signes de fatigue, ne sachant ou donner de la tête avec le flot de questions du soldat républicain, Chiffon répondit hasardeusement.
- Bha ici c'est la vieille ville, y'a l'trident qu'était là avant et puis p'tit-mont c'est notre village, la aussi y'avait le trident y'a deux nuits. Observant silencieusement les va et viens des soldats jusqu'au cadavre du monstre d'acier, quelques uns s'endormirent à même le sol. 01:25 Région de l'épave escouade rossignol Saint-Clair n'était pas vraiment un pilote malgré son coup d'éclat, aussi le vertiptère endommagé finit sa course contre le sol jonché de débris non loin de la route empruntée par Eryx peut de temps avant. Par chance, la marée délivrée suivait un sentier qui était comme prévu à cette effet et alors qu'il descendait vers la vallée, le membres de l'escouades purent retrouver les caisses de matériel et les mettre à l'abris dans le vertiptère. 01:35 Rochers escouade Mistral Les enfants avaient menés l'escouade vers le point le plus haut qu'ils connaissaient. Il ne s'agissait pourtant pas d'une colline mais d'un gros amas de rochers disposés la par la main de l'homme et dont le sommet ne culminait pas à plus de six mètres de hauteur. S'il était possible de l’escalader, il n'était en revanche pas possible d'observer la région depuis un point si bas et surtout compte tenu de l'obscurité de la nuit.
Le vent frais et la fatigue agressait les enfants, Chiffon prit alors la parole le premier.
- Moi et les autres on va rentrer à Petit-Mont. On va retrouver les femmes vous auriez encore un peu de manger ? 00:41 Région de la station barricadée escouade Eryx Gignac s'était rapidement remis de sa mésaventure, l'arme si elle était efficace sur le coup ne semblait pas représenter le moindre danger à moyen terme. Dans le garage, Fauchard et son équipe purent examiner attentivement les cadavres empilés. Il y avait manifestement eut une intense bataille ici, les blessures des hommes en armure de cuir avaient étés causées par des armes à énergies tandis que les autres avaient étés percés par un arsenal d'armes à feu. Il était facile d'en conclure, en observant également les impacts environnants, que les hommes au trident avaient défendu cet endroit et l'avaient finalement perdu. Pourtant, leurs ennemis n'avaient pas investit la station, il ne s'agissait donc que d'un massacre organisé.
Mis à part le Garibaldi, aucune autre arme ne fut trouvée, le bourdonnement d'un terminal sur un bureau précédemment caché par les corps indiquait qu'il était toujours alimenté, surement remis en route récemment. En allant voir l'écran, on remarquera qu'il est verrouillé par un mot de passe.
A l’extérieur, la route continuait vers le sud et l’intérieur des terres, plus visibles mais aussi plus abîmée, elle ne traversait que bâtiments rasés et terrains vagues éventrés. Finalement, elle se divisait en deux, vers l'est et vers l'ouest. Un panneau encore debout indiquait "Eurocom" à l'est et "Centre pénitencier Bonne Nouvelle" à l'ouest. |
| | | Ville IRL : Rennes Inscription : 23/10/2013 Messages : 356 Thomas Dole | Sujet: Re: I - L'aterissage. Jeu 1 Oct 2015 - 16:33 | |
| Le terminal se verrouillait sous mes yeux.
- Putain de ta mère ! T'es vraiment un gros blaireau Philippe ! - T'avais qu'à le faire toi-même, bâtard d’illettré ! - Fermez-la, les filles, on va pas s'énerver. On doit bouger.
Je reprenais mon équipement avant de partir. André n'avait plus son FLAMAS.
- C'est tout de même incroyable. Je vous avez demandé de nous couvrir, c'était pas une raison pour vous faire avoir aussi bêtement ! Bon sang, vous pouviez pas rester ensemble ? Surveiller vos arrière ?! - C'est pas aussi simple chef...
Fauchard pesta. Mais on entendait un vacarme au loin. Des bruits de moteurs. Fauchard observa son BEC.
