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 Le Discour d'un Robot.

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L'Homme d'Acier
L'Homme d'Acier
MessageSujet: Le Discour d'un Robot.   Le Discour d'un Robot. I_icon_minitimeSam 23 Aoû 2014 - 23:38

3h30 . Une cave au cœur du Bidonville.


La carcasse de U-1917 était planté là. Il y avait 5 cinqs militants Marxistes , Amaury Baskerville le fils du Révolté , chefs de bande , et une jeune fille Louise Blanqui. Orpheline de naissance , cette jeune fille de 16 ans venait à peine de rejoindre la résistance après que son petit frère se soit fait réduire en esclavage par les Négriers. D'un tempérament innocent, pleine d'optimisme et de bonne volonté , elle était sous considérée par les autres résistant qui ne voyaient en elle qu'un objet sexuel potentiel.

Le reste de la troupe étaient une bande de militants usés par le désespoir d'une vie chaotique. Ressemblant bien plus a des punks anarchistes qu'à de véritables combattants de la liberté . Leur seule différence avec les psychotiques , était de suivre Baskerville comme étendard.

Alors que deux d'entre eux tentaient de faire redémarrer le robot , en lui attachant une pile a fusion usée trouvé dans le bidonville , les autres discutaient :

- Vous pensez que c'est un Robot Tueur ? Vous imaginez ce qu'on pourrait faire avec une telle saloperie ?

- Ouais grave ! On pourrait le lâcher pendant une patrouille de la FNF !


- On pourrait même lui demander d'enlever un officier ! On aurait une belle rançon.

Louise se lança timidement.

- On pourrait acheter des fournitures médicales avec cette rançon , pour aider les pauvres. Ils se rallieraient a nous !

- Ta gueule la mioche ! On t'a pas sonnée ! Coupa un militant tout en se servant un verre de gnôle.

Baskerville interrompit la discussion.

- Cet argent, si il y en a servira uniquement à acheter des armes , pour libérer mon père. Et le robot aussi par la même occasion.

Tout à coup le militant qui réparait le robot saisit un connecteur et alluma toute les diodes. Le robot était activé.

- Voilà on y est ! lança Baskerville

U-1917 se leva. Il regarda autour de lui et vit la petite troupe. Il analysa leurs visages. Ils eurent un petit mouvement de recul. Une fois activé le Robot avait l'air beaucoup plus impressionnant. Baskerville s’avança le premier et demanda :

- Quel est ton nom Robot ?

- Matricule U-1917 , Unité Autonome de Révolution Prolétarienne.

Le Robot n'avait pas une voix grave et saccadée. Il avait même une très belle diction et un timbre très doux. Tout le monde resta surpris. Même Baskerville n'osa plus parler. Il retrouva rapidement ses esprits et demanda alors avec une voix très insistante :

- Quelle est ta fonction ?

- J'ai été envoyé par le Komintern pour aider et mener la Révolution Prolétarienne en France. J'ai été doté d'un logiciel de Matérialisme Dialectique , ce qui me permet d'accomplir ma mission sans faille.

Baskerville sourcilla :

- Tu sais en quelle année on est ?

- Négatif j'ai été piégé dans le métro après l'explosion d'une bombe thermonucléaire le 23 octobre 2077. Je suis resté bloqué dans les décombres.


- Je vois... Tu y était piégé depuis la chute des bombes. Alors écoute moi bien , tu est en 2178. T'a dut rater pas mal d’épisodes.

- La lutte de la classe ouvrière est universelle en tout temps et en tout lieux.

Baskerville resta muet face à cette phrase pleine d’idéaux. Les autres restèrent bouches bées face à un robot avec autant de répartie.

- Bon écoute mon con , notre chef Stanislas le Révolté, qui entre parenthèses est aussi mon père, est emprisonné par les Forces de la Nouvelle France. Tu les connais ? Ça m'étonnerais. C'est un régime fasciste, esclavagiste et totalitaire, qui domine les ruines de la villes. Et tu vas nous aider a le libérer.

- Négatif

- Comment ça Négatif ?

- Négatif , risquer autant de vie pour en sauver une seule, est contreproductif sur un plan tactique. Par ailleurs, si ce Stanislas est votre chef et que ce régime totalitaire l’exécute, sa mort pourrait servir de martyr pour notre cause !

Baskerville entra dans une rage folle:

- Non mais pour qui est ce que tu te prends, saloperie de toaster! Crois tu pouvoir réellement pouvoir imposer ta loi alors que nous venons tout juste de te remettre en service.