- Bon sang, quel débarquement de merde... Enfin, même les opérations les plus impressionnantes se sont mal passées au début. On va y arriver. Je vous le jure les gars. On va retrouver Marceline, on va retrouver ces abrutis de l'escouade Mistral, et on va réussir.
Il semblait confiant, même si notre situation ne nous le permettait pas. Nous retournions sur nos pas. Nous marchions, tout ce temps ayant été perdu inutilement, pour retourner auprès de l'escouade Rossignol. On voyait à présent leur vertipère quand nous nous approchions. Fauchard salua le lieutenant.
- Monsieur, il s'est passé quelque chose ! On a été engagés par un groupe d'hostile. L'un de nos hommes a été capturé par des autochtones armés de fusils énergétiques !
Il montra son BEC pour désigner la dernière zone vers laquelle Marceline était amenée au loin.
- Et la station Eurocom est plus loin, nous avons vu un panneau, sur la route de la station-service.
André était en train de fouiller sans ménagement dans le vertipère à la recherche d'un fusil.
- Monsieur, quelles sont vos directives ? |
| | | Age IRL : 35 Ville IRL : Compiègne Inscription : 09/10/2012 Messages : 320 Versailles | Sujet: Re: I - L'aterissage. Ven 2 Oct 2015 - 21:12 | |
| De Coubertin avait pris place sur le capot d'une ancienne berline de luxe, appuyé contre le métal perforé et oxydé, il avait allumé une nouvelle cigarette. Le signal de Mistral s'était déplacé, pourtant un bec était toujours présent sur place. Intérieurement, il souhaitait que l'escouade de Petiot n'avait pas subit de pertes, peut être devait-il envisager de dissimuler le vetiptère pour les rejoindre. Soufflant un léger nuage de fumée, il regarda le courant torrentiel descendre vers la vallée, discipliné, la digue était peut être l'oeuvre de locaux, venaient-ils de provoquer des dégâts en contre-bas ?
Saint-Clair s'acharnait à examiner l'appareil comme s'il s'attendait à tomber sur une prise débranchée qu'il aurait suffit de replacer pour remettre le véhicule en route, pestant contre le fait que les escouades se soient dispersées dans la nuit. Alors que Simonova s'était finalement laissé aller à un lourd sommeil, les nerfs des civils manquaient de toute évidence d'endurance. Lorsqu'Erix se présenta, De Coubertin se redressa.
-Attention le relief à changé par ici. Faudrait voir à ne pas se prendre les pieds et tomber à la flotte.
Il remarqua immédiatement l'absence de Delachesnais mais n'en parla pas, privilégiant un rapport direct à toute interprétation.
- Mes directives ? L'officier ricana. Nous sommes bien loin de l’île fiston, mais je vais vous dire ce que je pense. On vient de rencontrer les premiers ennemis de la nation française et je me fous de savoir qui ils sont. Nous allons donc les cibler, frapper et frapper fort de manière à ce que tout les autres se posent la même question en nous voyant. Il avança de quelques pas vers la vallée. Quand je vois le drapeau français, est ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que ce que je possède ou pourrai posséder vaut la peine de se dresser contre lui ? N'avons nous pas beaucoup plus a perdre qu'à gagner ?
Il fit signe à Saint-Clair de réveiller Simonova et d'approcher.
- La perte de Delachesnais ne sera pas vaine et le signal de son BEC saura orienter notre feu contre les sauvages. Pour l'heure, nous rejoignons le centre Eurocom et prenons contact avec Mistral afin de présenter notre premier rapport au ministre. Simonova bougez vous le cul vous venez avec nous, Saint-Clair vous restez au vertiptère. Prenez tout l'armement et les médicaments nécessaires messieurs, on a bien admiré le paysage, il serait maintenant temps de se sortir les doigts du cul et de commencer à faire du bruit pour qu'au levé du soleil, la racaille n'ai que notre nom à la bouche.
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| | | Ville IRL : Rennes Inscription : 23/10/2013 Messages : 356 Thomas Dole | Sujet: Re: I - L'aterissage. Sam 3 Oct 2015 - 14:39 | |
| - Monsieur !
Fauchard se mit au garde-à-vous, et je l'imitais aussitôt. A l'intérieur du vertipère, André était sorti, mais pas avec un FLAMAS ; avec un fusil à dispersion, qu'il chargeait alors de chevrotine.
Le discours du lieutenant avait été on ne peut plus clair. Nous montions dans les entrailles de l'aéronef pour en sortir des caisses munitions, stimpacks et grenades. On ne savait quand on allait pouvoir retrouver cet attirail, et l'escouade Mistral n'était pas là, on pouvait donc se servir. Je prenais en plus de mon FLAMAS un FNF-90, tandis que Fauchard mettait les mains sur un fusil de précision démonté. Nous étions sur-équipés, un amas de filets de balles accrochées en bandoulières et de cartouches qui pendaient sur nos poches ouvertes.
- Je continue de penser qu'on devrait aider Marceline... - Tu l'as entendu comme moi. - On est plus sur l'île, bordel ! On peut faire ce qu'on veut ! - C'est le lieutenant de Coubertin, pas n'importe qui. Et puis, tu l'as entendu. On la sauvera ta gonzesse.
Maintenant équipés, nous nous recentrions autour de Fauchard, qui menait notre trio comme une équipe de reconnaissance. Le pauvre Saint-Clair allait devoir attendre tout seul, il fallait espérer qu'il était assez fort pour se défendre. La nuit allait encore être longue...
Nous dirigions de Coubertin le long de la route qui passait devant la station service, jusqu'à revenir au panneau qui indiquait la prison et Eurocom. Sur ce, nous continuons notre chemin vers cette direction, armes en main et sécurité retirée.
La France le veut. |
| | | Inscription : 25/07/2012 Messages : 223 Maître du Jeu | Sujet: Re: I - L'aterissage. Sam 3 Oct 2015 - 15:29 | |
| 01:30 Route Escouades Rossignol et Eryx Marchant au rythme soutenu d'une petite armée disciplinée à la lumière de leur équipement se reflétant contre les vieux panneaux de signalisation de la route d'avant guerre, les hommes du ministre n'avait dit mot ni n'avait baissé leur arme, prêt à ouvrir le feu à n'importe quel moment. De Coubertin avait parlé et il avait trouvé la bonne oreille, cette nuit allait être chaude et bruyante. Malgré ou en raison de la perte d'un de leur membre, les hommes de Fauchard et le chef d’Escouade lui même se sentaient remontés, les quelques pas à tâtons effectués par la nation française sur leur sol historique pouvait maintenant se changer en marche conquérante au bruit synchronisé des bottes sur le béton éventré et la poussière le couvrant.
Ils reprirent le chemin précédemment parcouru par Eryx, croisant à nouveau la station barricadée qu'ils examinèrent à nouveau, constatant qu'en cas de soucis avec Eurocom, celle-ci ferait une parfaite base pour le moment. Plus bas, au croisement entre la route de la prison et celle du centre de communication, ils purent analyser la dispersion de Mistral. La nuit silencieuse ne semblait plus avoir qui que ce soit à leur présenter. Bientôt, ils entrèrent dans une nouvelle zone parsemée d'arbres calcinés et de grilles partiellement enterrées dans le sol. Ici plus que sur la côte, la terre semblait s'être soulevée, ouverte puis affaissée. De nombreuses crevasses et plusieurs soulèvement incohérents au vu des structures artificielles qui les couvrait venait briser un chemin entouré de carcasses de véhicules en tout genre. Au delà de ce cimetière d'acier brûlé trônait deux grands bâtiment. A gauche, une épaisse tour blanche surmontée d'une immense antenne couché sur l'autre qui était plus haut et plus allongé, sur sa façade était dessinés plusieurs cranes barrés de rouge. |
| | | Ville IRL : Rennes Inscription : 23/10/2013 Messages : 356 Thomas Dole | Sujet: Re: I - L'aterissage. Sam 3 Oct 2015 - 15:41 | |
| Le bâtiment était en vue.
- Mon lieutenant, restez juste derrière nous avec votre homme, on va entrer dans ce bâtiment !