U-1917 regarda Baskerville de toute sa hauteur. Il se pencha et lui demanda :

- Êtes vous bien Marxiste-léniniste ?

- Oui parfaitement !

- Alors vous êtes bien conscient que la mort d'un homme est un drame , et que celle d'un million n'est que statistique.

- Qu'est ce que tu me chante putain de machine ?

- Perdre 2000 camarades inconnus à bien moins de valeur que le sacrifice d'un leader. Il s'agirait d'un symbole bien plus puissant pour rallier les masses.

- Bon maintenant tu commence a me casser les couilles. Tu fais ce que je te dis ou je te dégage.

Baskerville sortit son Berreta 9mm, et le braqua sur le crâne métallique de U-1917. Ce dernier ne vacilla pas.

- Pensez vous réellement pouvoir trouer mon blindage et ma volonté avec votre petit lance projectile à énergie cinétique ? dit-il d'un ton égal.

Baskerville resta sans voix. Le robot continua:

- Alors qu'en revanche , une simple pression de ma main sur votre boîte crânienne, causerait des lésions irréversibles.

Baskerville comme logique l’exigeait rangea son arme dans son étui. Contraint de reconnaître son infériorité, il ne sut comment réagir face a cette situation. Le robot lui avait tout de même couté quelques anneaux. Et, arrivé à ce point, il était contraint dans le meilleur des cas de faire partir le robot, ou de lui céder sa place de chef.

- Dégage. dit Baskerville résigné.

Le révolutionnaire artificiel s’avança alors vers la sortie. Avant de sortir, il se tourna une dernière fois vers le petit groupe :

- Je pars fonder ma propre cellule Marxiste. Faites votre choix.Et monsieur sachez que votre mort n'est pas souhaitable. Il se retourna et se dirigea vers la sortie et lâcha Pour le moment.

Après qu'il ait disparut derrière la porte, Louise engloba d'un regard dédaigneux ses camarades, cracha au pied de Baskerville et suivit le Robot.

- Le Robot à trouvé sa pute ! lâcha un des militants d'un air méprisant.

- Ça ferait un bon titre de film de Cul. surenchérit son camarade de droite.


___________________________________________________________

Une fois dehors , essayant de se repérer, U-1917 remarqua la jeune fille présente lors de sa réactivation. Cette dernière vint à lui. Plutôt petite, la gamine semblait déterminée. Cachés derrière sa mèche de cheveux bruns ses yeux reflétaient une souffrance peu descriptible. Elle était tout simplement maigrichonne, ses côtes saillantes dépassaient de son top court, affligé d'un motif qui, auparavant, devait représenter un animal quelconque. Sa longue tresse dansait dans son dos à chacun de ses gracieux pas, elle ne semblait pas marcher, mais plutôt flotter au dessus du sol, avec une assurance déconcertante pour son gabarit.

- Salut. lança la jeune fille. Je sais pas pourquoi t'es là mais au moins avec toi j'risque pas d'me faire violer.

- A ta place je me méfierais un logiciel Viol Collectif 2.0 dans mon disque dur.

La gamine haussa un sourcil d'un air stupéfait. Le robot reprit la parole:

- Je plaisante bien sur. Tu découvrira que les russes ne sont pas les meilleurs pour mettre au point un humour décent. U-1917, enchanté.  dit-il en tendant la main.

Un sourire en coin elle répondit:

- Louise Blanqui, de même.

- Pourquoi tu es là ?

Devant son silence, il rajouta:

- C'est quoi ton histoire ?

Son logiciel de psychologie marchait encore plutôt bien et il chercha à comprendre les raisons qui poussait alors Louise à le suivre. Elle se lança:

- Bhe en gros, y'a deux ans mon petit frère s'est fait choppé par une bande de Négrier. Ils en ont fait un esclave. Depuis j'ai pas mal bougée, et y'a quelques mois j'ai rejoins Baskerville dans son combat. Mais à force de m'faire traiter comme de la merde, j'ai cherché à partir mais j'ai jamais eu d'occas'. Jusqu'à aujourd'hui.

- Et donc pourquoi tu m'as suivis ?

- Bhe ton combat c'est le mien.

- Mais tu ne sais même pas ce que je veux faire.

- Ben vas y je t'écoute !

- Tu me paye un coup a boire ?