Nous rentrions à l'intérieur du complexe Eurocom. L'antenne avait apparemment été brisée, il fallait espérer que nous étions encore capables de capter quoi que ce soit.
Nous prenions à gauche, pour s'approcher d'une double porte de service. Fauchard examina les crânes rouges. Il ne devait sûrement pas s'agir du logo de l'entreprise Eurocom, oh non... Nous nous collions, et nous préparions une entrée tactique.
Nos faces étaient maintenant recouvertes de nos épais masques ballistiques. Nos visages disparaissaient et nous semblions être des sortes de spectres sortis des enfers. Collés devant la porte, Fauchard fit quelques mouvements de la main. Je prenais une grenade aveuglante, André prenait son fusil à dispersion, et Fauchard sortait un piolet attaché à son poignet. Le sergent fit rentrer le piolet dans la fente de la porte, et la tira violemment vers lui, arrachant la porte rouillée qui semblait presque avoir muté avec le mur. Je jetais la grenade aveuglante à l'intérieur et équipait mon pistolet mitrailleur. Il y eut une légère explosion, un flash lumineux terrifiant. André fonça à l'intérieur, fusil en main, moi puis Fauchard suivant. Nous couvrions tous les angles, prêts à faire feu sur tout ce qui ressemblerait de près ou de loin à un ennemi. |
| | | Age IRL : 28 Ville IRL : Avignon Inscription : 31/08/2012 Messages : 488 Fonction : Admin Axel Courtain | Sujet: Re: I - L'aterissage. Dim 4 Oct 2015 - 14:22 | |
| *** C'était comique. L'escouade n'avait pas était du tout emmenée là ou ils l'auraient voulu, pas étonnant se sont des gosses en face, les explications de Petiot n'avaient pas du être assez claires apparemment , c'est pas du haut de ces quelques mètres qu'ils capteraient un signal quelconque, bref, tant pis, de toute manière il n'était plus à ça prêt. Eryx et Rossignol étaient en train de faire leur vie de leur côté fallait juste les retrouver. Néanmoins, l'escouade Mistral restait au final à son point de départ même si ils s'étaient tout de même rapprochés des autres. Bon ... Bon ... Bon. Vu la situation, faire encore un détour n'était pas non plus catastrophique. Les autres étaient, silencieux, assis sur des buches, des souches ou à même le sol. Il faisait plutôt froid, et ce n'étais pas vraiment une belle nuit. On ne voyait pas les étoiles, et seule la lune laissait entrevoir un peu de lumière claire au travers de l'épais voile nuageux qui recouvrait la côte. Grâce aux enfants ils avaient pu tout de même bien se diriger. - Moi et les autres on va rentrer à Petit-Mont. On va retrouver les femmes vous auriez encore un peu de manger ?- Attends, j'ai besoin de quelques informations encore. Petit-Mont c'est donc ton village c'est ça ? Dis moi il y a quelqu'un qui dirige ce village ? Est ce qu'on peut le rencontrer ? Car on aimerait bien discuter avec la personne en charge car on a quelques questions à lui poser. Tu peux faire ça nous y emmener hein ? Blanc, de Sousa, ne vous relâchez pas d'accord ? Gardez toujours un oeil ouvert, qu'on est pas de surprise. - Pas de soucis. Répondit Blanc arme en main en faisant un signe à Petiot. - Par contre, on voit pas grand chose chef. Dit alors de Sousa en balayant les alentours avec une grosse lampe. En tout cas y'a rien. Mais on devrait pas trop traîner, on perd du temps. |
| | | Inscription : 25/07/2012 Messages : 223 Maître du Jeu | Sujet: Re: I - L'aterissage. Sam 10 Oct 2015 - 13:40 | |
| 01:55 Centre de communication Eurocom Escouades Eryx et Rossignol La porte du bâtiment lorsqu'elle se sépara du mur en conservant ses gonds émit un bruit sinistre dans toute la zone, dans l'obscurité, de grands clappements se firent entendre. Probablement des oiseaux. Les pionniers républicains n'avaient encore jamais croisé d'animaux locaux depuis qu'ils avaient posé le pied en France, pas même sur la côte. De Coubertin et Simonova, patrouillaient dans la zone, fouillant chaque voiture, se méfiant de chaque fenêtre en hauteur et vérifiant l’intégrité des grillages encore viable tout en discutant sur la mise en marche de la station. Seul De Coubertin avait perçu les infimes claquements en provenance de l'autre bâtiment, fatigué, il avait mis ça sur le compte d'Eryx. Ils arrivèrent bientôt face à une voie ferrée qui traversait le second complexe, un train couché sur le côté et éventré contenait plusieurs cuves renversées portant le symbole des forces armée d'avant guerre. Les cuves semblaient vides et vu la taille des wagons, beaucoup d'entre elles semblaient manquer, sous la lumière de l'équipement des soldats, plusieurs dépôts verdâtres étaient visibles.
A l’intérieur, Eryx venait de pénétrer dans un grand hall circulaire. Face à eux se tenait un bureau comprenant de nombreux écrans, un terminal inutilisable et de nombreux tiroirs fermés à clé. Sur leur gauche et leur droite, deux paires d'ascenseurs qui ne semblaient pas alimentés mais aussi deux doubles portes menant vers des escaliers montants à gauche et descendants à droite. Au centre de la pièce, une fontaine asséchée servait de support à un grand globe autour duquel était axé le logo eurocom. Pas le moindre bruit, pas le moindre mouvement dans l'obscurité la plus totale. 01:40 ??? Escouade Mistral Chiffon était responsable de son groupe, la chasse avait été moyenne mais ils avaient tous l'estomac remplit, ils avaient perdus Lampion mais avaient vaincu la bête de fer. Ses hommes étaient fatigués et il fallait rentrer à Petit-Mont, les soldats les faisait crapahuter dans tout les sens sans la moindre raison et lui se demandait s'il pouvait leur faire confiance, il commençait à se demander ce qui arriverait s'il les amenait jusqu'à Petit-Mont, peut être feront-ils du mal à leurs femmes ? Finalement, en bon chef il prit une décision.
- J'accepte de vous emmener à Petit-Mont mais à une seule condition. Nous voulons des armes comme les vôtres pour protéger notre village. |
| | | Ville IRL : Rennes Inscription : 23/10/2013 Messages : 356 Thomas Dole | Sujet: Re: I - L'aterissage. Sam 10 Oct 2015 - 22:55 | |
| Fauchard s'était arrêté face à la statue qui trônait dans la pièce, au-dessus de la fontaine. Il laissa tomber son fusil, accroché à son corps, un moment. Il semblait très pensif. C'était un de ces vestiges d'un autre monde. Mais un jour, et ça j'en suis persuadé, on reconstruirait des statues et des monuments.
André n'avait pas perdu de temps. Il s'approcha de la grande double-porte et observa par le petit carré. Il n'aperçut aucun mouvement.
- Très bien. Prions Dieu que l'antenne radio fonctionne encore.
Fauchard avait la mauvaise habitude de dire « prions Dieu », « Jésus Christ » ou « Sainte-Marie »... Cela n'était pas commun. Je savais de quoi il parlait. La Foi catholique, ce culte étrange autrefois populaire en France. Un culte glauque, où on vénère un juif qui s'est fait crucifié par l’État légal de l'Empire Romain parce qu'il faisait du prosélytisme. La République était la fidèle descendante de l'Empire Romain, oui, aussi, vénérer ce Jésus de Nazareth était mal convenu. Les Saints, c'étaient Jeanne d'Arc, Philippe Auguste, Louis IX (Et surtout pas « Saint-Louis »...), Charles de Gaulle. La Bible, c'était la constitution de la VIe République. Et nous, nous sommes les macchabées.
Nous poussions la porte et entrions dans la cage d'escalier. On pouvait monter en haut ou descendre en bas. Aller dans les sous-sols était souvent la chose bête à faire, bien que, peut-être, nous aurions à le faire si l'antenne ne fonctionnais pas. Aller trifouiller dans les câbles et ce bordel... Enfin bref. Fauchard nous fit quelques signes, et André prit la tête du groupe, son fusil à pompe mettant en respect toutes les personnes sur lesquelles il pouvait tomber. Il s'approcha d'une porte, et se colla sur le côté. Je le rejoignis. Encore une fois, même si on était dans le silence le plus complet, pas question de prendre des gants et reperdre un homme. André défonça la porte avec sa botte. Pas de grenade cette fois-ci, on risquerait de détruire quelque chose. Mais nous chargions à l'intérieur, prêts, l'adrénaline nous donnant un second souffle.