- Euh ... Ouais suis moi

L'entité mécanique commença a calmement expliqué son plan en la suivant. Un schéma habituel d’insurrection révolutionnaire. L'idée était de tout d'abords rallier un petit noyau de partisans. Puis de d'en rallier d'autre en aidant les populations les plus défavorisés. Enfin d’amasser des fonds pour acheter du matériel et passer à la lutte armée.Ces explications une fois terminées, il fini le fond de son verre de vodka cul sec et jeta un œil réprobateur sur le rade dans lequel ils s'étaient installés. Sombre, la pièce regorgeait d'hommes, rares étaient les femmes, les quelques une qui étaient attablées étaient plus masculines qu'autre chose. Il ramena son regard vers la petite brune, qui le fixait de ses grand yeux sombres, toujours indéchiffrables. Il attendit sa réaction.

- Je n'aurais qu'une question.

- Je t'écoute.

- Comment tu fais pour boire?


___________________________________________________________


Deux jours plus tard. Sur une place du bidonville.


U-1917 passa ces derniers jours dans le squatte de Louise. Elle passa ce laps de temps a lui décrire les changements qu'avait subit Paris après la chute des bombes. Les Goules, les Mutants, les Négriers, l’arrivée de la FNF, la révolte de Stanislas, la bataille de Nanterre, la création du bidonville, l'attentat à Métropolitopia... La gosse était une véritable mine d'informations. Le Robot avait accumulé assez de donnée pour mettre en œuvre son plan. Il fallait dès à présent recruter des camarades. Une petite base militante pour commencer à monter sa cellule.

Après une longue préparation, les deux révolutionnaires rejoignirent une plaque d’échanges, un semblant de marché. Et c'est alors devant une un amas d'une centaine de personne hétéroclite qu'il pris la parole :


- Camarades , vous, prolétaires des Terres Désolées n'avez rien a perdre mais un monde a gagner ! Malgré l'oppression de la FNF nous restructurerons notre société, et des cendres, de cet empire décadent, naîtra notre révolution ! C'est ce Nationalisme exacerbé qui a pousser notre monde a la ruine. Laissant les plus humbles dans un désert stérile et des villes radioactive , tandis que les possédants et les ploutocrates étaient a l’abri dans des bunker souterrains , ou sur des îles au milieu de l'océan ! Car je vous le dis , cette guerre n'est pas celle du pouilleux des bidonvilles contre le noble insulaire ... C'est l'avènement de la lutte des classes ! Ils prétendent vous apporter la civilisation , la modernité. Mais ils ne tendent qu'à vous asservir , à vous exploiter en bon esclave que vous êtes. Camarades , ne vous donnez pas à ces brutes , à cette minorité qui vous opprime et fait de vous des esclaves , en régissent toute votre vie , qui vous dit ce qu'il faut faire ce qu'il faut penser , qui vous dirige, vous manœuvre , qui se sert de vous comme chair a canon , et qui vous traite comme du bétail. Vous n'êtes pas des esclaves , vous êtes des hommes , des goules , mutants , des robots ! Nous devons tous nous aider , car nous sommes ainsi fait ! Vous êtes le peuple , le peuple qui a le pouvoir , le pouvoir de crée les machines , le pouvoir de les faire fonctionner , sans vous la machine s'arrête ! Et lorsque leurs nation sera a nouveau détruite par la guerre , nous tapis dans l'ombre , nous nous rassemblerons , nous conspirerons , et nous prendrons le pouvoir au moment le plus propice ! Pour la République Sociale , Unissons nous tous et rejoignez moi dans cette lutte qui est la notre!

La foule se dispersa sans un mot. Une majorité du public semblait dubitatif devant une telle démonstration, une autre partie, elle, semblait agacée. Au milieu de la foule sept personnes restèrent face a l'orateur. Cinq hommes et deux femmes. Ils s'approchèrent d'U-1917 et de Louise. Cette dernière se tourna vers son nouveau leader:

- Si peu ?

D'un ton résolu, le robot répondit:

- Il y a deux jours j’étais encore coincé et désactivé dans les décombres du métro. Aujourd'hui nous sommes neuf. Tous prêts à nous battre pour la cause. Selon les statistiques je m'attendais à beaucoup moins. Crois moi, la révolution a toutes ses chances.

- A partir de cet instant, nous t'appellerons l'Homme d'Acier.

Le petit groupe s'éloigna rapidement de la place avant de tomber sur une patrouille des Vautours.
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