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| | | Age IRL : 35 Ville IRL : Compiègne Inscription : 09/10/2012 Messages : 320 Versailles | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 19 Oct 2015 - 9:30 | |
| Le compteur Geiger de Simonova s'affolait et s'apaisait en fonction du chemin qu'il se traçait autour des wagons renversés et éventrés. Prenant le moins de risques possibles, il parvint finalement à trouver une issue qui lui permit d'éclairer l’intérieur. Les logos militaires étaient inconnus à De Coubertin mis à part l'emblème de la direction générale des armées, il releva pourtant sur les cuves et non sur le train en lui même, des cartes métalliques soudées indiquant euro-tek et un trident circulaire qu'il savait appartenir à un sous traitant de Poséidon énergie.
-Les trésors de nos pères ne doivent pas êtres traités à la légère lorsqu'ils sont abandonnés par une armée en temps de guerre. -Vous-dites ? -Rien, je pense à haute voix. Quelque chose à l’intérieur ? -Rien de plus monsieur. Mais à en juger par la différence d'état entre l’extérieur et l’intérieur et compte tenu de la nature pressurisée de la chose, il est évident que les wagons ont étés ouverts récemment.
De Coubertin éclaira ce qu'il restait des lourdes portes. Les volants d'ouverture étaient fixés. Si quelqu'un possédait les ressources nécessaires à l'ouverture de la coque métallique, pourquoi ne pas avoir simplement forcé ces portes ?
-Simonova, comment les wagons ont-ils étés ouverts ? -Comment voulez vous que je le sache … -Est-ce que vous pensez que cela c'est produit pendant le déraillement ?
Le scientifique soupira.
-Je vous l'ai dit, l'ouverture est récente. L'accident a dut être particulièrement violent et il me faudrait plus de temps et de lumière pour en déterminer la cause probable, mais il n'a été ouvert que récemment oui, dans l'ordre d'une année tout au plus je dirais.
Les compteurs continuaient de grésiller par intermittence. De Coubertin fit signe à Simonova d'abandonner le train pour continuer à patrouiller. Tout deux se dirigèrent alors vers l’extérieur du parking, de l'autre côté des bâtiments par les grilles soulevées. |
| | | Inscription : 25/07/2012 Messages : 223 Maître du Jeu | Sujet: Re: I - L'aterissage. Lun 19 Oct 2015 - 9:48 | |
| 02:00 Centre Eurocom Escouade Eryx. L'équipe républicaine ne semblait pas avoir de temps à perdre en examen supplémentaires d'une zone de toute évidence morte, allant droit à l'essentiel ils gravirent les marches à la façon d'un escouade tactique d'antan. Passant devant plusieurs plans des lieux susceptibles de leur donner davantage d'informations, quelques cuves vides au premier et second pallier, ils tombèrent à deux reprises sur des portes qu'ils ne parvinrent pas à ouvrir en raison d'un blocage trop important de l'autre côté. En atteignant le troisième étage, ils ralentir en passant devant plusieurs cadavres démembrés. Des taches de sang séché dans la poussière et la crasse montaient le long des marches jusqu'à une double porte qui n'était plus là. Les cadavres semblaient morts depuis plusieurs mois déjà, d'armures diverses en sans armes sur eux. En regardant de plus près, ils ressemblaient beaucoup aux cadavres de la station essence, Gignac n'aurait aucun mal à les rattacher à ses agresseurs.
Au delà de l'entrée obscure du troisième étage, des bureaux, de longues allées, des moniteurs éteints et un léger bourdonnement au loin semblant suivre une lueur mouvante. De l'autre côté, un long couloir étroit semblant déboucher sur une série de bureaux privés. |
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